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Beauté Inaccessible

Mercredi 9 janvier 3 09 /01 /Jan 22:29

 

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Nous sommes à paris, pendant le mois de décembre, les décorations illuminent les arbres qui ont perdus leurs couvertures. ça fait deux jours qu'il pleut abondement, et on dit souvent que la pluie est annonciatrice de mauvaises nouvelles...Les rues sont bondés de gens en parapluies, se protegant comme ils peuvent du torrent qui s'abbat sur eux. 

Mais un intrus vint se glisser dans ce paysage. Il cours, percutant les passants. Les larmes coulent sur ses joues abondement. Il est grand et blond, il a les yeux verts. Il est très beau, mais son visage est à présent transformé par la douleur, la tristesse et la colère...

Il cours sans jamais se retourner, manquant de se faire percuter par des dizaines de voitures. Il n'entends pas les appels de son ami, qui cours à sa suite. Lui a les cheveux chatains et les yeux marrons, il porte une blouse blanche...Peut-être est-il medecin.

Leur course effrainé se poursuit, l'un voulant échapper à l'autre, l'autre voulant le ratrapper. Mais soudain le jeune homme blond s'arrête davant une petite maison. Les marches du perron laissent ruisselés l'eau, les rendant glissantes. Le jeune homme la regarde avec une infime tristesse, il s'apprete à y monter, mais il est retenu par le jeune homme chatain, qui le tient fermement par le bras.

- Owen, arrêtes, tu te fais du mal !

La haine dévaste ses beaux yeux verts, d'un mouvement brusque, il se dégage de la prise de l'autre homme, qui surpris tombe par terre.

- Ne me touches pas ! ne pose plus jamais tes mains sur moi ! réplique le dénomé Owen, le regard asassin.

D'un pas rapide, il monte quatre à quatre les marches du perron et entre dans cette maison qu'il n'aura peut-être plus jamais l'occasion de voir. Il longe le hall, se rapellant de chaque discussions, et arrive dans le salon. Ce salon qu'il aime tant, si calme et serain. Ce canapé blanc où il s'est si souvent assis, pour regarder la télé ou lire un livre de sa bibliothèque...

La rage, ce sentiment nait en lui, et lui prend avidement les tripes. La colère monte de plus en plus, si bien qu'il arrive devant cette bibliothèque, devant sa bibliothèque. Il prend un livre et caresse la couverture. Ses larmes coulent...Pourquoi ? De rage il jette ce bouquin à l'autre bout de la pièce, puis recommence ce même geste encore et encore. Il veut évacuer cette tristesse, cette colère.  Sa fureur est telle qu'il détruit peu à peu le salon, sous le regard triste du jeune homme chatain, qui est lui aussi entré. Il déchire les coussins, fait tombé la vielle horloge, casse la stéreo, tout est bon pour essayer de calmer sa douleur. il commence à jetter les cadres qui se trouvaient sur la cheminée, mais s'arrête en plein élan. D'un geste fébrile, il attrape un cadre où une photo y est encadré. Ce jeune homme blond pose sur la photo en compagnie d'un homme brun, les cheveux mis-courts, aux yeux bleus gris. Tenant ce cadre contre son coeur, il s'appuie contre le mur, se laissant glisser au sol, le regard vide, mes les larmes coulent encore et encore.

Le jeune homme brun en profite pour l'approcher, et le regarde. Lui aussi pleure. D'une voix pleine de tristesse, il lui dit :
- Owen...
- Pourquoi Mathis ? Pourquoi il a fallu qu'il s'en aille ? demanda le jeune Owen, sans regarder le dénomé Mathis
- Il t'avais prévenu...
- Il n'avait pas le droit ! de rage, il balança le cadre a fond de la pièce, et pris sa tête entre ses mains.
- Comment je vais faire sans lui ? demanda-t'il cachant son visage

- Comment je peux vivre sans lui ? comment je peux l'oublier ? aide moi Mathis ? implora le jeune Owen
- Tu ne pourras jamais l'oublier, tu peux juste commencer à te séparer de lui, de ce manque qu'il te procure...lui répondit Mathis, le prenant dans ses bras.
- Comment...Murmura Owen plus désemparé que jamais
- ...écris...écris ton histoire, votre histoire, et quand tu te sentiras capable de faire le deuil de cette relation...Brûle ces pages Owen

Les heures défilent devant se yeux sans vraiment qu'il ne s'en rendent compte. Il déteste cet homme qui l'a quitté. Ses mains tremble, sa peine est immense. D'un geste fébrile il attrappe son bloc note et son crayon, et commence à écrire :

" Je n'étais rien, tu étais tout. Tu ne voulais pas m'aimer, pour ne pas souffrir lorsque tu partirais. Tu n'étais qu'un égoïste, une personne froide, une beauté innaccessible. Pourtant je t'ais obligé à changer...Peut-être n'aurais-je pas du...Peut-être avait tu raison...Et si Mathis à raison, en écrivant notre histoire, je t'oublierais peut-être définitivement..."

°0° Alors cette prologue ? ça vous dit de lire cette fic ? j'attends vos impressions !!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Vendredi 11 janvier 5 11 /01 /Jan 13:48
" Je me souviens de la période avant notre rencontre. Je n'étais qu'un jeune abrutis, avide de sexe, de drogue et de soirées déjantés. Mais qui ne l'est pas au moins une fois à ses 19 ans ? Je ne travaillais pas, à quoi bon ? mon père devait être l'homme le plus riche de cette bonne vieille france, m'offrant tous ceux dont j'avais besoin. Mon appartement venait de lui, ma voiture venait de lui, mes fringues venaient de lui...Le jour de mes 19 ans, Henri, mon meilleur ami, m'avait concocté la plus merveilleuse des soirées. Lui aussi était le fils d'un homme riche, son père croullant sous les pétro-dollars. Henri n'avait jamais critiqué mon désir des hommes, désir qui s'était vite transformés en obsession, me lassant de tous mes partenaires sexuels au bout d'une soirée. Je le connaissait depuis l'école primaire, on avait fait toutes ces hypocrites classes de riches. Ce 25 septembre, jour de mes 19 ans, je me levais avec déja en tête la soirée de ce soir, et les parties de jambes en l'air qui la suiverait. Henri voulait à tout prix que ce soit une surprise, mais j'avais tellement cuisiner Sarah, sa petite amie, que je savais tout de cette "surprise party". La journée passa agréablement vite, et je me surpris même à être en retard dans ma préparation. Une fois ma douche prise, je me plaça devant le miroir, la serviette de bain autour de ma taille. Et comme à chaque fois que je me trouvais devant ce miroir, je ne pouvais m'empécher de m'admirer. Il faut dire que mes parents avaient bien bossés, j'étais blond comme ma mère, et j'avais les yeux verts comme mon père. De ce côté là je ne pouvais les renier. Ma peau était pâle, et mon corps finement musclés, laissant apparaitre les contours de quelque muscles. Je ne faisait pas de sport, j'avais horreur de ça, mais pourtant j'arrivais à garder ce corps si tentateur. J'étais tellement vaniteux que je remarques à quel point tu m'as fait changer...Pour cette soirée, je voulais les vetements qui me rendraient plus beau que je ne l'étais, et c'est avec un large sourire apréciateur que j'enfilla mon jean bleu délavé et mon tee-shirt vert uni, qui se marriait parfaitement avec la couleur de mes yeux. Il était 20h15 lorsque je sortis de chez moi, il me fallait 30 minutes en voiture pour me rendre au Cab', l'endroit qu'Henri avait loué pour mon anniversaire "surprise". Henri m'avait apellé en début d'après midi, me disant qu'il venait de s'engeuler avec Sarah et que ce soir il voulait faire la fête. J'étais amusé de la situation, surtout que jamais je n'avait vu un couple si parfait que le leur. Feignant d'être véxé parce qu'il ne me souhaita pas mon anniversaire, je lui dis que j'etais d'accord pour le rejoindre dans cette boite.

Trente minutes plus tard je me retrouvais devant ce lieu que j'avais tellement vus. Le Cab' avec son design mis-vaisseau spacial, mis-soucoupe volante, son aspect futuriste, ses néons lumineux mauves et ses DJ si tentateurs...Quel endroit merveilleux....

Je poussa la porte insonorisée de l'entrée, et je ne fus pas surpris de voir tout éteint. Faisant celui qui ne comprenait pas, je demanda tout haut au videur :
- Dis Paul ! y'a un problème avec la lumière ?
Paul me regarda avec un sourire amusé, et sans que je ne m'y attende, les néons s'allumèrent, entrainant le chant de personnes que je disait être mes amis mais que pour la plupart je ne connaissait pas le nom. Leurs visages enjoués, chantant à tue-tête la célèbre chanson "joyeux anniversaire" me fis rire d'émerveillement. L'endroit avait été décoré pour l'occasion, mais n'en perdait pas moins son charme. Une grande banderole ornait le plafond dans toute sa surface, avec dessus écrit en lettre d'or "Bon anniversaire Owen" et tout autour les signature et petits mots de toutes les personnes présentes. Un buffet avait été installé où de grands plats froids y séjournaient, mais pas pour longtemps....

Henri vient vers moi, un air fier affichait son visage.
- Tu t'en doutais pas hein ?!?
- Ah non, pas du tout ! Sur ce coup, tu m'as vraiment eu ! dis-je en me grattant la tête, l'air étonné, sous le regard insistant de Sarah, qui me fusillait du regard pour ne pas lui dévoiler la vérité.
- Hey Hey, je suis trop fort ! toi qui pensait que je m'ettais vraiment engeulé avec Sarah ! Bon anniversaire l'Ami ! dit-il en me prennant dans ses bras.

L'ami, ce surnom, qui n'en était même pas un. Je ne me rappelle même plus comment ça a commencé, mais des qu'on se retrouvent tous les deux, l'ami est présent.

Les gens viennent de toute part, venant me souhaiter un bon anniversaire, et ce n'est que Une heure plus tard que je retrouve Henri, avec son air perdu.
- Qu'est-ce qui t'arrive ami ? demadais-je, m'avançant vers lui
- Rien Sarah m'a planté pour voir son amie...dit-il, l'air penaud
J'explose de rire, décidement, il ne pouvait pas se séparer d'elle.
Nous nous sommes mis à discuter sur le temps qu'il avait mis à préparer cette énorme fête, le nombre de coups de fils qu'il avait passé et enfin il me posa la question qu'il me posait toujours en début de soirée :
- T'as trouvé quelqu'un à te mettre sous la dent ?
- Bah étant donné que ça ne fait que une heure que je suis là, non, pas encore, mais ça ne serait tarder, lui répondis-je un sourire amusé au coin du visage.
Ce fut au tour d'Henri d'exploser de rire, me disant que je ne changerais jamais. Mais à quoi bon changer, je m'aimais comme j'étais...Enfin, c'est ce que je pensait...

Une heure plus tard, j'étais toujours avec Henri, on regardait les gens qu'on ne connaissait même pas se mettre à danser d'une certaine façon, qui provoquèrent immédiattement notre hillaritée. Mais je retrouva rapidement la petite amie perdu. Donant un coup de coude à Henri, je lui fis signe vers Sarah. Regardant une dexième fois vers l'endroit que j'indiquais, c'est là que je le vis. Je le trouvais très beau, il était chatain, et avait les yeux noisettes. Sa peau était bronzé. Ses cheveux étaient mis long, mais il les avait ramassés en queue de cheval, ce qui rendait son apparance vraiment attirante. Il portait une chemise déboutoné en haut, laissant entrapperçevoir son torse hallé. Mon regard tourné vers lui, j'étais comme en transe, épiant ses moindres faits et gestes. Je vis passer Henri devant moi, voulant rejoindre Sarah, mais je l'arreta dans sa démarche. Surpris, il se retourna et m'observa, tournant son visage dans la même direction que moi, il comprit vite le pourquoi de cet arret. Dans un sourire, il me lança, le regard explicite :
- C'est le cousin de Sarah, il s'appelle Mathis..."

