« Je me sentais las. Je savais que j'avais pris la meilleure décision pour lui,
pour moi et pour nous, pourtant ce sentiment de culpabilité ne cessait de me ronger. Il ne se passait pas une minute sans que je pense à lui. Un an...Une année entière à ses côtés et je venais de
tout réduire à néant. Je venais de détruire un homme que j'aimais, mais pas suffisamment pour pouvoir jouer une comédie. Il ne le méritait pas. Je ne le méritais pas, et je voulais qu'il le
comprenne.
Sans m'en rendre compte, je déprimais. Me retrouver seul dans mon appartement, ne plus
voir ses affaires trainer, ne plus l'entendre se plaindre qu'il était crevé par son boulot...Tout ça me manquait...Il me manquait...
J'avais essayé de le contacter, le revoir ne serais-ce qu'une minute pour lui dire que
je m'en voulais de lui avoir brisé le cœur. Mais rien n'y faisait, il refusait mes appels et m'interdisait de venir le voir à l'hôpital. Henri me répétait sans cesse que c'était normal, et qu'il
fallait que je refasse surface. Pourtant, j'étais persuadé que je ne pourrais me libérer de ce poids que lorsqu'il aurait refait sa vie, avec quelqu'un d'autre, une personne bien meilleure que
moi.
Ai-vân et Henri essayaient par tous les moyens de me
faire sortir, mais je n'y avais plus le cœur. J'en arrivais même à la conclusion que je fusse peut-être tombé amoureux de lui inconsciemment, et que j’aie perdu la chance de vivre une histoire
avec un homme merveilleux. Mais cette idée se volatilisa aussi vite qu'elle était apparue. Non, je n'étais pas tombé amoureux de Mathis et je m'en voulais...
Finalement, Ai-vân réussit à me faire sortir de chez
moi. J'avais complètement oublié, et elle en était totalement satisfaite. Son gala. Son soir de gloire si attendu.
Je portais un smoking tiré à quatre épingles, avec à
mon bras, une amie complètement excitée. Nous nous trouvions dans une énorme salle de réception du plus grand hôtel de la ville. Toutes les personnes présentes semblaient parfaitement imprégnées
dans ce monde de strass, et pailletés d'hypocrisies et de haute bourgeoisie. Bref, le monde dans lequel j'étais né. Même si mon père se trouvait être l'homme le plus riche de France, et que je
profitais de ses privilèges, je haïssais ses soirées mondaines où la plupart des gens devenaient votre ami, n'attendant qu'une chose : l'espoir que vous leur faisiez de la publicité
gratuite. Et la soirée des grands auteurs n'en étaient pas moins. Des tas de manageurs, publicitaires, éditeurs venaient me serrer la main, reconnaissant en moi, le porte parole de mon
père.
Une coupe de champagne à la main, l'autre dans la poche
de mon pantalon, je restai à l'écart de la discussion qu'Ai-vân tenait avec le directeur d'une grande maison d'édition. Mes yeux vaguaient de têtes en têtes, toutes plus ou moins connues lors de
soirées caritatives dont ma mère était la spécialiste. Cependant, une seule personne rendit cette soirée différente des autres...
- Je me doutais que je te croiserais ici...
Je n'eus même pas la peine de me retourner, ton odeur,
ta voix...
- Noah ! Bizarrement je ne suis pas
surpris...Répliquais-je la voix amusé.
- Ravi de voir que tu m'attendais. Dis-tu, me faisant
face.
Et c'est en croisant ton regard que je compris vraiment
pourquoi je me sentais mal à l'aise en ta présence. Tu étais tout simplement magnifique. Comment arrivais-tu à m'écraser ainsi ? Ta prestance, ton allure, ton charisme...Tout me plaisait en
toi... J'étais hypnotisé par tes yeux. Je crois que c'est ton regard qui se trouvait être le plus déstabilisant. Tu pouvais faire croire à n'importe qui que je n'étais qu'une connaissance,
pourtant dans le plus profond de tes yeux je savais que tu me désirais...Et cette perspective ne me déplaisait pas du tout...
