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La peur tordait ses trippes. L'angoisse menaçait de faire céder ses jambes. Avait-il déjà connu ce degré de stress ? Non...Même pas avant un concert...Mais là, devant cette porte vitrée, l'enjeu n'était plus le même. Il ne s'agissait pas de jouer des milliers de spectateurs, des milliers de personnes venus juste pour sa musique...Non là il s'agissait de revoir un homme qui avait envahi son coeur, l'entrennant dans un tourbillon sans fin. S'il franchissait cette porte, il ne pourrait jamais refaire marche arrière, il allait le revoir, c'était une évidence. Que ressentirait-il ? De la haine...Du dégout... Tout ce que Dosan ressentait pour lui même mais en dix fois plus fort...Pouvait-il se retourner et partir, là, maintenant, montrant une nouvelle fois sa lacheté ? Mais en avait-il vraiment envie ? L'envie, il l'avait eu à ses côtés, Sa muse, Son inspiration, c'est lui qui la lui avait donné. Lorsqu'Akeno était venu le voir, son coeur avait faillit s'arréter, et ses souvenirs heureux qu'il remuait depuis quatre ans avaient refait surface. Un manque, un manque de lui, voilà ce qui l'avait conduit à revenir vers lui. Non, il ne pouvait pas partir comme ça, pas avant de l'avoir vu, pas avant de l'avoir implorer, pas avant de lui avoir dit ces mots qu'il ne gardait que pour lui, pas avant d'avoir gouté une dernière fois à ses lèvres, dont le goût était toujours présent au fin fond de ses souvenirs...
- Ne stresses pas trop, tu as quatre heures avant qu'il ne débarque...
Surprit, Dosan se retourna, et constata l'arrivé d'Akeno. Celui-ci lui souria, et passa devant lui, afin d'ouvrir la porte, faisant un signe de tête à Dosan pour qu'il le suive.
- Quatre heures ? Demanda Dosan, étonné.
- Je te l'ais dit, il a changé. Tu ne le verras pas débarquer ici à 6 heures du matin comme il le faisait au restaurant. Là il est 8 heures, soit il se remet doucement de sa cuite, soit il se
refait une dernière fois sa conquête d'hier. Lui fit Akeno, l'air triste, et géné.
Sa conquête d'hier...Plus aucun homme ne l'avait touché depuis lui...Deux sentiments poussaient en lui. D'un côté, La joie, car son corps n'avait pas été souillé, et restait le sien depuis quatre ans...Mais de l'autre, il y avait la rage...La rage qu'il ressentait contre lui-même...La rage de voir à quel point Hitoshi avait changé, et que tout ceci était sa faute.
- Tu veux boire quelque chose ? Lui demanda Akeno, le faisant sortir de ses pensées.
- Un café...Dit Dosan, s'asseyant sur un tabouret.
- Tu as retrouvé tout ton succes, j'ai eu du mal à contacter ton agent...
- De quoi ? Reprendre le rôle d'Océan ? Je ne voulais pas au début...Et je n'ais rien trouvé de mieux à faire...
Akeno lui sourit, et avança deux tasses de café fumant sur le comptoir.
- Comment en êtes vous arrivez à acheter ce bar ? Demanda subitement Dosan, comme pour rattraper ces quatres années.
- Tu veux vraiment que je te racontes toute l'histoire ? Lui fit Akeno, s'asseyant en face de lui.
- S'il le faut...Souffla le blond, le regard mélancolique.
Mélancolique car il savait que cette histoire réduirait à néant ses espoirs. Il savait que ces quatres années refermaient un trop plein de péripéties, orchéstré par sa faute.
- Quand tu es partis, je l'ais retrouvé détruit, et pendant des mois, il passait ses journées à broyer du noir. Il a eu du mal à s'en sortir, et je restait jours et nuits avec lui,
pour ne pas qu'il fasse de conneries. Mais un jour il s'est levé, et il a dit qu'il voulait partir, quitter le japon, alors je l'est suivis. Et on a attéris ici, à Chicago.
