°0° CaLeNdRiEr °0°

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

°0° ReChErChE °0°

Images Aléatoires

Dimanche 24 août 7 24 /08 /Août 14:42

Le chapitre Promis ! J'espère qu'il vous plaira ^^
Corrigé par Joy, merci à ma nouvelle correctrice, et à Dja et Elle sid qui voulait se dévouer.
Bonne lecture les 'tis lou !



      Tu as oublié ton porte-feuille chez moi, lança Tatiana en tendant l'objet à Amaury.

 

A ces mots, le roux se rendit compte de la posture dans laquelle ils se trouvaient, et se recula immédiatement, sans regarder le visage déçu de Dimitri. Il s’approcha de la jeune femme et prit l'objet en question, remerciant la blonde.

 

      A chaque fois, tu oublies quelque chose. C'est vrai que nos soirées sont souvent mouvementées en même temps, rajouta-t-elle en regardant Dimitri du coin de l'oeil.

 

Le brun sentit son estomac se retourner violement, mais garda un visage impassible devant les deux personnes. Alors ils avaient couché ensemble. Une immense jalousie s'empara de lui, et il ne souhaitait qu'une chose, sortir de cette piece.

 

      Je vais prendre un peu l'air, lança-t-il, marchant en direction de la porte, sans un regard pour ceux qu'il pensait être des amants.

 

Il entendit vaguement Amaury essayer de le retenir mais n'y fit pas attention, sa jalousie le faisant bouillir. Les mains dans les poches, il ne faisait plus attention à la fine pluie qui perlait sur lui. Son regard droit devant, il laissait ses pensées dériver sur les brides de souvenirs qui ne faisaient que l'asseillir ces temps-ci. Peut-être qu'un jour tout reviendrait. Alors il partirait d'ici, loin d'Amaury et de sa foutu petite amie.

 

Cela faisait près d'une heure qu'il maugréait seul dans son coin, et ce fut la pancarte annonçant qu'il entrait dans ville de Field qui le sortit de ses pensées. Peu de personnes se trouvaient dans les rues, sûrement à cause de la pluie qui menaçait de devenir de plus en plus violente. On entendait au loin un bourdonnement, montrant que la plupart des touristes se trouvaient dans le seul restaurant du village. Mais Dimitri ne voulait pas s'arréter. Il bifurqua sur un petit sentier entre les bois, quittant la grande place. Il vit beaucoup de petites maisons toutes plus belles les unes que les autres, avant de s'arrêter devant une beaucoup plus grande. La façade était en bois, comme la plupart des maisons du village. Au dessus de la porte, en lettres rouges, tronnait fièrement « Centre de secours ». Juste à côté, il y avait une cour entourée de grillages où un camion se faisait netoyer par quatre hommes en tenue de pompiers.

 

Il resta un moment à les regarder, sans vraiment les voir. Pourquoi ressentait-il ce pincement au coeur alors qu’ils ne se connaissaient pas ? S’il n’y avait pas eu ce baiser, peut-être qu’il n’aurait rien ressenti. Un soupir passa le barrage de ses lèvres et dans un effort il s’assit sur le banc qui se trouvait près de lui, lui donnant une vue sur le lac. Il posa ses coudes sur ses genoux et prit sa tête entre ses mains. Un nom restait ancré en lui, un nom si lointain mais pourtant si familier. Devan, que voulait-il dire ? Qui était-il ? Pourquoi son coeur ne cessait de se serrer lorsqu’il le prononçait ? Pourquoi son coeur s’était serré de la même façon lorsqu’il avait compris qu’Amaury avait couché avec Tatiana ?

 

-         Ca ne va pas Dimitri ?

 

Brusquement, le brun se releva, étonné. Il vit alors James devant lui, en tenue de pompier, une inquiétude se lisant sur son visage.

 

-         Si si, pourquoi tu me demandes ça ? Fit Dimitri, essayant de se ressaisir.

-         Parce que c’est bien la première fois que je te vois sans Amaury, et que tu es là depuis une heure sous la pluie.

 

Dimitr leva alors les yeux et remarqua que la pluie était devenue beaucoup plus violente, jusqu’à le tremper complètement. Il regarda alors James, incrédule, et celui-ci éclata de rire, le priant de le suivre.