°0° Alors Alors Alors ?!? j'ai réussit à vous interéssé à ce chapitre ? j'avoue que je suis assez contente du résultat ^^ maintenant, j'accepte toutes les critiques, sauf les trop méchantes !! Gros bisous mes gens adorés ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Lundi 14 janvier 1 14 /01 /Jan 11:01

" Il m'avais ensorcellé. Il avait pris mon âme et jouait avec, la balançant de mains en mains. Je n'ai pas honte de dire que j'ai tout simplement flaché sur lui. Mais je savais que ce n'était pas ce sentiment qu'on appelle amour qui brulait peu à peu au fond de mon estomac. Non, ce sentiment, c'est toi qui me l'as apporté. Finalement Mathis a été le facteur de notre rencontre, et d'une certaine façon, j'ai honte, car je me suis servit de lui, ne tenant pas compte de ses sentiments.

Henri me regardait toujours avec ce sourir taquin. Puis, d'un geste rapide il m'amena vers Mathis. Mes yeux ne pouvait se détacher de son doux visage. Lui aussi me regardait.
- Mathis, je te présente Owen, mon meilleur ami. dit Henri, prenant dans ses bras Sarah.

Il me scruta un instant, me jaugant d'un simple regard. Puis un sourire élargit sa bouche, et il me tendit la main, que je m'empressais de serrer. Ce contact me fit tourner la tête et je su que je finirais ma soirée avec lui, me délectant de sa peau hallé.
- Enchanté...Et bon anniversaire...dit'il, la voix sensuelle

Même se voix me donnait des frissons. Dans un élan de provocation, je lacha sa main, voulant me montrer indifferent à son charme fou. Je voulais que ce soit lui qui vienne me chercher, lui qui veuille me recevoir en lui. Henri prit alors la parole, me surprenant par son désir d'entremetteur.
- Et si vous alliez prendre un verre au bar, histoire de faire plus ample connaissance ?
Je le regardais avec un sourire hypocrite...Pourquoi se connaitre si on allait finir par se jetter l'un sur l'autre ? Mais Henri semblait y tenir alors j'enmena Mathis au bar. Je commanda mon habituel wisky coca, ce soir j'avais 19 ans, je voulais ne plus savoir qui j'étais. Lui comanda une vodka pur, visiblement il se sentait d'attaque à la fête lui aussi. 

Cela faisait dix minutes qu'on tenait nos verres, regardant les diverses personnes qui se trouvaient dans la salle. Dix minutes qu'un silence entre nous s'était installé, se souriant mutuellement lorsque nos regards se croisaient. Puis d'un naturel déconcertant, il commença le dialogue, par une question qui me fit rire interieurement.
- Tu fais quoi dans la vie ?
Je le regardais alors dans les yeux, mais je détourna vite mon regard, me sentant encore analyser par ses yeux. Mais je pouvais y lire une certaine appréciation, signe que je lui plaisait, ce qui commençait bien.
- On vas dire que je suis chargé de dépenser l'argent que mon père gagne...
Il sourit, ma réponse l'avait satisfait.
- Et toi ? demandais-je, le regardant cette fois, tenant son regard dans le mien.
- Moi je suis medecin.
Je fus étonné. Comment pouvait-il être medecin, il paraissait si jeune. La question qui me brulait tant la bouche sortit, sans que je me rende compte de l'indiscression qu'elle pouvait succiter.
- T'as quel âge ?
Il me refis son sourire en coin.
- 26 ans et toi tu en as 19.
- Mais t'es super jeune pour être medecin ! répliquais-je déconcerté.
- Disons que j'ai dépenser l'argent de mon père...me répondit-il l'air évasif.
- A d'accord, je vois, tu t'es fait pistonner...
- Pas vraiment, mon savoir sur la medecine était bien au dessus que celui des autres, j'ai donc agit pour moi.
Sa réponse me fit rire, il était donc aussi imbu de lui-même que moi je ne l'étais de moi-même. Coupant court à mes réflexions sur sa personnalitée, il me posa une question qui me surpris au plus au point.
- T'es gay ?
Je tourna alors la tête vers lui, des rougeurs apparaissaient sur mes joues. Mais son regard envieux m'hypnotisa.
- Oui...Répondis-je dans un souffle.
Un sourire appréciateur fis son apparition, et il me prit la main, m'enmenant sur la piste de danse. C'était une chanson à la mode, où il fallait être bien serrer pour suivre le rytme langoureux.. Il me plaqua contre lui sans que je m'y attende, m'arrachant un hoquet de surpise. Je sentais son soufle dans mon cou, pendant qu'il passait sa jambe entre les miennes, frottant volontairement son intimité à la mienne au rytme de la musique. Je perdis instantanement le controle de moi-même n'étant plus celui qui dirigea la danse. Il passa ses mains sous mon tee-shirt, carresant du bout des doigts mon dos. Je fermais les yeux, me laissant divaguer par ces caresses de plus en plus osés. Elles descendaient de plus en plus bas, rentrant peu à peu dans mon jean, puis dans mon boxer. Le contact de des mains sur mes fesses, me fit me raidir, tant le plaisir que je ressentais m'éhardissait. Mes yeux croisa les siens, et, enivré par le désir, je lui pris avidement sa bouche, caresant violement sa langue. 

Ce baiser ne ressemblait en rien à notre premier baiser, le tien me rendait incertain sur la suite des évenements, alors qu'avec le sien, je savais tres bien où l'on finiraient.

Lachant ma bouche, et scrutant mon regard, avec son même sourire appréciateur, il me dit une phrase qui m'envoya directement au sumun de la fierté, ayant trouvé rapidement celui qui me procurerait du plaisir jusqu'au petit matin.
- ça tombe bien, Je le suis aussi..."

°0° Voila voila, petit chapitre que je devais vous faire hier, désolé, mais a la place vous avez la prologue de moi et Mahea ! Gros bisous ! et encore une fois, j'espere que ça vous a plus ^^ °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Lundi 21 janvier 1 21 /01 /Jan 12:41
" J'avais raison...Il n'as pas vraiment tenté de refuser mes avances, lorsque je lui avais proposé de venir chez moi. On était partis tard, moi voulant profiter à fond de ma soirée. On avait prit ma voiture, et ce fut une fin de soirée magnifique. C'était la première fois que je me levais et que je n'avais pas envie de dire à un mec de soirée de partir. Nos corps avaient été en parfaite harmonie.

On s'est revus plusieurs fois, avant qu'il ne me propose une relation stable sans infidélitées. Je dois dire que ça m'a surprit, car je n'en avais jamais vraiment eu. C'est poussé par Henri que j'accepta. Au début tout ce passait bien, je me sentais bien avec lui, et lui de son côté pareil. Il voulait devenir medecin, et de ce fait il devait beaucoup travailler, et moi de mon côté, je faisais ma vie comme avant. 

Lors d'une soirée que je passait en compagnie d'Henri au cab's, je remarquait qu'aucun garçon ne m'interessait, je regardait mon portable sans arret, en attendant un de ses appels, ce qui fit rire Henri. Sans vraiment me rendre compte, Henri commença une annalyse descriptive de notre relation.

- Il est partis où ?
- Il bosse je crois..
- Donc tu le vois pas souvent ?
- Si, enfin ce qu'il faut quoi.

Mes réponses étaient évasives. je ne serais dire pourquoi. Je trouvais notre situation actuelle vraiment bien, moi dans mon appartement, lui dans le sien, on se voyant quand on le voulait, principalement lorsque son boulot finissait. Je pensais que cette situation lui convenait à lui aussi, mais apparement non.

Un soir, mathis était venus chez moi, il était fatigué mais j'avais quand même réussit à le faire céder, j'étais très fort à ce jeu ! Nous avions fait l'amour une bone partie de la nuit. Il m'enmenait à chaque fois aux portes du septième ciel, me prenant comme jamais personne ne m'avais prit. Sexuellement parlant, on était vraiment compatible, mais ce soir là, ces quatres mots, je ne pouvais les lui dire...

- Je t'aime Owen.

Ma réaction a été puérile, comme ma personne à cette époque. Je me suis levé sans un mot et je suis partit prendre l'air. Je ne savais pas ce que c'était l'amour, je ne pouvais pas le lui dire. Au fond, ça me chamboulait car je lui faisait de la peine. S'il m'avais laissé tomber, je crois que je l'aurais acepter, mais non, il est resté à mes côté pendant près d'un an, me disant des mots d'amour. Mon muétisme le blessant peu à peu.

- Henri, comment tu sais que tu aimes Sarah ?

Cette question, je l'avais posé lors d'un blanc dans notre discussion. C'était le soir où je l'avais invité, lui et Ai-Vân, une amie d'enfance (^^). Je ne la voyais pas beaucoup car elle habitait loin, mais lorsque nous nous retrouvions à trois, les discussions tournaient principalement autour de nos vies respectives. Ele était écrivain, et commençait à se faire connaître un peu partout, ces livres rencontrait vraiment du succes, principalement "Tu es mon extasy", un livre que j'ai dévoré en quelques jours. S'il y a bien des persones sur qui je peux compter, et dont je prends réellement en compte les conseils, c'est bien eux. 

On était assis dans mon canapé à regarder ce stupide match de foot. Henri et Ai-Vân me regardait choqués alors que moi j'étais tout ce qu'il y avait de sérieux. Je voulais comprendre ce que Mathis ressentais  pour moi, car cela faisait un an que nous étions ensemble, alors peut-être bien, peut-être ressentais-je la même chose. Mais AI-Vân me rammena à la réalité, suivi par Henri.

- Tu n'es pas amoureux Owen. dit-elle sérieuse
- Non,  si tu l'aimais, tu le saurais...rajouta Henri
- Comment vous le savez ? demandais-je alors

Ils prirent un temps de réflexion. D'un côté ils m'énervaient, eux avaient trouvé l'amour alors que moi rien. Dans cette conversation, ma personnalité égoïste avait disparu, car je voulais comprendre.

- Tu ressents des frissons lorsqu'il te touche ? tu penses sans arret à lui ? Tu ne veux être qu'avec lui ?

Ai-vân me regardait fixement, attendant une réponse de ma part. Mais quelle réponse pouvais-je bien lui donner ?

- Je...Non...

C'était la réponse la plus évidente...Donc je ne l'aimais pas.

- Je pense que tu tiens à lui mais beaucup moins que lui...

Henri avait raison...

- Tu devrais lui dire...si tu ne ressens pas ce qu'il resent...

Ils partirent tard dans la soirée. La discution m'avait ouvert les yeux. J'étais bien avec Mathis mais je ne pouvais pas continuer avec lui. Il rentrait le matin suivant. Il avait une sale mine, alors je ne voulais pas commençer par un habituel " Il faut qu'on parle". Il me raconta sa journée, les cas qu'il avait pu étudier, jusqu'à que l'on soient interropu par la sonnerie de ma porte.

- Ah oui, j'ai dit à un ami de passer chez toi deux minutes...me dit-il, se dirigeant vers la porte.

J'attendais dans la pièce de voir cet inconnu débarquer, je continuais de repousser à plus tard cette discussion qui lui briserait le coeur. Puis je te vis venir vers moi, et je fus coupé dans mes réflexions. Mon dieu, tu étais beau. Tu étais brun, les yeux d'un bleu gris à vous glacer le sang, mais de mon côté, j'étais hypnotisé. Je ne voyais que toi, Pourquoi m'as tu mis dans cet état ? j'aimais ton style, ta voix rauque, ton allure, ton charisme, ton air mystérieux...J'avais eu le coup de foudre...Noah..."

°0° Youhou !! j'espère que cette suite vous as plus !!!!Ai-Vân, j'aimerais bien voir ta tête mdrrrr, t'as vu j'ai éxhausser ton souhait, tu es un perso à part entière ^^!!!!! la prochaine sera Mon jeune inconnu qui vas bientôt se terminer...Mais pour les assidus de cette fic, il reste encore 4 ou 5 chapitre avant l'épilogue :) Gros bisous lecteurs chéris !!! °0°
Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 22:21

" Mon être tout entier avait cessé de fonctionner. Mes yeux se perdaient dans tes bleus océans. Tu avais cette aisance naturelle. Cette prestance. Toi non plus tu ne lachais pas mon regard. Tu m'as lancé un fléche, qui a rendu mon coeur prisonnier.

- Owen ?

Au son de sa voix je redescendis sur Terre. Mathis me regardait bizarrement. Ne voulant pas lui faire plus de peine que celle que je lui causerait bientôt, je lui fit un sourire radieux, qu'il me rendit.

