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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 07:34
De la lecture mes 'tis lou ! J'espère que ça vous plaira ^^ la prochaine est peur de toi ^^ Bisouuuus

Mon corps me faisait mal. Et ma tête. Un soupir passa mes lèvres alors que ma main vint se poser sur mon visage. A chaque fois je me disais qu'il fallait que j'arrête, pourtant je recommençais. Pourquoi retournais-je toujours dans ces conneries ?!? Il ne fallait plus que je boive, je le savais pourtant. Mais j'avais mal au coeur, et je voulais oublier. Doucement, je me tournais pour me mettre sur le côté, mais brusquement je glissais, et tombait sur les fesses. Cette chute acheva de me réveiller.


Mon regard se posa alors sur le décor, qui n'était pas du tout celui de mon appartement. C'est alors que je le vis, là, recroquevillé sur lui même. Ilian se trouvait dans le coin de la pièce, allongé sur le sol. Je pouvais voir sa poitrine monter et descendre au rytme d'une respiration plus ou moi soutenue. Pourquoi étais-je venu ici ?


Je deplaçais alors mes pieds dans le but de me lever, mais ceux-ci firent tomber une bouteille de vodka. Au bruit que fit le verre sur le parquet, tout me revint en mémoire. Tout. Absolument tout.


Mais qu'est-ce qui m'avait pris ? Parler de ce que je ressentais à Ilian ?!? A mon patient ?!? Il fallait que je me ressaississe. Biensûr que non je n'étais pas jaloux. C'était totalement absurde. J'étais juste...Perturbé. Je venais de quitter l'homme que j'aimais...En plus d’être pathétique, je n'étais qu'un menteur...


Un deuxieme soupir sortit de mes lèvres et je me relevais, posant la bouteille de vodka. Puis mon regard s'attarda une nouvelle fois sur Ilian, je ne pouvais le laisser ainsi. Il avait dormi toute la nuit sur le sol et je m'en voulais. Doucement, je passais derrière lui et le pris dans mes bras. Je constatais avec horreur que j'arrivais à le porter sans difficulter. Il était devenu bien trop maigre, et cela me faisait peur. Lentement, je le posais sur son lit, rabattant les couvertures sur lui. Je ne pus m'empécher de m'assoir à ses côtés, et ma main trouva bien vite sa place dans sa tignasse ébène. Comme avant. Lorsqu'il dormait, il ressemblait beaucoup plus à l'Ilian que j'avais connu. Ses traits étaient détendus, et il semblait paisible. Sans m'en rendre compte, mon autre main, se mit à caresser tendrement son visage. Sa peau était douce, comme avant. Un sourire étira mes lèvres alors que je me rapellais un jour où nous nous étions encore une fois disputé. Comme d'habitude, je n'en faisais qu'à ma tête, et je le blessais. Comme d'habitude, au bout d'une heure il me manquait, et j'allais le trouver chez Ewen, je lui offrais ses bonbons préférés, mais jamais je ne lui faisais d'excuse. Tout passait par les gestes. Je n'avais jamais de mal à le faire céder, il suffisait que je m'approche de lui, et que je frôle ses lèvres. Je ne l'embrassais pas, mais je le sentais immédiatement ouvrir les siennes...Comme maintenant.


Quoi ?!? Immédiatement, je me redressais, me gifflant mentalement pour m'être aussi égaré. Je ne devais pas encore être remis de ma cuite...Je me levais, mettant la bouteille de vodka dans ma veste afin que personne ne la voit. J'entrais en toute vitesse dans mon bureau et planquait la bouteille dans un des placards. C'est avec soulagement que je m'asseyais sur mon siege, mettant immédiatement mes pieds sur la table. Il ne m'en fallut pas bien longtemps pour me rendormir...


