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The Innoncence Of Sleep

Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 21:48
Salut à vous, lectrices et lecteurs de Mai-lynn.

Ayant un problème d'ordinateur, je me charge personnellement de publier ce chapitre tout nouveau, d'une toute nouvelle histoire, écrite avec moi ^^ (Lybertys). XD

Nous espérons que cette histoire vous plaira ^^ le deuxième chapitre ne va pas tarder à être publié sur mon blog et nous vous donnerons les liens.

Pour conclure : Un dernier petit mot à vous faire passer avant la lecture de ce chapitre de sa part : 

"Joyeux noel mes p'tits loups !"




 J'étais bien dans ses bras. Pourquoi fallait-il qu'on bouge ? Je l'embrassais dans le cou, le mordant passionement. Je voulais qu'il cède, encore une fois. Timothy cédait souvent, et l'ambiance de mon appartement m'y aidait. Les murs étaient rouges avec des meubles noirs. C'était un studio, avec une seule pièce puis la salle de bain. Mon lit, près du canapé était le lieu où je me sentais le mieux au monde. En ce moment, je pouvais dire que je nageais dans le bonheur. J'avais dans mes bras un homme magnifique, avec qui je sortais depuis maintenant huit mois. Il était plus petit que moi, les cheveux chatains clair. Ses yeux bleus étaient cachés par ses paupières, savourant les douces caresses que je lui produigais. Je sentais qu'il était aussi éxité que moi, mais lui se retenait, car nous devions partir.

 

–      Nath...Souffla-t'il, perdu.

 

Un sourire étira mes lèvres alors ma main glissait le long de son torse ferme, mais à peine musclé. Doucement, je déboutonnais son jean voulant le toucher dans son entièreté, mais il ne m'en laissa pas le temps.

 

–      Nathaniel ! Fit-il, la voix dure.

 

Je soupirais, déçu par le simple fait qu'il ne veille pas continuer. Je me soulevais et m'allongeais sur le dos fixant le plafond.

 

–      Je déteste quand tu m'appelles par mon prenom...Dis-je, en boudant.

 

Je l'entendis rigoler puis se lever, attrapant sa chemise noire.

 

–      Peut-être mais c'est la seule chose qui te fait réagir...Et puis, j'aime ton prénom. Me répondit-il

 

Je me levais à contre coeur, ne prenant même pas la peine de refaire le lit. Mais à peine eus-je fait deux pas que Timothy me rappela.

 

–      Tu vas où tout nu ? On est déjà en retard ! Fit-il, les mains sur les hanches.

–      Je vais boire un coup et m'habiller, ça te vas ? Répondis-je, sur le même ton. Et puis je me balade tout nu si j'ai envie !

–      Moi ça me dérange pas...

 

Nous éclatâmes de rire et je partis dans la cuisine pour me servir du jus d'orange. Je bus directement dans la bouteille puis partis dans la salle de bain, m'habiller.

 

–      Il s'appelle comment ton frangin déjà ? Demandais-je, alors que j'enfilais mon jean bleu délavé.

–      Jonah et il va être furax de voir qu'on est en retard ! Me cria Timothy, s'approchant de la porte de la salle de bain.

 

J'enfilais mon tee shirt rouge et mon pull kaki par dessus puis me regardait dans le miroir. J'avais les cheveux blonds comme les blés et des yeux marrons verts. Je n'étais pas un top model, mais je dégageais un charme fou. J'avais beaucoup de charisme, réussissant à me demener dans n'importe quelle situation.

 

–      J'suis prêt ! Dis-je, mettant de l'après-rasage sur mes joues.

 

Je marchais d'un pas rapide vers l'entrée, attrapant au passage mon portefeuille que je glissais dans la poche arrière de mon jean et les deux casques qui tronnaient sur la commode. Ma main se posa sur la poigné de la porte et je tournais la tête vers Tim, qui me regardait du salon.

 

–      Je croyais qu'on était préssé ?!? Demandais-je, souriant à la vue de son regard posé sur mes fesses.

–      Tu aurais pu t'habiller moins sexy. Me dit-il en haussant les épaules.

–      Autant faire craquer toute la famille en même temps !

 

Je l'entendis rigoler légèrement et sortis de la pièce, suivis par mon amant. Je fermais à clé et nous descendîmes les marches afin de retrouver la rue bondée de monde. Je vivais dans le centre, au dessus d'une épicerie. Nous tournions immédiatement afin de rentrer sur le petit parking de l'épicerie, pour s'approcher de ma moto. Timothy n'aimait pas vraiment ce véhicule, mais moi, il me faisait vibrer. Je me sentais pousser des ailes lorsque j'étais sur ce bolide. C'était une Suzuki GSX R noir, il m'avait fallu trois mois de salaires pour me la payer, mais çela valait le coup. Je tendis un casque à Timothy qui fit une grimace en le prenant dans ses mains.

 

–      Je te promets de ne pas aller vite, où il habite ? Demandais-je m'asseillant sur ma moto.

–      Dans la rue du Video Club. Me répondit-il s'asseillant à son tour, me serrant fortement.

 

J'enlevais la bequille et demarrait le moteur. Un petit coup de main et nous partîmes dans un rugissement. L'air frais venait sur nous, me ravissant. Je retrouvais ce sentiment de parfaite liberté que j'aimais tant. Je sentais Tim plus crispé que jamais dans les virages, et un sourire amusé ne voulait partir de mon visage.

 

Dix minutes plus tard, nous nous arrêtâmes devant une allée de petites maisons toutes plus jolies les une que les autres. C'étaient les typiques petites chaumières anglaises avec les briques rouges et les fenetres aux contours noirs. Nous descendîmes de ma moto et je mis l'anti-vol et nous marchâmes quelques secondes avant de s'arréter devant la quatrième maison. Timothy me prit la main et je sentis qu'il était de plus en plus tendu. Surment le fait de me présenter. Il ouvrit la porte de la barrière en fer forgée noire et entra dans le petit jardin parfaitement tondus. Nous montâmes les marches du peron pour arriver devant une porte scultée dans du bois noir. De magnifiques vitreaux montraient une fleur berçés par les rayons du soleil.

 

–      C'est magnifique ! Dis-je portant mes doigts au vitrail.

–      Oui, c'est mon frère qui la dessiné. Répondit Tim, appuyant sur la sonette.

–      Il est artiste ?

–      Non, agent immobilier, il aime juste dessiner.

 

Je pensais alors que cet homme avait gaché un incroyable talent, mais je n'en fit pas part à Tim car je savais toute l'estime qu'il portait à son frère.

 

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur une jeune femme blonde, les cheveux raides. Elle avait un visage ovale et extrement pâle, et de magnifiques yeux verts. On aurait pu croire en une poupée en la voyant avec ce haut blanc et cette jupe courte rose.

 

–      Vous êtes en retard les garçons ! Nous dit-elle, un enorme sourire aux lèvres.

–      Désolé Emma, il a pas voulu se dépécher ! Fit Tim me montrant du doigt

–      C'est qui c'est jetté dans le lit à peine arriver dans l'appart ?!? M'offusquais-je, géné

 

J'entendis la jeune femme rire puis se decaller afin de nous laisser entrer. Nous pénétrâmes alors dans un hall tres coloré. Les murs étaient peints en oranger, avec un parquet et des meubles couleur miel. Un escalier en bois se trouvait en face de la porte. À côté, une ouverture sur ce qui devait être le salon.

 

–      Vous devez être la femme de Jonah, je suis Nath. Me présentais-je, avançant une main vers la jeune femme.

–      Enchanté, je suis Emma, mais pas la femme de Jonah, me dit-elle en me serrant la main.

–      C'est une collègue et bonne amie de mon frère. Fit Timothy, enlevant sa veste.

–      Désolé ! Fis-je géné

–      T'inquiètes, tu n'es pas le seul à penser ça ! Répliqua-t'elle amusée.

 

Sur cette boulette, j'enlevais ma veste, la donnant à Tim qui la posa sur le porte manteau. Une bonne odeur de poulet flottait dans l'air et déjà mon ventre criait famine. La jeune femme nous conduisit dans le salon, qui, je dois l'avouer était magnifique. Les murs étaient de couleurs rouge foncés, presque bordeau, avec des meubles marrons et jaunes. Une véritable ambiance orientale. Le canapé marron clair donnait sur un écran plasma gigantesque avec en desous la nouvelle playstation avec quelques jeux. Derrière, une grande table en pin avec des chaises rouges. La table avait été mise et je pouvais voir que ce fameux Jonah avait sortit la belle vaiselle.Tout près, un vaisselier de la même couleur, où tronnaient fièrement de magnifiques photos en noir et blanc représentant du paysage. Mes yeux restèrent fixés sur une photo montrant une balançoire dans un parc d'enfant. La balançoire était suspendue dans l'air comme si le temps s'était arrété par quelque chose. L'effet en noir et blanc, faisait ressentir beaucoup de tristesse.

 

Le menton de Timothy posé sur mon épaule me fit sortir de mes pensées, et dans un sourire je me tournais vers lui.

 

–      C'est mon frère qui l'ait a faite aussi. Me dit-il rayonnant.

–      Elles sont magnifiques. Répondis-je re gardant à nouveau les photos.

–      Merci.

 

Je sursautais immédiatement à l'entente de cette voix grave et parfaitement inconnu. Mon regard se posa sur un homme assez grand. Je pouvais voir sur son visage, des traits semblables à ceux de Timothy, mais il n'était pas vraiment son portrait craché. Je le trouvais très beau. Chatain, les cheveux assez courts et légèrement ondulés, il dégageait un charme fou. Ses yeux verts étaient posés sur moi, m'envoutant complettement. Ce n'était pas le coup de foudre, loin de là, mais je n'étais pas insensible à son charme. Il fallait que je me ressaisisse, et tout de suite.

 

Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire de courtoisie et je levais la main vers lui.

 

–      Je suis Nath, merci beaucoup de m'avoir invité chez vous ! Dis-je plein d'énergie.

–      Jonah, tutoies moi, je t'en prie. Me répondit-il, serrant ma main.

 

J'acquiessais de la tête prenant en note sa demande, puis rangeais ma main dans ma poche. Jonah se tourna vers Timothy et je pu voir son sourire s'élargir encore plus.

 

–      Je fais ton plat préféré et tu n'es même pas capable de venir à l'heure. Fit-il, amusé.

 

Timothy ouvrit la bouche mais je le coupais, sachant très bien ce qu'il allait retorquer.

 

–      Et ne dis pas que c'est de ma faute ! Répliquais-je, les sourcils fronçés.

 

J'entendis alors Jonah rigoler légèrement et prendre son frère dans ses bras. Je ne fus pas vraiment surpris de cette marque d'affection mais je n'étais pas vraiment habitué. Moi et mes deux soeurs n'étions pas vraiment proche, un coup de fil pour les fêtes et anniversaires nous suffisaient. Je leurs avait toujours reproché le passé, et elles n'avait jamais rien voulu entendre, alors je m'étais effacé. Je savais qu'elles se voyaient souvent, tant mieux pour elles. Ma vie n'était que meilleur depuis que j'avais coupé tout lien avec ma famille.

 

Un baiser sur ma joue me sortit de mes sombres pensées et immédiatement, je plongeais mon regard dans les océans de mon amant.

 

–      Tu penses à quoi ? Me demanda-t'il passant sa main dans mon dos.

–      À rien, j'aime bien la déco de la maison de ton frère. Dis-je, allant jusqu'à la grande bibliothèque de vinyles.

–      Oui, il aime les couleurs...

 

Timothy n'avait jamais aimé les couleurs trop vive, préférant le blanc apaisant de son appartement au rouge électrique du mien. Je passais alors mon regard sur ces vieux CD, les touchant du bout des doigts. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais la facheuse manie de toucher tout ce qui m'entourait. Il me fallait un contact physique avec ce qui m'interessait. C'est alors que je m'arrétais sur un Vinyle que je cherchais depuis un moment sans le retrouver, celui des Rolling stones. J'adorais une de leur chanson, Satisfaction, et je cherchais désespérément leur album colector en 45 tours. Immédiatement je le pris dans mes mains, les yeux brillants.

 

–      Tu aimes les Rolling stones ?

 

Je relevais la tête surpris, avant de croiser le regard vert du frère de Timothy. Un grand sourire étira mes lèvres, et immédiatement je me sentis rougir sous son regard amusé. Mais je repris bien vite mon assurance, reposant le Vinyle sur l'étagère.

 

–      Qui ne les aimerais pas ! Dis-je vivement, un sourire aux lèvres.

–      Timothy par exemple. Fit-il, regardant Tim amusé.

 

Je rigolais légèrement, à part le rap et le RNB, Timothy n'écoutait rien d'autre. Cela nous vallait certaine disputes car il détestait ma musique, et je n'aimais pas vraiment la sienne. Le concerné fusilla son frère du regard et lui tira la langue avant de partir dans la cuisine rejoindre Emma. Je sentis alors Jonah reposer son regard sur moi tandis que je regardais une nouvelle fois sa collection de 45 tours.

 

–      J'ai un ami qui travaille dans une maison de disque, si jamais tu voudrais un vinyle, ou autre n'hésite pas ! Finit-il par dire, détournant le regard.

–      Merci, c'est gentil. Répondis-je, en souriant.

 

C'est à ce moment là qu'Emma et Tim arrivèrent dans la pièce chargés de plats tous plus appétissants les uns que les autres. Mon ventre se mit immédiatement à gargouiller, et j'entendis Jonah rire. Il avait un rire grave et tellement sensuel que cela me donna des frissons. Mais immédiatement, je tournais la tête, ne souhaitant pas penser cela du frère de mon amant.