- Joben...Commença Dosan, buvant les paroles d'Akeno
- Joben est en prison. Coupa Akeno, sérieux.
- Quoi ?!? Demanda le Blond, avec un mouvement de recul.
- Il s'avère que Nina est plus intelligente qu'on ne le pensait tous...Lorsque Hitoshi a manqué la fusion, Joben a obtenu un contrat avec les acheteurs de l'empire de Kinsue, mais ce contrat
était fixé sur des bases de fraudes, d'escroqueries. Nina, a joué sur beaucoup de tableaux, elle est partit en appelant la police, et Joben a été arrété.
- Donc Kinsue...
- A réussis à garder son empire...
- Comment ça se passe, avec Hito.
- Bien. Kinsue ne lui en as pas voulu, lorsqu'il a vu l'état de son fils, et qu'il a compris que sa femme avait tout orchéstré.
Dosan soupira fortement, et posa ses mains sur son visage. Leur hitoire faisait pensé à un thriller tout droit sortis de la tête d'un scénariste. Raconté comme ça, elle semblait si invraisemblable...
- Finalement, il n'y a que lui qui ais souffert...Fit Akeno, sérieux.
- Non...Il y a moi...Et je crois qu'il a beaucoups trop souffert avec moi...Lui répliqua Dosan, se levant.
Mais lorsqu'il se retourna pour partir, ses yeux embués de larmes rencontrèrent les yeux agrandis par la surprise et la peine, de la personne qu'il s'apprétait à fuir.
Hitoshi se trouvait là, devant lui. Il n'avait pas changé depuis ces années, toujours aussi beau...Dosan laissa s'échapper ses larmes...La douleur qui le transperçait à l'instant lui faisait mal...Son amour ressurgissait au galop, balayant tous ces doutes.
- Hito...Souffla-t'il, leur regard ne se lachant pas.
- Qu'est-ce que ça veut dire. Fit Hitoshi, sa voix froide, mais son regard trahissant son état intérieur.
Akeno, regardait la scene, un pincement au coeur. Le regard d'Hitoshi... il semblait si désemparé...
- Océan est venu répété, pour son concert de vendredi soir. Dit-il, s'avançant vers eux.
Mais il remarqua que ses paroles ne les consernaient pas...Ils semblaient être seuls...
- Pourquoi tu es là...Vas-t'en...Sors ! Fit tout à coup Hitoshi, laissant irradier la pièce d'une forte colère.
- Non...Murmurra Dosan, incapable de bouger.
- Akeno, Qu'est-ce que ça veut dire ! Sors, je...Je...Casses toi !
- C'est l'artiste qui jouera vendredi soir. Répéta Akeno, s'avançant vers Hitoshi.
- Hors de question ! Cria Hitoshi, faisant sursauter Dosan.
-Il a signé un contrat ! On a signé ce même contrat !
- Il n'y avait pas son nom !
- Tu m'as laissé le choix de l'artiste...
- C'était un piège...Fit Hitoshi, se rendant compte de la supercherie.
Des larmes vienrent s'échapper de ses yeux, et sans plus attendre, il tourna les talons et sortit du Bar, voulant laisser le plus de distance entre lui et Dosan. Il avait mal...Son coeur se déchirait...La flamme qu'il pensait éteinte revennait du tréfond de son âme, dévastant ses croyances. Ses larmes brouillaient sa vue, Quatre ans...Quatres putain d'années...Pourquoi avait-il aussi mal...Lui...Si beau...Le même...Ses yeux...Joben...Nina...Ses souvenirs refirent surface, trop douloureux....Quatre ans qu'il les avaient entérés. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas le revoir...Il courrait, bousculant au passage les gens qui marchaient tranquillement dans la rue...
Dosan le regardait partir...Lui aussi avait mal...Mais une chose était sûre...Il fallait qu'il le récupère. N'écoutant que ses sentiments, il se mit à courir, suivant son ancien amour à travers les rues bondées de Chicago.
