♂ мαι-ℓуии fι¢'ѕ уασι ♂

S'il y a bien une chose que l'être humain déteste, c'est bien de se réveiller seul, dans un lit froid, après une nuit magnifique...

Lorsqu'Hitoshi se réveilla, l'esprit encore fatigué, son premier réflexe fut d'avancer se main sur le côté du lit où Dosan était censé dormir. 

Censé dormir...Car comme il l'avait craint, personne d'autre que lui n'était dans ce lit.

Refusant l'évidence, il se dit que Dosan devait être parti déjeuner, qu'il le rejoindrait. Hitoshi ferma alors les yeux, attendant patiement son retour, se répétant sans cesse, il va revenir...

Une heure plus tard, la porte s'ouvrit, provoquant chez Hitoshi une vague de bonheur...Non, il ne l'avait pas laissé. Mais la persone qui franchit le palier lui fit vite perdre ce sentiment.

- Hey Hito, j'ai toujours pas eu mon salaire ce moi-ci !

Akeno...s'il n'avait pas été son fidèle ami depuis toutes ses années, il l'aurait surement tué sur place...

- Akeno, on est dimanche...soufla Hitoshi, las de le voir
- Oui et alors ?!? demanda Akeno
- Alors le courrier ne passe pas le dimanche...tu l'auras demain !

Akeno se senti immédiatement ridicule. Mettant une main dans la poche de son jean, l'autre derrière sa nuque, il regarda Hitoshi avec un air sincère d'escuse.

- Ah oui merde....
- C'est rien...répondit Hitoshi, habitué.

Puis Dosan refit apparition dans l'esprit d'Hitoshi... Où était-il ? Que faisait-il ? L'angoisse qui le submergeait tantôt refis surface d'un coup, ce qui ne manqua pas à Akeno, connaissant bien son ami.

- Hito, ça vas pas ?
- Dis t'aurais pas vu Dosan quelque part en bas ? demanda-t'il craignant la réponse
- Euh, non je ne crois pas...nan il n'y avait personne en bas.

NON

Soudainement, Hitoshi se leva de son lit, exposant ainsi sa nudité aux yeux impudiques d'Akeno.

- Dis moi Hito, toi et lui vous avez....

Mais il n'eut pas le temps de continuer, qu'Hitoshi sortit précipitement de la chambre, le bousculant au passage.

NON

Fébrilement, luttant contre toutes les idées noires qui l'assaillaient, il ouvrit la porte de la chambre de Dosan.

Mais, encore une fois il l'a trouva vite, comme si tout ce qui appartenait a Dosan n'avait jamais existé, n'était qu'un souvenir.

Croulant sur les pensées négatives, il ne vit pas immédiatement le mot posé sur le lit bleu. S'asseillant précautieusement, comme si le lit était en porcelaine, il prit le mot dans ses mains.Il ne voulait pas d'un mot d'adieu...et pourtant, il n'y avait qu'un mot sur ce papier, et ce mot lui déchira le coeur si violement que des larmes se mirent à couler le long de ses joues rougies par l'angoisse.

Las, perdu, il laissa ses bras tomber le long de son corps, entrainnant par terre la source de ces larmes.

Les yeux dans le vague, il ne vit pas arrivé Akeno, tombant à genou pres d'Hitoshi, avec un regard d'incompréhension...Lui, Hitoshi, l'homme si froid, pleurant pour un homme qu'il ne connaissait que depuis quelques mois.

- Hito...tenta-t'il désespérement pour le faire sortir de sa léthargie.

Mais en vain, il ne pensait plus à rien...rien. Il s'était donné à lui, à un homme qu'il ne connaissait pas, pourquoi ? il n'en savait rien. Il s'était donné à lui, et lui était parti comme un simple client vennu baiser sa pute...Oui une pute...c'est bien ce qu'il était. Désespéré, il se leva, sous le regard déboussolé de son ami, s'approcha du mur, et contre toute attente, donna un violent coup de poing. Sous la douleur, Hitoshi s'éffondra par terre, tennant sa main, les larmes coulant abondement sur son visage.

c'est ma douleur salvatrice

Akeno devant ce spectacle ramassa le bout de papier et le lit... "Désolé"


A l'autre bout de la ville, dans un garage délabré, un homme et une femme se disputent violement. Lui est habillé comme un adolescent, et elle porte des vetementsde grandes dames, mais le peu de lumière ne montre pas leur visages....

- C'est fini, j'en ai marre, je marche plus ! souffla le jeune homme.
- QUOI ?!? se mis à hurler la femme
- J'arrête tout ! je ne peux pas lui faire ça...
- Pourquoi ?!? j'avais été claire Dosan ! tu m'a abandonée une fois, tu ne le feras pas deux ! répondit-elle menaçante.
- Du calme ! cria alors une troisième personne, sortant de derrière un porte.

L'homme avait une carrure imposante et une voix grave, qui faisait frémir n'importe qui. Son visage était blanc, presque fantomatique. Il était Brun et les yeux gris foncés, le regard glacial. Il portait un long manteau noir, ne laissant rien apparaitre comme autre vetements.

- Qu'est-ce qui ce passe encore ! rala-t'il mécontent.
- Il veut s'en aller encore une fois ! cria la femme, devenu hystérique
- Pourquoi ? demanda l'homme calmement, regardant le jeune Dosan.
- Parce que je ne peux pas ! je ne peux pas lui faire ça ! s'emporta Dosan, ses yeux lançant des éclairs.
- Très bien, dans ce cas, je suis sur que les journeaux seront ravis de savoir où tu te trouves...
- Quoi ?!? non, ne dis rien ! suplia Dosan
- Tu sais ce que tu dois faire...
- Mais écoutes je...

La jeune femme regardait la scène, un sourire malsain sur ses lèvres

- Tu as couché avec lui...n'est-ce pas ? demanda l'homme, le regardant alors froidement
- Non, je...je...Balbutia Dosan.
-REPONDS ! Hurla alors l'Homme

Dosan baissa immédiatement la tête. L'homme émit un rire sonore puis s'adressa à la jeune femme.

- Tu vois, je t'avais dit qu'il se laisserait prendre... [puis se tournant vers Dosan] C'est bientôt fini, tu retournes la bas, et tu termines ta tache !


°0° Mouhahahahaha ça part trop en n'importe quoi ! pfiou va savoir, c'est surment le père noel qui m'envoi un trop pleins d'immagination...j'espère que ça vous plait (c'était pas du tout prévu come ça...loool)...Et pour fini, la musique de fond en vigeur : TadaTaTa (comme dans les vieux films où il se passe un truc mystérieux..). BXXXX °0°