 

Je m'asseillais alors près de Timothy, touchant sa cuisse par habitude. Je souriais alors qu'Emma se levait et me remplissait mon assiette plus que ce je ne pourrais manger. Mais j'accepetais poliment. Tout le monde se serva et Timothy monopolisa la conversation. Son frère le regardait, buvant chacune de ses paroles. Il ne semblait pas se rendre compte que son frère se vantait, allant même jusqu'à embellir un peu trop la réalité. A ce moment même il parlait de ce partiel qu'il avait eu haut la main, soit disant en révisant à peine. Ce qu'il oubliait c'était la nuit blanche que j'avais passé à lui expliquer diverses equations.

 

–      Et toi . Tu fais quoi comme étude ? Demanda tout à coup Emma, semblant totalement desinteressé.

–      Je...J'ai arrété mes études...Fis-je, géné.

–      A oui pourquoi ?!?

–      Emma ! S'exclama Jonah, lui lançant un regard noir.

–      Non, c'est bon, répondis-je dans un sourire. J'ai quitter ma famille dès que j'ai eu la majorité, alors il fallait bien que je trouve de quoi me nourrir...Et puis...Je ne suis pas vraiment fait pour les études.

–      Pourquoi ça ? Fit Jonah, les sourcils fronçés.

–      C'est un surdoué.

 

Timothy avait laché cette phrase sans vraiment réfléchir, et me regarda immédiatement, un regard désolé accroché au visage.

 

–      Je suis pas vraiment un surdoué...Je...Je suis l'actualité et j'avais une soeur plus vieille que moi, alors j'aimais lire ses cahiers et essayer à les faire par moi-même. C'était une sorte de défi...ça m'amusait...

 

Je vis alors Jonah sourire, ce même sourire en coin qui me charmait.

 

–      Tu fais quoi alors dans la vie ? Me demanda-t'il tout à coup.

–      Je travaille dans un magasin de costumes et vetements chics pour homme, dans le centre.

 

C'est alors que Timothy repris la parole, racontant  à son frère un de ses entrainements de basket. J'avais l'habitude qu'il me coupe la parole, Tim aimait que les regards soit posés sur lui. Il idolatrait son frêre et voulait à tout prix que celui-ci soit fier de lui. Et à voir les yeux brillants de Jonah posés sur lui, il y arrivait parfaitement. Timothy avait de la chance d'avoir un frère aussi aimant, et je soupsonnais même qu'il s'en serve un peu. Mon regard se posa alors sur la jolie blonde peu interessée par la discution des deux frères. Elle me lança alors un faible sourire avant de se servir un verre de vin blanc, et de reposer son regard sur moi.

 

–      ça fait combien de temps vous deux ? Demanda-t'elle sans indiscretion.

–      8 mois bientôt. Répondis-je dans un sourire.

–      Et vous vous êtes rencontrez où ?

–      Dans une boite de nuit dans le centre, je travaillais là-bas en tant que serveur.

–      Tu as fait beaucoup de petits boulot ?

 

Cette question avait été posé par Jonah. Il avait coupé court à sa discution avec Tim et me regardait, une drôle de lueur dans les yeux. Ce genre de regard qui me destabilisait. Je me souviens de la première fois où j'avais vu Timothy attendant que je lui serve son verre. Il avait exatement ce même regard. J'avais su dès la première minute que je lui plaisais, mais là, ce regard me perturbait.

 

–      Je...Oui, un tas...Personne ne prend de gamins de 18 ans. J'ai fait tout et n'importe quoi jusqu'à ce que je rencontre Edouard. Répondis-je hésitant.

–      Edouard ? Demanda Jonah, interessé.

–      Un vieux crouton...Souffla Tim, regardant dans une autre direction.

–      Peut-être mais ça a été le seul qui m'ait tendu la main alors que je n'arrivais plus à joindre les deux bouts. A force de faire tous ces petits boulot...J'étais tellement fatigué et j'avais tellement faim que j'ai fait un malaise en rentrant chez moi. Et lorsque je me suis réveillé, j'étais dans une sorte d'infirmerie, et Edouard est arrivé. Il était directeur d'un centre pour jeune en difficulté, et m'a offert l'hospitalité, le temps que je retrouve une situation potable.

 

Je n'avais aucune honte à raconter ma vie, pourtant, lorsque je vis le regard fuyant de Jonah, je me sentis triste. Pourquoi fuyait-il mon regard ? Pensait-il que je n'avais rien a faire avec son frère vu que je n'avais pas un passé exemplaire ? Soupirant, je fis le vide en moi. Je ne devais pas me mettre le frère de Tim à dos dès la première rencontre. Affichant un sourire, je pris la bouteille de vin et me servis un verre.

 

–      Et vous deux ? Ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ? Demandais-je sur un ton faussement enjoué.

–      Cinq ans, répondit Emma en souriant. Cinq et je suis toujours à le supporter. Mine de rien il a une sacré personnalité !

–      Elle dit ça juste parce que je refuse qu'on crée une agence à nous deux...Fit Jonah, dans une grimace.

–      C'est le bon moment pourtant, avec le marché de l'immobilier qui ne cesse de s'accroitre... fis-je buvant une gorgé de mon vin.

–      Peut-être mais je ne me sens pas encore prêt à me lancer.

 

Il avait lançé cette phrase d'une façon froide qui ne laissait place à aucune négociation. A cette instant, Jonah me fit penser à mon père alcolique, qui par peur de mal faire restait dans son petit travail à l'usine. Par frustration, il buvait, et déversait son angoisse sur le seul fils de la maison. J'espérais de tout coeur que la même chose ne lui arrive pas. Il n'avait pas confiance en lui, cela se sentait. Je ne savais pas pourquoi ce genre de personne restait ainsi à leur place, faire quelque chose qu'il n'aimait pas. Pour moi, s'était comme s'auto-interdire une liberté. Se priver de quelque chose pour toute sa vie.

 

Je posais alors ma main sur la cuisse de Timothy mais ce dernier la rejetta, regardant ailleurs. Mes sourcils se fronçèrent immédiatement et je posais mon regard sur lui. Je compris alors que je l'avais froissé. Las de ses crises, je reposais mes coudes sur la table et repris la discussion avec Emma, bien vite suivis de Jonah. Timothy resta là, à nous écouter, jouant avec sa nourriture, un air boudeur affiché sur son visage.

 

Le repas retrouva une bonne ambiance, bien que longue a démarer. Je fus surpris de remarquer que je partageais de nombreux points de vue avec Jonah. Nous finissâmes notre repas assez tard dans l'après midi. Et vers les quatre heures, je décidais de rentrer. Timothy se leva sans un mot. Il serra son frère dans ses bras et lui promis de l'appeler apres son match de basket. Je serrais alors la main de Jonah, affichant un magnifique sourire.

 

–      Merci encore pour ce repas, s'était délicieux. Dis-je aimablement.

–      De rien, j'espère te revoir bientôt. Me répondit-il, dans un sourire en coin.

 

Je fis la bise à Emma et partis rejoindre mon amant qui attendait près de ma moto. Sans un mot je lui tendis un casque qu'il prit et grimpais sur mon bolide. Tim fit de même et dans un crissement de pneus nous partîmes en direction de son appartement.

 

Apres quelque minutes nous arrivâmes à destination et il descendit immédiatement, me tendant le casque.

 

–      Qu'est-que tu as Tim ? Soufflais-je, en ayant assez de son attitude.

–      Rien, je dois y aller. Fit-il, sans un regard pour moi.

 

Surpris, et énervé, je le regardais partir vers son appartement. Las, je remis mon casque et demarrais , mais au moment où j'allais partir, je sentis la main de Tim posée sur mon bras.

 

–      Et tu ne me rentiens même pas ? Me demanda-t'il outré.

–      Pourquoi je le ferais ? Tu as vu ton attitude ? Répliquais-je, en haussant légèrement le ton.

–      Mais...Tu ne sais même pas pourquoi je réagis comme ça !

–      En huit mois j'ai appris à te connaître, j'ai bien remarqué que tout le monde avait le regard posé sur moi. C'est ça qui t'enerve non ?

 

Il me lança un regard noir et se retourna, apparement véxé. Il monta dans son appartement et dans un soupire j'éteignis le moteur, et montais à mon tour. Je grimpais les trois étages et arrivais devant sa porte. Dans un sourire, je vis qu'il l'avait laissé ouverte et entrais, le trouvant avachit dans son canapé, zappant sur différente chaines. Je posais alors les casques sur le sol, et posais ma veste sur la table pas loin. Son appartement était deux fois plus grand que le mien, et la décoration beaucoup plus luxieuse. Je m'asseillais sur le canapé et regardais mon amant qui boudait toujours dans son coin. Doucement, je m'allongais sur lui, embrassant son cou.

 

–      Allez, tu crois pas que se serrais plutôt à moi de faire la tête ? Tu m'envoies balader alors que je n'ais rien fait. Dis-je, posant ma main sur sa hanche.

–      Tu étais le centre d'interet de tout le monde, mon frêre buvait tes paroles ! Dit-il d'une petite voix.

–      C'est la première fois qu'il me voit...Je lui vole son frère, c'est normal qu'il essaye de me connaître.

–      Je sais, mais ça m'énerve.

 

Dans un sourire je lui pris ses lèvres pour un baiser passionné. Peut-être n'aurais-je pas du céder, peut-être aurais-je du lui faire remarquer qu'il était égoiste. Mais je n'en avais pas envie. Je faisais avec depuis huit mois, car je l'aimais. J'étais tombé amoureux depuis que j'avais croisé son regard ce soir là dans cette boite de nuit branché. Je me souviens encore du petit billet qu'il m'avait glissé dans la main, me permettant ainsi de le rappeler apres la soirée.

 

Ses mains vinrent sous mon pull, m'offrant mille frissons. J'aimais lorsqu'il me touchait, lorsqu'il m'embrassait. J'aimais ses lèvres sur mon corps, son parfum sur ma peau. Il m'ôta mon tee-shirt et je sus à cet instant que la dispute venait de prendre fin. Il n'y avait pas eu d'excuse, ni de gagant. Tampis.

 

–      Tu n'avais pas un entrainement ce soir ? Demandais-je, alors qu'il dégraffait mon jean et m'allongeais sur le canapé.

–      J'ai mieux au programme.

 

Je me mordis la lèvre alors qu'il me prenait entre ses lèvres. Mon cerveau se déconnecta comme à chaque fois. Je savais que j'allais encore prendre mon pied...

 

**

 

Je me réveillais le lendemain, encore courbaturé par nos ébats de la nuit. Ma main se posa immédiatement de l'autre côté du lit, mais personne ne s'y trouvait. Je relevais alors la tête pour trouver Timothy callé contre le mur, le regard tourné vers moi. Mais il ne me voyait pas, totalement plongé dans ses pensées.

 

–      Tu fais peur...Arrete de me regarder on dirait un psychopate. Lachais-je, me retournant sur le dos.

 

Un sourire étira ses lèvres et il se mit à genou sur le lit, prenant mes lèvres fougeusement. Surpris, je pris part au baiser apres quelque secondes, retrouvant sa langue avec plaisir. Le baiser, toujours autant passioné que les autre, prit fin alors que je manquais de souffle pour le continuer. Il posa alors son front contre le mien, posant sa main sur ma joue.

 

–      Je te quitte, souffla-t'il, les yeux fermés.

–      D'accord, je viendrais voir ton match ce soir. Répondis-je en déposant un smack sur ses lèvres, avant de me rallonger dans son lit.

 

Alors que je pensais qu'il allait partir, il resta là à me regarder.

 

–      Tu devais pas aller en cours ? Demandais-je, me redressant sur mes coudes

–      Tu n'as pas compris...Je veux qu'on se sépare. Me dit-il sérieusement.

 

Mon coeur manqua un battement et je ressentis l'effet d'un seau d'eau glaçé me tomber dessus. Je relevais alors la tête pour croiser son regard, cherchant un quelque chose qui me montrerais qu'il plaisantait. Mais rien. Il était totalement sérieux.

 

–      Tu ne dis rien ? Je suis désolé...Je ne veux pas d'une relation comme la notre, pas maintenant...On peu resté ami si tu veux.

 

J'avais envie de lui rire au visage. Comment pouvait-il me dire ça ? Je ne réagissais pas. Peu à peu, je sentais mon coeur se briser. J'avais envie de pleurer, mais je ne le ferais pas car je n'avais plus versé une goutte depuis mes 13 ans. Sans un mot je me relevais, me rhabillant au passage sans un regard pour lui.

 

–      Nath...Dis quelque chose...Me supplia-t'il, se rapprochant de moi.

 

La vérité, s'était que je ne savais pas quoi lui dire. Un multitude de questions me traversait l'esprit, mais je n'avais qu'une seule a lui poser. Je n'avais pas le courage. Pourtant, il fallu qu'il m'appelle par mon prénom. Comme mon pere le faisait. Ce prénom que je détestais, et qui pourtant faisait monter la rage et le courage en moi.

 

–      Nathaniel !

 

Les poings sérrés, j'arretais ma marche devant sa porte.

 

–      Tu m'as présenté à ton frère. Pourquoi ? Demandais-je, la voix calme.

–      Je...Tu comptes beaucoup pour moi mais...

 

Je ne lui laissais pas le temps de continuer, déjà agacé par sa voix peinée. Pourquoi était-il triste ? Ce n'était pas lui qui se faisait larguer. Rageusement, j'attrapais les casques et ouvrais la porte, avant de sortir. Je l'entendis m'appeller plusieurs fois et me suivre dans le couloir. Mais je n'avais pas envie de l'écouter. Rapidement, j'arrivais à ma moto et la démarrais. Je le laissais alors là sur le trottoir à m'appeller désespérément. J'étais fou de ce type. Et il venait de me réduire en morceaux.

