mai-lynn-yaoi

" Je me souviens encore de l'éclat qui brillait dans tes yeux le jour où j'ai marqué ce dernier point...Pourquoi as tu tout gaché apres ? si tu n'avais pas pensé aux autres, tout aurait été plus simple....Pourquoi me rabaisse tu à chaque fois ? Si seulement il n'y avait personne sur cette Terre avec nous, je pense qu'on aurait évolué depuis bien longtemps...Ce soir là, je t'avais laissé ta dernière chance, mais, tu as été celui qui m'a poussé un peu plus vers le bord du précipice, auquel je succombais petit à petit..."

- Crétin !

Voila ce qu'avait répondu Kilian après que Mathiew lui ait dit que ce baiser ne signifiait rien. Il était sortit de la voiture en claquant la porte furieux, puis était rentré chez lui. Il n'avait pas vu le regard désolé de Matthiew, il ne l'avait pas entendu s'insulter de "con", il n'avait pas non plus vu la portière s'ouvrir, puis se refermer, sur un conducteur en pleine détresse. Mais Matthiew n'était pas allé le voir, il était rentré chez lui, ignorant les appels multiples de Mely.

Quand Kilian rentra dans la maison, il la trouva étrangement silencieuse. Il appela Jocia, et la chercha dans toute les pièces. Mais c'est elle qui vint à lui, le regard apparement furieux.

- Je peux savoir où tu étais ? Demanda-t'elle, le visage anxieu
- Euh...Je...répondit-il en baissant le regard

Il aurait du les prévenir...

- Je suis sur que tu es partie voir une fille ! tu n'as pas honte Kilian? tu ne te rends pas compte de la peur que j'ai eu ?!?

Honte ? Peur ? avait-elle une idée de ce qui c'était passé ? non, sinon elle ne lui dirait pas ça...

- ça fait 5ans aujourd'hui que mes parents sont morts, je suis allé sur leurs tombes.

Il avait prononcer cette phrase comme si tout le poids du monde était sur ces épaules, puis, toujours sans la regarder, il était monté dans sa chambre, laissant Jocia, la main sur la bouche, surprise.

Personne ne vint le déranger. cette nuit là il refit le même rêve, celui de l'accident, se réveillant en sursaut, mais cette fois, Matthiew n'étais pas là pour le consoler...

Le lendemain matin, on était Samedi. Kilian pensait profité de la matiné pour dormir, mais un petit garçon se mit à sauter sur le lit,le secouant de bon matin.

- Kiyan Kiyan, papa va rentré ! ebout !
- Ewen, laisse moi dormir....

Il remit son oreiller sur sa tête, pour essayer de se rendormir.

- Peut dessiner sur ça ? demanda Ewen le secouant pour lui montrer ce qu'il voulait.

Son journal intime était posé sur la table de chevet. D'un geste brusque, Kilian se mit assit, empechant Ewen de prendre le cahier.

- Non Ewen, ça c'est à moi...

Ewen se mit à pleurer, et Kilian essaya tant bien que mal de le calmer. Jocia rentra alors dans la chambre.

- Je vois qu'il te fait encore des misères...dit-elle le sourire aux lèvres.
- Désolé, je crois qu'il m'aime pas trop...dit Kilian, passant sa main sur sa nuque
- Ne dis pas de bétises, il est juste tres capricieux...Ewen, tu peux aller dans sa chambre ?

Des qu'il entendit sa mère s'adresser à lui, il obéit, et partit sans un mot dans sa chambre. Jocia s'avança, et s'assit sur le lit.

- Kilian...Pour hier je...
- Je suis désolé...Je n'aurais pas du partir comme ça. répondit Kilian, évitant son regard
- Non, j'aurais du te le demander, ou attendre que tu me le dises...[elle se releva] Sache que nous voulons que tu te sentes chez toi ici, Kilian, et si tu as le moindre probleme, parles nous.

Elle lui adressa un dernier sourire et partie. Kilian lui restait la tête baissé, pourquoi cette famille était-elle si différente des autres ? pourquoi l'aimait-il ? Ils ne savaient pas, Ils ne savaient pas ce qu'il avait fait, voila la différence...

Une larme coula sur sa joue, et comme quand il se sentait mal, il prit son cahier, et se mit à écrire.

La journée du Samedi se passa tranquillement. Marc était rentré, et avait été ravi d'apprendre que Kilian intégrait l'équipe, aussi bien qu'il l'amena sur le terrain de basket, et qu'ils s'entrainèrent ensemble.

Le soir, vers 20h, Kilian reçu un appel.

- Allo ? 
- Kilian ? c'est Joey...
- Ah salut...répondit-il
- Oui, je voulais savoir si tu voulais bien venir avec nous ce soir  au Dimple, c'est un bar sympa au centre-ville.
- Euh, faut que je demande à Jocia et Marc...
- OK, bah envoi moi un mess, on se rejoins vers 21h30.
- D'accord, à plus tard.

Il racrocha. Matthiew serait-il là ? Non, il faut qu'il arête de penser à lui, après tout il ne signifit rien, et puis merde ! il va aller les retrouver et passer une bonne soirée, en l'ignorant..

Marc et Jocia avaient acceptés qu'il sorte, et il devait même prendre la voiture. Avec leurs indications, il trouva rapidement le Dimple. Il entra, c'était un bar de nuit assez simple, Le bar au mileu de salle, une piste de danse sur la droite et des baquettes avec des tables sur la gauche. Il distingua le petit groupe habituel, il remarqua qu'ils étaient habillés normalement, ce qui était un soulagement. Lui avait décider de porter un jean clair avec un sweet shirt à manches longues blanc et vert sur les manches? une tenue simple...