Je marchais dans la cour, seul. Je venais de finir ma journée et j'étais exténué. Je ne souhaitais qu'une seule chose, retrouver Ilian et rentrer chez moi. Je lui avais dis qu'il pouvait dormir chez moi, encore une fois je n'avais pas résisté à son regard de chien battu. Je savais que ça n'allait pas avec ses parents, même s'il n'aimait pas trop en parler. Je me dirigais vers la sortie, mais alors que je contournais un batiment, je me figeais immédiatement. Devant moi se trouvait Ilian. Il ne m'avait pas vu, et j'en profitais alors pour regarder la scène. Il était accompagné par un garçon que je n'avais jamais vu. Il était grand et roux, les cheveux mi-longs. Il portait l'uniforme du lycée, et je devais avouer qu'il était vraiment pas mal. J'aurais peut-être pu devenir ami avec lui, comme Ilian, mais pourtant, lorsque je le vis tendre le bras pour allumer la cigarette de mon amant, mon sang ne fit qu'un tour. Je sentis mes poings se serrer et mes sourcils se froncèrent. Je vis alors Ilian lui faire un petit sourire géné...Ce même sourire qu'il ne devait offrir qu'à moi...

Sans vraiment réfléchir, j'avançais à grand pas, vers eux, les poings toujours sérrés. Je m'efforçais de rester naturel, même si l'envie de botter ce rouquin me démangeait. Ilian m'aperçut alors et un sourire resplendissant illumina son visage. C'est dans ses moments là que je ne pouvais m'empécher de penser que je sortais avec un pur canon...Depuis un an maintenant. Un an dans une semaine. Cela me faisait bizarre, jamais je n'étais sortis autant de temps avec la même personne. Je savais pas vraiment ce qui m'arrivait, la seule chose que je savais, c'était qu'il était hors de question de le laisser à quelqu'un d'autre.


J'arrivais à leur hauteur, et je pris immédiatement Ilian part la taille. Je pus immédiatement remarquer les rougeurs qui commençaient à apparaître sur ses joues, et dans un sourire, je l'embrassais, montrant bien au rouquin qu'il était avec moi.


Je détestais lorsqu'il fumait, car je le trouvait trop jeune,e t que ça n'a servait vraiment à rien, Pourtant, lorsqu'il fumait, et que je l'embrassais, j'adorais ses baisers. Ils étaient d'un autre goûts, et me poussaient toujours à en vouloir plus. J'avais remarqué qu'Ilian l'avait compris, il suffisait de voir les moments où nous n’étions que tous les deux. Je trouvais ça mignon car même après un an ensemble, il n'osait pas me dire qu'il avait envie de moi. Je voyais souvent, lorsque je sortais de la douche, son regard glisser sur moi. Je m'amusais alors à faire des gestes agichants, et je le voyais avaler difficilement sa salive et prendre son paquet de cigarettes et en allumer une. Je comprenais alors qu'il me voulait, et qu'il savait que le goût de sa cigarette m'exitait.


Je revenais à la réalité lorsqu'Ilian mit fin au baiser. Son visage était completement rouge, et je ne pus m'empecher de rigoler légèrement. Puis je me tournais vers son ami, retrouvant un visage froid.


Jaeden c'est Ryan, il vient d'arriver dans ma classe. Me fit Edwin (qui est Edwin??), regardant le roux. Ryan, c'est le garçon dont je t'ais parlé tout à l'heure, mon...

Son petit ami ! M'exclamais-je, le coupant, tout en levant une main vers lui.


Le prénommé Ryan parut surpris mais ne dis rien et serra ma main. Il passa alors une main dans ses cheveux, à la façon play-boy, puis il remit son sac sur son dos.


Bon je vous laisse, à demain Ilian. Nous dit-il, avant de se retourner pour sortir du lycée.


Je le regardais partir d'un mauvais oeil, mais la voix d'Ilian me surprit.


Il es sympa hein ! Fit ilian, un grand sourire aux lèvres.

Ouais, si on veut. Fis-je, en haussant les épaules.


Je me retournais alors et commençais à marcher sans l'attendre. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais enervé.


Jaeden attends moi !! S'écria Ilian, ramassant son sac, et courant pour me suivre. T'es pas sympa...


Je me retournais alors le regard noir.


Si t'es pas content tu n'as qu'à aller voir ton Ryan ! Si tu cours, tu pourras sûrement le rattraper ! Répliquais-je, la voix froide.


Mais alors que je pensais le voir les larmes aux yeux, un énorme sourire étira ses lèvres. Un sourire qui m'agaça.


Pourquoi tu souris comme un con ? Fis-je , d'une voix dure

T'es jaloux ?!? S'exclama-t'il, joyeux.

N'importe quoi !


Ne supportant pas de voir ce sourire sur son visage, je me retournais et repris ma route. Je l'entendis alors éclater de rire, et me suivre en courant, attrapant ma main au passage. Je ne fis rien pour l'en empécher, pensant qu'il arrêterait là la discution. Mais il n'était pas décidé à lacher l'affaire.


T'es mignon quand tu es jaloux...Murmura-t'il, m'embrassant sur la joue.

Mais je suis pas jaloux ! Tu peux bien coucher avec n'importe qui, je m'en fous alors arrête maintenant ! M'écriais-je, lachant sa main.


Il me lança alors un regard blessé, un regard que je ne voulais pas reçevoir et qui me serra le coeur.


T'es vraiment blessant... Soupira-t'il avant de reprendre sa marche, baissant la tête.

Ilian attend ! Criais-je, déçu par ce que je venais de lui dire.


Mais il ne se retourna pas, et continua son chemin. Soupirant, m'en voulant atrocement, je le suivis jusqu'à mon arret de bus. Il s'istalla contre la paroi en verre et mit ses mains dans ses poches. Immédiatement je me mis devant lui, le prenant dans mes bras. Mon visage vint se loger dans son cou. Je connaissais tous ses points sensibles et immédiatement je le sentis frissonner.


Tu me fais la geule ? Demandais-je, embrassant son cou.


Il ne répondis rien, restant de marbre.


ok...Tu me fais la geule... Mais tu viens quand même m'attendre sous mon abris bus... Dis-je, rigolant légèrement.


Il me repoussa alors vivement et voulut partir, mais je le retins, callant ma jambe entre les siennes. Il me lança un regard noir, et j'y répondis par un sourire en coin. Il ne le tint pas et détourna son regard.


J'avoue, j'ai fais le con, t'es content ? Fis-je embrassant sa joue.

T'es jaloux ou pas ? Me demanda-t'il, la voix tranchante.

Ça change quoi ?

Tout.


Je soupirais, lui montrant qu'il m'énervait. Je n'aimais pas lui montrer mes sentiments, surtout lui montrer que je n'aimais pas que les autres garçons s'approche de lui. Je me mis alors à côté de lui, le lachant.


ok. Je suis jaloux. Mais c'est de ta faute ! Lui reprochais-je, mettant à mon tour mes mains dans mes poches.


Il vint alors se mettre sur moi, ce grand sourire qui m'agaçait tant, aux lèvres.


J'en prend l'entière responsabilité ! S'exclama-t'il, amusé.


Je lui fis une grimace puis je passa ma main dans ses cheveux, rapprochant son visage du mien. Du bout des lèvres, je laissais mon souffle le caresser. Je le sentis sourire, puis essayer de m'embrasser, mais je reculais la tête, jouant avec lui. Il me tira la langue puis rapprocha plus vivement son visage, et il réussit à me prendre par surprise. Nos langues se mélangèrent immédiatement, et mes mains passaient sous sa veste. Je sentis le goût du tabac, ce goût que j'aimais tant chez lui. Dans un sourire, je mis fin au baiser, et me collais à lui, afin qu'il sente que j'avais envie de lui.


Je suis sûr que tu as fait expres de fumer juste avant que j'arrive...Dis-je, avant de l'embrasser une nouvelle fois...


Je me réveillais alors en sursaut, me rendant compte qu'encore une fois mes pensées étaient tournées vers Ilian. Je me rasseyais sur mon siege et passais un main sur mon visage. J'étais las de ce que ma vie était devenu. Il y avait à peine un mois, j'avais la vie la plus parfaite qu'un homme puisse souhaiter, et maintenant...


Un soupir passa le barrage de mes lèvres et dépité, je pris le dossier d'Ilian, dossier que je n'avais toujours pas terminé. Je sentais la fatigue de cette cuite me prendre peu à peu, et je me demandais comment je pourrais bien finir la journée, surtout avec l'entretien d'Ilian qui allait se faire dans quelques minutes.


Alors que j'ouvrais mon tiroir pour y sortir une trousse pleine de crayons, mes doigts touchèrent une boite de DVD. Mon regard se voila alors que je me rapellais que c'était un film que voulait voir Hugo à tout prix. Il m'en avait tellement parlé, que j'avais fini par céder. Nous n'avions même pas pu le regarder ensemble.


Quelques coups à la porte me firent me replonger dans le dossier d'Ilian. Je relevais la tête alors que la personne entrait, et je découvrais Ilian, qui se trouvait devant moi. Immédiatement les souvenirs de la veille me revinrent en mémoire, et je tournais la tête, lui mumurant un simple « Bonjour » puis l'invitais à s'assoir. J'avais encore ce mal de tête atroce, et cela mélangé à tous ses souvenirs me donnaient des hauts le coeur violent.


Il n'arretait pas de me fixer, y prenant un malin plaisir sûrement. Je devais être affreux, avec un teint plus pâle que jamais. Son regard transperçant, me genait, même si j'essayais de le cacher. Aujourd'hui, je n'étais pas de taille à lutter, et je lui fis comprendre en refermant son dossier, un peu trop brusquement sûrement.


D'une voix mal assurée, je decidais maintenant de mettre un trait sur les évènements de la veille. J'espérais seulement que lui aussi serait d'accord :


– Je... Je m'excuse pour ce qui s'est passé hier soir... Ca... Cela ne se reproduira pas. Et... Je suis désolé... J'ai vraiment tout oublié, je ne me souviens de rien. Alors on oublie tous les deux d'accord ?


Je mentais. J'étais un pitoyable menteur, et j'étais sûr qu'Ilian avait deviné. Mais il ne laissa rien paraître, continuant de me regarder de la même façon. Même si tout ce que je lui avais dit était vrai, il ne fallait pas qu'il le sache. Je ne devais pas être jaloux, surtout pas. C'était mon patient. Rien que ça.


– Bon, poursuivais-je, ne tenant pas compte de son silence. Je suis vraiment trop fatigué, et je n'ais aucune envie de commencer ma journée par une dispute, alors... Je te propose de regarder un film. Nous faisons notre rendez-vous, il n'est pas spécifié ce que nous devons faire, alors je pense que ça ne dérange personne.


J'avais eu l'idée quelques secondes avant. Je ne savais pas si cela allait lui plaire mais je ne voulais vraiment pas me disputer avec lui, au risque que nous reparlions de ce qu'il s'était passé hier. Je sortis alors le DVD de mon tiroir et posais la boite sur la table, afin qu'il lise le résumé s'il le souhaitait.


Je n'attendais pas vraiment sa réponse, sachant pertinement que c'était peine perdu. Je mis le CD dans l'ordinateur, et tournait l'écran afin qu'il puisse le regarder avec moi. Après avoir mis en route le film, je m'installais confortablement sur mon fauteuil. Du coin de l'oeil, j'observais Ilian faire de même. Le film débuta, et je laissa mon esprit s'égarer dans le sénario. Cependant, plus je regardais ce film, plus la suite me semblait logique, comme si je l'avais déjà vu. Pourtant, je n'arrivais pas à me rappeler quand...Sans vraiment m'en rendre compte, je me mis à parler :


– J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce film... Dis-je, me redressant sur mon fauteuil.

– Notre permière sortie au cinéma.


La voix d'Ilian avait été froide et tranchante, et ce fut alors une immense gène qui m'envahit. Comment avais-je pu oublier ce détail ? Moi qui voulait que nos relations restent strictement professionnelles, je ne cessais de faire boulettes sur boulettes.


– Ah oui... Excuse moi...Répondis-je, le regardant géné.

– Ce n'est pas la première chose que tu oublies.


Je ne répondis rien à cette phrase cinglante. Il avait raison, et je comprenais l'amertume qu'il ressentait pour moi. Je détournais alors le regard, et le reposais sur le film, dont je me rapellais tres clairement la fin. Le reste de l'heure se passa sans encombre, aucun de nous deux ne parlait. Le générique de fin fit son apparition, et je me redressais pour éteindre la video. C'est à ce moment que j'entendis la vois d'Ilian, et ce qu'il me dit me fit sursauter, ne m'y attendant pas du tout.


– Qu'est-ce que c'est que cette histoire avec Melvin ?


Je restais un moment à le regarder sans vraiment comprendre, puis le souvenir de mes dernières paroles me revint, et détournant les yeux je lui répondais.


– Je ne vois pas ce que tu veux dire ?


Son regard se fit alors plus foudroyant que d'habitude, et je compris qu'il ne me lacherait pas. Je me sentis alors soudainement triste. Je ne pouvais empêcher ce sentiment de me ronger. Je ne savais pas pourquoi, mais l'idée même qu'Ilian soit avec quelqu'un d'autre m'ennuyait.


– Excuse moi Ilian, je te reproche de te méler de ma vie alors que je fais la même chose. Dis-je d'une petite voix.


Mon portable se mit alors à sonner et immédiatement je le pris en main. Je pus lire le nom de Hugo sur l'écran et mon coeur se serra à nouveau. Dans un soupir je raccrochais immédiatement, ne souhaitant pas parler avec lui, d'autant que je travaillais. Ilian se mit alors à parler, et je relevais a tête vers lui.


– Tu crois vraiment que j'ai refais ma vie avec lui ? Tu ne me connais pas alors si bien que cela...


Je baissais la tête, sentant le rouge me monter aux joues. Pourquoi me sentais-je aussi géné ? L'image de Melvin me vint alors à l'esprit, je devais avouer, qu'il était très beau, bien qu'assez jeune et mesquin. Sans vraiment réfléchir une fois de plus, les mots sortirent de ma bouche.


– Il est plutôt pas mal...


Immédiatement je baissais la tête un peu plus, me maudissant de laisser échapper toutes mes pensées.


– C'était il y a quatre ans que tu aurais pû te montrer jaloux... Répliqua Ilian, assez froidement.


Cette phrase me fit l'effet d'une douche glacée, et je ne pus répondre qu'un vague « Je sais ». Je comprenais sa rancoeur, et je ne voulais pas vraiment en parler. Pas maintenant du moins. Mon portable sonna à nouveau et je mis immédiatement le répondeur.


– Tu ne réponds pas ? Me demanda Ilian, agacé.

– Pour lui dire quoi ? Répliquais-je, dans un soupir.


Il ne répondit rien et je me tournais vers la fenêtre. Ce paysage pourtant si magnifique ne faisait que me rendre nostalgique. Je sentais le regard d'Ilian posé sur moi, mais je ne dis rien. Quelques minutes passèrent ainsi, où un silence paisible s'était installé. Mais cela fut une nouvelle fois interrompu par la sonnerie de mon téléphone. Je sursautais alors qu'Ilian se levait et prenait mon téléphone en main. Sous mon regard surpris, il décrocha, le regard noir.


– Jaeden n'a aucune envie de te voir ! Fit-il la voix tranchante.


Il raccrocha alors immédiatement et prit soin d'éteindre mon téléphone avant de le reposer sur la table, puis de s'assoir. Je le regardais toujours étonné, ne sachant quoi dire. Puis, trouvant la situation comique, j'éclatais de rire. Je sentis alors une tension énorme se relacher dans mon estomac. Cela m'avait fait un bien fou.


– Merci Ilian...Soufflais-je


Je le vis alors sourire, et mon coeur se mit à battre. Cette fois-ci, je ne fis rien pour l'arréter, et lui souriais à mon tour. Il se leva alors, et se retourna, dans l'intention de partir. Je le suivais des yeux, comme si j'avais découvert un autre Ilian. Ou retrouvé un autre Ilian. Il stoppa sa marche et se retourna, croisant une nouvelle fois mon regard.


– Il n' y a rien entre Melvin et moi. Courage jaeden. Me dit-il d'une seule traite, avant de sortir de mon bureau.


Je resta alors le regard fixé sur cette porte sans vraiment la voir. Pourquoi mon coeur battait-il à ce point ? Pourquoi me sentais-je heureux de cette nouvelle ? Je ne devais pas. Je n'avais pas le droit !


**


Le reste de la journée passa sans encombre, jusqu'à ce que le téléphone fixe de l'hôpital se mit à sonner. Immédiatement, je pris le combiné en main, craignant un cas d'urgence.


– Docteur Sadler ? Me fit la réceptioniste du hall, d'une voix ennuyée.