 

**

 

Assis sur le comptoir du magasin, je regardais les gens passés devant la vitrine et regarder les vêtements de luxe qu'ils ne pourront jamais se payer. Peu de clients venaient acheter, ce qui rendait les journées longues et monotones. Je posais alors mon regard sur Alice, la responsable de ce grand magasin de haute couture pour homme. Elle était assise dans un coin du magasin, jouant avec sa machine à couture.  La radio était branché, mais aucune musique ne me plaisait. Non, tout m'enmerdais. Depuis une semaine, c'était ça. Moi d'habitude si joyeux et expressif, je me retrouvais à broyer du noir pour un gamin qui n'en valait pas la peine. J'avais mal au coeur, pour lui, mais aussi parce qu'il m'avait ôter toute joie. Je ne l'avais pas revu depuis qu'il m'avait plaqué, et je me trouvais pitoyable de rester ici. Il ne voulait pas d'une relation fixe, souhaitant batifoller à droite et à gauche, pourquoi n'en faisais-je pas de même ?

 

–      Nath ? Tu pourrais allez ranger les paires de chaussures s'il te plait ? Me demanda Alice, sans lever la tête.

 

J'acquiessais et me remis sur mes deux jambes. Sans grande envie, je me dirigeais vers le coin chaussures et m'appliquais directement. Ces foutus gosses de riches n'étaient même pas capable de remettre les même pointures dans la même boite. Trop impliqué, je ne me retournais même pas au son de la sonnette, m'avertissant un nouveau client. Alice pouvait bien s'en charger.

 

–      Je peux vous aider monsieur ? Dit-elle aimablement.

–      Non...Je regarde simplement, merci...

 

Mes mains se crispèrent au son de cette voix, et immédiatement je me retournais croisant le regard émeraude du frère de mon ex. Mais étant maladroit par nature, je renversais toutes les boites de chaussures que je venais de ranger. Un juron sortit de ma bouche et je m'abaissais immédiatement pour les ramasser. Jonah vint alors m'aider. Je lui fis un sourire pour le remercier et nous rangeâmes les boites. Quelque minutes plus tard, j'avançais ma main pour rattraper la derniere chaussure, mais Jonah fit de même et nos mains se touchèrent. Surpris, je la ramenais vers moi, le rouge aux joues. Je sentis son regard sur moi et détourna la tête tout en me levant. Il se releva à son tour et me tendit la chaussure avec un petit sourire en coin. Je la pris et la remis en place. Puis doucement, je me tournais vers lui.

 

–      Je ne savais pas que tu aimais la haute couture...Dis-je, dans un petit sourire.

–      Je n'aime pas vraiment, j'ai juste voulu jetter un coup d'oeuil. Répondit-il en haussant les épaules. Comment vas-tu ?

–      Bien...Mentis-je, et toi ?

–      Pareil...Je pensais appeler Timothy pour lui en parler mais vu que je te vois le premier...Que dirais-tu de venir diner à la maison demain soir ?

 

Le malaise qui me rongeais depuis maintenant une semaine revint à grand galop, et je ne pus que baisser le regard et me retourner pour prendre une paire de chaussure et la changer de place.

 

–      Je pensais que tu serais au courant...On n'est plus ensemble...Dis-je d'une petite voix.

 

Il ne répondis rien, se contentant de me fixer. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise à ses côtés porquoi ne disait-il rien ? Je me retournais alors, prenant sur moi et affichant un air faussement joyeux.

 

–      Allez, je dois retourner bosser, si tu veux de l'aide, n'hésite pas ! Dis-je, avant de passer près de lui et de revenir vers le comptoir.

–      Nath !

 

Surpris, je me retournais. Sa bouche formait une sorte de grimace tout à fait adorable, comme s'il cherchait à me demander quelque chose mais qu'il hésitait.

 

–      Tu finis à quelle heure ? Finit-il par me demander

–      Euh...Dans une heure. Répondis-je en regardant ma montre. Pourquoi ?

–      Je...ça te dirais de venir boire un verre avec moi ?

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 22:13
Le chapitre 2 écrit par Lybertys est en ligne sur son blog. Bonne lecture ! 

Voici les liens, la suite arrivera bientôt :

Partie 1 : 
http://yaoi-story.over-blog.com/article-26134599.html
Partie 2 : 
http://yaoi-story.over-blog.com/article-26134599.html


Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 12:49
 Coucou mes petit lou !!!!


J'espère que vous allez bien, moi je croule sous les feuilles de cours, c'est la misère. Je vous met le chapitre suivant de Tios, en espérant que cette histoire et chapitre vous plairont.

Gros bisous !




Je pris un temps avant de lui répondre, ne comprenant pas cette soudaine demande. Culpabilisait-il de me voir aussi triste ? Il n'en avait pas l'air pourtant...

 


– Je...C'est que...Dis-je, géné.

– Je comprendrais si tu ne le voudrais pas. Me coupa-t'il, se voulant rassurant.


Pourquoi me sentais-je aussi géné ? Je n'étais plus avec Tim, je pouvais très bien aller boire un verre avec son frère en toute amitié.


– C'est d'accord ! M'exclamais-je, dans un sourire.


Je vis alors ses lèvres dans un sourire et mon coeur se mit à battre, endiablé. Il était tellement magnifique lorsqu'il sourirait que cela me faisait peur. Là, maintenant, il n'était plus le frère de Tim, mais un homme qui vennait de m'inviter à sortir...


– Je te rejoins devant le magasin dans une heure alors...Dit-il, se passant la main dans les cheveux pour montrer son embarras


J'acquiessais pour lui montrer mon accord et il partit. Je restais là, planté devant ses chaussures à le regarder passer la porte. Il ne ressemblait à aucun de mes amants, tellement mature, tellement intelligent...Mais il m'attirait. Pourquoi ne nous étions-nous pas rencontré huit mois plutôt ?


– Il ressemble a quelqu'un...


Immédiatement je me retournais, croisant le regard de ma collègue. Je ne l'avais même pas entendu bouger, trop pris dans les yeux bleus de l'homme qui vennait de partir.


– C'est le frère de Tim...Soufflais-je, géné.

– Et tu vas sortir avec ? S'écria Alice, surprise.

– On ne va pas vraiment sortir ensemble...Dis-je, dans une grimace.


Alice ne dit rien, me laissant retourner à la caisse. Je ne cessais de me demander ce qu'il se passerait si Tim avait vent de ce rendez-vous...Le connaissant, il piquerait une crise à l'idée que son frère fréquente son ex. D'ailleurs, il devait surement être en train de passer du bon temps avec sa nouvelle conquete...Rageusement, j'allais pour faire le compte de la caisse, mais tout les tickets de caisses tombèrent au sol suite à ma maladresse. Devant être rangès dans un ordre chronologique, un juron passa le barrage de mes lèvres et immédiatement je me rabaissais pour les ramasser.


Stréssé comme jamais, je posais mes yeux sur l'horloge. J'étais en retard,et j'espérais vraiment que Jonah m'attenderait dehors. Une fois finis, j'attrapais ma veste et sortais en courant après avoir salué Alice. Je le vis alors, de l'autre côté de la rue, les yeux posés dans le vague. Je courrais vers lui, et arrivais le souffle coupé, respirant avec difficulté.


– Jonah, m'écriais-je, attirant son attention.


Il sursauta et se retourna, surpris.


– Désolé, j’ai du retard, mais je n’ai pas réussi à finir plus tôt… m'excusais-je géné.


Il regarda alors sa montre vennant tout juste de comprendre que j'étais en retard.


– Ce n’est rien, dit-il mal à l'aise.

– Ca fait du bien d’avoir fini en tout cas. M'exclamais-je, Ca ne t’a pas gêné d’avoir du m’attendre ?

– Non ne t’inquiète pas j’avais quelques courses à faires, répondit-il, en me montrant ses paquets.


Nos yeux se croisèrent alors et je ne pu les décrocher. Je ne sais pas ce qui m'attirait chez lui, moi qui d'habitude aimait les étudiants, je me retrouvais à fantasmer sur un homme, qui de plus était le frère de celui que j'aimais. Un pincement au cœur me déstabilisa. Je l'aimais encore. J'aurais voulu qu'il m'arrache mes sentiments en même temps qu'il m'avait brisé le cœur, mais cela était encore impossible...Gêné, je secouais alors ma tête comme revenant à la réalité. Il m'avait brisé le cœur, mais ce n'était pas une raison pour m'empêcher de vivre à nouveau.


Je replaçais alors la mèche de cheveux qui me tombait sur les yeux et demandait, plein d'entrain.


– Bon alors, tu m'emmènes où ?


Je le vis alors rougir et détourner le regard. Qu'est-ce qu'il pouvait être irrésistible à être aussi peu sûr de lui...


– C'est à dire que...Je...Je ne sors pas beaucoup alors...Je ne connais pas de...Bredouilla-t-il gêné.

– Oh ne t'inquiètes pas, m'empressais-je de répondre en rigolant, je connais un coin sympa, je vais t'y emmener.


Cette dernière phrase était soutenue d'un clin d'œil, comme pour le convaincre moi et lui que je savais ce que je faisais. Mais la vérité, c'était que plus le temps passait, et plus je sentais cette confiance en moi disparaître. Lorsque nous serons assis, de quoi allons nous parler ? Nous primes une petit rue pleine de bars, tous plus modernes les uns que les autres, mais il n'y avait qu'un seul qui m'intéressait et je le trouvais, le montrant du doigt à Jonah.


– C'est ici, dis-je, ça ne paye pas de mine, mais tu verras, à l'intérieur c'est très chaleureux.


Nous marchâmes en direction du bar, et je continuais de m'expliquer.


– J'y ais travaillé quelques temps...Ca fait une éternité que je n'y suis pas allé, Tim détestait cet endroit...

– Je n'ais pas les même goûts que mon frère...


Je me tournais alors vers Jonah, lui souriant tristement. Je ne pouvais m'empêcher de parler de Tim...Nous entrâmes dans le bar, et immédiatement je reconnus le patron, qui vint vers nous.


– Nath ! Ca fait un baille qu’on t’a pas vu ici ! Allez ça doit bien faire un an.


Je lui serrais vivement la main, content de le voir apres tout ce temps. Il n'avais pas du tout changé, toujours aussi ouvert et amical.


– Oh tu sais...Je n'ai pas vraiment eu le temps en ce moment...Mais ça me fait plaisir de te revoir. Répondis-je, heureux.


Le patron me sourit chaleureusement et se tourna vers Jonah, lui faisant un petit sourire.


– Tu ne nous présente pas ta nouvelle conquête ? Plutôt bel homme, ça change des gamins.


Je me figeais alors. Il vennait de concrétiser tout ce que je m'évertuais à ne pas penser. Je jettais alors un regard discret à Jonah qui s'était figé lui aussi, et priais pour qu'il ne veuille pas s'en aller.


– C'est le frère de mon...De mon ex...Dis-je rapidement. Ce n'est pas ce que tu crois. Il s'appelle Jonah.


Je me tournais alors vers Jonah


– Et Jonah, je te présente Aurélien.


Aurélien alla lui sérer la main avant d'ajouter qu'il était enchanté de le connaître. Il nous montra une table et nous nous asseillâmes dans un coin. Je posais alors mon regard sur Jonah, qui regardait autour de lui, comme émerveillé. Avais-je choisi le bon endroit ? N'étais-ce pas trop chaleureux pour lui ?


– Tu as raison, dit-il, me faisant sortir de mes pensées, j'aime beaucoup cet endroit, Bon choix...


Je lui fis alors un petit sourire, ravi qu'il aime ce lieu.


– Tu as travaillé ici longtemps ? Me demanda-t'il intéréssé.

– Quatre mois, puis j'ai démissionné, répondis-je, J'aime avoir du changement dans ma vie...Je n'arrive pas à rester dans un endroit et faire tout le temps la même chose.

– Oui...Dit-il en hochant un peu la tête, Je comprends...Des fois on n'a pas le choix. Et tu travailles au magasin depuis combien de temps ?

– Quatre mois ! Répliquais-je, un sourire jusqu'aux oreilles.


J'entendis alors Jonah rire, il avait comprit ma subtilité. Mon travail au magasin devenait de plus en plus ennuyeux, si bien que tous les jours, je me disais que je devais changer de travail. Peut-être à nouveau dans un bar...


Aurélien nous amena nos boissons et un silence s'installa entre nous. Moi d'habitude si jovial, je ne savais quoi lui dire. Il me troublait, et cela m'agaçait.


– Depuis quand est-ce que tu fais de la photo ? Demandais-je, sans réfléchir.

– Oh, répondit-il, surpris, Je… Il y a quelques années, j’ai trouvé un vieil appareil délaissé sur un banc… Ca remonte à environ huit ans. J’ai toujours trouvé moyen de m’acheter quelques pellicules et les faires développer, et je n’ai jamais arrêté…

Il s'arreta là, ne voulant pas continuer. Mes sourcils se fronçèrent, Jonah ne semblait pas decider à parler de lui, ce que je comprennais tout à fait.


– Et qu'est-ce que ça t'apporte ? Demandais-je buvant une gorgé de mon verre.

– Ça a toujours été une forme d'échapatoire pour moi, répondit-il après un moment de réflexion, Et peut-être aussi une manière de saisir quelques instants qu'on oublie trop vite...


Ces mots me touchèrent. Il avait là une véritable passion, une chose qui pouvait le libérer quelque soit l'endroit où il était. J'aurais aimé avoir la même chose, mais a part un désir plus profond que les autres, il n'y avait rien.


– C'est bien d'avoir une passion...Soufflais-je dans un sourire.

– Mais ne parlons pas autant de moi, dit-il en acquiesçant, et toi, tu as une passion ?

– Je n'ai pas vraiment de passion, mais des rêves, et le premier serait de faire le tour du monde un jour. Tu vois de prendre un sac à dos, et de partir comme ça...