- Je te présentes Noah, un ami de longue date.

Je me suis approché de toi, rencontrant une nouvelle foi tes yeux. Mais ils me troublèrent. Du bleu glacial, ils étaient passés au bleu cuisant, me faisant rougir jusqu'aux oreilles. Je tendis une main hésitante vers toi, la perspective de te toucher ne m'enchantait guère. Biensur, tu l'as saisis vivement, provoquant chez moi d'énormes frissons qui me fit treissaillir violement. Je m'empressais de lacher ta main, il ne fallait pas que Mathis me vois réagir comme ça.

- Noah voici Owen, mon petit ami.
- Tu avais raison...Il est magnifique.

Mes yeux s'équarquillèrent, et je rougis à n'en plus finir. Mon embarras était tel, qu'un rire timide sortit de ma bouche, laissant Mathis étonné.

- Félicitations Noah, Tu as réussit à desarçommer Owen...Faut que tu m'apprennes.

Fusillant du regard Mathis, Je sortis de la pièce, ne pouvant rester une minute de plus avec toi. Je m'allonge sur mon lit, essayant de chasser ton image de ma tête. 
Voila que je m'apprête à fantasmer sur un ami du garçon que je vais plaquer....

15 minutes plus tard, Mathis me rejoint. Il à l'air vraiment fatigué. Epuiser, il s'assoit sur le côté du lit, et passes ses mains sur son visage.

- Dure journée ? demandais-je, tout de même inquiet.
-Oui...Deux patients sont décédés.
- Je suis désolé....

Dans un soupir, il s'allonge à mes côtés, posant sa tête contre mon torse. Machinalement, je mets mon bras autour de sa taille.

- Qu'est-ce qui s'est passé dans le salon ? me demanda-t'il alors, la voix somnolante.
- bah rien...Répondis-je, tentant de rester calme
- Tu t'es laissé impressionner par Noah...ça ne t'arrives pas souvent.

Je ne réponds rien...C'est vrai, tu m'avais troublé. Je voulais te revoir, mais je voulais être franc avec Mathis. J'étais dans un énorme conflit...Devais-je lui annoncer que je voulais rompre ?

- Mathis...Je... commençais-je, dans un souffle
- Tu fait quoi samedi ? me coupa-t'il précipitement
- Hein ?
- On est invité à l'anniversaire de Noah, il m'as dit que je devais t'obliger à venir.

M'obliger à venir...Il voulait me revoir. Au fond de moi, je sentais ce sentiment euphorique prendre peu à peu place dans ma personne...Mais Mathis me remit les idées en place.

- Owen ? qu'est-ce que t'as ?
-Rien, désolé...D'accord, on ira à son anniversaire...Il a quel âge ?
- 26 ans.

J'étais un lâche...Je voulais te revoir, alors je restais avec Mathis...

Deux jours passèrent, Ai-vân débarqua chez moi à l'improviste. Elle avait l'air enjoué, visiblement elle avait une bonne nouvelle à me raconter.

- Je suis invitée à la conférence des grands auteurs !!!!!

Je l'as regardait amusé. ça ne m'étonnait pas du tout, vu que sa deuxième histoire "Peu m'importe" m'as fait littéralement pleurer.

- Tu pourrais dire quelque chose !! s'offusqua-t'elle 
- Waouuuuuuu Ai-Vân ! c'est magnifique ! je me demande comment tu as fait ! répondis-je, ironique.
- Oui, c'est la classe hein ! et tu sais qui va m'accompagner ?
- Euh moi ?
- Ouiiii !
- non !

Le sourire radieux qu'elle avait aborder, s'envola aussi tôt.

- Bah allez ! je veux pas y aller toute seul...Loulou est partit chez sa soeur...
- C'est quand ? demandais-je en soufflant
- Dans deux semaines...S'il te plait Owen !

Elle s'était agrippée à mon bras, et me regardais avec cet air de chien battus que je ne supportais pas.

- Très bien....Mais je n'ais rien à me mettre...
- Bah mon chéri allons faire les magasins !

Tel un ouragan, elle m'enmena en ville dans la rue commerciale. Celle-ci était bondée, mais on retrouva vite notre magasin favori.
L'endroit était luxueux, et les prix des articles exhorbitants. Mais mon père me payait le costume...Alors dépenssons.
J'essayais divers costumes, les uns tous plus beaux que les autres. 

- Il me vas bien celui-là ! dis-je en  me regardant dans le miroir.

Puis mes yeux s'agrandirent. Derrière moi se trouvait la personne dont je redoutait tant la rencontre. 

- Ai-Vân...Tu te rappelles du gars ? demandais-je tout bas.
- Quel gars ?
- Le copain de Mathis....
- Ahhh celui sur qui tu as flashé ?
- Pas flaché....Il...Il est derrière.
- C'est vrai ! cria-t'elle en se retournant de tous les côtés.

Devenant de plus en plus rouge, je la saisis par les épaules, l'air menaçant.

- Je veux pas qu'il me voit !
- Comment il s'appelle déja ?
- Noah pourqu...

Mais je compris bien trop tard ma gaffe. Ai-Vân se mit à crier ton nom, me regardant en souriant. Tournant instinctivement le regard vers toi, je te vis me regarder avec étonnement. Puis dans un sourire, qui me fis fondre tu t'es avancé vers moi..."

°0° Voila ma petite suite !!! j'espère que ça vous as plus ^^ Mdrr Ai-Vân je te fais passer pour une peste à la fin ^^. La prochaine Maj sera A Beautiful Lie. Gros bisous !!!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Lundi 11 février 1 11 /02 /Fév 23:12
«  Tu t'avançais vers moi d'un air amusé, pourtant je me rappele ton regard, un regard désireux. Mon coeur battait à rithme infernale et je maudissais Ai-Vân. Mes mains devinrent moites, ma tête tournait, j'avais l'impression d'être revenu à mon premier rendez-vous...Que se passait-il ?

- Tu es magnifique...

 

Tes mots résonnaient dans ma tête comme le bruit assourdissant d'une sirenne d'ambulance. Je ne voulais pas croire que je te plaisais...Je rougissais comme jamais. Toi tu me souriais, satisfait de mon embarras profond...Tu devais le savoir, tu ne me rendais pas indifferent.

 

Tu t'es tourné vers Ai-Vân et tu lui a tendu la main.

- Noah. Lui-as tu dis d'une façon suave

 

Il faut croire que ma gène contamina Ai-Van. Elle tendit une main hésitante vers toi.

- Ai-Van...Je...Suis une amie d'Owen.
- Oui, je vous ais reconnu, j'ai lu tout vos livres...

 

Mais tu reportas bien vite ton attention sur moi, glissant lentement ses yeux bleus sur mon corps. Ai-vân partit essayer une robe de soirée, me laissant dans une ambiance assez chaude...

 

Tu as commencer à traçer un cercle autour de moi, me détaillant sans remords.

- j'espère que tu vas porter ce costume pour mon anniversaire...m'as-tu dis, plongeant tes yeux dans les miens.
- Non...Non...je pensais m'habiller plus décontracté...Balbutiais-je, essayant d'éviter ton regard.
- Dommage....Quoi que j'aimerais bien voir la tenue décontracté aussi...

 

Il fallait que je change de conversation, tout de suite. Ta façon de me parler...Tes sous-entendus...Le désir commançait à pointer son nez...

- Alors de...Depuis quand tu connais Mathis ? Demandais-je, regardant un autre costume.
- ça doite faire 10 ans...me répondis-tu, un sourire amusé sur le visage.

 

Je te regarda alors surpris. Quand Mathis m'avais dit de longue date, je n'aurais jamais cru que c'était d'aussi longue date...

- C'était mon voisin. Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ?demanda-tu précipitement.
- 1 an et quelques jours.
- Avec la réputation que tu as...C'est une première....

 

Je me retourna alors surpris et outré.

- La réputaion que j'ai ? Demandais-je, énervé.
- Tu es...pardon étais un tombeur non ? Dis-tu, t'installant sur le canapé à côté.
- Disons que j'aimais être bien racompagné...
- Et tu as rencontré Mathis...
- C'est un interrogatoire ?
- Le connaissant il a du te forcer à une relation stable...

 

Je feignais l'indifférence totale, ne voulant pas te répondre...Mais ce silence en disait long. Oui il m'avait demandé une relation fidèle, me poussant quand même un peu...

- Je suis bien avec lui. Dis-je sans le regarder.
- Bien ne veut pas dire aimer...Et pour Mathis c'est le cas.
- Bon tu veux me faire une quelconque leçon de morale ?

 

Je sortais peu à peu de mes gonds. Tu avais une façon de me mettre mal à l'aise...Mais même dans la colère j'étais troublé par tes yeux. Tout ton corps voulait me blesser...Tes mots...Tes gestes...Ta voix...Mais ton regard me donnait chaud...Vraimend chaud....

 

Tu t'es levé, un sourire étirait tes lèvres. Tu t'es avançé vers moi et tu as pris mon menton, plongeant tes yeux dans les miens. Jaurais pu reculer, arréter cet échange et regagner ma place de simple petit ami de ton ami...Mais j'étais hypnotisé...Paralysé.

- Je cherche juste...une possibilitée...

 

Tu as approché tes levres des miennes, juste un frolement et tu es remonté à mon oreille. Ton souffle caressait ma peau, provoquant d'énormes frissons en moi.

- Et je pense l'avoir trouvé...à Samedi.

 

Puis tu es parti, me laissant seul dans mes pensées. J'étais la devant la glace à me demander si tout cela ne s'était pas passé dans mon immagination. Je sentais encore ton odeur...Ton souffle chaud...Ton toucher sur mon menton. Pourquoi le destin as-t'il mis une créature pareil sur mon chemin ?

- Owen ?

 

J'entendis à peine Ai-Van, mes pensées tentant désespérément de perçer les tiennes. Mais elle commença à me secouer, m'obligeant à revenir dans la réalité.

- Owen...Tu devrais allez aux toilettes...
- Quoi ? Demandais-je, trouvant sa réplique bizarre.
- Tu bandes. Me dit-elle, un énorme sourire ornant son visage.

 

Paniqué, je regarda mon entre-jambes. Effectivement il était gonflé...N'importe qui pourrait le remarquer. Précipitement je rejoignis les toilettes, n'ayant d'autres moyens que de me soulager moi-même.

Je voulais penser à mathis, je focalisais mon esprit sur son image, sur nos derniers ébats érotiques. Je commençais des vas et viens rapides, voulant finir au plus vite. Sans vraiment m'en rendre compte, je laissais s'échapper de légers gémissements. Mais plus le plaisir commençait à ennivrer mes sens plus l'image de Mathis se troublait laissant apparaître celle de Noah. Je luttais voulant éviter une pseudo-trahision, mais rien n'y fit, j'éjacula, mon esprit t'appartenant complettement.

 

Ai-Vân se trouvait sur le canapé. Elle portait une somptueuse robe rouge, avec un fin décolté, mais pas négligé. Un énorme sourire moqueur ornait son visage...Je savais que j'allais finir à la casserole...

- Alors...C'était bien ?!? me dis-t'elle, d'une voix amusé.
- Je dois dire que j'aurais préférer la bouche du vendeur dessus, mais on en peut pas tout t'avoir...lui répliqu'ais-je rentrant dans la cabine d'essayage.
- Ce ne serais pas ce Noah que tu immaginais plutot ? Me demanda-t'elle, s'adossant pres de la porte de la cabine.
- N'importe quoi, tu te fais des idées...
- Je t'ais vu...J'ai vu que tu lui plaisais aussi...Il t'as dit quoi ?
- Rien.
- Owen !
- Tu n'es pas en position de réclamer quelque chose, sinon tu te retrouve sans cavalier.
- Je peux tres bien demander à Henri tu sais...Alors ?

 

Je lacha un profond soupir, elle avait la manie de toujours trouver réponses à tout, et ça m'exaspérait au plus au point.

- Oui Je pense...Je crois qu'il est interessé...
- Et toi ?

 

Etonné par cette question je sortit ma tête de la cabine, et la regarda moqueur, elle me connaissait pourtant...

- Tu l'as bien regardé ?!? qui ne le serait pas ?
- Et Mathis ? Me demanda-t'elle pensive.

 

Un deuxième soupir fit son apparition, et je repris mon habillage.


