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One Shot...Mmmh

Dimanche 13 avril 7 13 /04 /Avr 21:34

Dans un appartement new-yorkais, la pénombre s'installait peu à peu, plongeant les pièces dans une ambiance calme. Seul le tic-tac incessant de l'horloge murale, venait perturber cette douce tranquilité.


Sur le canapé en cuir noir, un chat gris attendait patiemment le retour de son maître, qui ne devait plus tarder.


Soudain, le bruit caractéristique d'une clé, ouvant la serrure, se fit entendre. Le chat se leva et s'étira, prêt à saluer son maître.


Celui-ci entra dans l'appartement, et jetta negligemment ses clés sur la petite commode, près de la porte. Il était grand et fin, ses cheveux bruns assez courts, coiffés à la mode. Son visage fin était légèrement ovale. Ses yeux étaient d'un vert persant, donnant à son apparence androgyne un charme fou.


Il poussa un soupir et posa une main fébrile sur son visage fatigué. Ses yeux s'attardèrent sur l'horloge murale...23 heures...Il était encore rentré tard.


Lentement, il enlèva son manteau, laissant voir un superbe costume trois pièces. Sa main monta vers son col de chemise, et desserra sa cravatte. Il se dirriga vers la cuisine aménagée et alluma la lumière. La pièce n'était pas tres grande mais luxueuse. Un grand frigidaire couleur d'acier, une cuisinière à plaques chauffantes, un évier, et un plan de travail. Le tout dans les tons argent et noir. Son regard se posa alors sur une gamelle rouge, au pied du plan de travail. Il s'avanca vers le frigo et en sortit une boite, dont il versa le contenu dans la gamelle.

- Galléna ! Viens manger ! Dit-il, assez fort


Reconnaissant son nom, le chat vint près de son maître et commença à manger. Le jeune homme brun retourna près de son frigo et en sortit une bierre.

- Il m'a encore tué à la tâche. Dit-il, buvant sa bierre. Ce maudit directeur, avec son putain d'assistant ! Je ne suis qu'un simple stagiaire moi...Je vois pas pourquoi ils me gardent autant !


Un baillement s'échappa de ses lèvres, montrant la fatigue qui l'assaillait.

- Allez, je vais me coucher !


Rapidement, il éteignit la lumière et marcha vers une porte. Enlevant sa veste de costard, il l'ouvrit et alluma la lumière. La pièce se trouvait être une chambre. Les murs étaient peints en rouge, s'accordant aux draps de la même couleur du lit. Une table en bois bruni de chaque côté, soutenant des lampes de chevets, qu'il s'empressa d'allumer. Près de la porte, une grande armoire du style victorien, ainsi qu'un fauteuil marron.


Reprimant un second baillement, le jeune homme brun commença son deshabillage, laissant apperçevoir un corps finement musclé. Ne gardant que son boxer noir, il se glissa dans les draps de soie.


Le sommeil ne tarda pas, et rapidement, il tomba dans les bras de morphée...


*

Une sonnerie classique de téléphone vint perturber son repos. Le jeune homme brun commenca à s'énerver et poussa rageusement sa couverture, qui tomba au sol. Ses yeux se lèvèrent et il regarda son réveil...2h30...


Il entendit alors le répondeur de mettre en route, mais le jeune homme ne se lèva pas et resta étendu sur son lit, son visage sur l'oreiller. Une voix rauque se fit alors entendre :

- Aaron, c'est Chris. Je sais qu'il est tard mais il y a un problème au bureau, et Elijah est plus qu'énervé. C'est toi qui a pris le dossier Mc Flosty ? Rapportes le vite s'il te plait...Maintenant si possible.


Dans un froncement de sourcil, Le dénomé Aaron se leva, l'air en colère. Gallena s'approcha de son maître et se mit à ronronner. Aaron la regarda, puis se mit à la caresser.

- Ils veulent vraiment me tuer...Pourquoi es-ce que j'ai pris ces foutus dossiers ?!? Dit-il, répriment un baillement.


Rapidement, il se rhabilla, puis prit le dossier que Chris lui avait demandé. Son manteau sur les épaules, ses clés en main, Aaron sortit de l'appartement.


*


Après 20 minutes de route, Aaron se trouvait devant l'imposant batiment de la Baldwing Construction. Il vit de la lumière dans le bureau de son patron, et décida d'entrer et de vite repartir, afin de pouvoir dormir encore un peu.


Il poussa la grande porte vitrée et rencontra la lourde chaleur de la pièce. Au son de la petite sonette, un homme d'une vingtaine d'années sortit du bureau. Il était assez grand et ses cheveux longs étaient ramassés dans un catogan, lui donnant un certain charme. Ses yeux noisette étaient perçants, et regardaient de haut en bas Aaron. Il portait un pantalon de costume noir et une chemise blanche, légèrement ouverte, rajoutant un air sexy qui ne laissa pas indifférent Aaron. Mais le charme de Chris n'était rien de comparable à la beautée d'Elijah Baldwing, Grand architecte de New-york.

- T'en as mis du temps ! Lui fit Chris, sur un ton de reproche.
- Je n'habite pas à côté, et j'étais censé dormir. Retorqua Aaron, de mauvaise humeur.
- Ouais, t'as le dossier ? Elijah est vraiment énervé.


