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Jeudi 17 avril 4 17 /04 /Avr 15:45
«  Je ne sus pas vraiment pourquoi, mais lorsque je me suis retourné, un sentiment inconnu s'est mis à me comprimer l'estomac. Je ne fus plus du tout motivé à faire la fête...Je me dirrigeai donc vers Ai-Vân, mais celle-ci se trouva être en bonne compagnie. J'attendis patiement que leurs échanges langoureux prennent fin, regardant les gens danser autour de moi.

- Tiens, tu n'es plus occupé toi ? Me dit Ai-Vân, s'approchant de moi.
- Je pourrais te répliquer la même chose, lui répliquais-je tacquin.


Le visage de mon amie se retourna vers la garçon et je suivis son regard. Il était grand et musclés, ses cheveux chatains tombaient sur ses épaules, accentuant le charme de ses beaux yeux bleus. Il nous fixait du regard et je me perdis vaguement dans ses prunelles...Ton image refit alors surface dans mon esprit et je remuai violement la tête.

- Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda Ai-van, étonné.
- Rien...Je...J'ai mal au crane, je vais rentré. Répondis-je, fatigué.


Elle me regarda alors perplexe, passant son regard sur moi, puis sur le bel appolon sur le canapé.

- Euh...ça te déranges si je te laisse rentrer tout seul ? Fit-elle, d'un air désolé.
- Non, c'est bon, fait attention a toi. Répondis-je, l'embrassant rapidement sur la joue.


Un dernier sourire et je partis, traversant une nouvelle fois la foule en sueur. Une fois dehors, je me mis à frissoner devant le vent hivernale. Le temps passait tellement vite que je n'avai pas remarqué que nous approchions de l'époque de Noël. Les mains dans les poches de mon jean, je marchai en direction de la station de métro, encore ouverte à cette heure-ci. 30 minutes plus tard, je me trouvai devant mon immeuble, me pressant afin de retrouver mon atmosphère chaude. Cependant, lorsque j'entrai dans mon couloir, la faible lumière de la lune éclaira un visage familier, celui-là même qui m'avait fait perdre mes moyens quelques heures plus tôt.


Assis à même le sol, Mathis avait ses coudes sur ses genoux et le visage plein de larmes. Un sentiment de culpabilité se mit immédiatement en marche et avec appréhension je m'approchai de lui. Il ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il sentit que je m'asseyai près de lui. Aucun mot ne sortait de ma bouche. J'attendai patiement qu'il veuille commençer, mais je sentai que la nuit allait être longue.

- Tu ne l'as pas ramené à ce que je vois...Finit-il par lacher, ses yeux fixant le mur devant lui.
- Non. Répondis-je fixant moi aussi le mur
- Pourquoi ?
- Parce que c'est ton meileur ami.


Ma dernière phrase fut lançée sans m'en rendre compte. Elle venait du plus profond de mon coeur. Je l'entendis alors soupirer, et mon regard se perdit dans le sien. Je me perdis alors dans mes pensées, et mes yeux se voilèrent, me remémorant les doux moments passés en sa compagnie. Ce temps merveilleux qui avait été détruit par cet organe, ne voulant pas tomber amoureux. Je sentis alors un soufle chaud carresser mes lèvres, et, comme effrayé je m'éloignai de lui, mes deux mains derrière mon dos, soutenant mon poids.

- Embrasses moi. M'ordonna Mathis, le regard triste.
- Non. Répondis-je fronçant les sourcils.
- S'il te plait...Une dernière fois...


Une dernière fois...Ces mots résonnaient dans ma tête, voilant mon esprit de toute logique. Je ne voyai que ses lèvres, si tentatrices, devant moi. Il voulait un baiser...Juste un baiser...Je ne pus réfléchir plus longuement, je sentis un poids venir sur mon corps et des lèvres chaudes kidnapper mes lèvres. Je ne répondis pas immédiatement au baiser, mais la langue de Mathis eut vite raison de moi, et je lui donnai l'accès à ma bouche. Nos langues se lièrent avec tendresse et mes yeux se fermèrent, berçés par cette douce étreinte. Mathis était la douceur née, et j'en profitai...Je ne fus qu'un lâche. Je savai que je lui faisait du mal, j'en avai pleinement conscience, mais il me forçait à dépasser ces limites. Le souffle vint à nous manquer, et à regret, Mathis posa son front contre le mien, les yeux toujours fermés. Le clair de lune venait adoucir ses traits, faisant fondre mon coeur. Il eut beau être plus vieux que moi, il gardait son visage d'adolescent, si pur et si beau. Mais dans ma contemplation, j'entendis une phrase qui me choquait.