- Owen ?
- Il ne se passera rien...
- C'est à dire que si il te fais des avances tu ne succomberas pas ?
- Non.
- Même un rentre-dedans aussi poussé que tout à l'heure ?
- Oui.
- Même s'il te propose une partie de jambe en l'air ?
- Oui.
- Je n'en suis pas certaine...
- Ai-Vân !
- Soit réaliste, toi Owen, le chasseur gay pourrait résister à un male aussi parfait ?

 

Je ne répondis rien...Que pourrais-je répondre à ça, elle avait totalement raison, si tu n'étais pas partit, si tu m'avais proposer de me ramener chez moi, ou n'importe quoi...J'aurais accepté...


- A cette fête, si jamais il devait se passer quelque chose...N'oublies pas que celui qui va le plus souffrir est Mathis.

 

Sur cette dernière phrase, nous sortions du magasin. Tout ce qui s'était passé me troublait, mais je ne voulais pas trahir Mathis, car je savais qu'il m'aimait. J'ai ramené Ai-Van, puis je suis rentré, Mathis m'attendais au pas de la porte. Je l'embrassa furtivement, puis le fit entrer.


- Il faudrait peut-être qu'on s'échange nos clés non ? Me dti-il s'installant sur le canapé.
- Pourquoi ? Demandais-je en haussant les épaules.
- Ça serait plus pratique...Me répondit-il ça voix baissant légèrement.
- On verra...

 

Je m'assieds sur le canapé, et il mit sa tête sur mes genoux. Machinalement, je lui caressa le cuir chevelu, tout en allumant la télé.


- J'ai croisé Noah tout à l'heure, il m'as dit qu'il t'avais vu. Me dit-il, commençant peu à peu à s'endormir.

 

Je falli m'étrangler...Il lui avait dit ?!?...Mais une question me triturait l'esprit.

 

- Dis, tu es déjà sortit avec lui ?
- Tu es jaloux ? Me demanda-t'il rigolant légèrement.
- Non, c'est juste pour info...

 

Il soupira fortement...Visblement ma réponse ne lui plaisait pas...

 

- Non, on a jamais rien fait ensemble...Mais Noah reste quand même un tombeur...Pire que tu ne l'étais il y a un an..."

°0° Hey ! j'ai eu du mal à l'écrire celui-là ^^ j'espère que ça vous as plus ^^ Gros Gros Gros bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 11:09

« Pourquoi éprouvais-je de l'anxiété à aller à ta soirée ? Pourquoi l'idée de te revoir me plongeais dans un état de stress ? Je me souviens encore être resté une heure devant mon armoire à chercher quoi me mettre. Et finalement c'est Mathis qui avait choisit pour moi, un jean baggy et un tee-shirt noir, tout ce qu'il y a de plus simple. J'enfila ma veste en cuir noir et j'attendit patiement que Mathis finisse de se préparer. Le résultat me laissa bouche bé. Il portait un tee-shirt vert avec un jean moulant. Ma peur disparu aussitôt pour laisser place à une envie de lui incroyable. Tel un félin guettant sa proie, je me suis approché de lui, l'enlaçant par la taille, déposant de légers baisers dans son cou.

- On est pas obligés de partir tout de suite non ? Dis-je, collant mon érection à son entre-jambe.
- Owen, pourquoi il faut toujours que tu sois exité dans les pires moments...Soupira-t'il
- C'est de ta faute, tu as vus comment tu es sapé ?

 

Il lacha un petit rire avant de me plaquer contre le bar, m'embrassant goulement. Ses carresses me faisait perdre la tête. Rapidement il se retrouvait à genoux, lechant avidement ma verge dressé. Sa langue encerclait mon sexe, me faisant gémir fortement. Je m'agrippais au bar avec force, les jointures de mes mains devenaient blanches. Apres un long moment où il m'infligeait une torture sans égale, il la prit en bouge, commençant directement des vas et viens rapides. Mon cerveau était complettement déconnecté, mes membres paralysés. Je sentais la jouissance approché, mais je faisais tout pour perdurer ce moment. Ses mains carressaient mes testicules, me provoquant un désir deux fois plus dur à retenir. Au fur et à mesure, il sentit mon pénis se gonfler de plus en plus. Il démarra de lents vas et viens, tout en appliquant de légères succions à chaque fois qu'il arrivait au bout. Je ne pus me retenir plus longtemps et j'éjacula dans sa bouche, lui avalant mon sperme avec délection.

 

Je me remettais peu à peu de mon orgasme lorsque je le sentis me rhabiller correctement. Voulant le remercier, je lui pris sauvagement la bouche, essayant à mon tour de lui procurer du plaisir. Mes mains descendirent vers la boucle de sa ceinture, et je commença à la dégraffer. Mais ses mains m'en empéchèrent. Surpris je le regardais sourire, amusé.

- T'auras le dorit de gouter à ma sucette en rentrant...Me dit-il tacquin.
- Je sais pas si j'en aurais encore envie en rentrant...Lui répliquais-je boudant.
- Tu es toujours en train de bander Owen...Allez viens, on est déjà en retard !

 

Soupirant je le suivis jusqu'à sa voiture, puis nous partîmes en direction de la maison de Noah. Une chose est sûre, Mathis savait comment me déstresser...

- Tu trouves que ton appartement est génial...Attends de voir sa barraque. Me dit Mathis, un sourire en coin.
- Pourquoi ? Il est friqué ? Demandais-je soudainement interessé
- Oui assez.
- Il fait quoi comme métier ?
- Il travaille dans la pub, c'est un créatif.
- Comment tu le connais ?
- On était voisin, un jour on a discuté et on est devenu ami.
- Bizarre...murmurais-je à moi-même.
- Pourquoi ?
- Que tu sois amis avec un gars qui se fait plein de mecs alors que toi t'es un adepte des relations sérieuses.
- Pas aussi bizarre que de voir un ancien tombeur devenir le mec d'une seule personne...
- Je suis toujours un tombeur, répliquais-je énervé.

 

Il stoppa la voiture et posa sa main sur ma cuisse. Il s'approcha alors de moi et m'embrassa délicatement.

- Oui...Mais tu es devenu mon tombeur...Me dit-il, s'éloignant peu à peu de moi.

 

Je sortis de la voiture en haussant les épaules. Le fait de toujours l'entendre dire que je lui appartenais commençais à m'énerver, mais que pouvais-je faire...Je remettais toujours à plus tard le moment où je lui dirais que je ne ressents pas la même chose que lui.

 

Soupirant je me mis à regarder la maison devant laquelle nous nous trouvions. Celle-ci était en briques rouges et aux joints blancs, à deux étages. Les vielles marches d'un perron menaient à une porte d'entrée massive, faite de bois noirs. Et pour ajuster du charme à la batisse, les montants des fênetres étaient eux aussi du même bois et formaient des petits carreaux sur les vitres. L'ensemble donnait au quatier un charme typique britanique.

 

Nous montions ces marches. Entre-temps, Mathis m'avait pris la main, marquant une nouvelle fois sa posséssivité sur moi. Il sonna à la porte d'entré. On entendait distinctement la musique de la pièce, ainsi qu'un grand brouhaha.

 

La porte s'ouvrit quelques minutes plus tard sur une jeune femme magnifique. Ses longs cheveux noirs bouclés tombaient sur son visage en cascade. Ses yeux étaient d'un bleu perçant, dont le contours étaient légèrement maquillé. Elle portait une robe mauve sublime, épousant parfaitement la courbe de son corps. Si je n'avais pas été gay, je crois que je lui aurais sauté dessus aussitôt.

- Vous êtes en retards ! Dit-elle, lançant un énorme sourire.
- Je sais, un petit contre-temps...Lui répondit Mathis, me regardant en souriant.

 

Nous entrâmes dans la maison. Le hall d'entrée était de forme circulaire, dans les tons beiges. En face de la porte d'entrée se trouvait une commode en bois claire. De chaque côtés, une porte en bois de la même couleur, ouverte. L'une laissant entrapperçevoir une cuisine tres design et l'autre montrant le salon, dont l'ambiance parraissait ennivrante.

- Owen je te présente Rachel, la soeur de Noah. Me dit Mathis, en accrochant son manteau sur le porte manteau.
- Enchanté, lui dis-je, en tendant une main vers elle.
-  Venez, la plupart des invités sont déjà présents. Me dit-elle en souriant

 

Rachel nous conduisit dans le salon, et je fus subjugué par la beauté de celui-ci. Le plancher était du parquet lustré vieilli par les années, accordé à des murs de couleur jaune pale. L'ensemble donnait déjà une atmosphère chaleureuse. L'un des murs était occupé par une imposante bibliothéque où les étagères vomisaient des tas de livres. Un grand canapé de toile blanche tronait au milieu du salon avec devant une table basse en bois clair. Un énorme écran plasma diffusait des musiques connus de tout le monde. Sur un autre mur, une grande cheminée simple tronait fièrement, avec placé sur un de ses cotés, un grand bureau de verre avec un ordinateur dernier cri. De nombreuses décorations ornaient les murs et le plafond, afin de mettre les invités dans l'ambiance.

 

Les personnes présentes avaient l'air toutes autant superflus les unes des autres. Pourtant elle semblait s'amuser. Certaines personnes dansaient sur la musique, d'autres discutaient métiers, loisirs...Pourtant la personne pour qui cette soirée était organisé ne se trouvait pas là.


- Il se fait le serveur...me dit Rachel répondant à mon tour d'horizon.
Tu m'étonnes...C'est qui qui as organisé cette fête ? Demanda Mathis, détaillant lui aussi les personnes présentes.
- A ton avis...Lui dit Rachel, en soupirant.

 

Mais sa phrase fut interrompu par un cri aigu provenant de derrière nous. En sursautant nous nous retournâmes vers ce cri. Une femme d'une soixantaine d'année se trouvait devant nous. Elle avait de longs cheveux gris et des yeux tout aissi bleu que rachel. J'en déduis que c'était la mère...Elle portait une robe noire cintré. Son visage était clair...Elle ressemblait beaucoup à ses enfants. Elle avait porté la main à sa bouche étouffant la fin de son cri.


- Meredith, t'as soirée est superbe. Lui dit hypocritement Mathis, lui faisant la bise.

 

Une voix s'éleva dans les airs. Une voix que je redoutais d'entendre, sachant l'effet qu'elle me provoquant.


- Arretes de lécher le cul de ma mère Mathis, cette fête est à chier... Dis-tu, entourant le cou de Mathis avec ton bras.
- Je te regardais faire discretement, ne voulant pas vraiment attirer ton atention.
- Je vois que tu as amenés ton apollon...Tu as raison Owen, la décontracté te rend...Sexy...
- Noah ! Surveilles ton language ! Dit La dénomé Meredith, avant de reporter son attention sur Mathis. Alors Mathis, tu ne me présentes pas ?
- Si, voici Owen, mon compagnon...Owen voici la mère de Noah.

 

Je lui fis un sourire hypocrite. Le commencement de cette soirée n'était pas des plus agréable...Je sentais ton regard pesant passer sur moi, mais je faisais tout pour l'éviter. Meredith partit dire bonjour à d'autre invités, nous laissant tous les quatres.


- Noah ! Tu as pris quoi ?!? lui lança Mathis, le remettant droit.
- Un cachet d'extasy et une pipe pourquoi ? Répondis-tu, le regardant sérieusement.
- Parce que tu tiens à peine debout...Souffla Rachel.
- Mêllez vous de vos affaires...Allez viens l'apollon, on vas foutre un peu d'ambiance dans cette soirée de merde.

 

Sans que je ne m'y attende, tu avais prit mon poignet m'enmenant sur la piste de danse. Tu montas le son de la télévision, et tu t'es collé à moi, dansant sensuellement contre moi. Si j'avais été au Cab's ou n'importe où je t'aurais tout de suite sauté dessus...Mais malheureusement nous nous trouvions devant une vingtaine d'invité qui nous regardait avec des yeux grands ouverts. Mais avant que je ne puisse me dégager de ton emprise, tu m'emenas dans une pièce juste à côté. Cette pièce était une salle de bain assez luxieuse. Mais ma comtemplation fut remise à plus tard lorsque je me sentis appuyé violement contre la porte.


- Tu sais que tu es bandant comme mec...Me dis-tu, passant une nouvelle fois tes yeux sur moi.
- Et toi tu sais que tu perds tout ton charme quand tu prends de l'exta ? Te répondis-je, le regard froid.

 

Tu lachas un petit rire, mais tu me garda toujours prisonnier.


- Je vois que tu arrives à me résister...
- Tu ne m'interesses pas...mentis-je, évitant son regard.
- Je suis sur que si...Et je suis sur que si je te demandais de le quitter...Tu le ferais...me dis-tu, sensuellement.
- Je le croyais ton ami.
- Je le suis.
- Alors je ne connais pas la vrai définition du mot...

 

Tu lacha un deuxième rire, mais cette fois ta main passa sous mon tee-shirt, se posant sur ma peau frémissante.


- J'ai toujours eu ce que je voulais...Et je sais qu'un courreur de pantalon en reste toujours un...

 

Tu partis sur cette dernière phrase me laissant me remettre du contact de ta main sur mon bassin. Quelque minutes plus tard je décida de retourné dans le salon et j'arriva devant un énorme gateau au chocolat. Tu te trouvais devant ce gateau d'anniversaire, visiblement ennuyé... Rachel vint près de toi et demanda devant tout le monde quel était ton voeux. Tu souffla les bougies, puis ton regard croisa le mien.

 

- Que celui qui me résiste mette fin à son jeu... »

°0° J'espère que cette suite vous as plus ^^ mais j'ai été inspiré pour l'écrire, et je tiens a remercier Oré de m'évoir aidé avec la description des pièces. Gros Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mardi 4 mars 2 04 /03 /Mars 22:30

«  L'idée que tu n'arrêterais pas d'essayer de me séduire ne m'enchantais guère. Je ne voulais pas faire de mal à Mathis, je l'aimais, malgré mes agissements, mes dires, je l'aimais, mais pas autant que lui. L'idée qu'il puisse souffrir par ma faute me faisait déjà mal, mais je ne pouvais nier le désir ardent qui brulait en moi dès que tu m'approchais.

 

Je pense que son constant besoin de montrer sa possession sur moi était dû a mon passé, et même s'il me disait le contraire, je suis sûr qu'il pensait que j'allais le tromper. Pourtant je ne le ferais jamais car je tennait beaucoup trop à lui. Non, jamais je ne le tromperais. J'avais pris cette décision lorsque tu avais dit cette phrase, me montrant à quel point tu étais sûr de toi...Sur que je cederais. J'eus peur. Ai-Vân avait raison. Un rentre-dedans un peu plus poussé m'aurait fait flancher. J'étais un lâche pourtant j'étais sûr d'une chose, jamais je ne ferais de mal à Mathis.

 

Enfin...Je savais que je lui en ferais. Je savais qu'en lui disant que tout était terminé, je lui briserais le coeur, mais qu'avais-je de mieux à faire ? Rester avec lui et ne lui apporter qu'un semblant de vie amoureuse ? Non...Je n'avais pas le droit de lui faire ça. Pourtant je n'arrivais jamais à trouver le bon moment. L'idée de ne plus le voir, me faisait mal...Quel crétin perpétuel je faisais...

 

Cette année passée à ses côtés me montrait à quel point il m'avait fait changer. La stabilitée, la fidélitée, le respect...Il m'avais appris beaucoup de choses.

 

Je le regardais du coin de l'oeuil. Cherchant une quelconque réaction de sa part lorsque tu avais prononcé cette phrase. Personne n'était dupe, tout le monde t'avais vu te coller à moi puis m'emmener dans la salle de bain. Ses yeux s'étaient voilés un instant, mais il avait repris tres vite une allure joyeuse.

 

La soirée commençait assez mal pour moi, et l'envie d'une margarita frappée fit son apparition. Je me dirigea vers le bar, etpassa ma commande à une serveuse assez charmante . Et puis, Rachel arriva, coupant court aux reflexions sur ma petite personne.

- Tu t'amuses ? Me demanda-t'elle souriante.
- Pas vraiment...Soupirais-je, lui rendant son sourire en coin.
- Oui, ma mère à l'habitude de faire des soirées...Particulièrement ennuyeuses.

 

Je lacha un petit rire, et elle me suivit, commandant la même chose que moi. Puis ses yeux bleus se posèrent une nouvelle fois sur moi, me scrutant, m'annalysant même.

- Tu sais...Mathis est raide dingue de toi. Dit-elle, buvant une gorgé de son verre.

 

Et voilà...Mon attitude allait me suivre tout la soirée...Pourquoi étais-je rentré avec lui dans la salle de bain ?

- Mais tu plais énormement à mon frêre aussi...Répliqua-t'elle, me regardant.
- Je crois que je l'ais ressenti...Soupirais-je, passant ma main sur mon visage.
- Il t'apprécie beaucoup depuis qu'il a vu la photo.
- La photo ? Demandais-je, surprit.
- Oui, celle dans le porte-feuille de Mathis, on jurerait que tu travailles dans le manequinnat.

 

Mes souvenirs me revinrent en mémoire. Cette photo avait été prise le lendemain d'une soirée, où Mathis et moi n'étions pas encore un « couple ». Il avait passé la nuit chez moi, et le lendemain, en sortant de la douche, il m'avait prit en photo, refusant de me la rendre. Finalement ce n'était pas aussi surprenant qu'il ait flashé sur cette photo. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison, que j'étais vétu uniquement d'un jean, à moitié ouvert. Mes cheveux mouillés en bataille me donnaient un air rebelle que je détestais, mais qui pourtant plaisait à mes partenaires le lendemain. Les gouttes d'eau coulaient encore sur mon torse, rendant la photo pire qu'érotique.

- Mon frêre a toujours ce qu'il veut...Mais Mathis...Commença-t'elle, une moue timide sur son visage.
- Je ne compte rien faire avec ton frêre. La coupais-je commençant à m'énerver.

 

J'en avais marre qu'on me dise toujours la même chose, ne pouvais-je pas décider par moi même quel choix faire ?

- Mais...Continua-t'elle
- Mais rien Rachel, je tiens à Matthis.

 

Et je la laissa là. Cette soirée commençait vraiment à me donner mal au crâne. Je vis Mathis appuyé négligment contre un mur, une main dans sa poche et l'autre faisant tournoyer le noyeau de son olive dans son verre vide de martini. Sn regard semblait triste, perdu dans le vide. Je ressentis un pincement au coeur, et m'empressa d'aller le rejoindre, mais tellement pris dans ses pensés, il ne me vit pas. Je lui embrassa alors la joue, le faisant sursauter. Puis delicatement je passa un bras autour de sa taille et posa mon menton sur son épaule.

- Je parie que tu penses à la même chose que moi...Lui susurais-je à l'oreille.

 

Mathis se détendit légèrement, et croisa mon regard. Non...Je ne pouvais pas le quitter ce soir...Un lâche....

- T'as dit que j'aurais le droit de goutter à ta sucette...Tu veux pas qu'on rentre ? Lui dis-je un sourire amusé au visage.

 

Il éclata de rire et posa son verre sur le buffet, près de lui.

- Il faut qu'on reste encore un peu...ça fait juste deux heures qu'on est ici. Me dit-il, un sourire géné au visage.

 

Je lui fit une moue triste et m'appuya sur le mur, boudeur. Il rigola une deuxieme fois et m'encercla de ses bras, m'embrassant légerement sur les lèvres.

- Dis...Pourquoi Noah est comme ça avec toi ? Me demanda-t'il, géné.

 

La question que je ne voulais pas entendre...

- Je sais pas...Soupirais-je, las
- Je crois...Qu'il t'aime bien.
- Peut-être.

 

Mon regard ennuyé lui fit comprendre que je ne voulais pas en parler. Qu'aurais-je pu lui dire ? Que son meilleur ami me faisait des avances et que j'étais à deux doigts de succomber ?

 

Contre toute attente, il rapprocha son visage du mien, et m'embrassa, mais cette fois avec beaucoup plus de passion. Sa langue vint quémander l'entrée de ma bouche, que je lui offris avec joie, et nos langues se retrouvèrent, se carressant tendrement. A la fin du baiser, je lui souris, et posa ma main sur sa joue, reposant une dernière fois mes lèvres sur les siennes d'un chaste baiser. J'étais bien dans ses bras...Tout semblait parfait. Mathis était l'homme idéal, alors pourquoi n'arrivais-je pas à tomber amoureux ?

 

Je sentis alors un regard posé sur moi...Pas n'importe lequel. Tu nous regardais froidement. Nous ? Non, c'était plutôt moi que tu tuais du regard. Mais moi je ne voulais pas le soutenir, alors je reporta bien vite mon attention sur Matthis discutant avec lui.

 

Une heure plus tard, j'avais enfin réussi à convaincre Matthis de partir. Avoir constamant ton regard sur mon dos m'énervait. Nous nous trouvions dans le vestibule, remettant nos manteaux, lorsque tu arriva, visiblement furieux.

- Pourquoi tu te barres Mathis, tu vas pas me laisser là ! Dis-tu, regadant ton meilleur ami
- Désolé Noah, je commence à fatiguer, j'ai commencé tôt ce matin. Te répondit Mathis, posant son écharpe sur son cou.
- Tu es fatigué où tu n'as qu'une envie c'est de baiser ton mec ?

 

Cette phrase me fit sortir de mes gonds. Immédiattement, j'attrappa Mathis par la main, et te regarda froidement.

- Un peu des deux surement. Te répliquais-je, avant de partir, enmenant Mathis avec moi.

 

Et nous partimes ainsi, moi tentant de contenir ma fureur et Mathis riant sur ma dernière phrase cinglante.

 

Arrivé chez moi, je partis directement me faire un sandwitch. A part un morceau de gateau, je n'avais rien mangé, et la faim me tiraillait l'estomac.

- Tu veux quelque chose à manger Mathis ? Demandais-je, sortant la mayonnaise du frigo.
- Oui, mais je vais attendre un peu avant de me servir...me dit-il enlevant son tee-shirt.

 

L'effet qu'il recherchait fit tout de suite son apparition, et je ne pus manger que deux ou trois bouchées avant de lacher mon sandwitchi pour ce corps magnifique devant moi.

 

Je me suis avancé vers lui, et je l'ais embrassé vivement...Pourquoi ne tombais-je pas amoureux de lui ? Tout serait bien plus simple. Ma bouche le dévorait, et ma faim se transforma en une envie inssasiable de lui. Ses mains s'attaquaient déjà à mon pantalon, défaisant la boucle de ma ceinture. Les miennes passaient et rappassaient sur son torse, titillant ses mamelons dréssés par l'exitation. Je m'avançai, le faisant reculer. Nous atteignons le rebord du canapé, et habilement, je le fis s'allonger dessus, lachant sa bouche pour aller lécher ce torse si beau et musclé. Mes lèvres parcouraient sa peau avec délectation. Rapidement, je lui enleva son jean, mordant à travers son boxer bleu la bosse bien durci, signe visible de son exitation.

- Je crois que ma friandise m'attends...Dis-je le regardant malicieusement.

 

Il éclata de rire et me lança un « Crétin » à peine audible à cause de sa respiration saccadé. Pris par le désir, je lui enleva son boxer, mettant à nu son intimité. Mais je voulais le faire désirer, autant qu'il me l'avait fait. Je passa ma langue dessus, titillant le gland, puis je remonta jusqu' à son bas ventre, appliquant de légères succions dessus. Un gémissement de protestations sortit de sa bouche.

 

Satisfait, je redescendis peu à peu vers son pénis, mais nous fûmes dérangés par la sonnerie incessante de la porte d'entrée. Mais j'avais tellement envie de lui, que je repris mes caresses.

 

Cependant, Mathis m'arreta, me disant que c'était peut-être important, vu l'heure.

- Remets ton boxer, alors, lui fis-je, regardant sa verge gonflé.

 

Il rigola légèrement et remis son boxer. Puis il se leva et me suiva jusqu'à la porte d'entrée. Soupirant je l'ouvris, et je compris que ma fin de soirée serait comme le début, complettement foirée.

- Noah ! Dit Mathis, surpris.

 

Et oui...Tu te trouvais à la porte, tenant à peine debout, une bouteille de wisky à la main. Tu nous regarda avec un air moqueur, puis entra en nous bousculant.