 

Ils marchèrent, pressant le pas à cause de la pluie, afin d’arriver devant la petite maison de James et Amy. James ouvrit la porte et laissa le brun rentrer. C’est avec soulagement que le plus jeune alla se caller près de la cheminée, où le feu avait laissé quelques braises.

 

-         Reste là, je vais aller te prendre quelques vêtements, lui fit James, montant les quelques marches qui menaient à la chambre du couple.

 

Pennaud, Dimitri s’assit dans un fauteuil, regardant autour de lui. Il ressentait à présent l’effet du froid, si bien qu’il ne put réprimer certains frissons. James revint juste après, un jogging et un pull noir à la main.

 

-         Je n’ai trouvé que ça qui pourrait aller. Mets les, je vais faire du café.

 

Dimitri acquiesça sans rien dire, enlevant ses affaires mouillées. Des rougeurs apparurent sur ses joues alors qu’il voyait James de dos, s’activer. Il ne mit pas longtpemps avant d’enfiler son pull et le jogging, laissant les affaires mouillées au sol. James arriva deux minutes après, un sac plastique et deux tasses de café fumant dans les mains. Il les posa sur la petite table basse et prit les affaires mouillées, les mettant dans le sac platique.

 

-         Tu diras à Amaury de faire la lessive, il adore ! Lança James, un petit sourire au coin des lèvres. Qu’est-ce qui ne va pas ?

-         Rien ! Répondit Dimitri, trop précipitamment au gout de James.

-         Arrête, tu es comme Amaury, il faut te tirer les vers du nez. Dis toi qu’avec moi, tu es dans un camp neutre, je ne prendrai aucun parti, et je ne dirai rien. Allez, lançe toi.

 

Dimitri lâcha un soupir sans vraiment le vouloir et s’assit plus profondément dans le fauteuil, regardant les braises s’éteindre peu à peu.

 

-         Je ne savais pas qu’Amaury et Tatiana sortaient ensemble, je suis juste un peu sous le choc, murmura Dimitri, mal à l’aise.

-         Depuis quand ils sortent ensemble ? Demanda James, étonné.

-         Quelques temps apparemment.

 

James ne répondit rien. Ses sourcils étaient froncés et Dimitri se demandait pourquoi il semblait réfléchir autant. Ce fut après de longues minutes qu’il prit la parole.

 

-         Tu dois te tromper Dimitri... Amaury est...Comment dire, Tatiana n’est vraiment pas son style de...Femme.

 

Mais alors que le brun allait retorquer, la sonnerie stridente du portable de James l’en empêcha. Sans un mot, le chatain décrocha, se levant du fauteil.

 

_ Oui ?

-...

- Je viens de finir mon servie.

-...

- D’accord.

 

Sur ces paroles brèves, il raccrocha, lançant un regard désolé à Dimitri.

 

-         Je ne veux pas te jeter dehors, mais j’ai une urgence. Viens, je te reconduis chez Amaury, dit-il, enfilant sa veste de pompier.

 

Sans un mot, Dimitri le suivit, la peur au ventre. Il ne voulait pas vraiment revoir le roux, surtout qu’il se sentait idiot de ressentir ce sentiment de jalousie. C’est sur ces pensées qu’ils arrivèrent non loin de la caravane. Ils pouvaient voir Amaury assis sur la table dehors et Tatiana devant lui, une main sur son épaule. Le roux semblait regarder tristement devant lui.

 

-         Même si tout pourrait te faire penser qu’ils ont une liaison, ce n’est pas vrai, fit James, offrant un sourire réconfortant à Dimitri.

 

Le jeune homme lui rendit son sourire et sortit de la voiture, après avoir remercié James.

 

C’est d’une démarche mal assurée qu’il marcha en direction de la caravane. La pluie avait cessé de tomber, laissant de gros nuages gris dans le ciel. Il entendait distinctement la voix de Tatiana et se doutait qu’Amaury ne l’avait pas encore remarqué.

 

-         Il serait temps de passer à autre chose, tu crois pas ? Arrête de t’apitoyer sur ton sort. Il aurait aimé que tu trouves quelqu’un d’autre, même s’il ne t’aimait plus. Viens manger chez moi ce soir, déclara Tatiana, se rapprochant légèrement du roux.