Il se dirrigea vers eux et remarqua directement le regard de Matthiew, celui-ci n'arrétais pas de lui lancer des coups d'oeuil, mais Kilian n'y fit pas attention.

Il passa sa soirée à discuter avec Joey, rigolant de choses et d'autres, il aimait de plus en plus sa compagnie. Il appris à mieux connaitre Elisa, qui n'étais pas une godiche, comme il le croyait au départ, non, elle parlait intelligement, et était tres divertissante.

Kilian et Matthiew ne s'étaient pas adressé la parole de la soirée, s'ignorant comme ils pouvaient. Ce compotement continua pendant les cours, aucun des deux ne voulant faire le premier pas.

Le match contre les Sodix arriva vite, et Kilian ne se sentait pas du tout près, il n'avait fait que deux entrainements pendant la semaine.

- Arretes de stresser Kilian, tout vas bien se passer ! lui disait Joey

Marc et Jocia étaient venus voir le match, on les voyait applaudir, et acclamer les pom pom girls.

Kilian restait sur le banc de touche, il ferait l'experience du terrain plus tard, lui disait le coach.

Les minutes passèrent, et on arriva vite à la première mi-temps, les joueurs étaient tous essouflés, mais il perdaient 72 à 80 contre les Sodix. Matthiew et Joey avaient marqués la plupart des points.

A la deuxième mi-temps, le coach ne le laissa pas encore rentrer, le laisant observer le match. On aurait dit une sorte de combat, les joueurs se passaient le ballon si violement, la fureur se lisait dans leurs yeux, les deux équipes voulaient la même chose, gagner.

- Kilian, rentres ! dit le coach, regardant le match
- Quoi  ? demanda Kilian surpris, il ne restait que 10 minutes de jeu.
- Tu rentes à la place de Greg, tout de suite !

Kilian entra sur le terrain sous l'acclamation des éleves et parents venus voir le match. Il se positiona à la place du certain greg, et commença à défendre. Les minutes défilaient et les Toros étaient toujours perdant de deux points, mais La défense tenait bon. Cependant, l'adversaire voulait gagner, et sans s'y attendre, Kilian se fit bousculer violement, provoquant le sifflement de l'arbitre.

- Carton rouge ! numéro 10 vous êtes exclu ! pénalti en faveur des Toros. dit l'arbitre, montrant un carton rouge.
 
Joey s'avança vers lui et l'aida à se relever. Puis il lui tendit le ballon.

- Marques ! lui dit-il simplement.

Le stress...Non, il n'arriverait jamais à marquer...Pourquoi c'était pas un autre joueur qui le faisait ? Mais il du mettre fin à ses pensé lorsqu'il entendit le coach lui hurler de tirer.

Essayant de viser le panier, il lança la balle qui tourna un moment sur le cerceau. Tous les yeux étaient rivés sur cette balle, et lorsqu'elle rentra au milieu, Tout le monde se mit à hurler et à acclamer Kilian.

Lui restait sans réaction, regardant le panier...Ils avaient gagnés

L'équipe se jetta sur Kilian, le portant sur leurs épaules, sous les cris des spectateurs et le regard dégouté des Sodix.

Mais matthiew ne participa pas aux embrassades, même s'il était fier...Oui il était fier de lui, ça se lisait dans ses yeux...Mais les récents évenements ont fait qu'il fallait qu'il mette de la distance...

Une heure passa, et l'équipe se changeait. Kilian prenait son temps, il réfléchissait à tout ce qui venait de se passer.
Il n'entendit pas les vestiaires se vider, et il sursauta lorsque Matthiew lui adressa la parole.

- T'as bien joué ce soir ! se risque t-il a lui dire.
- Ah...euh...merci, répondit simplement Kilian.

Il s'était habillé s'en vraiment s'en rendre compte, et ne voulant pas rester une minute de plus seul avec lui, il commança a partir. Mais en chemin, il glissa sur une flaque d'eau, et se retrouva alongé de tout son long sur le carrelage froid du vestiaire.

Matthiew le vit tomber et explosa de rire. S'avançant vers lui, il lui tendit la main pour l'aider à se relever.
Kilian la saisit, le sourire aux lèvres, la situation était comique.

Lorsque Kilian se mit debout, il rencontra le regard si beau et indéchiffrable de Matthiew, mais il détourna le regard et s'appréta à partir. Cependant Matthiew garda sa main dans la sienne, et le retourna vivement pour lui faire face, et s'en que Kilian s'en rende compte, Matthiew le plaqua sur le mur, posant ses lèvres sur celles de Kilian. Kilian gardait les yeux ouverts, puis petits à petis les ferma, se laissant succomber à ce baiser. Leurs langues s'enroulèrent, revivant leur premier baiser. Mais Matthiew se retira bien trop vite au goût de Kilian, qui se mit à happer les lèvres de Matthiew, les yeux toujours fermés.

- Non ! dit-il, la voix dure

Kilian ouvrit les yeux surprit, et le regarda.

- Je ...Je ne suis pas gai ! je ne ressent rien pour toi.

Le coeur de Kilian se serra, et apres avoir laché un soupir de lassitude il commença a partir, mais il s'arreta devant la porte, et fis volte face.

- Si tu n'es pas gai, pourquoi c'est toujours toi qui m'embrasse ?

Puis, il partit, laissant Matthiew seul dans le Vestiaire, le regard vide.

" Ce soir là, je t'avais laissé ta dernière chance, mais, tu as été celui qui m'a poussé un peu plus vers le bord du précipice, auquel je succombais petit à petit..."

°0° Je suis méchante ?!?  gros bisous ! °0°