Aaron lui tendit une pochette bleue, et commença à se retourner, afin de regagner sa voiture. Mais la voix de Chris le retint.

- Maintenant que tu as fait ce chemin, tu peux bien rester deux minutes. Dit-il, levant un sourcil.
- Pourquoi ? Demanda Aaron, surpris.
- En vérité, Elijah s'en contrefous du dossier, il voulait juste te voir.


Le jeune homme blond se retourna et rentra dans la piece, laissant un Aaron des plus surpris devant cette phrase emblématique. Ne comprenant pas vraiment, il se dirigea vers cette même porte, et y entra.


*


Les stores du bureau avaient été baissés, laissant la pièce plongée dans une pénombre que seule la petite lumière de bureau venait perturber. Au milieu de la pièce, assis négligemment sur son bureau, Elijah se trouvait la, le torse nu, et le pantalon légèrement défait. Ses fins cheveux bruns, mi-longs, lui tombaient dans ses yeux bleus profond. Son visage blanc lui donnait un air froid, terrifiant, mais si séduisant. Les yeux d'Aaron descendaient de plus en plus vers ce torse finement musclé. Ses abdominaux étaient parfaitement déssinés, et le jeune homme ne pensait qu'à une seule chose...Les toucher. Géné par ses pensées malsaines, il tourna la tête et croisa le regard moqueur de Chris, adossé sur un mur, les mains dans les poches.

- Pourquoi vous vouliez me voir ? Demanda Aaron péniblement.
- Ça fait un moment que nous voulions te parler en privé, mais tu partais tellement vite...Répondit Chris, le regard amusé.
- Je...J'habite loin...
- Dis, ce n'est pas toi que j'ai vu au Liberty Gay samedi soir ? Demanda-t'il, sans le lacher du regard.


Les yeux d'Aaron s'ouvrient de surprise...Oui il était gay, mais il ne voulait pas que son entourage professionnel l'apprenne. Cepandant, lorsque son regard se posa contre le corps à moitié nu de son patron, il comprit aussitôt que le fait qu'il soit homosexuel ne les dérangeaient pas.

- Tu es gay ?


Aaron se raidit aussitôt devant la voix froide mais terriblement excitante de son patron. Elijah avait levé ses yeux et fixait avec un désir fou son stagiaire, qui ne pouvait s'empécher de déglutir péniblement. Le brun poussa un long soupir devant la non réponse d'Aaron et se leva de son bureau. Surprit, Aaron se mit à reculer, mais fut pris au piège par le mur. Un fin sourire étira les lèvres du patron qui posa ses mains sur le mur de chaque côtés de la tête d'Aaron, ses yeux plantés dans ses émeraudes, et son souffle venant carresser ses lèvres.

- Réponds moi Aaron...Souffla-t'il


Elijah le regarda intensemment, puis, voyant son stagiaire de plus en plus rouge, il s'abaissa et se mit a embrasser le cou de celui-ci, le parsemant de baiser, le mordant. Aaron ne pu s'empécher de soupirer de satisfaction. Il tremblait sous ce contact. Cela faisait quatre mois qu'il travaillait dans ce batiment, quatre mois qu'il fantasmait sur son patron et aujourd'hui...Tout semblait irréel.

- Touches moi...Lui ordonna Elijah, prenant ses mains afin de les faire glisser le long de son torse.


Enhardi, Aaron ne fit plus attention à rien. Ses mains partirent à l'exploration du corps si désiré de son beau patron. Il redessinait tout doucement les contours de ses abdominaux. Une vague de désir le submerga, et il se colla un peu plus à lui. A ce contact, Elijah lui fit un sourire resplendissant.

- voilà qui répond à toutes nos questions...Dit-il, avant de prendre avec voracité la bouche d'Aaron.


Les mains du patron vinrent défaire un à un les boutons de la chemise du jeune homme, laissant ses yeux brûlants regarder avec attention ce torse parfait. Aaron gemit fortement lorsqu'il sentit la bouche du brun venir mordiller ses tétons durcis.


Il sentit alors quelqu'un venir se caller entre lui et le mur. Surpris il tourna la tête pour croiser le regard perçant de l'assistant...C'était donc une partie à trois qu'ils voulaient...Ses yeux croisèrent une nouvelle fois le regard brulant d'Elijah, et sa décison fut vite prise...S'il pouvait l'avoir pour une nuit...


Le temps passa, et les trois amants se retrouvèrent nus, les uns contre les autre. Aaron embrassait sauvagement Elijah, se perdant corps et âme dans ce baiser si ardent. Derrière lui, Chris s'était mis à genoux et léchait avec avidité le dos cambré du chatain. La tension sexuelle était palpable, réchaufant la pièce au maximum. Tout d'un coup, Elijah lacha la bouche d'Aaron et planta ses océans dans le regard étonné de son amant. Dans un sourire moqueur il s'agenouilla, puis se mit à lecher la verge tendu d'Aaron. A ce contact, La tête du chatain partit violement en arrière et ses mains vinrent se poser sur la tête du brun. De forts gémissements sortaient de sa bouche, tellement il avait envie que son patron le prenne en bouche...Qui l'aurait cru ?