- J'ai appris...Pour toi et Mathis.
L'image de Mathis me revint tout à coup en mémoire, et
la culpabilité qui avait déserté quelques minutes refit son apparition.
- Si tu veux me faire la morale, vas-t’en, je m'en veux
déjà assez...Répliquais-je, soupirant.
- Non...Je suis même plutôt flatté...Fis-tu un sourire en coin.
Je te regardai alors étonné...Puis comprenant où tu
voulais en venir, j’éclatai de rire.
- Attends… Tu ne crois tout de même pas que c'est pour
toi que j'ai rompu ! M'exclamais-je, essayant de calmer mon fou rire.
- Ce n'est pas le cas ? Demandas-tu, l'ai faussement contrarié.
- Tu es vraiment impossible...
- Merci, et toi tu es vraiment très beau, je n’arrive
pas à me décider entre la tenue décontracté, la tenu pyjama ou la tenue classe.
Je lui fis un sourire gêné. J'avais beau s'avoir
rétorquer, il suffisait que l'on me fasse un seul compliment pour que je rougisse. Par chance, Ai-Vân fit son apparition, détournant ton regard qui scrutait mon corps.
- Noah ! Je ne savais pas que vous seriez présent !
S'écria-t-elle, souriant de toutes ses dents.
- Au départ je ne voulais pas venir, puis une chose m'a
fait changé d'avis...Dis-tu, lui rendant son sourire.
- Ah oui ? Laquelle ?
- Et bien, j'ai entendu dire qu'un poste que je convoitais s'est libéré il y a peu,
alors je suis venu voir si c'était vrai, et peut-être sauté sur l'occasion.
Je me raidis instantanément lorsque cette phrase sortis
de ta bouche. Elle concrétisait mes pensées, et mon malaise redoubla d'intensité ainsi que mon excitation...Je savais ce que tu recherchais, une partie de jambes en l'air...Libre, sans
sentiments...Du plaisir sans contraintes...Et moi je recherchais quoi ? Mon passé...La vie que je pensais devoir avoir à 20 ans...
Mathis avait raison, je voulais redevenir celui que
j'avais été et « Baiser tout ce qui bouge... ». Pourtant, c'était justement lui la barrière qui m'empêchais de te sauter dessus directement...Noah...Tu étais son meilleur
ami...
- Owen, ça va ? Tu as l'air fatigué...Dit Ai-Van, s'approchant de
moi.
- Ouais, ça doit être le champagne...Je vais prendre l'air. Fis-je, lui lançant un
sourire d'excuse.
- Je t'accompagne. Tranchas-tu, ne me laissant pas le choix.
Nous sortîmes de la salle, rentrant sur une terrasse
couverte, déserte, et pas vraiment lumineuse. La chaleur qui régnait dans la pièce à côté, commença à me déranger, si bien que l'air frais du vent d'hiver me fit le plus grand
bien.
- Ça va mieux ? Me demandas-tu, t'accoudant à la
barrière séparant le balcon du vide.
- Oui, ça doit être la chaleur. Dis-je, desserrant le
nœud de ma cravate.
- Owen, si ce n'est pas pour moi, pourquoi l'as-tu quitté ? Me demandas-tu
subitement.
- Il ne te l’a pas dit ? Tu es son meilleur ami
pourtant...Répliquais-je, appuyant sur le mot ami.
- Non, et si j'étais lui, j'aurais fait la même chose.
- Pourquoi ?
Tu t'approchas alors de moi, me collant à la barrière.
Tes yeux bleus si froids devenaient de plus en plus brûlants, ne cessant de m'attirer. Tes mains se collèrent à mes hanches et ton visage se rapprocha du mien. Malgré le fait que je ne devais
surtout pas succomber, j'avais de plus en plus d'images érotiques qui défilaient dans mon cerveau, poussant l'excitation qui me rongeait un peu plus loin.
- Si je savais que mon meilleur ami s'intéressait à la
personne que j'aime, j'aurais fait la même chose, je ne lui aurais pas dit qu'elle venait de me quitter. Me dis-tu, la voix sensuelle.