Akeno s'avança pres de la porte. Il la ferma, et posa son front dessus...
- C'est pour ton bien Hito...Souffla-t'il, avant de retourner vaccer à ses occupations.
Ils courraient depuis maintenant 20 bonnes minutes. Le brun bifurqua soudainement vers un parc désert. Une fontaine au centre, rendait l'endroit magnifique. Hitoshi, se laissa tomber à genoux devant. Son coeur ne voulant pas s'arréter de saigner...
- Hitoshi ! Fit une voix trop familière, derrière lui.
- Vas-t'en Dosan...Pourquoi tu es revenu...Tu n'avais pas le droit...Dit-il, sanglotant.
Dosan se laissa alors tomber à côté de lui, posant son front sur le dos du brun...
- Je voulais partir Hito...Je voulais te laisser tranquille, j'allais partir...Mais tu es reven trop tôt... Souffla-t'il, la voix déchirée.
Hitoshi sentit, les bras de Dosan entourer sa taille, son corps se collant contre lui...Il ne pouvait pas...ça lui faisait trop mal...Brusquement, il s'assit sur le côté, se dégageant de l'étreinte de Dosan, le visage horrifié.
- Alors vas-t'en maintenant ! Lui ordanna-t'il, les yeux rougies.
- Non..Pas après ta réaction...Pardonnes moi...Je t'en supplie pardonnes moi...Cria Dosan, se jettant une nouvelle fois sur Hitoshi, plongeant sa tête contre son torse.
- Dosan...Murmura Hitoshi, complettement perdu.
- Pendant quatre ans j'ai essayé de t'oublier...mais je n'y suis pas parvenu, alors comment veux-tu que je réussise maintenant...
Hitoshi ne répondit rien. Il ressentait exactement la même chose...Mais ses souvenirs étaient trop douloureux...Il avait tellement mal...
- Je sais que tu me détestes Hito, mais moi je t'aime, Je t'aime plus que tout, je n'ais jamais cessé de t'aimer...Si tu savais comme je me hais...J'ai voulu tout arréter, dès le
début mais, c'était trop tard, je ne pouvais pas...Je...Fit Dosan, d'une traite.
- Je ne te déteste pas...Je n'ais jamais pu...Murmurra Hitoshi, les yeux perdus dans le vague.
Le coeur de Dosan fit un bond dans sa poitrinne. Doucement, il leva ses yeux pleins de larmes vers le visage d'Hitoshi, recontrant une nouvelle foi ses prunnelles noires désemparées. Poussé par un élan dont il connaissait l'origine, Dosan avança son visage, jusqu'a toucher timidement les lèvres du brun. Le contact si longtemps oublié de leurs lèvres...Ce goût éveillant tout leurs sens...Mais aussi tout leur souvenirs....La langue de Dosan voulu quémander l'entrée de la bouche d'Hitoshi, mais celui-ci le repoussa violement. Une profonde colère émanait de lui...
- Ne refais plus jamais ça ! Hurla Hitoshi, furieux.
- Mais...Tu viens de dire...Fit Dosan, complettement perdu.
- Dire que je ne te déteste pas ne veux pas dire que je t'autorise à revenir dans ma vie ! Tu n'es rien ! Tu n'es plus rien, depuis le jour où tu as passé la porte du restaurant.
Dosan encaissa le coup douloureusement. Mais ce baiser venait de confirmer ses pensées, et de regonfler ses espoirs. Le regard sadique, il se leva, et regarda Hitoshi, droit dans les yeux.
- Tu mens...Je le sens...Vendredi je ferais ce concert...Dans ton bar, et crois moi, j'arriverais à te reconquérir...J'arriverais à me faire pardonner ce que j'ai fais...Parce que
je t'aime, et je sais que tu ressents la même chose pour moi...
°0° Oui Oui, on se rapproche de la fin ^^ j'espère que cette suite vous as plus, parce que je deviens vraiment sentimentale en écrivant mdrr. Gros Gros bisous !
°0°