- Je sais que vous baisiez ! Mais, moi je m'ennuyais ! Alors je suis venus faire un truc à trois ! Dis-tu un énorme sourire sur le visage.
- Il n'en est pas question ! Fit Mathis, devenant aussi rouge qu'une tomate.
- Tres bien, si tu veux pas...J'peux me faire Owen tout seul !

 

Je rigola légèrement. Malgré qu'il soit complettement bourré, sa dernière phrase choqua horriblement Mathis, qui me lança un regard noir lorsqu'il m'entendit rire.

Je le regardais en haussant les épaules, puis partit dans la cuisine faire du café...Et calmer mon exitation qui ne voulait pas redescendre.

 

Je t'entendais, essayer d'enerver Mathis, et je ne pouvais m'empêcher de sourire, trouvant la situation vraiment comique. Mais au bout d'un certain moment, je n'entendis plus un bruit, et Mathis débarqua dans la cuisine, le visage fermé.

- Il s'est endormi...Me dit-il s'asseyant sur le plan de travail.
- Bah, je crois que ce sera pour demain ta fellation. Lui répliquais-je amusé.
- Rigoles pas ! Il a carement foutu en l'air notre soirée ! Et c'est de ta faute...
- Ma faute ? Demandais-je surprit.
- C'est toi qui lui as dit ce qu'on allait faire.

 

Je rigola légèrement, mais le regard noir de Mathis, me fit arréter.

- Et ce qui m'énerve le plus c'est que moi j'suis exité comme je sais pas quoi et qu'en plus de ça tu lui plais ! Me dit-il partant dans la chambre.

 

Pourquoi a-t'il fallu que tu sois son meilleur ami Noah ? »

°0° Désolé pour cette suite qui as mis du temps, mais en ce moment, j'veux écrire quelque chose de vraiment super, enfin j'veux m'appliquer dans chacun de mes chapitres, donc je met vraiment du temps à les écrire...J'espère que le résultat ce voit ^^ et j'espère que cette suite vous as plus et que Galech...Tu dis plus que mon Owen c'est un salaud...Parce que c'en est pas vraiment un mdrrrr Gros bisous ! °0°

 

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 6 mars 4 06 /03 /Mars 18:46
« Je me réveillai comme d'habitue vers midi, le soleil entrant dans ma chambre, gênant mon sommeil. L'esprit encore endormis, je passai ma main près de moi, et découvris que Mathis s'était déjà réveillé.
 
Une bonne odeur de nourriture flottait dans l'air, tiraillant mon estomac. Soupirant, je me levai, enfilant un bas de pyjama traînant par terre. Je passai devant la glace et essayai de rabattre mes cheveux dans une coiffure plus...à la mode, mais mes mèches rebelles ne voulaient pas se faire dompter...
 
La fatigue marquait encore mon visage. Je passai alors une main dessus, et sortis de la chambre, croyant que Mathis avait préparé le déjeuner. D'un bond, je sursautai, te voyant en train de mettre le repas dans les assiettes.
- Mais qu'est-ce que tu fous là ?!? Demandai-je, croisant ton regard surpris.
- J'ai fais le déjeuner ça se voit pas ? Répliquas-tu, haussant les épaules.
 
Normal...Tout avait l'air normal...
- Où est Mathis ? Demandai-je, prenant un tee-shirt posé négligemment sur une chaise.
- Il est partit bosser...Aurais-tu peur de te retrouver seul avec moi ?
 
J'esquissai un sourire, si tu croyais me perturber ainsi.
- Dans la mesure où l'on se trouve chez moi, c'est à toi que je devrais poser cette question.
 
Tu me regardas, un sourire de défi ornant ton visage. Puis, tu t'asseyas sur une chaise, m'indiquant l'autre du regard. Je le suivis et vins m'asseoir.

- C'est quoi ? Demandais-je regardant le plat bizarrement.
- Des lasagnes aux brocolis. Répondis-tu, commençant à manger.
- Où tu as trouvé le brocoli...Et les lasagnes ?
- J'ai été les acheter chez l'épicier, en bas.
 
Je commençai à manger en silence. Ton regard posé sur moi, me détaillant et me gênant fortement, mais je tentai vainement de ne rien montrer. Tu portais les mêmes vêtements que la veille, un jean noir et une chemise blanche. Un style mystérieux qui t'allais à ravir. Une bonne odeur d'après-rasage, se mêlait à l'odeur de nourriture. Tu devais si souvent en mettre que l'odeur s'était imprégnée dans ta peau. Je me risquai à lever les yeux, et je remarquai, ton regard, une nouvelle fois posé sur moi.

- C'est très bon, dis-je, me sentant ridicule.
- Merci...Murmuras-tu, ne lâchant pas mon regard.
 
Ta voix grave me faisait perdre pied...Bon dieu, pourquoi fallait-il que Mathis me laisse seul avec toi !
- Tu n'as jamais pensé à faire une carrière dans le manequinnat ? Me demandas-tu scrutant mon corps.
- Tu as vu la photo. Dis-je, souriant en coin, masquant mon malaise.
- Oui...Et la vision que tu m'offres maintenant...
- Je préfère garder ma beauté pour moi. Dis-je précipitement, trouvant que la conversation dérivait.
- Et pour Mathis...Répliquas-tu, mettant tes coudes sur la table, tes mains soutenant ta tête.
- Ouais...Pour Mathis aussi...Fis-je, me levant précipitement.
 
Tu dégageais une aura tellement...Tellement sensuelle, que je me sentais perdu dans tes yeux d'un bleu si profond. Lorsque tu me parlais...Je me sentais comme toutes ces gamines de 15 ans, s'émerveillant lorsqu'un garçon leur parlait...En bref...Je me sentais pathétique.
 
Je partis dans la cuisine chercher une bouteille de coca.
- Des lasagnes ne s'accompagnent pas avec du vulgaire coca...Dis-tu, me fusillant du regard.
- Oui, mais le vin ne me tente pas...Répliquais-je, haussant les épaules.
- Qu'est-ce que ça serait si je t'emmenais dans un restaurant 4 étoiles.
- Parce que tu comptes m'y emmener ? Demandais-je surpris
- Tout dépends de toi, et de ce que tu prévois pour la suite des événements...Répondis-tu, posant un regard sensuel sur moi.
 
Je déglutis péniblement...Pathétique...Et tu ne faisais rien pour arrêter cette sensation qui commençait à irradier mes sens.
- Tu oublies que je suis le fils d'un homme riche, les restaurants 4 étoiles ça me connaît. Dis-je, prenant précipitement une gorgée de mon verre.
- Peut-être, mais tu n'y es jamais allé avec moi...
- Parce que tu as quelque chose de mieux à m'offrir ? Demandais-je étonné
 
Mais le sourire qui ornait ton visage me fit comprendre que je venai de poser une question bête. Que voulait dire un tête à tête au restaurant avec un homme ? Tout simplement que la fin de soirée se passerait chez lui, chez moi ou dans une vulgaire chambre d'hôtel...
- Je vais me laver. Dis-je précipitent, me levant.
- Moi aussi j'aurais besoin d'une douche...Répliquas-tu, toujours ce même sourire moqueur, sur ton visage.
- Tu restes là et tu attends que je finisse. Dis-je, te lançant un regard noir.
- Tu me mordrais ? Demandas-tu, surpris.
- Presque.
- J'adorerais ça...
 
Je te regardais étonné. Comment arrivais-tu à autant me désarçonner. Mais ce qui m'inquiétait le plus c'était que cette dernière phrase venait de m'exister...Il fallait que je prenne une douche...Bien froide...
 
Je partis précipitement, sentant ton regard s'attarder sur mon postérieur. Une fois dans la salle de bain, je tournai la clé, afin d'être sûr que tu ne viendrais pas...Il était hors de question que je me masturbe une nouvelle fois en pensant à toi...Pour toi. Soupirant, je rentrai dans la douche et lançai le jet d'eau froide sur ma peau.
 
Ma peau se paralysait sous l'eau, mais ça m'empêchai de penser...Que tout était devenu beaucoup trop compliqué pour moi...
 
Me reposant sous ce jet, je sursautai lorsque quelqu'un frappa fortement à la porte. Exaspéré, je sortis de la douche et attrapai une serviette que je nouai autour de sa taille. Mes cheveux laissaient encore tomber des gouttes qui s'écrasaient sur moi, mais le tambourinement m’empêchait de les sécher. Je tournai la clé afin d'ouvrir la porte, mais la personne me devança, manquant de me casser le nez.
- Qu'est-ce qu'il fout encore là ?!?
 
Mathis me regardait froidement, les mains sur les hanches.
- Bonjour, tu vas bien ? Oui et toi ? Fis-je, prenant une serviette pour me sécher les cheveux.
- Pourquoi il est encore là ?!? Me répéta Mathis.
- Mais j'en sais rien moi, j'me suis levé, et il avait préparé le repas ! Répliquais-je à moitié énervé.
- Et tu ne l'as pas foutu dehors !
- Bah s'il est toujours là, c'est que non. Dis-je partant dans la chambre.
- Pourquoi ? Répliqua Mathis, me suivant.
- Pourquoi Quoi Mathis, c'est ton pote non ?
- Oui...Mais... Fis Mathis gêné.
- Bah tu le dégages toi-même !
 
Je lui tournai le dos, exaspéré, afin d'enfiler un boxer, un jean et un tee shirt à manche longue jaune. Je pensai qu'il avait comprit que sa réaction me tapait sur les nerfs, mais apparemment non...
- Pourquoi vous avez mangés ensemble ?!? Demanda t’il, me fusillant du regard.
- T'aurais été là on aurait mangé tous les trois ! Alors arrêtes de m'enmerder. Dis-je mettant un gilet rouge.
- D'habitude, quand tu te lèves, tu vires tout le monde, alors pourquoi tu ne l’as pas fait ?
- Mais j'en sais rien, peut-être que j'avais faim ! Dis-je, m'énervant réellement.
- Non, je suis sur...Commença t’il
- Mathis, tu me gaves !
 
Je fus peut-être méchant...Peut-être n'aurais-je pas du lui parler comme ça, mais son attitude m'énervait... Je détestai par dessus tout la jalousie, et s'il savait tous les efforts que je faisai, il aurait pu comprendre que se n’étais pas moi qu'il fallait blâmer...
 
Je pris mes clés et sortis de la pièce, évitant soigneusement le regard surprit de Noah. Je m'apprêtai à sortir de l'appartement. Lorsque la voix plaintive de Mathis me retint.
- Mais Owen, tu vas pas partir comme ça ! Dit-il, se rapprochant de moi
- Si, j'ai besoin de prendre l'air. Fis-je, froidement.
 
J'étais énervé...Et l'air frais me calmerait...
- Mais c'est ton appartement...
- Et bien tu n'as qu'à rester ici, jusqu'à ce que je revienne, calmé !
 
Puis je partis, claquant la porte derrière moi. Les mains dans les poches, je sortis dans la rue. L'air frais vint directement me frapper, et je remarquai une chose...Je n'eus pas pris mon manteau.
 
***
 
J'entrai rapidement dans ma voiture, ne voulant pas remonter dans l'appartement, et je composai le numéro d'Henri sur mon cellulaire, il fallait que je parle à quelqu'un.
- Allo ? Fit-il, la voix fatigué.
- C'est moi, j'te dérange ? Demandais-je, mettant le contact dans ma voiture.
- Non, je bosse.
- J'passe te prendre, on va faire un tour ?
- Pour aller où ?
- Henri...Soufflais-je, exaspéré.
- Ok, tu t'es disputé avec Mathis, je t’attends en bas de l'immeuble.
 
Je rangeai le téléphone dans ma poche puis pris le chemin de l'endroit où vivaient Henri et Sarah. Dix minutes plus tard, Henri s'installait sur le côté passager, et nous partîmes en direction du parking du park. C'était un endroit calme, et comme il faisait froid dehors, je préférai discuter dans la voiture.
- Faut que tu me ramènes vers 16h3O. Me dit-il, regardant la route.
- Pourquoi ? Demandais-je, le regardant furtivement.
- Sarah a invité ses parents et elle veut que je l'aide à ranger l'appart.
 
Je lâchai un petit rire...Décidément, elle le tenait par les...
- Pourquoi tu m'as appelé ? Demanda t’il, me regardant.
- Je m'ennuyais. Fis-je en haussant les épaules, un sourire en coin.
- Oh, c'est sympa...La vraie raison ?
- Mathis m'a fouttu en rogne.
- Pourquoi ?
- Crise de jalousie avec son pote.
- Noah ?
- Oui.
- Il un peu raison non ?
- Non, moi je fais strictement rien, je n’arrête pas de le repousser, ce n’est pas sur moi qu'il faut gueuler !
 
Henri soupira, et je reconnus directement son visage...Il allait me confier quelque chose.
- Il a parlé avec Sarah. Il pense que tu le trompes. Me dit-il, me regardant, sérieux.
- Je le tromperais pas. Fis-je, moi aussi sérieux.
- Je sais, mais lui le pense.
 
Je lâchai un soupire...Las...Tout était vraiment trop compliqué...
- Tu ne peux pas lui en vouloir, regardes ton comportement, et puis il a 27 ans, tu ne peux pas l'empêcher de vouloir une vraie relation.
- ...
- Mais tu ne lui apporteras jamais ça..
- Et qu'est-ce qu'on fait ensemble alors ? Dis-je, recommençant à m'énerver.
- Tu lui offres un semblant de relation.
- Je n'ai rien de mieux à proposer...J'ai essayer pourtant...
- Je sais.
- Alors tu penses que je devrais rompre ?
- Je suis sur que tu as déjà pris cette décision, et que tu attends juste le bon moment...Pas vrai ?
 
***
 
Finalement je ramenai Henri plus tôt que prévu, afin de regagner l'appartement, calmé, en espérant que Noah ne serait plus là...
 
J'avai pris une décision...
 
Je rentrai dans l'appartement, Mathis regardait la télévision. Il se leva lorsqu'il m'entendit poser les clés sur la commode, près de la porte.
- Désolé pour tout à l'heure...Fit-il, baissant les yeux.
- Je crois qu'il faut qu'on parle non ? Dis-je, m'appuyant contre la porte fermée.
 
Il se rassaya sur le canapé et je fis de même, le regardant.

- Tu n'as pas confiance en moi...Soufflais-je.
- Si ! Bien sur que si ! Dit-il, précipitement.
- Non, tes réactions...Tout le prouve...
 
Mathis soupira, et passa ses mains sur son visage.
- Je veux...Je sens que tu n'es pas bien avec moi...Que tu veux quelque chose que je ne peux pas t'offrir. Dit-il, la voix basse.
- Tu as raison...Répondis-je, le regardant.
 
Je vis alors son regard se voiler de tristesse, et je remarquai qu'il faisait un effort énorme pour ne pas laisser couler sa peine.

- Je...Je ne me sens pas à l'aise...Je ne suis pas prêt pour une relation...Enfin... Dis-je maladroiteusement.
- Tu veux retourner comme avant, baiser tout ce qui bouge ! Répliqua t’il méchamment
- Dis pas ça Mathis, je ne veux pas te faire de mal.
- Mais tu m'en fais !
 
Il se leva, énervé, et je le suivis, m'énervant moi aussi.

- Je t'en ferais encore plus en restant avec toi.
- Alors c'est ça, tu veux rompre, oublier toute l'année qu'on a passé ensemble !
- Non, je ne vais pas l'oublier, mais on ne peut pas continuer comme ça ! Tu m'en demandes trop ! J'ai que 20 ans bordel ! Je ne veux pas me poser maintenant.
- Alors pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt !
 
Ses yeux finissaient par céder, et des larmes parcouraient ses joues, me faisant mal au coeur.

- Je suis désolé...Soupirais-je, me rapprochant de lui.
 
Mais il recula, me regarda tristement.

- Mais moi je t'aime ! Pourquoi tu ne ressens rien pour moi !
- Je t'aime aussi, mais...Pas autant que toi...
 
Un sanglot le secoua, et je ne pus m'empécher de le prendre dans mes bras. Mais il se dégagea bien vite.

- Je vais m'en aller...Me dit-il, la voix brisée.
- Non restes. Dis-je ne voulant pas le laisser comme ça.
- A quoi ça sert.
 
Il ne me regarda même pas... Je le méritai vraiment. La porte se referma, me plongeant dans le silence de mon appartement vide. Et c'est là que je compris...Je venai de réduire à néant 1 ans de ma vie... »
 
 
°0° Coucou les p'tits lou ! J'espère que cette suite cous as plus ^^ Pour les Pro Mathis/Owen, je suis désolé, mais attention, l'histoire n'est pas fini lol ^^ et puis comme rien n'est planifié...Premier chapitre de Peur de toi ce soir ou demain ^^ Gros bisous ! °0°
Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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Dimanche 23 mars 7 23 /03 /Mars 19:21

 

«  Je me sentais las. Je savais que j'avais pris la meilleure décision pour lui, pour moi et pour nous, pourtant ce sentiment de culpabilité ne cessait de me ronger. Il ne se passait pas une minute sans que je pense à lui. Un an...Une année entière à ses côtés et je venais de tout réduire à néant. Je venais de détruire un homme que j'aimais, mais pas suffisamment pour pouvoir jouer une comédie. Il ne le méritait pas. Je ne le méritais pas, et je voulais qu'il le comprenne.

 

Sans m'en rendre compte, je déprimais. Me retrouver seul dans mon appartement, ne plus voir ses affaires trainer, ne plus l'entendre se plaindre qu'il était crevé par son boulot...Tout ça me manquait...Il me manquait...

 

J'avais essayé de le contacter, le revoir ne serais-ce qu'une minute pour lui dire que je m'en voulais de lui avoir brisé le cœur. Mais rien n'y faisait, il refusait mes appels et m'interdisait de venir le voir à l'hôpital. Henri me répétait sans cesse que c'était normal, et qu'il fallait que je refasse surface. Pourtant, j'étais persuadé que je ne pourrais me libérer de ce poids que lorsqu'il aurait refait sa vie, avec quelqu'un d'autre, une personne bien meilleure que moi.

 

Ai-vân et Henri essayaient par tous les moyens de me faire sortir, mais je n'y avais plus le cœur. J'en arrivais même à la conclusion que je fusse peut-être tombé amoureux de lui inconsciemment, et que j’aie perdu la chance de vivre une histoire avec un homme merveilleux. Mais cette idée se volatilisa aussi vite qu'elle était apparue. Non, je n'étais pas tombé amoureux de Mathis et je m'en voulais...

 

Finalement, Ai-vân réussit à me faire sortir de chez moi. J'avais complètement oublié, et elle en était totalement satisfaite. Son gala. Son soir de gloire si attendu.

 

Je portais un smoking tiré à quatre épingles, avec à mon bras, une amie complètement excitée. Nous nous trouvions dans une énorme salle de réception du plus grand hôtel de la ville. Toutes les personnes présentes semblaient parfaitement imprégnées dans ce monde de strass, et pailletés d'hypocrisies et de haute bourgeoisie. Bref, le monde dans lequel j'étais né. Même si mon père se trouvait être l'homme le plus riche de France, et que je profitais de ses privilèges, je haïssais ses soirées mondaines où la plupart des gens devenaient votre ami, n'attendant qu'une chose : l'espoir que vous leur faisiez de la publicité gratuite. Et la soirée des grands auteurs n'en étaient pas moins. Des tas de manageurs, publicitaires, éditeurs venaient me serrer la main, reconnaissant en moi, le porte parole de mon père.

 

Une coupe de champagne à la main, l'autre dans la poche de mon pantalon, je restai à l'écart de la discussion qu'Ai-vân tenait avec le directeur d'une grande maison d'édition. Mes yeux vaguaient de têtes en têtes, toutes plus ou moins connues lors de soirées caritatives dont ma mère était la spécialiste. Cependant, une seule personne rendit cette soirée différente des autres...

- Je me doutais que je te croiserais ici...

 

Je n'eus même pas la peine de me retourner, ton odeur, ta voix...

- Noah ! Bizarrement je ne suis pas surpris...Répliquais-je la voix amusé.

- Ravi de voir que tu m'attendais. Dis-tu, me faisant face.

 

Et c'est en croisant ton regard que je compris vraiment pourquoi je me sentais mal à l'aise en ta présence. Tu étais tout simplement magnifique. Comment arrivais-tu à m'écraser ainsi ? Ta prestance, ton allure, ton charisme...Tout me plaisait en toi... J'étais hypnotisé par tes yeux. Je crois que c'est ton regard qui se trouvait être le plus déstabilisant. Tu pouvais faire croire à n'importe qui que je n'étais qu'une connaissance, pourtant dans le plus profond de tes yeux je savais que tu me désirais...Et cette perspective ne me déplaisait pas du tout...

- J'ai appris...Pour toi et Mathis.

 

L'image de Mathis me revint tout à coup en mémoire, et la culpabilité qui avait déserté quelques minutes refit son apparition.

 

- Si tu veux me faire la morale, vas-t’en, je m'en veux déjà assez...Répliquais-je, soupirant.

- Non...Je suis même plutôt flatté...Fis-tu un sourire en coin.

 

Je te regardai alors étonné...Puis comprenant où tu voulais en venir, j’éclatai de rire.

 

- Attends… Tu ne crois tout de même pas que c'est pour toi que j'ai rompu ! M'exclamais-je, essayant de calmer mon fou rire.

- Ce n'est pas le cas ? Demandas-tu, l'ai faussement contrarié.

- Tu es vraiment impossible...

- Merci, et toi tu es vraiment très beau, je n’arrive pas à me décider entre la tenue décontracté, la tenu pyjama ou la tenue classe.

 

Je lui fis un sourire gêné. J'avais beau s'avoir rétorquer, il suffisait que l'on me fasse un seul compliment pour que je rougisse. Par chance, Ai-Vân fit son apparition, détournant ton regard qui scrutait mon corps.

 

- Noah ! Je ne savais pas que vous seriez présent ! S'écria-t-elle, souriant de toutes ses dents.

- Au départ je ne voulais pas venir, puis une chose m'a fait changé d'avis...Dis-tu, lui rendant son sourire.

- Ah oui ? Laquelle ?

- Et bien, j'ai entendu dire qu'un poste que je convoitais s'est libéré il y a peu, alors je suis venu voir si c'était vrai, et peut-être sauté sur l'occasion.

 

Je me raidis instantanément lorsque cette phrase sortis de ta bouche. Elle concrétisait mes pensées, et mon malaise redoubla d'intensité ainsi que mon excitation...Je savais ce que tu recherchais, une partie de jambes en l'air...Libre, sans sentiments...Du plaisir sans contraintes...Et moi je recherchais quoi ? Mon passé...La vie que je pensais devoir avoir à 20 ans...

Mathis avait raison, je voulais redevenir celui que j'avais été et « Baiser tout ce qui bouge... ». Pourtant, c'était justement lui la barrière qui m'empêchais de te sauter dessus directement...Noah...Tu étais son meilleur ami...

 

- Owen, ça va ? Tu as l'air fatigué...Dit Ai-Van, s'approchant de moi.

- Ouais, ça doit être le champagne...Je vais prendre l'air. Fis-je, lui lançant un sourire d'excuse.

- Je t'accompagne. Tranchas-tu, ne me laissant pas le choix.

 

Nous sortîmes de la salle, rentrant sur une terrasse couverte, déserte, et pas vraiment lumineuse. La chaleur qui régnait dans la pièce à côté, commença à me déranger, si bien que l'air frais du vent d'hiver me fit le plus grand bien.

 

- Ça va mieux ? Me demandas-tu, t'accoudant à la barrière séparant le balcon du vide.

- Oui, ça doit être la chaleur. Dis-je, desserrant le nœud de ma cravate.

- Owen, si ce n'est pas pour moi, pourquoi l'as-tu quitté ? Me demandas-tu subitement.

- Il ne te l’a pas dit ? Tu es son meilleur ami pourtant...Répliquais-je, appuyant sur le mot ami.

- Non, et si j'étais lui, j'aurais fait la même chose.

- Pourquoi ?

 

Tu t'approchas alors de moi, me collant à la barrière. Tes yeux bleus si froids devenaient de plus en plus brûlants, ne cessant de m'attirer. Tes mains se collèrent à mes hanches et ton visage se rapprocha du mien. Malgré le fait que je ne devais surtout pas succomber, j'avais de plus en plus d'images érotiques qui défilaient dans mon cerveau, poussant l'excitation qui me rongeait un peu plus loin.