Sa demande muette fut exhausée, rapidement, la verge se trouva dans la bouche du patron, qui commença rapidement des vas et viens rapides. De l'autre côté, la langue de Chris se mit à descendre de plus en plus bas, venant titiller l'anus d'Aaron. Celui-ci lacha un cri de surprise lorsqu'il sentit cette langue chaude venir mouiller son intimité. Il était totalement excité. La langue de son patron s'enroulait autour de son penis et s'appliquait à la tâche, Chris quand à lui jouait avec ses doigt dans l'anus offert, chacun voulant qu'Aaron atteigne le septième ciel par ces simples gestes. L'effet escompté arriva rapidement, et dans un cri de soulagement, Aaron se libéra dans la bouche de son beau patron.


Haletant, Aaron regarda Elijah se lever, et l'embrasser sauvagement, mellant sa semance à leur salive. Il sentit le souffle de Chris remonter le long de sa colonne vertébrale et venir carresser son oreille.

- Prêts pour les choses sérieuses Aaron ? Demanda-t'il, la voix suave.


Pour toute réponse, Aaron lacha la bouche d'Elijah, et prit violement les lèvres de Chris, les mordant presque à sang. Un sourire de satisfaction étira les lèvres meurtries du blond et ses yeux devinrent pervers lorsqu'il rencontra le regard brulant d'Elijah. Il se décalla alors et commença à marcher, afin de venir se mettre derrière le patron.

A l'idée que Chris pouvait pénétrer l'objet de ses fantasmes, Aaron sentit une montée de haine embraser ses sens...Non...Il ne voulait pas que ce soit lui qui le prenne !

Brusquement il attrapa le poignet du blond et le fit reculer, mais celui-ci se prit les pieds dans le tapis et se retrouva a terre. Il lança un regard meurtrier à Aaron.

- Qu'est-ce qui te prends ?!? Cracha-t'il énervé.


Aaron ne répondit rien et croisa une nouvelle fois le regard d'Elijah...Sans attendre, il se mit à genoux, face à Chris, et se mit à embrasser son cou.

- Je vois...Tu veux me prendre c'est ça...Souffla le blond, balançant sa tête en arrière.
- Retournes toi...Lui ordonna Aaron, déterminé.


Un sourire pervers étira une nouvelle fois les lèvres de Chris et il se retourna, se positionnant à quatre pattes le dos cambré. Aaron se mit alors à carresser les fesses fermes et musclés de Chris...Même s'il n'était pas sous son emprise, il le trouvait vraiment sexy...


Sans prévenir, il le pénétra, le faisaint crier. Mais Chris lui dit de continuer...Sauvagement...Ses coups de reins s'intensifièrent et une vague de plaisir le submergeait lorque son pénis butait dans la prostate. Il sentit tout a coup des mains le carresser, et un corps chaud venir se poser contre son dos. Un sourire de satisfaction vint étirer ses lèvres... Elijah le força à retourner la tête et l'embrassa d'un violent baiser. La préparation ayant déjà été faite, il ne sentit que du plaisir lorsque le pénis d'Elijah rentra en lui.


Le brun buttait en lui, le faisant crier tellement il se sentait revivre. Ses coups de riens tellement puissant l'amenaient à rendre la pareille sur Chris, qui lui hurlait de bonheur. Les corps étaient en sueurs, se percutant les uns les autres. Une main sur la hanche de Chris, Aaron posait l'autre sur la tête d'Elijah, l'obligeant à l'embrasser tout en continuant l'acte.


Tellement passionné et intense, ils se libérèrent tous les trois en même temps, dans un long râle de plaisir. Essayant de reprendre avec peine leur souffle, ils s'allongèrent sur le tapis, sans echanger un seul mot.

- Vous feriez mieux de vous rhabillez. Lança alors froidement Elijah, se levant.


Surpris par ce ton, Aaron le regarda se lever et s'habiller. Il tourna la tête et vit Chris faire de même. Une rage soude vint étirer son estomac, et rageusement il ramassa ses affaires éparpillés sur le sol. Il avait été idiot de croire qu'en faisant son bon-vouloir il pourrait l'avoir...Quel crétin.


Chris sortit de la pièce, les laissant seuls. Les yeux d'Elijah se posèrent alors sur Aaron, qui s'évertuait à essayer de mettre sa chemise, mais l'énervement faisait trembler ses mains. Lorsqu'il sentit le regard de son patron, il le regarda méchamment et s'appréta à partir. Mais il se sentit rapidement reculer, Elijah le ramenant à lui...

- Finalement, je n'en ais pas finis avec toi...Dit-il arborant un sourire pervers.


*


Aaron se réveilla en susaut dans son lit. Son corps transpirait et son coeur battait à un rytme démentiel...Tout ceci n'était...Qu'un rêve ? Ses yeux se posèrent sur son entre-jambe et il remarqua qu'il était trempé...Ce rêve...Il avait été si réel...


Poussant un soupir de frustration, il sortit de son lit et défit les draps, allant dans la salle de bain afin de les mettre en machine. Il enleva son boxer par la même ocasion et prit une douche. Il ressortit de la salle quelques minutes plus tard, un serviette noué sur ses hanches.


Ses yeux se posèrent sur son réveil... 3h38 du matin...Un nouveau soupir passa le barrage de ses lèvres et il sortit de sa chambre, allant se prendre une bouteille d'eau. Cependant, sur le trajet, son attention fut attirée par le clignotis rouge du répondeur. Fronçant les sourcils, Aaron appuya sur le bouton et son coeur manqua de s'arréter lorsqu'il reconnu la voix de Chris :

- Aaron, c'est Chris. Je sais qu'il est tard mais il y a un problème au bureau et Elijah est plus qu'énervé. C'est toi qui as pris le dossier Mc Flosty ? Rapportes le vite s'il te plais...Maintenant si possible...


 

FIN

°0° Mon premier OS, j'espère qu'il vous as plu, moi je suis très très très satisfaite ^^ Gros bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 18:27
free music
°0° Un article très badant je l'avoue lol mais je l'ai fait avant d'aller en partiel...Oui vous voyez l'humeur ^^ J'espère qu'il vous plaira parce que moi je l'aime lool. Gros bisous ! °0°



Je comprends ton regard. Ces yeux bleus profonds qui ne veulent pas laisser couler leur détresse. Mon cœur cesse de battre. J'ai mal. Alors ça y est...Tout est réellement finis. Tu va la rejoindre et me laisser...Comment puis-je vivre sans toi ?...J'ai mal...Je veux mourir...Je sens tes lèvres contre les miennes. Ce baiser magnifique dont toi seul connait le secret...Ces lèvres tendres que j'embrasse pour la dernière fois. Tu vas partir...Loin de moi...Et moi ? Je deviens quoi dans tout ça ? Ta langue s'immisce dans ma bouche...J'ai tellement besoin de toi. Je m'attache à toi désespérément...J'aimerais t'emmener avec moi, loin de tout, loin d'elle, loin de lui...Mais je n'ai d'autres moyens que de te serrer dans mes bras, aussi fort, tout en approfondissant le baiser. Notre baiser de cinéma. Je ne pleure pas...Non...Mais j'ai mal...Atrocement mal...Suis-je égoïste de te vouloir pour moi seul, jusqu'à la fin des temps ? Tes mains passent sous mon tee-shirt, caressant ma peau. Ce contact qui m'électrise et me rend encore plus fou de toi...S'il te plait...Ne me quittes pas... Mais c'est trop tard...Tu as fait ton choix...Tu la choisis elle...Et lui...Juste pour lui, tu l'a choisie elle. Je profite de cette dernière nuit car ce sera vraiment la dernière. Car tu es un homme honnête, et que contre ton envie tu resteras le mari fidèle que beaucoup de femmes veulent. Tu as enfin enlevé ce bout de tissus et moi j'ose enfin posé mes mains sur toi. Cette chemise blanche qui tombe au sol...Oui je vais profité...Parce que demain tu ne seras plus là...Tu me laisseras seul face à mes démons, face à mes souvenirs...Nos souvenirs...Tu l'entends ? Mon cœur qui ne bat plus...Il ne battra plus jamais...à cause d'elle...de lui...De toi. Tu tombes à genoux devant moi. Tes mains parcourent ma peau et ta langue s'introduit dans mon nombril. Je ferme les yeux et mes larmes coulent...Je profite...Tes mains expertes retirent mon jean et mon boxer. Je sens ta langue sur moi...Cette sensation...Je ne la connaitrais plus...L'orgasme...Plus jamais...Ta bouche...Tout est fini...Tes vas et viens débutent et mes mains viennent se poser sur ta tête...Dans ta chevelure noire de jais. Je ne peux que pousser des gémissements, laissant ta langue exquise m'avaler. Mes larmes ne cessent de couler. J'aurais pu te repousser...Remettre à plus tard ce moment fatidique où tu me ferais ton adieu...Mais je n'en ai pas eu la force...Si tu dois me quitter, détruis-moi maintenant et offres-moi ma nuit. Sur cette pensée j'éjacule, remplissant ta gorge de cette substance que tu dis délicieuse. Ta bouche remonte jusqu'à mon visage et ta langue vint lécher mes larmes salées. Mais rien y fait je n'arrive pas à m'arrêter. Je veux que tu continues...Je veux te sentir en moi, parce plus jamais je n'atteindrai le septième ciel. Tu seras le seul à me l'avoir fait découvrir et le dernier à me l'offrir sur un plateau. Mes mains descendent jusqu'à ton pantalon...J'ai besoin de te sentir en moi...Je veux exister... Une dernière fois au creux de tes bras. Les derniers remparts de tissus tombent à terre, et je me sens basculer sur le lit. Ce lit qu'est le mien. Ce lit où notre amour est né...J'ai mal. Tes lèvres prennent encore une fois le contrôle de ma bouche et je sens une note salée venir attrister notre échange. Ce ne sont pas les miennes...Pour la première fois, je te vois pleurer. Pour la première fois, je vois ta faiblesse et j'ai mal à en mourir. Pourquoi faut-il que tu me quittes ? Je t'aime...Je t'aime à en crever...Mais ce sentiment est invisible. Elle...Elle va te donner un fils. Mes jambes s'écartent, et je te sens venir entre elles. Tes doigts viennent s'introduire en moi dans un mouvement lent, qui fait monter en moi un vague de chaleur. Tu es patient...C'est ça qui m'a plu chez toi...Ta patience...Tes doigts font des vas et viens qui ne cessent de me faire chavirer. Mes mains se crispent sur les draps, mes yeux se ferment et mes larmes coulent. Délicatement, tu te fonds en moi, et un sentiment de plaisir m'enveloppe,pourtant, mes larmes redoublent d'intensités. Tu te penches vers moi et m'embrasses. Je sens tes larmes venir et se mélanger au miennes...Pourquoi la vie est-elle aussi injuste ? J'entends ta voix chargé de tristesse me demander si je vais bien...Mais comment veux-tu que j'aille ? Mon cœur ne bat plus et j'ai mal...Je t'aime moi, et toi aussi ! Pourquoi tout n'est pas aussi simple ? Pourquoi ne nous laisse-t-on pas vivre en paix ? Je te veux a mes côtés pour la vie entière ! Mais c'est lui que tu choisis...Ton enfant...Ta chair et ton sang...Moi je ne suis que celui qui t'a fait jouir pendant sept mois...Non...Excuses-moi mon amour...Je mens...Mais j'ai mal...On dit qu'il est plus facile d'en vouloir, que d'aimer...Mais moi je n'y arrive pas...Je t'aime...Et j'ai mal. Tu t'accordes en moi dans un déhanché parfait. Mes cris résonnent dans la chambre, mes yeux croisent les tiens. Nos yeux larmoyant. Délicatement, je pose mes mains sur ton visage que je ne reverrais plus...

- Je t'aime

Tes lèvres rentrent une nouvelle fois en contact avec les miennes, comme pour répondre à la voix plaintive de mon cœur mort. Tes coups de reins redoublent d'intensités et je sens mon esprit se propulser dans cet endroit qu'on appelle paradis. Mes mains s'agrippent à ton dos, mes ongles te griffent car je veux que tu te souviennes de moi. Le fruit de ton plaisir se répand en moi et je me laisse alors aller à mon tour.

- Je t'aime aussi...Plus que tout.

 

Je te souris tristement et je te sens te retirer de moi. Tes bras viennent se poser sur moi, comme une étreinte bienveillante. Je ne peux pas...Je ne peux pas te laisser me quitter...J'ai trop mal. Ma tête vint se loger dans le creux de ton cou. Je respire une nouvelle fois ton parfum. Ce parfum que j'aime temps et que jamais plus je ne sentirais...Mes yeux se ferment, bercés par le rythme régulier de ton souffle...Je me sens bien là...S'il te plait...Laisses-moi mourir au creux de tes bras...

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Romances Explosives
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 18:32
 

Cela fait trois mois que tu es partis maintenant. Trois mois que je regarde cette porte, dans l'espoir de te voir apparaitre. Désespéré, voilà ce que je suis. Cette douleur me lascine la poitrine. Mais pourtant celle-ci me garde en vie, mais plus pour longtemps...Je le sens. Tu sais mon amour, même si je ne regrette rien à notre histoire, je t'en veux, car quand tu as fermé cette porte, tu as détruit notre amour. Mes larmes ne coulent plus depuis un bout de temps, épuisées. Mon esprit s'envole dans nos souvenirs heureux. Tu vois, je le savais, je vivrais avec nos démons. Trois mois que je ne sors pratiquement plus de mon lit. Je ne peins plus, je ne mange pratiquement plus. J'entends ma sœur venir me voir. Je sais qu'elle aussi est désespérée de me voir dans ce lit, mais pour rien au monde je ne le quitterais car c'est ici notre dernière fois. J'ai beaucoup maigri. Trop que me dis ma sœur. Je sais que ton fils est né. Tu dois être un merveilleux père. Je l'envie car tu es à lui corps et âme, comme tu l'étais avec moi. Emmitouflés dans ma couette, je respire ton odeur qui n'est qu'illusion. J'aurais aimé mourir cette nuit. Mais au lieu de ça, je t'attends désespérément alors que je sais que tu ne reviendras jamais. Les yeux dans le vague, je me remémore les premiers instants où ma route a croiser la tienne. Je me souviens encore de cette nuit, ou pour la énième fois je souhaitais me faire revivre. Je faisais partie de ceux qui croquait la vie à pleines dents. Un artiste comme tant d'autres. Puis je t'ai vu, assis sur le tabouret, un verre de whisky a la main. Tu faisais passé cet anneau doré entre tes doigts, cet anneau qui représentait l'échec de ta vie familiale. Un commun accord me disais-tu...J'avais plutôt l'impression qu'il n'y avait qu'elle qui le voulait. Nous n'avions rien en commun. Tu étais si sérieux, et moi si désinvolte, pourtant lorsque je t'ai vu, je n'ai su détourner mon regard. Peut-être était-ce le coup de foudre, je n'en sais rien, mais j'ai tout fait pour t'avoir, et après nombreux efforts, je t'ai eu. La tâche fut rude, mais me faire repousser autant de fois n'a fait qu'attiser mon envie. Tu étais à moi, et je t'appartenais. Cette nuit-là, je t'ai rendu jaloux. Je savais que ça marcherait, car ces derniers temps, tu restais plus avec moi. Puis je suis allé le voir. Ludovic. Tu ne le savais pas encore mais c'était mon meilleur ami, et il savait que j'étais tombé fou amoureux de toi. Nous n'avons fait que dansez, peu être un peu trop sensuellement, mais je sentais déjà ton regard meurtrier me brûler le dos. Lorsqu'il a voulu m'embrasser, tu m'as attiré vers toi, et un sourire de victoire s'est affiché sur mes lèvres. J'ai eu tort de joué avec toi, mais la récompense fut tout de même merveilleuse. Tu étais si timide. C'était ta première fois avec un homme, pourtant je crois que je n'ai jamais autant apprécié les préliminaires. Tes mains me faisaient vibrer. Elles étaient si douces. Tu m'embrassais avec une telle passion que je me sentais perdre pieds. C'était magnifique. Pourtant la crainte ne te quittais pas. Tu hésitais, et plus tu me disais que tu étais désolé, plus j'en redemandais. Nous étions dans ma chambre, sur ce même lit. Je ne t'avais jamais vu aussi stressé que pour notre première fois. Peut-être était-ce parce que tu avais peur, tout simplement. Franchir le cap avec un homme, surtout après avoir passé tant de temps avec une femme, n'est pas anodin. Pourtant ce cap, tu l'as dépassé divinement bien. Je me souviens de ta bouche sur moi. Les gémissements sortaient de ma bouche sans que je ne le veuille. Je serrais les draps à m'en faire mal. Je n'ai joui rien qu'avec les préliminaires...Était-ce ça le pouvoir de l'amour ? Ton intrusion s'est faite un peu brutalement, mais tu as su te faire pardonner...Longuement. J'ai atteint l'orgasme le plus fou, le paroxysme du plaisir, le paradis en un mot. Jamais je n'avais ressenti ça, et mon amour pour toi s'est décuplé lorsque tu as joui en moi, m'entrainant par la même occasion. Le suite ne fut que de pures moments. Même les disputes restent gravées dans ma mémoire car la réconciliation n'en fut que merveilleuse. Mais il a fallut que ce bonheur soit détruit. Je me sens faiblir un peu plus. Ma cœur avait raison...J'avais trop maigri...Je ne sais pas si c'est mon corps qui souhaite rendre l'âme ou si mon cœur est épuisé de saigner. J'entends ma sœur poussé un cri et crier mon nom. Elle décroche téléphone et je l'entends appeler une ambulance. Je n'ai même pas la force de lui dire de raccrocher...S'il te plait Emma...Laisses-moi mourir.


Cela fait maintenant deux jours que je suis ici. Dans ce lit qui n'est pas le mien. J'entends le bip bip incessant du moniteur. Ce son qui risque de me rendre fou. Mais je suis trop faible pour dire quoi que ce soit. Des tas de fils sont plantés dans mon bras. On m'alimente, m'a t-on dit. Mais je ne veux pas. Pourquoi ne me laissez-vous pas en paix ? Mes yeux sont à demi-clos, mais je peux voir les traits tirés de ma sœur. Soudain, j'entends la porte s'ouvrir, et je tourne la tête. Je ne veux pas entendre cette infirmière. Celle qui me maintient en vie contre mon gré. Pourtant c'est la voix d'un homme que j'entends. Cette voix si familière et lointaine. Cette voix qui fait battre mon cœur...Lentement...Doucement...Emma...Qu'as-tu fait ?

- Depuis combien de temps est-il dans cet état ?
- A ton avis ?


Ma sœur est en colère. Elle t'en veux, ça se voit. Pourtant elle ne devrait pas. Je veux me relever. Suis-je dans un rêve ?...Je n'ai plus de forces...Si c'est un rêve, faites qu'il se termine maintenant.

- Laisses-nous.
- Non.
- Laisses-nous Emma.
- Ramènes-le, je t'en supplie...Ramènes-le.


Ma sœur pleure. J'ai mal. Excuses-moi Emma. J'entends la porte claquer. Es-tu parti mon amour ? Encore une fois tu as fermé cette porte. Je sens le lit s'affaisser, et un corps s'allonger tout contre le mien. Ton odeur. Mes yeux lâchent la douleur de mon cœur. Je pleure. J'ai mal. Pourquoi me fais-tu tant souffrir Samuel ? Mes larmes roulent sur mes joues, mais je n'ai pas la force de les arrêter. Je te sens bouger. Non ! Ne t'en vas pas !Tu poses ton visage dans le creux de mon cou. Je le sens devenir humide. Non mon amour...Ne pleure pas...

- Idiot...Si tu ne voulais pas que je parte, il fallait me le demander.


Alors c'était aussi simple ? Avec une seule demande j'aurais pu te faire rester ? Samuel...Je m'en serais voulu toute ma vie. Je t'aurais privé de ton fils.

- Vis Ethan...Reviens-moi...


Je te sens une nouvelle fois bouger. Tes lèvres si chaudes se posent sur les miennes. Un baiser. Trois mois que je le voulais. Me reviendras-tu ? Si je te le demande...M'obéirais-tu ? Je sens les forces me revenir. Juste assez pour te souffler ce mot.