- Fais moi l'amour...Murmurra-t'il les yeux fermés.
- Non Mathis. Fis-je, le ton dur.
- C'est...Notre nuit d'adieu...
- Tu joues avec le feu...
- S'il te plait...
- Non, Mathis on peut pas...Soupirais-je luttant contre mon envie.
- Je t'aime...Me dit-il, les yeux larmoyant.


Ses mains s'évertuaient à passer sous mon tee-shirt, tentant de me faire céder. Ses mots, que je ne pouvai lui offrir me transperçaient, et je ne pus me résoudre à faire ça. Brusquement je lui pris ses mains, et les éloignèrent de mon corps. Son regard exprimaient une profonde tristesse.

- Arrêtes, je ne veux pas te donner de faux espoirs. Dis-je gentillement.
- Si tu m'aimes un peu, offres moi cette dernière nuit...Répliqua-t'il, versant une larme.
- On ne peut pas...Demain tu te réveilleras et on recommençera comme avant, c'est ça que tu veux ?
- Je te veux toi Owen ! Si tu veux avoir ta liberté, reprends là, mais restes avec moi.


Sa dernière phrase me brisait le coeur. Il était donc prêt à faire ce sacrifice rien que pour moi ? Quel sentiment idiot...Délicatement, je le pris dans mes bras et sa tête vint se loger immédiatement au creux de mon cou. Ses larmes se mirent à couler, et mon coeur se brisait...

- Pourquoi tu ne m'aimes pas...Murmura-t'il, la voix déchirée
- Je suis désolé...Dis-je carressant tendrement sa chevelure.
- C'est lui que tu aimes ? Me demanda-t'il tout à coup.
- Qui ? Répondis-je, les sourcils fronçés.
- Noah...
- Je ne suis amoureux de personne Mathis...
- Tout est arrivé à cause de lui...S'il n'était pas revenu, tu ne m'aurais pas quitté...
- Tu as tort...ça n'a rien changé...Dis-je, prenant son visage entre mes mains.
- Je suis sûr que si pourtant...Fais le si tu y tiens tant. Me dit-il, la voix dure, retirant son visage de mes mains.
- Faire quoi ?
- Couches avec...Fais-le, mais reviens moi apres.


Sa voix fut dure, et me fit froid dans le dos. Devant ma non-réponse, Mathis se leva et commença à partir, me laissant par terre. Mais j'essayai de le retenir...J'avai pris une décision, pourquoi me poussait-il vers toi ?

- Je ne coucherais pas avec lui Mathis ! Dis-je haussant le ton.
- Si tu le feras...Car il arrive toujours à ses fins...Mais je t'en prie, ne t'y attache pas...

Mathis partit sur cette dernière phrase. Me laissant méditer seul dans le couloir. Voilà la dernière chose que je voulai avoir, son accord. Pourquoi ressentait-il cela pour moi ? Pourquoi m'avoir choisis moi ? Il venait de m'accorder le droit de coucher avec son meilleur ami, car il pensait que c'est ce qui me ferait revenir avec lui. Mes questions sur notre relation étaient déjà présentes dans mon esprit, et tu n'avais été que le facteur qui avait un peu bousculé notre rupture.


Un soupire franchit le barrage de mes lèvres, et dépité, j'entrai dans mon appartement. Mes vêtements furent jettés dans ma chambre, à même le sol. En boxer, je m'allongeai dans mon lit, fermant les yeux et n'ayant que mon sommeil pour seul réconfort.


***


Je me réveillai le lendemain matin, aux allentours de onze heures, l'esprit encore embrumé. Je tirai ma couverture qui tomba au sol, et me levai. Mes mains passèrent dans ma chevelure, qui comme à son habitude était completement désordonnée. J'entrai dans la pièce de vie et mon regard fut tout de suite attiré par le clignetis rouge de mon répondeur, affichant un nouveau message. Etonné, je pressai le bouton et la voix de mon père parvint à mes oreilles.

- Owen, j'aurais besoin que tu me rendes un service, Nous avons embauché un nouveau publicitaire et j'aimerais que tu lui présentes un peu l'entreprise. J'aurais bien donner ça à un des employés mais je n'ai personne sous la main. Nous avons rendez-vous à onze heures trente, s'il te plait, ne soit pas en retard. Ah et ta mère t'embrasse.


Mon regard se posa sur mon réveil, qui affichait onze heures dix...J'allais être en retard. Rapidement je rentrai dans la salle de bain, prenant un douche rapide. J'enfilai n'importe quoi, un jean et un pull noir, puis je pris ma veste en cuir, mon porte-feuille, mes clés et partis de l'appartement.


J'arrivai avec dix minutes de retard devant le bureau de mon père. Un petit clin d'oeuil à la jolie secrétaire siliconné et j'entrai sans frapper. Mon père se trouvait derrière son bureau. La baie vitré derrière lui montrait un paysage urbain ravissant à voir de nuit. La pièce était très lumineuse, décoré aux tons beige et chocolat. Devant son bureau, deux chaises, dont l'une était occupé par un homme brun, assez grand. Je regardai mon père avec un air désolé, et un petit sourire d'excuse étirait mes lèvres. Mon père n'était pas un homme stricte, mais il refusait tout retard. Etant l'actionnaire majoritaire de la Launsell's Campagny, grande agence immobilière, il se devait d'afficher un statut d'ordre et de respect. Sa forte carrure et son regard vert fonçé lui donnait un air sérieux. Ses cheveux chatains, coupés court affinait son visage, ne lui donnant pas ses 45 ans.

- Owen, je t'avais dit 11 heures 30. Me dit-il la voix dure.
- Je sais, désolé 'pa, mais je me suis levé tard...Fis-je désolé.
- Oui passons, je te présente notre nouveau publicitaire...


L'homme assis sur la chaise se retourna vers moi, et un profond soupire sortit de mes lèvres lorsque nos regards se croisèrent.

- Monsieur Noah Wayles. Lachait mon père
- C'est gentil, mais oublies les présentations, on se connait déjà. Dis-je te regardant sévèrement.
- Bien alors tu ne verras d'inconvénients à lui faire visiter l'entreprise.
- Je crois que je n'ais pas vraiment le choix. Répliquais-je ironique.


Je sentis ton regard moqueur passé sur moi et un malaise m'asseillit. Je perdai tout mes moyens face à toi, et ça me dérangait vraiment. Mon père quitta la pièce pretextant un rendez-vous urgent, me laissant dans cette pièce avec toi. Ma seule arme face à toi fut de me montrer froid.

- J'ai pas été assez clair hier ?
- Si, mais là je suis venu pour des raisons professionnelles. Répliquais-tu, sur le même ton.
- Tu n'aurais pas pu choisir une autre boite que celle de mon père ?
- Pourquoi allez ailleurs alors que celle-ci est la meilleure de la ville...Et puis c'est toi qui ne veut pas céder, moi je n'ais rien à me reprocher.


Je te lançai un regard meurtrier, puis me retournai, dans l'attention d'en finir le plus vite possible avec cette visite. Mais ta voix m'arreta encore une fois.

- Avant de commençer, je tiens à te dire qu si tu as fait ton choix, tant mieux pour toi mais lutter contre ses envies n'est pas humain. Mathis est assez grand pour savoir que votre histoire est terminée, et s'il ne l'admet pas encore, alors tampis pour lui. Mais saches une chose, plus tu m'évites...


Je me sentis alors tout d'un coup retourné et plaqué contre le mur. Ton corps vint se caller contre le mien et tes mains se posèrent sur le mur, me faisant prisonier. Ton souffle vint carresser mes lèvres, pourtant je voulai pas quitter ce masque froid.


- Plus tu m'évites...Plus tu m'exites...Lachais-tu, avant d'ouvrir la porte et de sortir du bureau. »


°0° Ai-Vân, sort ta langue de la bouche du monsieur !!! Non mais oh c'est sencé être Yaoi et tu lui piques la vedette *Mai-Lynn déraille*...J'espère que cette suite vous as plus !!!!!!!!!!! Gros bisous et la prochaine Pourquoi c'est si dur...J'entends déja les cris de joie ^^ °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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