- Alors si tu le comprends, pourquoi es-tu là à essayer
de m'exciter. Demandais-je, dans un murmure.
- Je sais pas...Peut-être le fait que tu donnerais
envie de bander à n'importe qui en t'habillant ainsi, ou alors parce que je sais que tu es à deux doigts de craquer...
- Tu as l'air sûr de toi...
- Je le suis...J'ai toujours ce que je désire, et Owen, en ce moment la seule chose
qui m'attire c'est toi.
- Tu as pensé à lui ?
- Il n'a pas besoin de savoir qu'entre nous c'est juste du
sexe...
Je commençai à céder...Tu avais raison, tu arrivais à
tout avoir... J'étais en manque, et j'avais une envie folle de toi...
- Je l'ai quitté parce que je n'étais pas amoureux,
contrairement à lui. Dis-je difficilement, sentant que tu te collais un peu plus contre moi.
- C'est très bien de ta part...Répondis-tu frôlant mes
lèvres.
- Il n'est pas de cet avis...
- C'est son choix.
- Et le tien ?
Je savais que je jouais à un jeu dangereux, mais j'en avais terriblement envie...Je
voulais du sexe. J'étais en manque de sexe. J'avais envie de sexe.
- Viens chez moi.
Ta voix avait changé. Tu dégageais une telle sensualité qu'une seule réponse me vint
en tête...Comment aurais-je pu refuser ?
Mais il semblait que le destin ne voulait pas nous réunir...En tout cas pas tout de
suite.
- Et bien Owen, j'ai l'impression que tout va beaucoup mieux !
Je reconnu directement la voix mesquine et amusée
d'Ai-Vân. Pourtant je ne voulais pas que tu t'en ailles, et tu n'avais pas l'air décidé non plus. Tes mains restaient sur mes hanches, ne cessant de les caresser.
- Nous n'avons pas vraiment finis de discuter Ai-Vân, pourriez-vous revenir plus tard.
Fis-tu, aimablement.
- Excusez moi, mais Owen, tu es mon cavalier
et...J'm'ennuie toute seule. Répliqua-t-elle, faisant la moue.
Bien que j'étais horriblement excité, elle avait
raison, je lui avais fait une promesse et je devais la tenir, même si pour cela je devais oublier la perspective du plus belle orgasme de ma vie...
À regrets, je te poussai, évitant ton regard
surpris.
- Désolé. Murmurais-je, reprenant le bras d'Ai-van.
Je te lançai un dernier sourire désolé, puis repartis
vers la salle de réception. Mais ta voix me retint à nouveau.
- Owen ! Je serais au Cab's ce soir, c'est une boite dans le centre, si tu connais, et
si la proposition te tente toujours...
- Oh que oui il connait cette boite, je dirais même que c'était son repère... Fit
Ai-Van, me regardant avec un large sourire.
- Alors à plus tard...Me soufflas-tu, passant à côté de
moi, frôlant ma main, et rentrant dans l'espace confiné.
Mon cœur battait à cent à l'heure, pourquoi me
retrouvais-je dans cette situation, était-ce seulement mon manque de sexe qui en était la cause ? Je compris bien trop tard que non...
- Tu m'invites à danser ? Me demanda Ai-van, m'entrainant déjà sur la piste de
danse.
Souriant, je commençais à mener la danse, la faisant
tournoyer, à travers la piste, provoquant son fou rire. Mon esprit se détendait instantanément en sa compagnie. Elle était toujours là, même lors de ses tournées ou divers voyages. Sa présence me
réconfortait, tout comme celle d'Henri.
- Tu vas y aller ? Me demanda-t-elle tout à
coup.
Pourtant, Ai-Van avait un don qu'Henri n'avait
pas...Celui de poser les bonnes questions au moment où je m'y attendais le moins...
- Si tu n'y vas pas j'irais à ta place. Répliqua-t-elle
aussitôt, devant mon air ennuyé.
- Oui, je suis sûr qu'il te sauterait dessus. Fis-je
moqueur.
- Hey, c'est parce que j'ai pas de bite qu'il peut me résister !
- Ai-Van chérie, pourrais-tu oublier ton langage
vulgaire lors d'une soirée comme celle-ci...
- Et toi pourrais-tu me dire ce qui t'empêches d'aller
le rejoindre au Cab's ?
- C'est l'ami de Mathis !
- Tu dis ça mais je ne serais pas arrivée tout à
l'heure, tu serais déjà en train de te le faire.
- Ai-Vân...Soupirais-je Las.
- Mais Réagis Owen ! Un gars beau comme un dieu te fait
du rentre-dedans et toi tu ne fais rien ! Je sais que tu t'en veux par rapport à Mathis, mais tu ne dois pas t'arrêter de vivre pour autant !
- C'est facile à dire ! Mais c'est son...
- Et alors, Noah est assez grand pour savoir avec qui il a envie de baiser
!
Je poussai un long soupire. C'est vrai, je ne devais
pas m'arrêter de vivre mais...
- De toute façon tu n'as pas le choix ! J'ai pris assez
de numéros pour pouvoir m'en aller d'ici l'esprit tranquille, et j'ai envie de sortir en boite. S'exclama-t-elle, prenant ma main, afin de m'emmener dans le vestibule.
Une heure plus tard, je me trouvais au Cab's. Ai-Vân
m'avait rapidement ramené chez moi afin que je me change. Mon jean noir et mon tee-shirt vert, c'est ce qui me rendait à tomber, disait-elle. Tandis que je me dirigeais vers le bar, afin de
prendre un remontant, Ai-Van, elle, te cherchait désespérément.
- Je crois qu’il n’est pas venu finalement...Dit-elle,
s'asseyant à mes côtés sur une banquette.
- Il a surement dû trouver quelqu'un d'autre...Fis-je,
ne lâchant pas des yeux l'apollon blond qui se trouvait devant moi, en train de danser sensuellement.
- Ou alors t'as pas été assez rapide.
- C'est pas grave Ai-Vân, la mer est remplie de gros
poissons...Tous plus appétissant les uns que les autres...
Finalement, je pensais que c'était mieux qu'Ai-Vân nous
ait interrompus, je n'aurais pas eu à le regretter par la suite...C'est sur cette déduction que je lâchai Ai-Vân afin de reprendre mon rôle de tombeur que j'avais délaissé. Mon verre à la main,
je m'avançais vers l'apollon, et posa directement ma main sur sa hanche l'invitant à danser.
Nous dansions enlacés depuis un bon quart d'heure déjà,
et je sentais peu à peu mon instinct de coureur revenir au galop. L'excitation pointant à nouveau son nez. Quel bonheur de se dire que l'on pouvait tous les avoir...Et je l'avais choisis lui,
pour finir ma nuit en beauté. Mes bras autour de son cou, je laissais ses mains passer sous mon tee-shirt, fermant les yeux en sentant ses lèvres embrasser ma mâchoire. Mais le corps de quelqu'un
d'autre se collant à moi, augmenta mon excitation...Un partie à trois ?
J'avais les yeux fermés, savourant les caresses que
l'on me prodiguait. La main de l'homme qui se trouvait dans mon dos descendit jusqu'à mon bas du ventre, puis sur mon entre-jambe, qu'il caressa sans aucune gêne. Une caresse un peu plus poussée,
et je ne pus retenir un gémissement, balançant ma tête en arrière, se posant sur son épaule. C'est à ce moment là que je sentis ton odeur et mes yeux s'ouvrirent instantanément de surprise,
croisant ton regard chargé de désir.
Je fus tellement surpris que je lâchai le cou de
l'autre homme, laissant mes mains en l'air, comme pris en faute. Un sourire amusé étira tes lèvres, puis ton regard se détourna du mien, changeant en cours de chemin, afin d'adopter une attitude
froide. Tu regardas alors le beau blond qui nous regardait, et d'une voix qui se fit autoritaire :
Tu te mis alors devant moi, le regardant de toute ta
hauteur. Une chose était sûre, je préférai être à ma place qu'à la sienne.