– Oui ? Répondis-je, vivement

– Un jeune homme vous demande à l'acceuil, votre petit ami, puis-je le faire monter ?


Je sentis ma main se crisper sur le combiné, et un soupir passa le barrage de mes lèvres. Décidement, il ne voulait pas me laisser seul.


– Non, je descend. Fis-je, la voix dure.


Le coeur lourd, je me levais, sortant de mon bureau. Je fis de mon mieux pour prendre un regard dur et froid. Je ne voulais pas lui montrer que j'avais mal au coeur. Je ne voulais surtout pas lui montrer qu'il me manquait.


Pourtant, lorsque je le vis assis sur les sièges de la salle d'attente, la mine défaite et les yeux rougis, mon coeur se serra horriblement. Il m'avait trompé. Je ne devais pas céder. Il avait ruiné toute la confiance que j'avais en lui, se donnant à un autre homme alors qu'il me rendait mes mots d'amour. Reprenant mon visage dur, je m'approcha de lui. Il m'entendit arriver, et se leva immédiatement, tournant vers moi un regard plein de larmes. Mais je ne lui laissa pas le temps de m'attendrir, immédiatement, je pris son bras et l'amenais avec moi dehors. Il ne disait rien alors que je le conduisais dans un endroit assez tranquil du parc, ne voulant surtout pas que des collègues écoutent nos discutions.


– Qu'est-ce que tu fous là ! Tu n'as pas le droit de venir, et tu le sais !?! M'écriais-je, énervé.

– Tu ne réponds pas à ton téléphone, tu n'es pas rentré hier soir et...C'est qui le mec qui a décroché le téléphone ! Me lança-t'il, sur le même ton.

– Je suis désolé mais ce n'est pas moi qui doit rendre des comptes.


Ma voix s'était faite tranchante et violente. Sans un mot, il baissa les yeux, et s'approcha de moi, posant sa main sur mon avant-bras.


– Comment tu as pu me faire ça ?..Soufflais-je, alors que je sentais les larmes me monter aux yeux. Comment pouvais-tu me dire que tu m'aimais et coucher avec quelqu'un d'autre ? Comment osais-tu me demander d'avoir un enfant avec moi alors que tu te faisais un putain de gamin !


J'avais tellement mal au coeur, que je sentais toutes mes barrières voler en éclat. Devant moi se trouvait la personne que j'aimais sûrement le plus au monde. Pourquoi avait-il fallu qu'il me fasse ça ? Je le sentis alors se rapprocher un peu plus et poser sa tête contre mon épaule. Tellement absorbé par ma tristesse, je le laissais faire, appréciant cette étreinte. Mais il fallut que Hugo gâche tout une fois de plus.


– Je...Quand ça a commencé, entre moi et Joe, je...Enfin, tu postulais dans plein de centres de psychatrie, et tu...Tu ne t'occupais plus vraiment de moi...Je... Commença-t'il la voix enroué.


Je m'écartais alors subitement de lui, lui lançant un regard horrifié. Comment osait-il me dire une chose pareille ? Jamais je ne l'avais délaissé, au contraire, je passais beaucoup trop de temps avec lui au lieu de me préparer à mes entretiens.


– Non...Je...Je ne voulais pas dire ça...Se rattrapa Hugo, essayant de se rapprocher de moi.

– Tu me dégoutes, comment tu peux me dire ça ? C'est ma faute maintenant ? Criais-je, le regard noir.

– Non, biensûr que non, s'il te plait mon amour, pardonne-moi...

– Ne m'appelle plus comme ça !

– Je suis désolé Jaeden... Reprit-il, les larmes coulant sur ses joues. S'il te plait... Allez reviens... Je n'aurais jamais dû, j'allais y mettre fin. Il n'y a rien entre lui et moi. Je... Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je t'en supplie Jaeden, ne me fais pas ça.

– C'est terminé Hugo. Répliquais-je froid. Je te laisse quelques jours pour rassembler tes affaires et te trouver de quoi te loger, et tu quittes mon appartement.


J'étais peut-être dur avec lui. Peut-être aurais-je dû essayer de sauver mon couple. Mais j'avais le coeur brisé, piétiné. Je n'avais pas la force de lui donner une autre chance.

( SUite partie 2)

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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