- Restes.


Je te sens sourire à travers ton baiser. Je sens mon cœur rebattre. C'est toi Samuel qui me maintient en vie ?

- Tu n'as plus le choix Ethan. Tu vas devoir me supporter toute ta vie, car il est hors de question que je te quittes une nouvelle fois.


Je t'aime. Je t'aime Samuel. Je t'aime à en crever. J'accepte ma punition. Prends-moi dans tes bras Samuel. Embrasses-moi, insuffles-moi ton amour. Mon amour...Oui je vais vivre...J'entends mon cœur battre de nouveau. De plus en plus fort. Oui je vais rester à tes côtés. Pour la vie entière. Mon amour...Tel un phœnix, dans tes bras, je renais.

°0° La suite de l'OS Adieu loool j'ai pas pu résister, je dis pas qu'il est mieux mais j'arrivais pas à lui laisser une fin triste ^^ J'espere qu'il vous plait autant qu'à moi lol Gros bisouuuu °0°

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 11 décembre 4 11 /12 /Déc 08:36
Comme promis l'OS, j'espère qu'il vous plaira !!

Merci beaucoup pour tous vos com à l'article précédent, ils sont tous très touchant. J'attend encore un peu, car j'ai 41 abonnés et juste 15 com ^^ (Ouais ouais, je vous lacherais pas mdr)

Allez, la prochaine suite sera celle de One More Night chapitre 9

Bisous !!



 

Je me souviens de ce jour si triste. Ce ciel si noir et cette pluie diluvienne. Nous avions tout pour être heureux... Mais j'ai tout gaché. Je me souviens de l'odeur de ta peau, et de celle de tes cheveux, je me souviens de ton souffle si enchanteur contre mon oreille, de tes doigts amoureux sur mon corps. Je me souviens des larmes sur ton visage.


De la déception que je pouvais lire dans tes yeux aussi. Je me souviens de tes mots. Si durs, si cruels, mais tellement vrais. Je me souviens de ton sourire la première fois. Un sourire magnifique attirant tous les regards. Mais j'avais été l'heureux élu, celui mieux que tous les autres. « Je te hais ». Tu avais bien raison, tu n'aurais jamais dû m'aimer. J'ai fait une erreur en t'enchainant à moi pour la vie. Mais moi je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Ces trois mots ont un goût amer dans ma bouche. Je t'aime et je t'ai fait souffrir. On dit que c'est normal, que pour aimer, il faut souffrir...Quel proverbe débile, jamais je n'aurais dû te détruire.


Je me souviens de la première fois. Cette douce et tendre première fois. A faire mon fier, je n'avais pas vu que tu y tenais. Tu t'es donné à moi, m'envellopant complètement de ton amour. Mais j'ai tout gaché. Si tu savais comme je regrette...Je me souviens de tes doutes bien vite envolés par la conviction que si nous nous aimions tout serait magnifique. Et je l'ai cru aussi. Tu m'as fait croire en moi alors que je savais que je détruirais tout. Je t'aime. Et je reste là à hésiter.


Me pardonneras-tu un jour ? J'ai peur. Je ne peux pas vivre sans toi. Tu m'as fait gouté à ton amour et depuis je meurs en silence. S'il te plait reviens moi. Entends mon appel désespéré. J'ai mal. Je t'aime. Pardonne moi je t'en supplie... Je me souviens de tes baisers endiablés, de tes mots doux, de tes jambes s'enroulant autour de mes hanches. Je sens encore tes ongles me griffer la peau, je vois encore ton visage rayonnant et ta bouche pulpeuse. Je me rappelle les fois où tu criais à en faire palir les voisins, où tu te cambrais tellement fort que je ne pouvais me contenter d'une fois. Je me souviens de ta timidité maladive, bien vite dissimulée lorsque tu étais dans mes bras. Je t'aime. Reviens moi.


J'ai peur que tu aies trouvé quelqu'un d'autre. Peur que tu n'aies pas reçu ma carte. Peur que tu ne m'aimes plus. Mais tu ne peux pas. Notre amour est invincible m'as-tu dit. S'il te plait, ne fais pas la même erreur que moi et tiens ta promesse. Je sais...C'est hypocrite, mais j'ai tant besoin de toi ! Je t'aime.


Je me souviens de tes lèvres douces m'embrassant à merveille, de tes mots brulants qui me faisaient vibrer...Pourquoi a-t-il fallu que je gache tout ? Je t'aime et je t'ai fait partir. J'ai tellement mal que j'ai l'impression que mon coeur va exploser. Comment ai-je pu te tromper alors que tu es celui que j'aime ? Je me hais. Je me déteste. Et je reste là. Dans ce hall à t'attendre désespérément. Tu es parti. « Je ne veux plus te voir ». « J'ai besoin de partir ». Mais je ne veux pas que tu partes. Un mois déjà que je ne te vois plus, et je sens ce gouffre m'envelopper de noir un peu plus. Et tu n'es pas là. Alors je t'attends. Tu sais que je suis là. Je vois les hôtesses passer à côté de moi et me regarder bizarrement. Ça fait déjà trois heures. S'il te plait viens.