- Merci d'avoir chauffé la place, mais c'est avec moi qu'il va
repartir...
Le blond me regarda vivement, mais n'y voyant aucun
encouragement, il fit demi-tour et partit. Moi, j'oubliai toutes mes bonnes résolutions...
Quant à toi, tu te retournas doucement, posant ton
front contre le mien. Tes mains vinrent prendre les miennes, les plaçant sur ton cou. Puis, elles descendirent le long de mes côtes, afin de venir se poser sur mes hanches. Un frisson
d'excitation me prit, et je ne pus que me coller un peu plus à toi.
- Tu ne m'as même pas attendu...Dis-tu, dans un sourire amusé.
- Tu étais plutôt long à arriver...Répliquais-je le regard
lourd de désir.
Tes lèvres se posèrent dans mon cou le parsemant de
baisers sensuels. Je ne savais pas ce qui se passait et je crois que je ne le saurais jamais. Mais à chaque fois que ta peau touchait la mienne, mon cœur bondissait. Je me sentais
bien...Infiniment bien...Tes mains passaient sous mon tee-shirt, caressant mon dos. Tu m'entrainais au rythme de la musique. Je sentais ton excitation grandissante, cependant le plus excité de
nous deux devait être moi. Tes mains descendirent, venant soulever le bord de mon boxer, puis passèrent à l'intérieur. A chaque caresse, je sentais mes jambes trembler, et mon corps se raidirent.
Mes bras encerclèrent un peu plus ton cou, t'obligeant vraiment à te coller à moi. Ma main passa dans tes cheveux, et à mon tour, je commençai à t'embrasser le cou. Les yeux grands ouverts, je
regardai les gens autour de nous, essayant de voir si un vigile arrivait. Mais très vite, mon regard fut captivé par celui d'une personne qui m'était familière...Beaucoup trop
familière...
Sans prévenir, je m’écartai le plus loin possible de
toi, et regardai par dessus ton épaule, le regard horrifié...Mathis, pourquoi a-t-il fallu que tu sois là ? Tu suivis alors mon regard, ne comprenant strictement rien.
- Et merde...Soupiras-tu, comprenant maintenant la situation.
Il fallait que je le rattrape, que je m'explique, mais en regardant une deuxième fois,
Mathis n'était plus là. Tu essayas de revenir vers moi, mais je te repoussai...Je ne pouvais pas...
- Vous n'êtes plus ensemble. Me dis-tu, essayant une nouvelle fois de te
rapprocher.
- Et alors ! Je ne peux pas coucher avec toi et savoir qu'il le sait ! M'écriais-je,
énervé.
- Si sa te déranges tellement, pourquoi as-tu
rompu ?! Tu voulais profiter de la vie Owen !
- Tu es censé être son meilleur ami
!
- Et je le suis, mais si j'ai envie de baiser quelqu'un je le baise
!
- Tu ne me baiseras pas.
- Ha oui ? Tu crois
ça ?
Je te fixai, voyant un air de défit dans tes yeux.
Lorsque j’avais vu le regard dévasté de Mathis, j’avais compris. Je ne pouvais pas coucher avec toi, sans lui briser une nouvelle fois le cœur...Un seul choix m'était
acceptable...
- Owen, C'est finis vous deux ! Tu as fait ton choix en
le quittant ! tu ne vas tout de même pas arrêter de baiser sous prétexte que ça lui fait du mal ! Dit-il maintenant énervé.
- Non, tu as raison...Je viens justement d'en faire un
autre. Répliquais-je, calme.
- Comment ça ?
Demanda-t-il, haussant les sourcils, surpris.
Je m’approchai alors de toi, mettant ma bouche près de
ton oreille.
- Tu n'es pas le seul à me faire bander...
Puis je partis, m'enroulant dans la foule...Et tu n'essayas même pas de me
retenir..."
°0° J'espère que cette suite vous as plus, je dois vous dire que les suites vont mettres du temps à arrvier, je suis vraiment noire de boulot.... Je vous
fait de gros bisous !!!! °0°