 

- Si je savais que mon meilleur ami s'intéressait à la personne que j'aime, j'aurais fait la même chose, je ne lui aurais pas dit qu'elle venait de me quitter. Me dis-tu, la voix sensuelle.

- Alors si tu le comprends, pourquoi es-tu là à essayer de m'exciter. Demandais-je, dans un murmure.

- Je sais pas...Peut-être le fait que tu donnerais envie de bander à n'importe qui en t'habillant ainsi, ou alors parce que je sais que tu es à deux doigts de craquer...

- Tu as l'air sûr de toi...

- Je le suis...J'ai toujours ce que je désire, et Owen, en ce moment la seule chose qui m'attire c'est toi.

- Tu as pensé à lui ?

- Il n'a pas besoin de savoir qu'entre nous c'est juste du sexe...

 

Je commençai à céder...Tu avais raison, tu arrivais à tout avoir... J'étais en manque, et j'avais une envie folle de toi...

 

- Je l'ai quitté parce que je n'étais pas amoureux, contrairement à lui. Dis-je difficilement, sentant que tu te collais un peu plus contre moi.

- C'est très bien de ta part...Répondis-tu frôlant mes lèvres.

- Il n'est pas de cet avis...

- C'est son choix.

- Et le tien ?

 

Je savais que je jouais à un jeu dangereux, mais j'en avais terriblement envie...Je voulais du sexe. J'étais en manque de sexe. J'avais envie de sexe.

- Viens chez moi.

 

Ta voix avait changé. Tu dégageais une telle sensualité qu'une seule réponse me vint en tête...Comment aurais-je pu refuser ?

 

Mais il semblait que le destin ne voulait pas nous réunir...En tout cas pas tout de suite.

- Et bien Owen, j'ai l'impression que tout va beaucoup mieux !

 

Je reconnu directement la voix mesquine et amusée d'Ai-Vân. Pourtant je ne voulais pas que tu t'en ailles, et tu n'avais pas l'air décidé non plus. Tes mains restaient sur mes hanches, ne cessant de les caresser.

 

- Nous n'avons pas vraiment finis de discuter Ai-Vân, pourriez-vous revenir plus tard. Fis-tu, aimablement.

- Excusez moi, mais Owen, tu es mon cavalier et...J'm'ennuie toute seule. Répliqua-t-elle, faisant la moue.

 

Bien que j'étais horriblement excité, elle avait raison, je lui avais fait une promesse et je devais la tenir, même si pour cela je devais oublier la perspective du plus belle orgasme de ma vie...

 

À regrets, je te poussai, évitant ton regard surpris.

- Désolé. Murmurais-je, reprenant le bras d'Ai-van.

 

Je te lançai un dernier sourire désolé, puis repartis vers la salle de réception. Mais ta voix me retint à nouveau.

 

- Owen ! Je serais au Cab's ce soir, c'est une boite dans le centre, si tu connais, et si la proposition te tente toujours...

- Oh que oui il connait cette boite, je dirais même que c'était son repère... Fit Ai-Van, me regardant avec un large sourire.

- Alors à plus tard...Me soufflas-tu, passant à côté de moi, frôlant ma main, et rentrant dans l'espace confiné.

 

Mon cœur battait à cent à l'heure, pourquoi me retrouvais-je dans cette situation, était-ce seulement mon manque de sexe qui en était la cause ? Je compris bien trop tard que non...

- Tu m'invites à danser ? Me demanda Ai-van, m'entrainant déjà sur la piste de danse.

 

Souriant, je commençais à mener la danse, la faisant tournoyer, à travers la piste, provoquant son fou rire. Mon esprit se détendait instantanément en sa compagnie. Elle était toujours là, même lors de ses tournées ou divers voyages. Sa présence me réconfortait, tout comme celle d'Henri.

- Tu vas y aller ? Me demanda-t-elle tout à coup.

 

Pourtant, Ai-Van avait un don qu'Henri n'avait pas...Celui de poser les bonnes questions au moment où je m'y attendais le moins...

 

- Si tu n'y vas pas j'irais à ta place. Répliqua-t-elle aussitôt, devant mon air ennuyé.

- Oui, je suis sûr qu'il te sauterait dessus. Fis-je moqueur.

- Hey, c'est parce que j'ai pas de bite qu'il peut me résister !

- Ai-Van chérie, pourrais-tu oublier ton langage vulgaire lors d'une soirée comme celle-ci...

- Et toi pourrais-tu me dire ce qui t'empêches d'aller le rejoindre au Cab's ?

- C'est l'ami de Mathis !

- Tu dis ça mais je ne serais pas arrivée tout à l'heure, tu serais déjà en train de te le faire.

- Ai-Vân...Soupirais-je Las.

- Mais Réagis Owen ! Un gars beau comme un dieu te fait du rentre-dedans et toi tu ne fais rien ! Je sais que tu t'en veux par rapport à Mathis, mais tu ne dois pas t'arrêter de vivre pour autant !

- C'est facile à dire ! Mais c'est son...

- Et alors, Noah est assez grand pour savoir avec qui il a envie de baiser !

 

Je poussai un long soupire. C'est vrai, je ne devais pas m'arrêter de vivre mais...

- De toute façon tu n'as pas le choix ! J'ai pris assez de numéros pour pouvoir m'en aller d'ici l'esprit tranquille, et j'ai envie de sortir en boite. S'exclama-t-elle, prenant ma main, afin de m'emmener dans le vestibule.

 

Une heure plus tard, je me trouvais au Cab's. Ai-Vân m'avait rapidement ramené chez moi afin que je me change. Mon jean noir et mon tee-shirt vert, c'est ce qui me rendait à tomber, disait-elle. Tandis que je me dirigeais vers le bar, afin de prendre un remontant, Ai-Van, elle, te cherchait désespérément.

 

- Je crois qu’il n’est pas venu finalement...Dit-elle, s'asseyant à mes côtés sur une banquette.

- Il a surement dû trouver quelqu'un d'autre...Fis-je, ne lâchant pas des yeux l'apollon blond qui se trouvait devant moi, en train de danser sensuellement.

- Ou alors t'as pas été assez rapide.

- C'est pas grave Ai-Vân, la mer est remplie de gros poissons...Tous plus appétissant les uns que les autres...

 

Finalement, je pensais que c'était mieux qu'Ai-Vân nous ait interrompus, je n'aurais pas eu à le regretter par la suite...C'est sur cette déduction que je lâchai Ai-Vân afin de reprendre mon rôle de tombeur que j'avais délaissé. Mon verre à la main, je m'avançais vers l'apollon, et posa directement ma main sur sa hanche l'invitant à danser.

 

Nous dansions enlacés depuis un bon quart d'heure déjà, et je sentais peu à peu mon instinct de coureur revenir au galop. L'excitation pointant à nouveau son nez. Quel bonheur de se dire que l'on pouvait tous les avoir...Et je l'avais choisis lui, pour finir ma nuit en beauté. Mes bras autour de son cou, je laissais ses mains passer sous mon tee-shirt, fermant les yeux en sentant ses lèvres embrasser ma mâchoire. Mais le corps de quelqu'un d'autre se collant à moi, augmenta mon excitation...Un partie à trois ?

 

J'avais les yeux fermés, savourant les caresses que l'on me prodiguait. La main de l'homme qui se trouvait dans mon dos descendit jusqu'à mon bas du ventre, puis sur mon entre-jambe, qu'il caressa sans aucune gêne. Une caresse un peu plus poussée, et je ne pus retenir un gémissement, balançant ma tête en arrière, se posant sur son épaule. C'est à ce moment là que je sentis ton odeur et mes yeux s'ouvrirent instantanément de surprise, croisant ton regard chargé de désir.

 

Je fus tellement surpris que je lâchai le cou de l'autre homme, laissant mes mains en l'air, comme pris en faute. Un sourire amusé étira tes lèvres, puis ton regard se détourna du mien, changeant en cours de chemin, afin d'adopter une attitude froide. Tu regardas alors le beau blond qui nous regardait, et d'une voix qui se fit autoritaire :

 

  • Dégage !

  • Hey mec ! J'étais là le premier...Répliqua-t-il, se rapprochant.

 

Tu te mis alors devant moi, le regardant de toute ta hauteur. Une chose était sûre, je préférai être à ma place qu'à la sienne.

- Merci d'avoir chauffé la place, mais c'est avec moi qu'il va repartir...

 

Le blond me regarda vivement, mais n'y voyant aucun encouragement, il fit demi-tour et partit. Moi, j'oubliai toutes mes bonnes résolutions...

 

Quant à toi, tu te retournas doucement, posant ton front contre le mien. Tes mains vinrent prendre les miennes, les plaçant sur ton cou. Puis, elles descendirent le long de mes côtes, afin de venir se poser sur mes hanches. Un frisson d'excitation me prit, et je ne pus que me coller un peu plus à toi.

- Tu ne m'as même pas attendu...Dis-tu, dans un sourire amusé.

- Tu étais plutôt long à arriver...Répliquais-je le regard lourd de désir.

 

Tes lèvres se posèrent dans mon cou le parsemant de baisers sensuels. Je ne savais pas ce qui se passait et je crois que je ne le saurais jamais. Mais à chaque fois que ta peau touchait la mienne, mon cœur bondissait. Je me sentais bien...Infiniment bien...Tes mains passaient sous mon tee-shirt, caressant mon dos. Tu m'entrainais au rythme de la musique. Je sentais ton excitation grandissante, cependant le plus excité de nous deux devait être moi. Tes mains descendirent, venant soulever le bord de mon boxer, puis passèrent à l'intérieur. A chaque caresse, je sentais mes jambes trembler, et mon corps se raidirent. Mes bras encerclèrent un peu plus ton cou, t'obligeant vraiment à te coller à moi. Ma main passa dans tes cheveux, et à mon tour, je commençai à t'embrasser le cou. Les yeux grands ouverts, je regardai les gens autour de nous, essayant de voir si un vigile arrivait. Mais très vite, mon regard fut captivé par celui d'une personne qui m'était familière...Beaucoup trop familière...

 

Sans prévenir, je m’écartai le plus loin possible de toi, et regardai par dessus ton épaule, le regard horrifié...Mathis, pourquoi a-t-il fallu que tu sois là ? Tu suivis alors mon regard, ne comprenant strictement rien.

- Et merde...Soupiras-tu, comprenant maintenant la situation.

 

Il fallait que je le rattrape, que je m'explique, mais en regardant une deuxième fois, Mathis n'était plus là. Tu essayas de revenir vers moi, mais je te repoussai...Je ne pouvais pas...

 

- Vous n'êtes plus ensemble. Me dis-tu, essayant une nouvelle fois de te rapprocher.

- Et alors ! Je ne peux pas coucher avec toi et savoir qu'il le sait ! M'écriais-je, énervé.

- Si sa te déranges tellement, pourquoi as-tu rompu ?! Tu voulais profiter de la vie Owen !

- Tu es censé être son meilleur ami !

- Et je le suis, mais si j'ai envie de baiser quelqu'un je le baise !

- Tu ne me baiseras pas.

- Ha oui ? Tu crois ça ?

 

Je te fixai, voyant un air de défit dans tes yeux. Lorsque j’avais vu le regard dévasté de Mathis, j’avais compris. Je ne pouvais pas coucher avec toi, sans lui briser une nouvelle fois le cœur...Un seul choix m'était acceptable...

 

- Owen, C'est finis vous deux ! Tu as fait ton choix en le quittant ! tu ne vas tout de même pas arrêter de baiser sous prétexte que ça lui fait du mal ! Dit-il maintenant énervé.

- Non, tu as raison...Je viens justement d'en faire un autre. Répliquais-je, calme.

- Comment ça ? Demanda-t-il, haussant les sourcils, surpris.

 

Je m’approchai alors de toi, mettant ma bouche près de ton oreille.

 

- Tu n'es pas le seul à me faire bander...

 

Puis je partis, m'enroulant dans la foule...Et tu n'essayas même pas de me retenir..."


°0° J'espère que cette suite vous as plus, je dois vous dire que les suites vont mettres du temps à arrvier, je suis vraiment noire de boulot.... Je vous fait de gros bisous !!!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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