Je pu voir ses sourcils se hausser, signe qu'il était surpris. Moi je ne l'étais pas. Peu de gens comprennait mon besoin de totale liberté, de défis. Partir, sans aucune attache, avec simplement le strict necessaire pour vivre. Voir de nouvelles cultures par moi-même...Je le voulais, et un jour je le ferais.


Nous continuâmes notre discussion, apprenant pleins de choses l'un sur l'autre. Il était si différent de Tim que cela me faisait plaisir de discuter avec quelqu'un qui partageait les mêmes gouts que moi. Etais-ce parce qu'il était plus âgé que moi ? J'avais toujours l'habitude de flirter avec des hommes plus jeunes, toujours différent de ma personnalité, mais jamais je n'avais rencontré une personne qui partageais autant de points communs. Cela me faisait plaisir autant que ça me faisait peur...


Pris dans mes pensées, je sursautais alors que j'entendais Jonah tousser brusquement. Mon regard se posa sur lui, et je le vis rougir violement et éviter mon regard. Mais alors que j'allais parler, la sonnerie de son portable retenti et il baissa la tête, le consultant. Je le vis se figer, comme pris en faute. Après quelque secondes, je commençais à m'inquieter.


– Quelque chose ne va pas ? Demandais-je troublé.


Il releva alors la tête, le rouge aux joues et me dit que tout allait bien. Je sus à cet instant que ce n'était pas la vérité, mais je n'avais pas envie de le froisser. Nous reprimes notre discussion comme si de rien était, rigolant de temps à autre.


– J'ai appris que tu as élevé ton frère tout seul, dis-je, dans un sourire, à quel âge ?

– Seize ans. Répondit-il, géné.

– Si jeune...Et tu as réussis à t'en sortir...Comment as-tu fait ? Des petits boulots comme moi ?


J'entrais dans sa vie privée et j'en était pleinement conscient, mais il m'intriguait, et j'avais envie de mieux le connaître. Mais cela ne sembla pas lui plaire car il ne me répondit rien. Son regard se fit fuyant, comme s'il avait quelque chose à cacher. Il semblait de plus en plus mal à l'aise et je m'en voulu aussitôt, ce n'était pas ce que je voulais...


– Eh Jonah ! Ne panique pas comme ça.M'exclamais-je vivement, Désolé, je n’aurais pas du jouer l’indiscret comme ça. Ton passé reste ton passé. Si tu n’es pas prêt à en parler, tu n’as pas à te forcer. Tim m’a juste dit que c’était toi qui l’avait élevé alors que vous n’aviez plus de parents, et ça me suffit pour voir que tu es quelqu’un de bien.


Son regard s'ancra alors dans le mien, et je ne pu le quitter. Ses prunelles océan étaient si profondes et semblaient si tristes que cela me faisait de la peine. J'étais persuadé qu'il cachait quelque chose à tout le monde, sans même se l'avouer à lui, et cela lui faisait du mal. Voulant lui apporter un peu de soutien, j'approchais ma main près de la sienne et la posait dessus, sans aucune arrière pensée. Mais Jonah ne l'entendit pas de la même façon. Il sursauta violement et retira sa main, comme pris en faute. Son regard se fit une nouvelle fois fuyant...Avais-je dépassé une limite ? Un grimace étira mes lèvres...J’en oubliais qu'il était le frère de Tim et qu'il pouvait mal interpréter mes gestes...


Il posa son regard sur sa montre, et ses yeux s'agrandirent de surprise. Il se leva alors, géné.


– Je suis désolé, je dois y aller. J’ai un repas et je n’ai pas vu l’heure… dit-il, désolé.

– Pas de problème. Tu peux me donner ton numéro ?


J'avais parlé sans réfléchir et me rendait compte immédiatement de ma gaffe. Moi qui me demandais si je ne franchissais pas des limites, je vennais de le faire en beauté cette fois...


– Désolé, je n’aurais pas du… Excuse-moi. Soufflais-je géné à mon tour.

– Non d’accord, répondit-il, sérieux.


Je posais alors un regard surpris sur lui. Il prit un stylo et marquai son numéro sur la nappe en papier. Puis il la déchira et me la tendit, avec un sourire. Je pris le papier et le mis dans ma poche, ravi, et me levais. Nous allâmes au bar, et nous payèrent séparement. Il me dit en revoir, et je le laissais partir, Antony me retenant. Ce fut avec une joie immense que s'achevait cette journée, qui avait plutôt mal commençé...


**

La nuit vennait de tomber et je me retrouvais chez moi à m'ennuyer devant la télévision. Mon regard ne cessait de se poser sur ce bout de papier près de mon portable. Avait-il ressenti la même chose que moi ? Je n'avais cesser de penser à Timothy, mais le plus bizarre était que la tristesse m'avait quitté pour laisser place à une immense envie de le connaître, lui, son frêre.


Je mordis alors mes lèvres. Il était indéniable qu'il me plaisait, mais cela semblait si irréel...Jamais je n'étais sorti avec un homme comme lui, alors pourquoi ressentais-je ce sentiment maintenant ? Et surtout pourquoi lui ? Ne pouvait-il pas être autre chose que son frère ?


– Ahhhh j'en ai marre ! Grognais-je, las.


Je me mettais debout pour faire les cent pas dans mon appartement. Et si je l'appellais ? Non...Je lui dirais quoi...Je retournais alors m'assoir sur mon canapé et attrapais mon portable et le billet.


– Je peux toujours lui envoyer un message...Soufflais-je voulant me donner un peu de courage.


J'ouvris alors un nouveau message et commençais à tapper, peu sûr de moi. Après tout qu'avais-je à perdre ?


« J'ai passé un agréable moment avec toi. Pourra-t'on le refaire ? »


J'appuyais sur le bouton d'envoi et reposais mon portable vivement, comme si celui-ci me brulait les mains. Rongeant mes ongles comme j'avais l'habitude de le faire, je laissais mes yeux poser sur cet objet, attendant une réponse. Mais en vain. Au bout de deux heures, je n'avais toujours pas de réponse...Surement Jonah avait-il plus la tête sur les épaules que moi, et savait très bien quelles étaient les limites à respecter. Il n'en restait pas moins que le frère de mon ex, et moi l'ex de son frère. Que pouvais-je espérer...S'il m'avait invité à boire un verre, c'était seulement par pitié, par culpabilité...Quel Idiot.


Enervé je me levais et allais prendre une douche, et commençais à m'habiller. Je n'allais pas rester chez moi à déprimer encore une fois. Mais alors que j'enfilais mon jean, j'entendis la sonnerie de mon portable. Je restais figé quelques instants, avant de comprendre que j'avais un nouveau message. Immédiatement, je me ruais hors de la salle de bain, manquant de m'étaler plusieurs fois. Arrivé, je le pris en main et un sourire étira mes lèvres alors que je voyais ce « oui ». Simple, mais pourtant chargé de non-dits. Il voulait qu'on se revoit et à cet idée mon coeur s'accéléra.


Sans vraiment réfléchir, je lui répondais.


« Tu fais quoi ce soir ? »


Anxieux, j'attendais encore quelque secondes, avant que mon portable sonne de nouveau.


« Je regarde la Tv... »


J'ouvrais alors un nouveau message, mais me stoppais. Etais-ce normal que je me sente aussi exité ? J'avais envie de le voir certes, mais je ne devais pas oublier qu'il restait le frère de Tim et qu'il allait piquer une crise en apprennant ça...


– Oh et puis merde, il ne s'est pas géné pour me plaquer...On va juste faire une virée entre...Amis. Dis-je, les sourcils fronçés.


« Ca te dis d'aller en boite avec moi ? »


Sa réponse ne tarda pas : « Oui pourquoi pas ». Immédiatement je lui répondais que je passais le prendre dans dix minutes. Puis je jetais mon portale sur la table et allait enfiler mon tee-shirt noir puis ma veste en cuir marron. Je me passais alors de l'après-rasage et attrapais mes deux casques puis sortis. Un ronronement de moteur, et j'allais en direction de chez Jonah.


**




Suite dans la partie 2 ^^

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 12:55
Suite de la partie 1
 

Je sonnais à sa porte l'estomac noué. Il arriva quelques minutes après m'ouvrant la porte avec un sourire timide. Mon regard se posa sur ses habits, et mon coeur explosa imméditement. Il était purement magnifique. Un simple jean, un tee-shirt blanc et une veste costard...J'avais en face de moi un vrai homme et non un gamin.


– On y va ? Fit Jonah, géné que je le regarde ainsi.


Je lui fis alors un énorme sourire et lui tendis un casque. Une grimace étira ses lèvres et je compris, que comme Tim, il n'aimait pas les motos.


– Tu es sûr que tu veux y aller en moto ? Me dit-il, faiblement.

– Oui ! M'exclamais-je, ne lui laissant pas le choix de me dire non.


Je remarquais alors que Jonah était de plus en plus mal à l'aise. Voulant le rassurer, je continuais :


– Ne t'inquietes pasn je n'ai jamais eu d'accidents et j'irais doucement.

– Bon...D'accord...Dit-il en haussant les épaules.


Il ferma la porte et attrapa le casque. Ensembles, nous nous rendîmes à la moto que j'avais laissé sur la chaussée. Je grimpais d'abord, puis il s'installa derrière, ne sachant où mettre ses mains.


– Si tu ne te tiens pas à moi Jonah, tu ne vas pas rester longtemps sur la moto. M'exclamais-je amusé.


Il se colla alors un peu plus contre moi, posant ses mains contre ma poitrinne. Je fermais les yeux sous ce contact, sentant la chaleur de son corps sur mon dos. S'il savait les pensées qui me traversaient à cet instant, ça ferait longtemps qu'il serait rentrer chez lui...J'attrapais alors ses mains et le collait un peu plus à moi. Puis fermant les yeux et soufflant pour me donner du courage, je demarais, et pris la route. Je ne savais pas ce qui se passait...Mais je m'en fichais...Nous ne faisions rien de mal après tout...


**


Nous arrivâmes devant une boite de nuit assez branchée de la ville. J'avais l'habitude venir ici, ce qui me permettait d'entrer directement, sans passer par la porte. Jonah et moi descendîmes de la moto et apres un sourire, nous nous dirigeâmes vers l'entrée.


La boite de nuit était bondé, et tout le monde se trouvait sur la piste. Arrivé aux vestiaires, je donnais ma veste, et demanda celle de Jonah, mais il me fit non de la tête avant de rougir.


– Tu va vite crevé de chaud si tu garde ta veste...Allez donnes la moi. Dis-je, gentillement.


Il soupira et enleva sa veste, mettant immédiatement ses mains dans ses poches et en baissant la tête. Il n'était pas vraiment musclé mais du blanc sur cette peau matt lui allait vraiment très bien. Je donnais nos vestes et m'aprochais de lui.


– Ne t'inquietes pas, même sans ta veste tu es toujours sexy ! Dis-je, dans un sourire.


Je lui tirais ensuite le bras pour qu'il me suive, et immédiatement nous nous frayâmes un passage dans la foule pour trouver une table. Quelques minutes plus tard, nous en trouvions une près de la piste de danse. Jonah s'asseilla, regardant autour de lui. Je restais là quelque minutes à le regarder. Il semblait totalement perdu dans cet univers, étais-ce la première fois qu'il allait en boite ? Il tourna alors la tête vers moi et je me mis à rougir et fuis son regard, je n'aimais pas vraiment me faire surprendre à devisager les gens.


– Je...Tu veux un verre ? Demandais-je maladroiteusement.

– Un bierre...Dit-il en hochant la tête.


Je lui fi
s un sourire et me levais précipitement, allant jusqu'au bar. Là, je commandais deux bieres et attendis que le serveur me serve. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'un homme vienne me parler. Il était assez jeune, surement était-ce la première fois qu'il arrivait à rentrer dans cette boite. Blond les cheveux assez longs, il était indéniable qu'il était beau, mais ce soir, je n'étais pas seul.


– Tu veux que je t'offre un verre ? Me demanda-t'il, des rougeurs aux joues.


Il était mignon, mais le serveur arriva, et me tendit les boissons. Je les pris et les montrait à l'inconnu.


– Désolé je suis déjà accompagné. Répliquais-je avant de partir rejoindre Jonah.


J'arrivais vers lui et lui tendis sa biere. Dans un sourire je m'asseillais et nous nous mîmes à discuter de la boite. Je lui racontais alors que j'aimais ce genre d'endroit, que je me sentais libre et que ça me ressoursait en quelque sorte. Jonah buvait mes paroles comme avide de conaissances. Géné de ne parler de moi depuis une heure, je détournais la conversation vers lui.


– Et toi tu viens souvent en boite ? Demandais-je connaissant déjà la réponse.

– Non...Pas vraiment, quand je rentre le soir...Je suis plutôt crevé alors...répondit-il hésitant.

– Tu bosses demain ?

– Non...Et toi ?

– Oui, mais je vais quand même profiter toute la nuit ! Lançais-je en me levant, tu viens ?


Il sembla ne pas comprendre, fronçant les sourcils.


– Tu viens danser avec moi ? Demandais-je dans un sourire.


Jonah piqua un fard et fit non de la tête regardant ailleurs. Il n'était pas encore très à l'aise et je ne pouvais que le comprendre. Je lui fis un sourire et partis danser sans lui. M'enroulant entre ces hommes et ces femmes. La musique me guidait et je fermais les yeux la savourant. J'aimais ces instants où j'étais libre de mon corps, libre de chacun de mes mouvements. Totalement absorbé, je sursautais alors que je sentais un corps qui se collait derrière moi. Je me crispais immédiatement, s'agissait-il de Jonah ? Je me retournais alors qu'il me prennait dans ses bras et constatais que ce n'était pas lui mais le garçon du bar.


