« Je me réveillai comme d'habitue vers midi, le soleil entrant dans ma chambre, gênant mon sommeil. L'esprit encore endormis, je passai ma main
près de moi, et découvris que Mathis s'était déjà réveillé.
Une bonne odeur de nourriture flottait dans l'air, tiraillant mon estomac. Soupirant, je me levai, enfilant un bas de pyjama traînant par terre. Je
passai devant la glace et essayai de rabattre mes cheveux dans une coiffure plus...à la mode, mais mes mèches rebelles ne voulaient pas se faire dompter...
La fatigue marquait encore mon visage. Je passai alors une main dessus, et sortis de la chambre, croyant que Mathis avait préparé le déjeuner. D'un
bond, je sursautai, te voyant en train de mettre le repas dans les assiettes.
- Mais qu'est-ce que tu fous là ?!? Demandai-je, croisant ton regard surpris.
- J'ai fais le déjeuner ça se voit pas ? Répliquas-tu, haussant les épaules.
Normal...Tout avait l'air normal...
- Où est Mathis ? Demandai-je, prenant un tee-shirt posé négligemment sur une chaise.
- Il est partit bosser...Aurais-tu peur de te retrouver seul avec moi ?
J'esquissai un sourire, si tu croyais me perturber ainsi.
- Dans la mesure où l'on se trouve chez moi, c'est à toi que je devrais poser cette question.
Tu me regardas, un sourire de défi ornant ton visage. Puis, tu t'asseyas sur une chaise, m'indiquant l'autre du regard. Je le suivis et vins
m'asseoir.
- C'est quoi ? Demandais-je regardant le plat bizarrement.
- Des lasagnes aux brocolis. Répondis-tu, commençant à manger.
- Où tu as trouvé le brocoli...Et les lasagnes ?
- J'ai été les acheter chez l'épicier, en bas.
Je commençai à manger en silence. Ton regard posé sur moi, me détaillant et me gênant fortement, mais je tentai vainement de ne rien montrer. Tu
portais les mêmes vêtements que la veille, un jean noir et une chemise blanche. Un style mystérieux qui t'allais à ravir. Une bonne odeur d'après-rasage, se mêlait à l'odeur de nourriture. Tu
devais si souvent en mettre que l'odeur s'était imprégnée dans ta peau. Je me risquai à lever les yeux, et je remarquai, ton regard, une nouvelle fois posé sur moi.
- C'est très bon, dis-je, me sentant ridicule.
- Merci...Murmuras-tu, ne lâchant pas mon regard.
Ta voix grave me faisait perdre pied...Bon dieu, pourquoi fallait-il que Mathis me laisse seul avec toi !
- Tu n'as jamais pensé à faire une carrière dans le manequinnat ? Me demandas-tu scrutant mon corps.
- Tu as vu la photo. Dis-je, souriant en coin, masquant mon malaise.
- Oui...Et la vision que tu m'offres maintenant...
- Je préfère garder ma beauté pour moi. Dis-je précipitement, trouvant que la conversation dérivait.
- Et pour Mathis...Répliquas-tu, mettant tes coudes sur la table, tes mains soutenant ta tête.
- Ouais...Pour Mathis aussi...Fis-je, me levant précipitement.
Tu dégageais une aura tellement...Tellement sensuelle, que je me sentais perdu dans tes yeux d'un bleu si profond. Lorsque tu me parlais...Je me
sentais comme toutes ces gamines de 15 ans, s'émerveillant lorsqu'un garçon leur parlait...En bref...Je me sentais pathétique.
Je partis dans la cuisine chercher une bouteille de coca.
- Des lasagnes ne s'accompagnent pas avec du vulgaire coca...Dis-tu, me fusillant du regard.
- Oui, mais le vin ne me tente pas...Répliquais-je, haussant les épaules.
- Qu'est-ce que ça serait si je t'emmenais dans un restaurant 4 étoiles.
- Parce que tu comptes m'y emmener ? Demandais-je surpris
- Tout dépends de toi, et de ce que tu prévois pour la suite des événements...Répondis-tu, posant un regard sensuel sur moi.