Je me souviens de cette chanson que tu fredonnais sans cesse. Cette chanson que tu aimais plus que tout et dont tu connaissais tous les mots. Je l'aime aussi. Plus je l'écoute, plus je pense à toi. Moins je l'écoute, plus j'ai besoin de toi. Reviens moi. Pardonne moi. Mes yeux fixent ces portes qui s'ouvrent et qui se ferment. Des milliers de personnes arrivent mais aucune d'elle n'est toi. Personne n'est toi. Tu me manques. Je t'attendrai le temps qu'il faudra. Pourquoi es-tu venu ici ? Quelqu'un t'attendait-t-il ? Je me souviens de tes bras m'encerclant, si frêles et pourtant si rassurants, je me souviens de ton nez frottant amoureusement le mien, comme un petit enfant découvrant le baiser esquimaux. J'ai envie de te voir, de te toucher, de t'embrasser, de te crier haut et fort à quel point je t'aime. Mais tu n'es pas là. Pourtant tu sais que je viens. Tu sais que je t'attends.


Cinq heures et tu restes sourd à l'appel de mon coeur. Je suis fatigué. J'ai mal au coeur. Je m'assoie et mes mains viennent se poser sur mes yeux. Tu ne viendras pas. C'est encore trop tôt sûrement...Je ne pense qu'à moi, pourrais-je te pardonner si tu couchais avec un autre ? Je ne l'aime même pas. Je ne sais même plus comment il s'appelle. Pardonne moi. J'aimerais revenir en arrière et ne jamais comettre cet acte. Mes larmes coulent. J'ai tellement mal. Une puis deux, et une rivière de peine se déverse sur mes genoux. Moi si solide et si froid, je pleure comme une fillette.


Je me souviens de ton parfum, un parfum piquant mais terriblement excitant. Pourquoi faut-il que je le sente ? Le destin veut me torturer. Une main se pose sur mon épaule alors que je sens un poids s'abattre sur le siege à côté. Je veux qu'il me laisse tranquille ! Et cette odeur qui m'encercle de plus en plus...S'il vous plait abrégez mes soufrances. Les yeux rouges, le coeur battant à mille à l'heure, je relève la tête et croise ton regard azur. Je reste pétrifié. Mon coeur loupe un battement pour s'endiabler un peu plus. L'entends-tu ? Il crie ton nom...


  • C'est à moi de pleurer...Souffles-tu, le regard perdu dans le vague.


Mon coeur se serre et je tombe à genoux devant toi, posant mon front sur tes mains. Tu me regardes. Je sens tes océans brûler ma nuque. Je suis pathétique n'est-ce pas...


– Je taime, murmurai-je, le coeur secoué de sanglots.

– Tu me l'as déjà dit dans ta lettre, réponds-tu, d'une voix froide

– Pardonne-moi...

– Ca aussi.


Je ne sais quoi dire. Tu m'en veux encore. Je ne peux pas te quitter. Si tu es là c'est que tu dois encore m'aimer un peu n'est-ce pas ? J'ai peur. Peur que tu repartes. Peur que tu ne restes pas à mes côtés. C'est tout ce que je mériterais je le sais mais...


– Pourquoi ?


Ta voix me surprend et je relève la tête pour croiser tes océans plein de larmes.


– J'ai lu et relu ta lettre. Je sais que tu m'aimes, je l'ai toujours su. Mais je ne comprends pas pourquoi...

– Je ne sais pas.


Je sens tes mains se crisper. Tu ne voulais pas de cette réponse, pourtant, c'est la seule que je puisse te doner.


– Je ne sais pas...J'ai perdu la tête. Et je me suis rendu compte de mon erreur bien trop tard. J'ai envie de mourir.


Mes larmes redoublent. Sans toi, je ne peux plus vivre. Pardonne moi, je t'en supplie. Je sens tes bars venir se poser dans mon dos et ta tête plonger dans mon cou. Mon coeur est prêt à exploser et mes larmes augmentent. J'attends. J'attends que tu me quittes. Ou que tu me reprennes.


– Je peux pas.


Mon souffle se coupe. Je ne suis qu'un idiot. Bien sûr que non tu ne peux pas...Qu'est-ce qui m'a pris ?


– Je n'y arrive pas, dis-tu, comme pour m'achever. Je t'aime. Tu me manques. J'ai essayé de t'en vouloir mais je n'y arrive pas. Alors rends moi un service.


Sans prévenir, je m'agrippe à toi et tu tombes de ton siège. Nous nous retrouvons tous les deux assis sur le hall de cet aéroport bondé. Mais je m'en fiche. Continue.


– Je ferai tout ce que tu veux...Fis-je, t'encerclant plus fort.

– Ne recommence plus jamais, dis-tu, posant tes lèvres sur les miennes.


Mes larmes ne cessent de couler et mes mains viennent se poser sur ta nuque. Mon dieu, suis-je en plein rêve ? Si c'est le cas, pitié, ne me réveillez pas. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Ta langue s'enroule à la mienne dans une danse exquise. Es-tu aussi heureux que moi ? Je t'aime. Plus jamais je ne commettrai d'erreur. Je t'ai perdu une fois, mais jamais je ne te reperdrai. Jamais je ne te décevrai. Je t'aime...


Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh
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