– Tu ne m'échaperas pas cette fois ! Dit-il plein d'enthousiasme.

– Je suis toujours accompagné. Répliquais-je en posant mes mains sur son torse pour le repousser.

– Il n'a pas l'air tres interessé s'il te laisse danser tout seul.


Rapidement je lançais un regard en coin a Jonah qui nous regardait mais qui ne faisait aucun geste.


– Désolé, je ne suis pas intéréssé. Dis-je froidement.

– Allez, je te promets que tu vas passer une bonne nuit avec moi. Répondit-il essayant de m'embrasser.


Je le repoussais alors vivement, lui lançant un regard noir. C'est alors que je sentis deux bras m'encercler et un tête se poser dans mon cou.


– Il est avec moi. Dit Jonah, froidement.


Le sentir aussi près me fit frissonner. Le blond sembla soudainement se réveiller car il partit aussitôt, nous laissant seuls. Je me retournais alors géné.


– Merci...Je ne savais pas comment le faire partir..Fis-je, passant ma main sur ma nuque.

– Je devrais peut-être danser avec toi...Au cas où...Dit-il mal à l'aise.


Je me retiens alors de rire devant cette soit disant obligation. J'acquiessais et passais mes bras autour de son cou. Immédiatement, le rouge lui vint aux joues. S'il fallait qu'on danse, autant le faire dans les règles, pour donner...l'illusion comme il le voulait. J'attrapais ses mains et les posait sur mes hanches, me collant à lui. Mes bras se posèrent sur ses épaules, laissant nos visages tout près l'un de l'autre. Je pouvais sentir son souffle s'accélérer et çela me fit sourire.


– Comme ça il aura vraiment l'impression qu'on est ensemble. Dis-je, dans un sourire charmeur.


Il ne me répondit rien, rougissant de plus belle alors que je bougeais mes hanches, collant nos bassins.


– Détends-toi, murmurais-je tout contre ses lèvres.

– Je...Je ne sais pas danser, bredouilla-t'il, rouge de gène.

– Moi non plus...Laisse-toi juste guider par la musique...Ferme les yeux.


Je craquais. Tout simplement. Je craquais et je le draguais. Pire que ça je l'allumais. J'aurais dû arrêter mais j'en étais incapable. Il ne me repoussait pas non plus...Mes hanches se collèrent un peu plus contre les siennes, et je resserais mes bras autour de son cou. Je sentis alors son bassin bouger, signe qu'il commençait à se lacher. Perdu...Totalement absorbé par ses levres, je collais mon front contre le sien, oubliant tout autour de nous, oubliant qu'il était le frère de Tim...Ses mains sur mes hanches remontèrent dans mon dos, si bien qu'un frisson me parcouru. Mon nez vint carresser sa joue et je me rapprochais de ses lèvres, hypnotysé. Son souffle m'électrisant, je m'approchais dangereusement de l'interdit. Il nous restais quelques centimètres à franchir, et Jonah, à ma plus grande surprise, fit la moitié. Mais au moment même où j'allais l'embrasser, la musique se coupa. Tout se passa très vite, le DJ cria dans son micro et Jonah reprit ses esprits, me repoussant avec force. La main sur sa nuque comme Tim avait l'habitude de le faire lorsqu'il était géné, il fuyait mon regard comme pris en faute. Je sus à cet instant que j'étais allé beaucoup trop loin...


– Je...Je vais prendre l'air ! Dit-il partant immédiatement.

– Jonah attends ! M'écriais-je essayant de le retenir.


Mais il ne m'écouta pas et sortit de la piste allant jusqu'aux vestiaires, prenant sa veste. Après un juron, je le suivis, prenant mon vêtement à mon tour. Dehors, je le cherchais désespérément pour le trouver contre le mur de la boîte, la main sur les yeux.


– Jonah...Soufflais-je tristement. Excuse moi, je n'aurais pas dû...

– Je vais y aller, dit-il le regard fuyant.

– Non attend, laisse-moi te ramener au moins !

– Je vais prendre un taxi merci.


Sans un regard pour moi, il s'avança vers la rue et là s'en réfléchir, je perdis la tête :


– Tu me plais.


Il se figea immédiatement, restant tourné dos à moi. Je faisais surement un belle connerie, mais tampis.


– Je sais que c'est idiot, et que je devrais pas ressentir ça...Tu es le frère de Tim et je sais que même si c'est lui qui m'a largué, il piquerait une crise en voyant ça...Mais j'y arrive pas. Je me sens bien avec toi...je...Je...Tu me plais.

– Tu ne peux pas me dire ça...Dit-il froid.

– Jonah...Soufflais-je tristement.

– Je ne veux plus te voir.


A mon tour je me figeais...Il passait d'un extreme à l'autre...


– Quoi ? Demandais-je surpris

– Ne m'appelle plus, ne m'envoies plus de message, et ne pense même plus à moi. On est allés beaucoup trop loin.


Sans rien ajouter de plus, il marcha et hella un taxi. Je ne fis rien, me contentant de le regarder. Il ne se retourna même pas, et partit...C'était peut-être mieux finalement...Encore sous le choc, je rentrais de nouveau dans la boîte à la recherche d'une personne. Et je la trouvais en train de danser sur la piste. Dégageant les gens autour de lui, je croisais mon regard dans le sien.


– Tu veux toujours m'offrir une nuit ? Demandais-je, froidement.

– Tu as laché ton gars ? Fit le blond surpris.

– Oui ou non.

– Ok.


Je lui pris alors la main et l'enmenais dehors. Lui tendant un casque, il monta derrière moi, et dans une accélération buyante, je rentrais chez moi. Furieux et mélancolique...


**



Suite partie 3 (P****** d'OB)

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 13:20
Suite de la partie 3

 

Cela faisait deux semaines que cette soirée était passée et je ne l'avais plus revu. Comme il me l'avait ordonné, je n'avais pas essayer de l'appeler, ni de lui envoyer de sms. Par contre une chose m'échappait : je n'arrivais pas à l'oublier.


Au cours de ces deux semaines, j'avais quitté mon emploi au magasin de prêt à porter pour trouver un nouveau boulot dans un bar assez classe. Aujourd'hui, je me trouvais derrière le comptoir d'un bar restaurant hyper classe. Habillé d'un pantalon noir et d'un chemise blanche, je servais les quelques habitués qui avaient les moyens de se payer les verres.


Ce n'était pas un poste très divertisant mais ça changeait d'ambiance, et pour l'instant, cela me convenait. Servant un plat sur une table, je lui fis un sourire chaleureux avant de me retourner. Mais je me cripais immédiatement. Devant moi se trouvait un groupe de personnes. Au milieu, se trouvait Jonah, qui restait lui-même figé. Un cri me fit alors sursauter.


– Nath ! Ça fait longtemps ! S'écria une jeune femme blonde s'avançant vers moi.

– Emma, dis-je dans un sourire, comment vas-tu ?

– Bien ! Alors c'est toi qui va nous servir ?

– Oui, si vous voulez bien me suivre...


Apres une courbette et sans un regard pour Jonah, je marchais en direction d'une assez grande table près d'une fenêtre donnant sur la rue pietonne. J'attendais un instant qu'ils s'intallent, puis leur tendais le menu. Une fois fait, j'allais au bar débarasser, leur laissant le temps de choisir leur menu. Mes yeux ne cessaient de faire des allers retours discrets vers Jonah et Emma, dont la dernière semblait être en train de se disputer avec Jonah. Après quelques minutes j'allais prendre leur commande, évitant soigneusement le regard du brun qui lui me fixait. J'allais ensuite en cuisine et attendais en discutant avec le cuisinier. Il s'appelait Andy et était plutôt sympa. D'un style surfeur, je jalousais son bronzage. Une fois les plats prêts, j'allais les servir, toujours en ignorant superbement Jonah.


Ils mangèrent en discutant affaire, alors que je faisais le netoyage des verres. Andy vint me rejoindre pour prendre son café habituel, et je lui servis avec joie, ravi de trouver autre chose à penser que Jonah.


– J'aimerais bien aller en boite, mais je n'en connais pas beaucoup. Dit-il, buvant une gorgée du liquide fumant.

– Il y'en a une pas très loin, assez sympa, elle se trouve près du fleuriste...Répondis-je m'accoudant au bar.

– Et elle est bien ?

– Oui...De la bonne musique et peu de bagarre, génial.


Andy me lança un sourire et je pris une bouteille d'eau afin de me servir un verre.


– Ce qui est marrant ici, c'est que même l'eau du robinet est payante...M'exclamais-je dans un sourire amusé.

– Tu as un ticket.


Immédiatement je relevais la tête vers Andy, les sourcils fronçés.


– Un type là-bas...Il ne te lâche pas des yeux. Répéta-t-il en haussant les épaules.

– Comment il est ? Demandais-je dans une grimace.

– Brun, de superbes yeux bleu-verts...Si j'étais homo, il me plairait.

– Ce n'est pas vraiment un ticket...Dis-je en reconnaissant là Jonah.

– Tu le connais ?

– Plus où moins.


Je laissais là la discution, puis voulant aborder un autre sujet, je pris le magasine qui me servait à passer le temps et montrais l'image d'un groupe de musique à Andy, mais au moment où j'allais parler, j'entendis la voix stridente d'Emma retentire.


– Arrête d'être aussi coincé et va tout de suite payer !


Tous les regards se tournèrent vers Jonah qui piqua un fard et baissa les yeux en se levant. Il s'excusa auprès de ses associés et vint au bar, peu sûr de lui. Un soupire passa le barrage de mes lèvres, pourquoi avait-il fallu qu'il vienne dans ce bar ? J'arrivais vers lui, le regard froid.


– On...On voudrait l'addition s'il te plait...Dit-il, la voix hésitante.


J'acquiessais et pris mon cahier de commande afin de faire l'addition.


– Tu...Tu vas bien ? Demanda-t'il maladroiteusement.

– Oui, merci. Répondis-je, tappant à la machine.


Il ne dit rien de plus comprenant que je n'avais pas vraiment envie de discuter avec lui. J'étais conscient que lui avoir dit qu'il me plaisait était un mauvaise idée, mais je n'avais pas accepté la manière dont il m'avait repoussé...Alors que ses gestes m'avaient prouvés le contraire.


– Vous voulez payer par carte ? Demandais-je, choississant le « vous » pour enfonçer le clou.

– Oui...Souffla Jonah, déconcerté.


Il me tendit sa carte et je la pris, la passant dans un apareil. Puis, je lui tendis et il tappa son code. Un ticket sortit et je lui retendis sa carte et le ticket.


– Tu finis à quel heure ? Me demanda-t'il, une main sur sa nuque.


Je ne pû m'empecher de rire ironiquement, posant mon regard froid et foudroyant dans les siens.


– J'ai comme une impression de déjà vu ! M'exclamais-je arrogant.

– Nath je sais...Commença t'il, véxé.

– Et la dernière fois ça s'est plutôt mal fini...Désolé, mais j'ai du boulot.


Sans un mot de plus, je retournais voir Andy, lui servant un deuxieme expresso. Jonah lança un regard noir à ce dernier et retourna s'assoir près d'emma, lui glissant quelque chose à l'oreille.


– Plus ou moins hein...Souffla Andy, amusé.

– Oh la ferme...Dis-je posant mes coudes sur le bar et ma tête entre les mains.


Ils se levèrent tous et partirent en me disant en revoir. Emma me fit un signe de la main les suivis. Jonah, quand à lui ne m'offrit pas un seul regard. Juste retour des choses...


Je finis quelques minutes plus tard, donnant mon tablier à une femme d'une trentaine d'année. Je pris ma moto et rentrais chez, moi j'étais las et fatigué, et revoir Jonah, ne m'avait pas aidé. La petite épicerie était bondée, mais la patronne m'offrit un sourire chaleureux. Le lui rendant, je grimpais à l'étage, mais ma journée si triste était loin de vouloir se terminer...


Devant ma porte, se trouvait une femme assez grande, les cheveux blonds cendrés et les yeux marrons. Mon portrait craché en féminin, comme le disait ma mère. Elle portait un tailleur noir avec d'énormes bijoux en or. S'il y avait une qui avait de l'argent, c'était bien elle...Ou plutôt son mari...


– Tu es de plus en plus dur à retrouver Nathaniel. Dit-elle, la voix froide.

– Je ne t'avais pas dit de m'appeler la prochaine fois que tu voulais me voir Katrina ? Demandais-je, entrant la clé dans ma serrure.

– Tu n'aurais pas décroché.

– Je me demande pourquoi.


Le regard noir, elle entra, et posa son regard sur l'état de mon appartement.


– Si tu te trouvais un emploi stable tu pourrais te payer mieux...Dit-elle en faisant un grimace.

– Je compte suivre ton exemple et épouser un gars riche, ne t'inquiètes pas.


Si elle avait eu des révolvers à la place des yeux, je crois que je ne serais plus de ce monde à l'heure actuelle.


– Tu es venu pour quoi ? Finis-je par demander, allant me servir à boire, mais ne lui proposant pas.

– Voir mon frère. Dit-elle, s'asseillant sur le canapé

– Arretes tes idioties, si tu as fait 1000 kilomètres ce n'est pas pour voir si je suis toujours vivant.


Elle poussa un lourd soupire d'exaspération, puis baissa les yeux.


– J'aimerais mettre Papa en maison de retraite. Lacha-t-elle évitant mon regard.

– Tu sais très bien que je m'en fous. Dis-je remettant le jus d'orange dans le frigo.

– Il faut que tu viennes en ville, pour signer des papiers...


A mon tour je lachais un soupire d'exaspération, elle me prenait pour qui ?


– Je t'enverais une procuration. M'exclamais-je, enlevant les chaussures.

– Ça ne marche pas comme ça...Tu n'as donc pas envie de voir où va vivre papa ?

– Pas la moindre envie, non.


Katrina se leva, furieuse.


– Emily était persuadée que tu ne voudrais pas, mais bordel Nathaniel, pour toi la vie est belle mais tu as pensé à nous, On doit se coltiner papa qui est malade tandis que tu te tournes les pouces ! Cria-t'elle en colère.

– J'ai assez donné, tu ne crois pas ? Répliquais-je sur le qui vive.

– Oh arretes avec tes gérémiades !

– Mes gérémiades, oui bien sûr ! Que tu le veuilles ou non, je ne refoutrais pas les pieds la-bas, et je ne le verrais surement pas ! Tu peux le mettre à la rue j'en ai rien à faire ! Débrouillez vous avec lui, et foutez moi la paix ! Vous me devez bien ça ! Hurlais-je les poings sérrés.


C'est à ce moment là que la sonnerie de la porte retentit. Katrina et moi tournâmes en même temps notre regard vers la porte.


– C'est pas vrai il a fallu que tu ramènes Emily en plus ! M'écriais-je, la rage dans les veines.


D'un bond j'allais à la porte et l'ouvris rageusement, pensant croiser le regard de mon autre soeur. Mais à la place d'yeux marrons, je croisais un regard bleu-vert...Jonah se trouvait devant moi, la main encore levée suite au fait d'avoir sonné. Les yeux grand ouverts, il semblait surpris.


– Ce n'est vraiment pas le moment ! Lachais-je hors de moi.

– Désolé...Fit-il, troublé.

– C'est bon, je m'en vais, envoie moi ta procuration, je n'espérais pas plus de toute façon. Dit Katrina, se levant.


Me lançant un regard noir, elle sortit de la pièce, niant totalement Jonah. Dans un soupire, je passais ma main sur mon visage, avant de prendre une grande inspiration.


– Tu veux quoi ? Demandais-je essayant dêtre calme.

– Je suis désolé, je repasserais...Je...Begailla-t'il, géné.

– C'est bon, Dis-je en allant dans la cuisine. Si tu dois me miner un peu plus le moral, autant le faire tout de suite, que je me suicide apres.


Je l'entendis fermer la porte, alors que je me mettais à genoux, cherchant quelque chose sous mon lavabo. Lorsque je le trouvais, je me relevais, et posais la bouteille de wisky sur la table basse avant de m'assoir sur le canapé, la tête contre le dossier, fermant les yeux.


– Laisses-moi boire un verre avant. Dis-je, passant une nouvelle fois mes mains sur mon visage.

– Je...Je ne suis pas venu pour te faire des reproches Nath...Soufla-t'il en s'asseillant près de moi.


Je tournais la tête vers Jonah pour voir qu'il disait vrai. J'étais plus ou moins soulagé. Mon regard se reposa sur le plafond, avant qu'un einième soupire traverse mes lèvres.


– C'était ta soeur ? Elle te ressemble...Dit-il, dans un sourire.

– Malheureusement...Dans ma famille, nous ne sommes pas aussi proches que toi et Tim.

– J'ai cru comprendre.


J'éclatais alors de rire, me mettant assis et ouvrant la bouteille. Je me servis un verre et le bu cul sec.


– Je suis pitoyable à m'enfuir comme ça...Soufflais-je, alors que je portais un deuxieme verre à mes lèvres.

– Tu fuis quoi ? Demanda Jonah, se raprochant sensiblement de moi.

– Ma famille...Mon père...et mon passé.


Jonah ne dit rien. De toute façon, il n'y avait rien à dire... Apres un troisième verre, je me ralongeais sur le dossier.


– Tu veux en parler ? Fit Jonah, posant son coude sur le dosier ,et sa tête sur sa main.

– De quoi ? De ma soeur ? Demandais-je tournant ma tête vers lui.

– Oui...Tim ne m'a jamais dit que tu avais une soeur.

– Parce qu'il ne le sait pas...


Jonah ouvrit de grand yeux surpris, regardant autour de lui, surement à la recherche de photos familiales.


– J'ai deux soeurs, me décidais-je a dire, en fermant les yeux. La première, c'est Katrin, tu l'as vu à l'instant. Elle est mariée à un gars qui travaille dans le pétrole, le genre de gars à n'être jamais à la maison. L'autre, c'est Emily. Elle a deux ans de plus que moi, et est fiancé à un étudiant en medecine. C'est celle qui s'occupe le moins de moi et me laisse en paix. Ça doit bien faire 10 ans qu'on ne s'est plus parlé sans ce disputer...

– 10 ans ? Fit Jonah, perdu.

– J'avais 13 ans la première fois qu'il a commençé à me frapper.


Je sentis Jonah se criper et me lançer un regard triste. Mais je n'en avais pas besoin. Avec le temps, j'avais appris à faire avec, et à ne plus souffrir de cette distance familiale.


– Qui ça ? Osa demander le brun, peu sûr de lui.

– Mon père.


Jonah ne su quoi dire, se contentant de me fixer. J'éclatais alors de rire, comme fou. J'avais envie de relâcher la pression qui s'accumulait.


– Le pire dans tout ça, c'est que ça aurait dû nous soudez plutôt que de nous détruire. J'avais le choix, soit c'était moi, soit c'était elles...Je me suis toujours choisi...Et elles n'ont jamais accepté ce qui se passait. « Papa est malade », « Il ne sait pas ce qu'il fait. M'exclamais-je, la voix forte, pour reprendre plus faiblement. « Arrete d'essayer de te rendre interessant, Papa ne ferait jamais ça »...Même les marques...J'avais les preuves, mais non...Je me bagarais en cours...


Je me redressais, posant ma tête entre mes mains. Je n'avais pas envie de pleurer mais je ne me sentais pas vraiment bien. La main de Jonah se posa alors sur mon dos.


– C'est pour ça que je me suis tiré à 18 ans. Elles refusaient de me croire, alors j'ai cessé de vouloir les protéger...C'est cruel...Mais j'aurais tout donné pour qu'il leur fasse au moins une fois ce qu'il me faisait, pour qu'elles me croient enfin...Mais le jour où je me suis tiré, il s'est calmé...Et je suis persuadé qu'il n'attend qu'une chose c'est que je revienne pour recommencer.


Je sentis alors les bras de Jonah venir me serer et sa tête se posa dans mon cou. Un bien immense chassa alors cette douleur qui commençait à me ronger, et je posais ma tête contre la sienne. Mes yeux se fermèrent ennivrés pas son odeur. Nous n'avions pas reparlé de notre dispute, d'ailleurs je n'en avais pas envie. Je voulais juste rester là, bien, avec lui. Il me surprit en s'approchant un peu plus de moi.


– Je pense la même chose que toi, souffla-t-il, timidement

– Quoi ? Demandais-je surpris.


De quoi parlait-il ? De ce que je vennais de lui confier ? Doucement, je m'écartais de lui essayant de croiser son regard alors qu'il restait fuyant. Je mis alors mes mains sur ses épaules et le forçais à me regarder.


– Jonah, dis-je, perdu, de quoi tu me parles ?


Il soupira fortement comme pour se donner un peu de courage et posa ses yeux bleus-gris dans les miens. Un frisson me parcouru alors qu'il semblait si sûr de lui. Dans ces moment là, il me grisait completement. Il était magnifique et m'envoutait completement. Sa voix parvint à mes oreilles. Il suffit de quatre petits mots pour me faire comprendre que le destin et les sentiments étaient quelque chose d'incompréhensibles...


- Tu me plais aussi...


Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 08:37

De retour de paris où j'ai passé trois jours extra en compagnie de lybertys et lutraah, je ous apporte cette suite hihi
Comme d'habitude, mes p'tits lou, j'espère que ç vous plaira (l)

Partie 1 : http://yaoi-story.over-blog.com/article-26954627.html
Partie 2 : http://yaoi-story.over-blog.com/article-26954706.html

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 11:14
Depuis le temps ^^

Je restais là, à le regarder sans réagir. Ses mots résonnaient dans ma tête inlassablement. Réalisant peu à peu ce qu'il venait de me dire. Un sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais déjà entendu cette phrase, mais jamais je n'avais ressenti ce sentiment d'euphorie qui me comprimait l'estomac. Je lui plaisais, cela semblait tellement invraisemblable après ces deux semaines passées. Je m'approchais alors de lui, voulant voir si ses dires étaient vrais. Mais au moment même où je m'approchait pour l'embrasser, celui-ci s'esquiva, allant chercher son verre. Je me retrouvais alors comme un idiot.


– Jonah, ce n'est pas vraiment le moment de me faire espérer s'il n'y a rien...Dis-je dans une grimace

– Le problème, c'est que tu sortais avec Tim...Et je ne peux pas faire ça à mon frère...Répondit-il, faiblement.


Il semblait de plus en plus stressé. Je restais là, silencieux, à l'écouter.


- Je pensais que ne plus te voir était mieux. Mais durant ces deux semaines, je n’ai fait que penser à toi, et… Et il a fallut que l’on se voit tout à l’heure et puis…


Plus il parlait, et plus son stress montait en flèche. Je ne voulais pas que ça dégénère ainsi, s'était inutile. Je posais alors ma main sur son épaule.


– Jonah, on n'est pas obligé de faire quelque chose...On peut essayer d'être ami pour commencer.


Amis. Je le voulais pourtant, mais ce mot sonnait faux pour moi. Il me plaisait, et plus je restais à ses côtés, plus il me plaisait encore plus. Pourtant, lorsqu'il m'offrit un sourire timide, je ne pu que lui adresser un sourire rassurant. Je me levais alors soudainement, c'était ce qui semblait le mieux pour nous. Même si nous le voulions, une relation plus qu'amicale était impossible à envisager vis-à-vis de Tim.


– Que dis-tu de boire quelques verres avec moi en cette sinistre après-midi ?


Jonah acquiesça, et j'allais dans la cuisine lui prendre un verre. Puis, je nous servais deux verres. Nous passâmes l'après midi à parler de tout et de rien, notamment de moi et de ma démission. Si ma journée avait mal commencé, elle semblait s'arranger. Me rappelant qu'il aimait les vinyles, je me levais et lui demandais de me suivre. Il s'assit sur le lit, et je sortis alors ma collection de 45 tours. Ceux-ci étaient classés dans de vieux cartons. J'avais toujours voulu me créer une étagère, mais avec le peu de temps dont je disposais, je n'avais jamais pu. Nous discutâmes pendant un long moment sur les différentes musiques que nous aimions, puis retournâmes sur le canapé, et c'est à ce moment là que je me rendis compte de l'heure.


– Tu restes pour diner ? Proposais-je, aimablement.

– Je...Oui, je vais juste annulé un rendez-vous. Me répondit-il dans un sourire crispé.

– Rien d'important ? M'inquiétais-je tout de même

– Non


Malgré le sourire qu'il venait de me faire, je pouvais comprendre qu'il me mentait. Mais une joie immense s'installa en moi. S'il déplaçait un grand rendez-vous pour moi, c'était car il voulait passer du temps avec moi. J'allais alors à la cuisine le laissant décommander. J'ouvris la porte de mon frigo pour y découvrir du poulet, des poivrons et de l'ail. Juste assez pour nous faire un poulet au curry. Je commençais tout juste la préparation alors que Jonah venait à mes côtés.


– Un poulet au curry ça te vas ? Demandais-je dans un sourire.

– Parfait, dit-il en regardant le plan de travail. De l'aide ?

– Avec plaisir.


Nous nous mîmes à préparer le repas ensemble, comme deux vrais amis. J'aimais cette complicité que nous développions peu à peu. Tim n'avait jamais aimé cuisiner avec moi, me disant que je me débrouillais bien tout seul. C'est vrai que j'adorais cuisiner, mais...Je ne savais pas comment expliquer cela, mais ce que je ressentais pour Jonah à cet instant, ce plaisir de faire quelque chose avec lui, j'aurais aimé le ressentir avec lui. Plus le temps passait, et plus je me demandais comment cet amour pour Tim était né. Nous étions si différent...Je ne me souvenais d'aucune vraie discussion entre lui et moi...La plupart de nos soirées se passaient soit en boite soit...C'est alors que la réalité me frappa d'un coup...A part nos sorties, Timothy et moi n'avions d'autre activités que le sexe...Ne m'étais-je pas trop précipité dans mes sentiments pour lui ? Mon cœur me criais que non pourtant lorsque je posais mes yeux sur Jonah et que je le sentais vibrer...J'avais l'impression d'avoir oublier Timothy...


Le repas enfin prêt, Jonah allait me chercher deux assiettes et je nous servi. Puis, nous nous rendîmes au salon pour manger. Les verres d'alcool s'enchainaient sans vraiment que je n'en prenne conscience. J'avais envie de me vider la tête, avec n'importe quoi. Nous finîmes de manger dans une ambiance encore plus détendue qu'au début et quelque peu joyeuse. La vaisselle fut remise à plus tard, et alors que nous nous remettions dans le canapé, je remarquais, que lui aussi avait pas mal bu, et déclarais :


– Tu veux dormir ici ?


Je vis alors les yeux de Jonah s'ouvrir sur la surprise, constatant qu'il y avait un malentendu, je rectifiais.


– Je te laisse mon lit, je dormirais sur le canapé. Avec tout ce que tu as bu, tu ne peux pas rentrer chez toi en voiture, et c’est inutile de payer un taxi.

– Merci, c’est gentil. Répondit-il mal à l’aise, rougissant de plus bel.


Je tournais mon regard vers lui et voulu ajouter une bêtise, mais le regard qu'il me tendait était si pénétrant qu'il me faisait frissonner. Je n'avais jamais remarquer les touches de marrons qui parsemaient ses prunelles, se mélangeant avec le vert émeraude. Ils étaient magnifique, comment avait-il fait pour rester seul encore aujourd'hui ? Je vis son regard dériver sur mes lèvres. Le mot « Amis » semblait bien éloigné. Un sourire étira mes lèvres alors qu'il se redressa vivement pour se servir un verre et m'en tendre un. Je le pris et me levais, lui proposant de regarder un DVD.


Je savais qu'il y avait des limites entre nous, pourtant, je n'avais pas rêver. C'était lui qui m'avait dit que je lui plaisait, c'était lui qui regardait mes lèvres comme si il était tenté...


– Je n'ai pas beaucoup de DVD, mais peut-être que tu trouveras un film qui te plais, dis-je, en lui tendant une pile de film.


Il les passa en revu, et en choisis un.


– Tiens, celui-là je l'ai vu au cinéma il y a un an, ça me tente bien de le revoir. Dit-il dans ses souvenirs. « Into the wild », le personnage principal qui part comme ça de chez lui et de son confort c'est...

– Je croyais que tu trouvais absurde de partir juste avec un sac à dos, le coupais-je, surpris


Il ne répondis rien, me tendant le DVD. Je sus que le sujet était clos. J'allais le mettre en route, puis éteignis la lumière et allumais de plus petite, donnant volontairement une atmosphère romantique à la pièce. Je ne sais pas si c'était l'alcool ou moi, surement les deux, mais...J'avais envie de lui... Je m'assis alors sur le canapé, minimisant au maximum la distance entre nous. Je me servis un dernier verre et lui en rajoutais dans le sien, puis je me calais regardant le film.


Je ne cessais de frôler sa main, comme pour le tenter encore plus. Je guettais du coin de l'œil la moindre de ses réaction, et dans un sourire je constatais, qu'il ne faisait rien pour m'arrêter. Nous parlions peu, juste pour parler de certaines scènes. Je constatais qu'il me lançais certaine œillades, et plus le temps passait et plus il fixait. Je fis semblais de ne rien voir même si je sentais mon excitation monter de plus en plus.


Il me regarda une énième fois et je ne pu y résister. Je tournais vivement la tête, croisant son regard gêné. Cette fois, je ne regardais pas sa beauté, j'étais envouté par ce qu'il dégageait. Pour lui, tout comme moi, ce qui allait suivre était inévitable. Je ne résistais pas, et l'attirais à moi, emprisonnant ses lèvres. Il répondit étonnement vite et ne me refusa pas lorsque je basculais sur lui, montant à califourchon sur ses genoux. Mes doigts vinrent s'entremêler dans sa chevelure, et je réclamais l'entrée à sa bouche, qu'il m'offrit sans aucune hésitation. Un baiser magique et tellement enivrant. Cette sensation d'excitation et d'euphorie traversa tout mon corps. L'alcool nous aidant, je collais mon bassin au sien, luttant pour ne pas gémir tellement je me sentais excité. Mes mains le caressait, lui arrachant quelques soupires de plaisir, mon dieu, qu'est-ce que j'avais envie de lui ! Ma main alla chercher le contact de sa peau, désireuse d'aller plus loin. Mais au moment même où ma main se posait sur sa hanche, Jonah sembla revenir à la réalité, et me repoussa violemment, surpris, je tombais sur le sol, ma main tapant contre la table basse. Dans cri, je me retrouvais au sol, la main rabattu contre ma poitrine.


– Nath ! Je suis désolé ! S'écria-t-il, en se levant, ça va ? Je ne t'ai pas fait mal ?


Je pris mon courage à deux mains, ou plutôt comme je pu et me redressais, me mordant la lèvre sous la douleur.


– Je crois qu'il va falloir aller à l'hôpital...Déclarais-je sérieux.


Jonah se précipita sur son portable et appela un taxi. Je réussis à m'assoir sur mon canapé, tenant mon poignet, laissant la douleur se propager dans mon corps.


– Il arrive dans cinq minutes, le temps de descendre.


Je me levais avec difficulté et mit ma veste lorsqu'il me la tendit. Il s'en voulait, ça se sentait, mais je lui en voulais encore plus. J'étais idiot, je savais que ce n'était pas sa faute mais...Pourquoi a-t-il fallut qu'il arrête cet échange ? Et de cette façon ? Pas un mot ne sortit de mes lèvres, trop concentré sur la douleur. Il ferma à ma place et nous descendîmes en bas. Le taxi arriva en même temps que nous à mon plus grand soulagement. Le trajet fut rapide, et Jonah régla pour moi. Le peu de monde en attente me permis d'avoir des soins tout de suite.


Un médecin d'une quarantaine d'année, examina mon poignet, les sourcils froncés.


– Il n'y aucune fracture, mais j'aimerais faire une radio pour en être sur. Dit-il, en se levant.


J'acquiesçais et une infirmière vint me chercher, me donnant par la même occasion des calmants. Une fois les clichés prit, le médecin les examina, et fini par établir un diagnostique : une grosse foulure. Le médecin me prescrit quelques calmants ainsi qu'une atèle que je devais mettre le plus tôt possible. L'infirmière me passe de la pommade puis me fit un bandage. La douleur diminuant grâce aux anti douleur, j'allais retrouver Jonah qui patientait en salle d'attente. Ce dernier se leva aussitôt lorsqu'il me vit arriver.


– Nath ? Ça va ? Tu n'as rien de grave ? Me demanda-t'il, inquiet.

– Un poignet foulé...Je ne savais pas que c'était si dangereux de t'embrasser Jonah...Répliquais-je agacé


Je me dirigeais alors vers la sortie. Je ne savais pas vraiment d'où me venait cette animosité, mais une chose était sûre, cette journée était vraiment pourrie. J'allais m'assoir sur un banc, fermant les yeux, las. Je sentis Jonah s'assoir près de moi, s'en voulant atrocement.


– Je...Est-ce que tu as mal ? Me demanda-t'il timidement.

– Non, on m'a mis de l'anti-inflamatoire et on m'a donné des anti douleur, déclarais-je, minimisant les faits, ça va mieux, c'est supportable.


Pourquoi m'avait-il repousser aussi vivement ? Je m'en voulais d'avoir céder à mes pulsions comme ça. Jonah n'était visiblement pas prêt. Tout semblait différent dans mon studio, Il n'était plus le frère de Tim, et moi son ex, nous étions deux hommes ayant envie l'un de l'autre. Pourquoi n'étions nous pas seulement ça ?


– Je suis sincèrement désolé Nath, dit-il, d'une petite voix

– Tu regrettes c’est ça ? Tu vas dire que c’est une erreur, qu’on a tous les deux trop bu… Oui la faute de l’alcool hein, répliquais-je tristement.

– On ne peut pas...Souffla-t'il, sur le même ton

– C'est ton frère c'est ça hein ?


Je me tournais alors vers lui, cherchant son regard pour y décelé de la crante et de l'amertume.


– Tu n’as jamais fait quelque chose pour toi-même, sans te préoccuper du bien être de ton frère ? Tu ne penses jamais uniquement à ton bonheur Jonah ? Soit un peu égoïste de temps en temps !


Je lui donnais le fond de ma pensée. Pourquoi ne pouvait-il pas être aussi égoïste que son frère ? Son regard se voilà et il hésita avant de me répondre. Il prit une profonde inspiration, mais celle-ci ne l'aida pas.


– Tu sais Nath, tu ne m’aurais jamais embrassé comme ça si tu me connaissais mieux… Je suis loin d’être celui qui tu crois. Je…


Sa voix se coupa et il baissa la tête. Ce n'était pas à cause de mon frère s'il m'avait rejeté...Non...C'était une peur bien plus grande et plus ancrée en lui. Je me senti soudainement très idiot d'avoir réagit de cette façon.


– Un passé reste un passé Jonah. Dis-je, sérieusement, tu me plais maintenant dans le présent… Pas dans le passé.


S'il y avait bien une chose que je savais c'était que je ne devais pas juger les gens sur leur passé, j'étais bien la preuve même. J'avais été battu mais j'avais tout fait pour remonter la pente...Quoi que Jonah aie pu faire, j'étais certain que c'était par pure nécessitée, et non par choix. Mais il resta sourd à ce que je lui disais, continuant à parler comme s'il en avait besoin.


– J’ai fais des choses que personne ne sait Nath… Même mon petit frère, ma seule famille, l’ignore…


Son regard se voilà, à voir son visage crispé, je pouvais deviner qu'il revivait ce qu'il s'était passé. Mon coeur se brisa a cet instant, comment un homme comme lui pouvait être aussi torturé ? La vie était vraiment mal faite, elle lui avait fait subir beaucoup trop de choses.


– Jonah...Soufflais-je tristement


Le regard dans le vague, il semblait totalement déconnecté de la réalité. Je restais le regarder, les sourcils froncés. Il semblait si désemparé que cela me faisait mal au coeur. Je répétais une nouvelle fois son nom, mais il ne m'entendit pas. Je vis alors les larmes couler sur ses joues et je compris que c'était beaucoup trop grave. Prenant peur, je me mettais accroupi devant lui.


– Jonah ! Criais-je tentant de le raisonner.


Il revint alors à la réalité, le regard bercé de larme. Je ne résistais pas, et passais mes bras autour de mon cou, le serrant fort. Je ne savais pas quoi faire pour apaiser sa détresse. Je voulais qu'il sache que j'étais là, s'il avait besoin de moi.


- Un jour, tu me raconteras, et je te promets sur ma vie entière que je ne porterais pas de jugement comme toi tu as fait. Repose-toi un peu sur moi Jonah… Devient égoïste… Pour moi.


Je le sentis se crisper, mais cette sensation ne dura pas longtemps. Jonah me serra alors encore plus fort plongeant sa tête dans mon cou. Il pleurait. Tout sa souffrance s'évacuait avec douleur, mais je restais là, près de lui. Il semblait tellement fragile que je pris la décision de rester son ami. Si c'était ça qu'il voulait, je ravalerais ce que je ressentais pour lui, juste pour qu'il se sente un peu mieux.


– Je suis désolé Jonah...Soufflais-je tristement.

– Ce n'est pas de ta faute.


Nous restèrent un moment dans les bras l'un de l'autre, jusqu'à ce que Jonah se sente un peu mieux. Cela me faisait bizarre de le prendre dans mes bras, et de me dire qu'il n'y aurait surement plus jamais rien entre nous. Je ne voulais pas risquer ma vie...A cette pensée, j'éclatais de rire, me rendant compte que ce qu'il y avait eu était vraiment comique. Jonah me regarda alors suspicieusement, mais j'inventais une excuse. Nous nous mîmes à marcher sans vraiment savoir où aller, profitant de l'éclat de la lune, puis, lorsque le froid commençait à être dérangeant, je décidais de rentrer, voulant dormir afin d'oublier la douleur de ma main.


– Je vais rentrer, je commence vraiment à fatiguer, dis-je, en baillant.

– Tu veux venir chez moi ? Me demanda-t-il vivement.


Je le regardais alors surpris, puis un sourire en coin étira mes lèvres.


– Écoutes jonah, n'essayes pas de te faire pardonner, ce n'est pas grave ! Dis-je en montrant ma main bandée.

– Non..Je...Enfin tu ne trouveras pas de taxi a cette heure-ci, et...J'habite à cinq minutes, même pas. Dit-il des rougeurs aux joues.


Je lui fit alors un sourire et acquiesçais. Il se retourna, gêné, et me conduisis jusqu'à chez lui, silencieusement. Nous arrivâmes bien vite dans sa demeure, et Jonah alluma tout. Je m'assaillais sur le sofa marron, un soupire éreinté franchit mes lèvres.


– Tu veux boire quelque chose ? Demanda Jonah, mal à l'aise.

– Je crois que j'ai déjà beaucoup trop bu, dis-je dans un sourire.

– Tu dois être fatigué, bouge pas, je vais aller faire ton lit !


Il partit aussitôt, et je posais ma tête sur le dossier du canapé. Me paupières se fermèrent aussitôt et s'en m'en rendre compte, je m'endormis.


Jonah vint me réveiller quelques minutes après, me disant que le lit était prêt. Immédiatement je me levais, m'excusant de mettre endormit. Il me conduisit dans une chambre bleu, très masculine.


– C'était la chambre de Tim ? Demandais-je regardant autour de moi

– Non...ça ne fait qu'un an que j'ai cette maison, Tim a pris un appartement à la même époque.

– Vous viviez où avant ?

– Dans un appartement, plus proche du centre.


Je regardais alors le pyjama qu'il avait laissé en mon intention.


– Je vais te laisser te coucher...Tu travailles demain ?

– Non, répondis-je dans un sourire

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Vendredi 15 mai 5 15 /05 /Mai 11:20
Attention ceci est la partie 2 ^^

 

– Moi...Non plus...


Des rougeurs apparurent sur ses joues et il regarda autour de lui, même s'il devait connaître cette chambre par cœur.


– Je...Allez bonne nuit ! Dit-il, s'avançant vers la porte.

– Bonne nuit Jonah. Répondis-je, mon habituel sourire charmeur sur mes lèvres.


Le rouge aux joues, Jonah sortit de ma chambre. J'enlevais mes affaires, grimaçant lorsque je devais bouger mon poignet. Demain, il faudrait que j'aille a tout prix prendre cet attelle. Je pris le bas de pyjama, et le mit, balançant le haut sur une chaise. Puis, dans un soupire de soulagement, j'allais m'allonger dans les draps frais. Il ne me fallut que quelques secondes pour m'endormir...


La nuit tombait doucement et mon père n'était toujours pas rentré...Ma mère non plus d'ailleurs. Depuis combien de temps était-elle partie ? Je ne comptais plus les jours à la fin. Assis, près de mes sœurs, je regardais un film. Ce soir papa, rentrerais encore saoul, comme tous les soirs maintenant.


Tu veux encore des chips Nath ? Demanda Katrina, le paquet entre les mains.

Non, j'ai plus faim. Répondis-je me recouvrant de la couverture.


Casé entre mes deux sœurs, Katrina dans une chemise de nuit beaucoup trop sexu pour son âge, Emily en survêtement et moi dans mon pyjama de gamins avec des extra-terrestres. Nous avions l'air idiots, mais pourtant ces soirées pyjama, je les attendais avec hâte.


Peu de temps après, notre père rentra en furie, claquant la porte comme à ses habitudes.


Nathaniel ! Hurla-t'il furieux.


Nous sursautâmes immédiatement, nous levant d'un bond.


Oui...Fis-je, timidement.


Ses yeux noirs se posèrent sur moi, et une grimace étira ses traits.


Les filles vous montez, et vous ne descendez surtout pas. Dit-il la voix rauque.

Pourquoi elles montent et pas moi ? Demandais-je, les sourcils froncés

MONTEZ ! Hurla-t'il, regardant mes sœurs.


Celles-ci sursautèrent et montèrent immédiatement. Je restais là, seul avec mon père totalement ivre. Il avança, de sa démarche maladroite, et me poussa violemment. Surpris, je poussais un cris avant de m'étaler sur le sol les larmes aux yeux.


Tu sais pourquoi maman est partie Nathaniel ? Demanda-t'il rageusement.

Elle est partie en vacances...Soufflais-je terrifié

Idiot ! Tu veux que je te confie un petit secret ?


Il s'approcha encore une fois, et attrapa mes cheveux, me forçant à me lever. Un cri s'échappa,et cette fois, mes larmes coulèrent.


Pourquoi tu fais ça ! Hurlais-je en colère.

Parce que c'est à cause de toi !


Sa main vint me gifler , et je tombais une nouvelle fois au sol, la lèvre en sang.


Elle ne t'a jamais voulu ! Pourquoi il a fallut que tu naisses !

Katrina ! M'écriais-je hurlant le visage en sang.


Cette fois se fut son poing que s'abattit sur mes côtes me coupant le souffle immédiatement.


C'est de ta faute ! Uniquement de ta faute ! Cria-t'il, me ruant de coups.


Je sentais mon corps se vider de toute énergie peu à peu. Mon cœur se brisait alors que mon père se déchainait. Je criais le nom de mes sœurs, mais aucunes d'elles ne vint...Me laissant moisir sur ce plancher froid toute la nuit...


Je me réveillais en sursaut, bougeant malencontreusement mon poignet. Un gémissement de douleur franchit mes lèvres. Je tournais alors la tête, sentant un présence près de moi. Je sursautais violemment en voyant Jonah, tapis dans le noir.


– Tu m'as fait peur ! M'écriais-je, le souffle coupé

– Désolé ! Fit-il gêné.


Je me tournais et mis sur le dos, les yeux au plafond. Depuis combien de temps n'avais-je pas rêvé de ça ? Ce rêve ne faisait que renforcer la rage que je ressentais contre mes sœurs. Voyant que Jonah ne partait pas, je le regardais, un sourire amusé.


– Tu veux dormir ici ? Demandais-je, sachant qu'il ne voudrait jamais.


Pourtant, contre toute attente il accepta, et se mit à côté de moi. Légèrement déboussolé, je le regardais sans bouger. Il s'allongea sur le dos, des rougeurs sur les joues. D'un côté, cela me faisait du bien de ne pas dormir seul après ce rêve. Je m'allongeais alors sur le côté le regardant quelque minutes. Fatigué, je commençais à m'endormir. Je sentis Jonah se mettre lui aussi sur le côté, et se rapprocha un peu de moi. Bercé par sa respiration, je m'endormis complètement.


Un claquement de porte nous réveillâmes en sursaut. Entendant des bruits de pas rapides dans l'escalier, je tournais la tête vers Jonah angoissé.


– Tim ? Soufflais-je, dans une grimace.


Il semblait encore plus stressé que moi à cet idée. Incapable de bouger, nous ne réagîmes pas lorsque la porte de la chambre s'ouvrit à la volé, libérant Emma. Un soupire de soulagement s'échapa de mes lèvres et je me rallongeais.


– Oh Oh Oh...Fit Emma souriante, quand tu me disais qu'il ne se passerait rien entre vous, je ne pensais pas que rien signifiait ça aussi...


Mes yeux s'ouvrirent de surprise, et je tournais la tête vers Jonah, rouge de honte.


– C'est pas ce que tu crois Emma ! Souffla Jonah, gêné.

– Non bien sûr que non, allez je vais t'attendre dans le salon.


Dans un sourire, elle sortit de la chambre laissant derrière elle une atmosphère plus que tendu. Jonah se leva, la main sur la nuque.


– Désolé...Rendors toi si tu veux. Me dit-il, sortant à toute vitesse.


J'éclatais alors de rire, et me rallongeais. J'étais tombé dans une maison de fou. Doucement, je me levais,et m'habillais, faisant une grimace à chaque mouvements. Je refis le lit comme je pus et descendis. Une bonne odeur de café dans l'air, je passais mon regard autour de moi, pour voir Emma assise sur une chaise de la salle à manger, un gros dossier dans les mains.


– Tu travailles tôt ! M'exclamais-je, regardant ma montre.

– Oui, nous avons une grosse vente demain après-midi, et Jonah et moi devions la travailler aujourd'hui. Répondit-elle dans un sourire

– Je suis désolé...Où est Jonah, je vais y aller.

– Il est partit à la pharmacie prendre tes médicaments, depuis quand vous sortez ensemble ?


Mes yeux s'ouvrirent de surprise devant cette question plus où moins indiscrète.


– On ne sort pas ensemble...Soufflais-je les sourcils froncés

– Non ? Mais vous couchez ensemble...Dit-il un sourire amusé aux lèvres

– On n'a pas couché ensemble Emma !

– Tim est au courant ?

– Non, et il ne faut pas qu'il le soit


Son sourire s'élargit alors :


– Mais si vous n'êtes que des amis, pourquoi il n'a pas le droit d'être au courant ? Demanda-t-elle, mesquine

– Tu connais Tim aussi bien que moi.

– Oui tu as raison, conclut-elle en haussant les épaules.


Je savais qu'elle me donnait raison juste parce que cette discussion la lassait. Elle reposa son nez dans ses documents comme si je n'étais pas là. Je me mis à regarder partout autour de moi, cherchant ma veste et mon ordonnance. Mon ordonnance...


– Il est parti où Jonah ? Demandais-je n'étant plus sûr de la réponse.

– Prendre tes médicaments, il a dit de faire comme chez toi. Répondit-elle dans un sourire.


Je lui fis un sourire géné puis allais dans la cuisine. J'avais une faim de loup et je comptais bien faire comme chez moi. J'ouvris le frigo et pris une bouteille de lait, puis attrapais le paquet de céréales qui était rangé sur une étagère. Un bol ainsi que des couverts trainaient près de l'évier, propre, et je les pris, me faisant un bol de céréales.


Une fois terminé, je retournais dans le salon et me posais sur le canapé regardant la télé. Un film d'action était commençai et je ne mis pas longtemps avant de m'y plonger.


La porte d'entrée quelque minutes plus tard me fit sortir de ma bulle et je me tournais vers Jonah, un sourire aux lèvres.


– J'aurais pû aller les chercher, merci beaucoup, dis-je le bol de céréales entre mes mains.

– C'est de ma faute, alors c'est la moindre des choses, fit il dans un sourire charmeur.


Son regard se posa sur Emma qui travaillais et une grimace étira ses lèvres.


– Il faudrait mieux que je parte, dis-je en me levant.

– Non ! S'écria brusquement Jonah.


Immédiatement des rougeurs vinrent parsemer ses joues, et il se mit à fuir mon regard. Touché, je m'approchais de lui, touchant sans que Emma ne le vois sa main.


– Tu dois travailler, tu as mon numéro, appelles-moi.


J'avais utiliser ma voix charmeuse, et après un sourire en coin, j'attrapais mon sac de médicament et m'en allais.


– Au revoir Emma ! M'écriais-je, avant d'ouvrir la porte.

– A bientôt Nath. Dit-il dans un sourire.


Je sortis alors de la maison et commençait à rentrer chez moi, un sourire accroché aux lèvres.


*

Je me réveillais, l'esprit encore fatigué. Après avoir pris quelques calmants, je m'étais allongé, et endormis à la seconde. Il était à présent 19 heures, et j'avais une forme d'enfer. Mon regard se porta sur mon portable que j'attrapais. Deux messages et un appel en absence. Le premier message et l'appel appartenait à Andy, me demandant si je voulais sortir ce soir. Ravi, je lui répondis immédiatement.


« Ok, j'arrive chez toi dans une heure, on peut aller en boite après. »


J'ouvris alors le deuxième message et mon sourire s'élargit en voyant le nom de Jonah s'afficher.


« Tu vas bien ? »


Un message simple qui affichait toute sa timidité clairement. Amis. Ce mot sonnait encore plus faux après cette nuit. Même s'il ne s'était rien passé, et même s'il m'avait repoussé, je me sentais encore plus proche de lui. Et cette proximité devenait de plus en plus attrayante. Mais le premier pas se ferait grâce à lui, ma tentative ayant échoué, je ne souhaitais pas retenter une autre expérience, ne serais-ce que pour mon poignet...


« Je vais bien, j'ai dormi toute l'après midi, le contre coups des calmants. Dormis, mais pas aussi bien que cette nuit ;) »


Mon message était osé, mais je l'imaginais déjà rougir devant, et un sourire triomphant s'afficha sur mes lèvres. Doucement, je reposais mon portable sur la table et allait prendre une douche. Puis, posant une serviette sur mes hanches, j'attrapais ma brosse à dent et me lavais les dents, puis j'allais chercher mon attelle et plaçais mon poignet dedans.


J'aillais ensuite m'habiller, regardant mon téléphone au passage. Un nouveau message de Jonah me fit tout arrêter, et je l'ouvris immédiatement.


« La maison est vide »


Mes sourcils se froncèrent, étais-ce une invitation ? Malheureusement, je venais de dire oui à Andy et décommandé maintenant n'était pas envisageable. Dans un soupire je lui répondis.


« Je serais bien venu prendre de la place, mais j'ai dis oui à un ami...Rejoins nous à la boite, la même que la dernière fois »


J'attendis sa réponse et celle-ci ne tarda pas.


« Je ne sais pas...Je verrais. »

« Si tu ne viens pas, je me pointerais chez toi à 4 heures du matin » répondis-je, dans un sourire.


Je finis ensuite de m'habiller, puis enfilait ma veste. Je pris mon portable et mon portefeuille. J'irais en bus chez Andy, je ne pouvais pas prendre ma moto avec mon attelle...


*

La soirée chez Andy se passa tranquillement. Une pizza, quelques bières et un film, tout d'une soirée entre amis. Mon portable dans ma poche, j'attendais désespérément un message de Jonah, mais ce dernier ne m'écrivit pas. Tanpis, j'irais le réveiller cette nuit.


Vers minuit, nous nous levâmes afin de nous rendre en boite de nuit. Andy paya le taxi, un peu ivre. Il ne faisait que parler, ce qui me fit éclater de rire plusieurs fois. Arrivé devant, Il soupira en voyant le monde qui faisait la queue, mais comme avec Jonah, nous passâmes sans même la faire.


La boite était bondé, comme aux habitude, si bien que moi et Andy eurent du mal à trouver une table. Andy alla chercher des boissons et je restais à la table, sortant mon portable de ma poche.


« Viens »


Un simple mot mais qui trahissait mon envie de le voir. J'étais bien avec Andy, mais je ne parlais pas aussi facilement qu'avec Jonah...Et puis...J'avais envie de ressentir ce quelque chose qui nous liais encore ce soir. A peine eus-je envoyer le texto, qu'une main se posa sur mon épaule. Un sourire aux lèvres, je déclarais :


– Tu vois, tu n'as pas mis longtemps avant d'avoir les boissons.


Je me retournais, pensant trouver Andy derrière moi, mais ces yeux bleus pétillant de malice n'appartenait qu'a une seule personne.


– Timothy...Soufflais-je surpris.

– Salut....Je peux t'offrir un verre ? Dit-il dans un sourire charmeur.

– Je suis pas seul désolé.


Le regard de Tim se durci, visiblement, il n'aimait pas ma réponse.


– On s'est séparé en mauvais terme...Je...Je ne t'ai pas expliquer pourquoi, déclara-t-il, crispé.

– Pas la peine de m'expliquer Tim, tu ne veux rien de fixe, j'ai compris. Le coupais-je, les bras croisés.


J'allais me retourner afin de rejoindre Andy, mais Tim me retint, me forçant à me retourner.


– Viens chez moi...Cette nuit, passes là avec moi. Fit-il déterminé.

– Qu'est ce que tu me racontes ! M'exclamais-je les sourcils froncés

– Juste cette nuit...C'était le pied nous deux, répliqua-t-il en s'approchant excessivement de moi.

– Mais ça va pas ! M'écriais-je le repoussant immédiatement. Je ne me suis pas fait plaqué comme un con pour retomber dans tes bras juste après !

– Tu ne m'aimes plus ?


Sa question était si soudaine que celle-ci me désarçonna. L'aimer. Je n'étais plus sur de mes sentiments...Je le sentis s'approcher de moi et effleurer mon cou à l'aide de ses lèvres, comme j'aimais qu'il me le fasse avant...Mais l'image de Jonah vint à mon esprit...Il était hors de question que je lui fasse ça. Immédiatement je le repoussais, plantant mon regard sérieux dans le sien.


– J'ai quelqu'un d'autre en tête Tim...


Sans un mot de plus, je lui tournais le dos. À lui, mais aussi à mes sentiments à son égard...

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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