Je déglutis péniblement...Pathétique...Et tu ne faisais rien pour arrêter cette sensation qui commençait à irradier mes sens.
- Tu oublies que je suis le fils d'un homme riche, les restaurants 4 étoiles ça me connaît. Dis-je, prenant précipitement une gorgée de mon verre.
- Peut-être, mais tu n'y es jamais allé avec moi...
- Parce que tu as quelque chose de mieux à m'offrir ? Demandais-je étonné
Mais le sourire qui ornait ton visage me fit comprendre que je venai de poser une question bête. Que voulait dire un tête à tête au restaurant avec un
homme ? Tout simplement que la fin de soirée se passerait chez lui, chez moi ou dans une vulgaire chambre d'hôtel...
- Je vais me laver. Dis-je précipitent, me levant.
- Moi aussi j'aurais besoin d'une douche...Répliquas-tu, toujours ce même sourire moqueur, sur ton visage.
- Tu restes là et tu attends que je finisse. Dis-je, te lançant un regard noir.
- Tu me mordrais ? Demandas-tu, surpris.
- Presque.
- J'adorerais ça...
Je te regardais étonné. Comment arrivais-tu à autant me désarçonner. Mais ce qui m'inquiétait le plus c'était que cette dernière phrase venait de
m'exister...Il fallait que je prenne une douche...Bien froide...
Je partis précipitement, sentant ton regard s'attarder sur mon postérieur. Une fois dans la salle de bain, je tournai la clé, afin d'être sûr que
tu ne viendrais pas...Il était hors de question que je me masturbe une nouvelle fois en pensant à toi...Pour toi. Soupirant, je rentrai dans la douche et lançai le jet d'eau froide sur ma
peau.
Ma peau se paralysait sous l'eau, mais ça m'empêchai de penser...Que tout était devenu beaucoup trop compliqué pour moi...
Me reposant sous ce jet, je sursautai lorsque quelqu'un frappa fortement à la porte. Exaspéré, je sortis de la douche et attrapai une serviette que je
nouai autour de sa taille. Mes cheveux laissaient encore tomber des gouttes qui s'écrasaient sur moi, mais le tambourinement m’empêchait de les sécher. Je tournai la clé afin d'ouvrir la porte,
mais la personne me devança, manquant de me casser le nez.
- Qu'est-ce qu'il fout encore là ?!?
Mathis me regardait froidement, les mains sur les hanches.
- Bonjour, tu vas bien ? Oui et toi ? Fis-je, prenant une serviette pour me sécher les cheveux.
- Pourquoi il est encore là ?!? Me répéta Mathis.
- Mais j'en sais rien moi, j'me suis levé, et il avait préparé le repas ! Répliquais-je à moitié énervé.
- Et tu ne l'as pas foutu dehors !
- Bah s'il est toujours là, c'est que non. Dis-je partant dans la chambre.
- Pourquoi ? Répliqua Mathis, me suivant.
- Pourquoi Quoi Mathis, c'est ton pote non ?
- Oui...Mais... Fis Mathis gêné.
- Bah tu le dégages toi-même !
Je lui tournai le dos, exaspéré, afin d'enfiler un boxer, un jean et un tee shirt à manche longue jaune. Je pensai qu'il avait comprit que sa réaction
me tapait sur les nerfs, mais apparemment non...
- Pourquoi vous avez mangés ensemble ?!? Demanda t’il, me fusillant du regard.
- T'aurais été là on aurait mangé tous les trois ! Alors arrêtes de m'enmerder. Dis-je mettant un gilet rouge.
- D'habitude, quand tu te lèves, tu vires tout le monde, alors pourquoi tu ne l’as pas fait ?
- Mais j'en sais rien, peut-être que j'avais faim ! Dis-je, m'énervant réellement.
- Non, je suis sur...Commença t’il
- Mathis, tu me gaves !