 

Mais alors qu’il voulait entendre la réponse d’Amaury, Dimitri marcha sur une branche, qui craqua, surprenant le roux. Celui-ci se leva immédiatement en voyant Dimitri et s’éloigna de la blonde. Tatiana jeta alors un regard énervé à Dimitri, avant de reprendre son sac.

 

-         Bon, je vais rentrer, tu m’as épuisé avec tes jeux vidéos toute la nuit, fit-elle, embrassant bruyament la joue du roux.

 

Dimitri se sentit alors bête devant cette phrase. Il avait maudit Amaury tout l’après midi pour quelque chose qu’il n’avait pas commis, et ne savait vraiment plus où se mettre. La jeune femme passa près de lui, sans un regard, et pennaud, Dimitri s’approcha du roux.

 

-         Un jeu vidéo... Souffla-t-il, une main sur la nuque, géné.

-         Ouais, je suis assez accro à ses jeux... Répondit Amaury, en haussant les épaules.

-         Je...Enfin...J’ai cru...

-         Je sais...J’avais compris, mais Tatiana...N’est pas vraiment mon type...

 

Dimitri était plus géné que jamais. Son visage, habituellement pâle, avait pris de violentes teintes rouges, et le regard fuyant qu’il abordait ne faisait que faire sourire Amaury. Il se sentait touché malgré tout, même si rien n’existait encore entre eux.

 

Un violent coup de tonerre les fit sursauter et immédiatement, une pluie torrentielle s’abbatit sur leur têtes.

 

-         Merde ! S’exclama le roux, avant de courir vers la maison en construction.

 

Inquiet, Dimitri le suivit, rentrant dans la deumeure le souffle coupé et les cheveux dégoulinant. Il regarda autour de lui, sans voir Amaury, mais le son d’un marteau lui indiqua la direction. Suivant le son, il vit le roux clouter une bache sur l’ouverture qui serait une fenêtre, une fois la maison terminée.

 

-         Il faut les recouvrir, sinon le parquet va mettre un temps fou avant de sécher, lança Amaury, montrant à Dimitri tous les outils dont il avait besoin.

 

Le brun acquiesça, et sans perdre de temps, ils commençèrent à protéger la maison du temps.

 

Une heure plus tard, les deux jeunes hommes rentrèrent dans la caravane, tout mouillés. L’eau dégoulinait sur le sol et ils ne cessèrent de réprimer des frissons.

 

-         Va prendre une douche, j’irai après toi, je nous prépare un plateau télé, dit Amaury, laissant passer Dimitri.

-         Ok, je fais vite, répondit le brun, marchant d’un pas rapide. Il entra dans la chambre et se deshabilla, mettant ses affaires dans le bac à linge sale.

 

Il rentra ensuite dans la douche où il regla la température au maximum. La buée vint rapidement recouvrir la paroi, mais il s’en fichait, il était bien. Pourtant, l’image d’Amaury lui rappela qu’il devait se dépêcher. Il prit le gel douche et se lava, faisant le plus rapidement possible. Il sortit et s’habilla, un pantalon en coton beige et un haut noir à manches longues, simple mais décontracté. Il sortit, une serviette en main, se séchant les cheveux.

 

Amaury se trouvait devant le four, réglant la température. Il se tourna vers Dimitri, et dans un sourire resplandissant, il passa à côté de lui, allant à son tour prendre sa douche. N’ayant rien d’autre à faire, le brun s’assit sur le canapé et alluma la télé. Mais il sentit la fatigue l’asseillir d’un coup et ne put retenir ses paupières lourdes. Sans vraiment s’en rendre compte, il s’endormit, s’allongeant sur le canapé.

 

-         Pourquoi tu pleures ?

-         Mes parents ne m’aiment plus...

-         C’est à cause de nous ?

-         Ils ne veulent pas que je sois gay...Mais je t’aime moi, Devan.

-         Je t’aime aussi.

-         Je ne peux pas te quitter.

-         Alors ne le fais pas. Et si on partait ?

-         Où ça ?

-         Loin, rien que nous deux. Fais moi confiance, je ferai ton bonheur. Je n’ai jamais aimé une personne aussi fort que toi... Même si tu es un homme.

 

-         Merde !