Je fus peut-être méchant...Peut-être n'aurais-je pas du lui parler comme ça, mais son attitude m'énervait... Je détestai par dessus tout la
jalousie, et s'il savait tous les efforts que je faisai, il aurait pu comprendre que se n’étais pas moi qu'il fallait blâmer...
Je pris mes clés et sortis de la pièce, évitant soigneusement le regard surprit de Noah. Je m'apprêtai à sortir de l'appartement. Lorsque la voix
plaintive de Mathis me retint.
- Mais Owen, tu vas pas partir comme ça ! Dit-il, se rapprochant de moi
- Si, j'ai besoin de prendre l'air. Fis-je, froidement.
J'étais énervé...Et l'air frais me calmerait...
- Mais c'est ton appartement...
- Et bien tu n'as qu'à rester ici, jusqu'à ce que je revienne, calmé !
Puis je partis, claquant la porte derrière moi. Les mains dans les poches, je sortis dans la rue. L'air frais vint directement me frapper, et je
remarquai une chose...Je n'eus pas pris mon manteau.
***
J'entrai rapidement dans ma voiture, ne voulant pas remonter dans l'appartement, et je composai le numéro d'Henri sur mon cellulaire, il fallait que je
parle à quelqu'un.
- Allo ? Fit-il, la voix fatigué.
- C'est moi, j'te dérange ? Demandais-je, mettant le contact dans ma voiture.
- Non, je bosse.
- J'passe te prendre, on va faire un tour ?
- Pour aller où ?
- Henri...Soufflais-je, exaspéré.
- Ok, tu t'es disputé avec Mathis, je t’attends en bas de l'immeuble.
Je rangeai le téléphone dans ma poche puis pris le chemin de l'endroit où vivaient Henri et Sarah. Dix minutes plus tard, Henri s'installait sur le
côté passager, et nous partîmes en direction du parking du park. C'était un endroit calme, et comme il faisait froid dehors, je préférai discuter dans la voiture.
- Faut que tu me ramènes vers 16h3O. Me dit-il, regardant la route.
- Pourquoi ? Demandais-je, le regardant furtivement.
- Sarah a invité ses parents et elle veut que je l'aide à ranger l'appart.
Je lâchai un petit rire...Décidément, elle le tenait par les...
- Pourquoi tu m'as appelé ? Demanda t’il, me regardant.
- Je m'ennuyais. Fis-je en haussant les épaules, un sourire en coin.
- Oh, c'est sympa...La vraie raison ?
- Mathis m'a fouttu en rogne.
- Pourquoi ?
- Crise de jalousie avec son pote.
- Noah ?
- Oui.
- Il un peu raison non ?
- Non, moi je fais strictement rien, je n’arrête pas de le repousser, ce n’est pas sur moi qu'il faut gueuler !
Henri soupira, et je reconnus directement son visage...Il allait me confier quelque chose.
- Il a parlé avec Sarah. Il pense que tu le trompes. Me dit-il, me regardant, sérieux.
- Je le tromperais pas. Fis-je, moi aussi sérieux.
- Je sais, mais lui le pense.
Je lâchai un soupire...Las...Tout était vraiment trop compliqué...
- Tu ne peux pas lui en vouloir, regardes ton comportement, et puis il a 27 ans, tu ne peux pas l'empêcher de vouloir une vraie relation.
- ...
- Mais tu ne lui apporteras jamais ça..
- Et qu'est-ce qu'on fait ensemble alors ? Dis-je, recommençant à m'énerver.
- Tu lui offres un semblant de relation.
- Je n'ai rien de mieux à proposer...J'ai essayer pourtant...
- Je sais.
- Alors tu penses que je devrais rompre ?
- Je suis sur que tu as déjà pris cette décision, et que tu attends juste le bon moment...Pas vrai ?
***
Finalement je ramenai Henri plus tôt que prévu, afin de regagner l'appartement, calmé, en espérant que Noah ne serait plus là...
J'avai pris une décision...
Je rentrai dans l'appartement, Mathis regardait la télévision. Il se leva lorsqu'il m'entendit poser les clés sur la commode, près de la
porte.
- Désolé pour tout à l'heure...Fit-il, baissant les yeux.
- Je crois qu'il faut qu'on parle non ? Dis-je, m'appuyant contre la porte fermée.
Il se rassaya sur le canapé et je fis de même, le regardant.
- Tu n'as pas confiance en moi...Soufflais-je.
- Si ! Bien sur que si ! Dit-il, précipitement.
- Non, tes réactions...Tout le prouve...
Mathis soupira, et passa ses mains sur son visage.
- Je veux...Je sens que tu n'es pas bien avec moi...Que tu veux quelque chose que je ne peux pas t'offrir. Dit-il, la voix basse.
- Tu as raison...Répondis-je, le regardant.
Je vis alors son regard se voiler de tristesse, et je remarquai qu'il faisait un effort énorme pour ne pas laisser couler sa peine.
- Je...Je ne me sens pas à l'aise...Je ne suis pas prêt pour une relation...Enfin... Dis-je
maladroiteusement.
- Tu veux retourner comme avant, baiser tout ce qui bouge ! Répliqua t’il méchamment
- Dis pas ça Mathis, je ne veux pas te faire de mal.
- Mais tu m'en fais !
Il se leva, énervé, et je le suivis, m'énervant moi aussi.
- Je t'en ferais encore plus en restant avec toi.
- Alors c'est ça, tu veux rompre, oublier toute l'année qu'on a passé ensemble !
- Non, je ne vais pas l'oublier, mais on ne peut pas continuer comme ça ! Tu m'en demandes trop ! J'ai que 20 ans bordel ! Je ne veux pas me poser maintenant.
- Alors pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt !
Ses yeux finissaient par céder, et des larmes parcouraient ses joues, me faisant mal au coeur.
- Je suis désolé...Soupirais-je, me rapprochant de lui.
Mais il recula, me regarda tristement.
- Mais moi je t'aime ! Pourquoi tu ne ressens rien pour moi !
- Je t'aime aussi, mais...Pas autant que toi...
Un sanglot le secoua, et je ne pus m'empécher de le prendre dans mes bras. Mais il se dégagea bien vite.
- Je vais m'en aller...Me dit-il, la voix brisée.
- Non restes. Dis-je ne voulant pas le laisser comme ça.
- A quoi ça sert.
Il ne me regarda même pas... Je le méritai vraiment. La porte se referma, me plongeant dans le silence de mon appartement vide. Et c'est là que je
compris...Je venai de réduire à néant 1 ans de ma vie... »
°0° Coucou les p'tits lou ! J'espère que cette suite cous as plus ^^ Pour les Pro Mathis/Owen, je suis désolé, mais attention, l'histoire n'est
pas fini lol ^^ et puis comme rien n'est planifié...Premier chapitre de Peur de toi ce soir ou demain ^^ Gros bisous ! °0°
Genial c'te fic ma chérie ♥
Bon, passon à cette suite tout de même!!!!! JE suis triste pour Mathis...le pauvre, masi quel salaud ce Noah!!! Oui, le salaud, c'est Noah et non Owen!!! Même s'il baisai tous ce qui bougeaient, il a quand même été réglo pendant un an le ptit lou là hein?!!!!et en plus, il faisait des effort pour ne pas tromper Mathis... Que Celles qui osent encore le traiter de salaud mon ptit Owen, viennent me le dire en fasse Grrrrrrrrrrrrr
vivement la suite bisous Oré
super suite en tout cas !
Bisous.
Coucou!
J'ai enfin le temps de lire cette fic, je suis contente ^^. Très bele histoire. Je vais te donner mon avis dans un autre commentaire mais la je veux juste de dire un truc:
Les gamines de 15 ans ne s'extasient pas quand elles parlent avec un mec, seulement quand c'est le mec sur qui elle a craqué xDDD. Et je le dis en connaissance de cause, vu que j'ai 15 ans, que je parle avec des mecs, dont celui sur qui je craque xDD.
Voila, je vais continuer la fic ^^