 

Dimitri se releva immédiatement, regardant autour de lui. Il vit alors Amaury, fraichement habillé, à genoux sur le sol, épongeant la sauce tomate. Pourtant, même si cette vision devait le faire rire, il n’y arrivait pas. Que voulait dire ces voix dans sa tête ? Qui était ce satané Devan ? Pourquoi certains flashs et pas sa mémoire complète ? Il l’aimait ? Il avait reconnu sa voix... Mais s’il l’aimait, pourquoi ce Devan ne le cherchait-il pas ?

 

Son regard se tourna vers Amaury, qui essayait tant bien que mal de ramasser la sauce tomate, s’en mettant partout sur lui. S’il était amoureux de...Devan...Pourquoi son coeur tambourinait-il dans sa poitrinne à chaque fois qu’il portait ses yeux sur le roux ?

 

-         Oh, je t’ai réveillé, excuse moi, la sauce tomate m’a glissé des mains, fit Amaury, essuyant avec un torchon la tache sur son panstalon.

-         J’ai cru entendre... Souffla Dimitri, amusé.

 

Amaury rigola légèrement et retourna à la préparation du repas. Dimitri, quant à lui, ne put détourner son regard. Un détail revint alors dans ses pensées. Il était gay. Et peut-être amoureux.

 

-         Bon, je ne sais pas si tu vas aimer, c’est des pommes de terres au four, avec de la viande hachée et de la sauce tomate, et du gruyère par dessus, fit tout à coup Amaury, posant deux petites assiettes sur la table basse.

-         Merci, répondit tout simplement Dimitri, prenant sa fourchette en main.

 

Amaury s’assit près du brun et zappa sur quelques chaînes, mais bien vite, ils trouvèrent leur programme. Le roux tamisa les lumières et ils commençèrent à manger en silence. La nuit était complètement tombée, mais le ciel était caché par de gros nuages noirs. La pluie, mélée aux coupx de tonerre, faisait un rafut pas possible, si bien qu’ils durent augmenter un peu le volume.

 

Le film était assez violent, et Dimitri ne put s’empêcher de se rapprocher d’Amaury, le rouge aux joues. Un sourire se perdit sur les lèvres du plus vieux, et doucement, il passa son bras autour de Dimitri, voulant se faire réconfortant.

 

Le temps passa et le film venait de toucher à sa fin. Une douce musique de générique ajouta à l’endroit un peu plus de romantisme. Dimitri se sentait de plus en plus mal à l’aise, ainsi rapproché du roux. Celui-ci ne le lâchait pas, les yeux perdus dans le vague. Du coin de l’oeil, Dimitri l’observait. Amaury était vraiment très beau, quelques mèches tombant sur son visage, éclairé par la lumière tamisée.

 

Se sentant observé, Amaury tourna la tête et croisa le regard désireux de Dimitri. Ce dernier ne savait pas vraiment ce qu’il se passait. Il en avait envie. C’était comme s’il connaissait la marche à suivre. Comme si toutes ses barrières avaient été baissées. Poussé par une force inconnue, il se tourna un peu plus vers Amaury, posant sa main sur la cuisse du jeune homme. Celui-ci fut étonné, et regarda cette main. Puis il releva lentement le visage et croisa une deuxième fois le regard de Dimitri.

 

Le brun avança alors sa tête lentement, ses lèvres frolant celles d’Amaury. Ses battements de coeur, si rapides et si mélodieux. S’il était amoureux de quelqu’un d’autre, son coeur ne battrait pas ainsi pour Amaury...

 

Sur cette dernière pensée, Dimitri avança un peu plus la tête et leurs lèvres se touchèrent. Une légère caresse qui électrisa leurs sens, et des frissons leur parcoururent l’échine. Mais un coup de tonerre vint chambouler ce baiser. D’un coup, les plombs sautèrent, laissant dans le noir les deux hommes, frustrés.

 

-         Reste là, je vais aller réparer, fit Amaury, se levant un peu brusquement du canapé.

 

Dimitri entendit la porte de la caravane claquer et il attendit patiemment. La lumière vint quelques minutes plus tard, et Amaury revint, géné.

 

-         A toi de prendre le lit ! Dit-il, voulant cacher sa gène.

 
Grrrr Suite a la partie 2, juste pour quelques lignes !

 

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Dimi nous fait des Flash Back assez interressant je trouve !
commentaire n° :1 posté par : Hime-Sama le: 24/08/2008 à 16h07

°0° PrEsEnTaTiOn °0°

°0° CrEeR uN bLoG °0°

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus