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Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 21:48
Salut à vous, lectrices et lecteurs de Mai-lynn.

Ayant un problème d'ordinateur, je me charge personnellement de publier ce chapitre tout nouveau, d'une toute nouvelle histoire, écrite avec moi ^^ (Lybertys). XD

Nous espérons que cette histoire vous plaira ^^ le deuxième chapitre ne va pas tarder à être publié sur mon blog et nous vous donnerons les liens.

Pour conclure : Un dernier petit mot à vous faire passer avant la lecture de ce chapitre de sa part : 

"Joyeux noel mes p'tits loups !"




 J'étais bien dans ses bras. Pourquoi fallait-il qu'on bouge ? Je l'embrassais dans le cou, le mordant passionement. Je voulais qu'il cède, encore une fois. Timothy cédait souvent, et l'ambiance de mon appartement m'y aidait. Les murs étaient rouges avec des meubles noirs. C'était un studio, avec une seule pièce puis la salle de bain. Mon lit, près du canapé était le lieu où je me sentais le mieux au monde. En ce moment, je pouvais dire que je nageais dans le bonheur. J'avais dans mes bras un homme magnifique, avec qui je sortais depuis maintenant huit mois. Il était plus petit que moi, les cheveux chatains clair. Ses yeux bleus étaient cachés par ses paupières, savourant les douces caresses que je lui produigais. Je sentais qu'il était aussi éxité que moi, mais lui se retenait, car nous devions partir.

 

–      Nath...Souffla-t'il, perdu.

 

Un sourire étira mes lèvres alors ma main glissait le long de son torse ferme, mais à peine musclé. Doucement, je déboutonnais son jean voulant le toucher dans son entièreté, mais il ne m'en laissa pas le temps.

 

–      Nathaniel ! Fit-il, la voix dure.

 

Je soupirais, déçu par le simple fait qu'il ne veille pas continuer. Je me soulevais et m'allongeais sur le dos fixant le plafond.

 

–      Je déteste quand tu m'appelles par mon prenom...Dis-je, en boudant.

 

Je l'entendis rigoler puis se lever, attrapant sa chemise noire.

 

–      Peut-être mais c'est la seule chose qui te fait réagir...Et puis, j'aime ton prénom. Me répondit-il

 

Je me levais à contre coeur, ne prenant même pas la peine de refaire le lit. Mais à peine eus-je fait deux pas que Timothy me rappela.

 

–      Tu vas où tout nu ? On est déjà en retard ! Fit-il, les mains sur les hanches.

–      Je vais boire un coup et m'habiller, ça te vas ? Répondis-je, sur le même ton. Et puis je me balade tout nu si j'ai envie !

–      Moi ça me dérange pas...

 

Nous éclatâmes de rire et je partis dans la cuisine pour me servir du jus d'orange. Je bus directement dans la bouteille puis partis dans la salle de bain, m'habiller.

 

–      Il s'appelle comment ton frangin déjà ? Demandais-je, alors que j'enfilais mon jean bleu délavé.

–      Jonah et il va être furax de voir qu'on est en retard ! Me cria Timothy, s'approchant de la porte de la salle de bain.

 

J'enfilais mon tee shirt rouge et mon pull kaki par dessus puis me regardait dans le miroir. J'avais les cheveux blonds comme les blés et des yeux marrons verts. Je n'étais pas un top model, mais je dégageais un charme fou. J'avais beaucoup de charisme, réussissant à me demener dans n'importe quelle situation.

 

–      J'suis prêt ! Dis-je, mettant de l'après-rasage sur mes joues.

 

Je marchais d'un pas rapide vers l'entrée, attrapant au passage mon portefeuille que je glissais dans la poche arrière de mon jean et les deux casques qui tronnaient sur la commode. Ma main se posa sur la poigné de la porte et je tournais la tête vers Tim, qui me regardait du salon.

 

–      Je croyais qu'on était préssé ?!? Demandais-je, souriant à la vue de son regard posé sur mes fesses.

–      Tu aurais pu t'habiller moins sexy. Me dit-il en haussant les épaules.

–      Autant faire craquer toute la famille en même temps !

 

Je l'entendis rigoler légèrement et sortis de la pièce, suivis par mon amant. Je fermais à clé et nous descendîmes les marches afin de retrouver la rue bondée de monde. Je vivais dans le centre, au dessus d'une épicerie. Nous tournions immédiatement afin de rentrer sur le petit parking de l'épicerie, pour s'approcher de ma moto. Timothy n'aimait pas vraiment ce véhicule, mais moi, il me faisait vibrer. Je me sentais pousser des ailes lorsque j'étais sur ce bolide. C'était une Suzuki GSX R noir, il m'avait fallu trois mois de salaires pour me la payer, mais çela valait le coup. Je tendis un casque à Timothy qui fit une grimace en le prenant dans ses mains.

 

–      Je te promets de ne pas aller vite, où il habite ? Demandais-je m'asseillant sur ma moto.

–      Dans la rue du Video Club. Me répondit-il s'asseillant à son tour, me serrant fortement.

 

J'enlevais la bequille et demarrait le moteur. Un petit coup de main et nous partîmes dans un rugissement. L'air frais venait sur nous, me ravissant. Je retrouvais ce sentiment de parfaite liberté que j'aimais tant. Je sentais Tim plus crispé que jamais dans les virages, et un sourire amusé ne voulait partir de mon visage.

 

Dix minutes plus tard, nous nous arrêtâmes devant une allée de petites maisons toutes plus jolies les une que les autres. C'étaient les typiques petites chaumières anglaises avec les briques rouges et les fenetres aux contours noirs. Nous descendîmes de ma moto et je mis l'anti-vol et nous marchâmes quelques secondes avant de s'arréter devant la quatrième maison. Timothy me prit la main et je sentis qu'il était de plus en plus tendu. Surment le fait de me présenter. Il ouvrit la porte de la barrière en fer forgée noire et entra dans le petit jardin parfaitement tondus. Nous montâmes les marches du peron pour arriver devant une porte scultée dans du bois noir. De magnifiques vitreaux montraient une fleur berçés par les rayons du soleil.

 

–      C'est magnifique ! Dis-je portant mes doigts au vitrail.

–      Oui, c'est mon frère qui la dessiné. Répondit Tim, appuyant sur la sonette.

–      Il est artiste ?

–      Non, agent immobilier, il aime juste dessiner.

 

Je pensais alors que cet homme avait gaché un incroyable talent, mais je n'en fit pas part à Tim car je savais toute l'estime qu'il portait à son frère.

 

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur une jeune femme blonde, les cheveux raides. Elle avait un visage ovale et extrement pâle, et de magnifiques yeux verts. On aurait pu croire en une poupée en la voyant avec ce haut blanc et cette jupe courte rose.

 

–      Vous êtes en retard les garçons ! Nous dit-elle, un enorme sourire aux lèvres.

–      Désolé Emma, il a pas voulu se dépécher ! Fit Tim me montrant du doigt

–      C'est qui c'est jetté dans le lit à peine arriver dans l'appart ?!? M'offusquais-je, géné

 

J'entendis la jeune femme rire puis se decaller afin de nous laisser entrer. Nous pénétrâmes alors dans un hall tres coloré. Les murs étaient peints en oranger, avec un parquet et des meubles couleur miel. Un escalier en bois se trouvait en face de la porte. À côté, une ouverture sur ce qui devait être le salon.

 

–      Vous devez être la femme de Jonah, je suis Nath. Me présentais-je, avançant une main vers la jeune femme.

–      Enchanté, je suis Emma, mais pas la femme de Jonah, me dit-elle en me serrant la main.

–      C'est une collègue et bonne amie de mon frère. Fit Timothy, enlevant sa veste.

–      Désolé ! Fis-je géné

–      T'inquiètes, tu n'es pas le seul à penser ça ! Répliqua-t'elle amusée.

 

Sur cette boulette, j'enlevais ma veste, la donnant à Tim qui la posa sur le porte manteau. Une bonne odeur de poulet flottait dans l'air et déjà mon ventre criait famine. La jeune femme nous conduisit dans le salon, qui, je dois l'avouer était magnifique. Les murs étaient de couleurs rouge foncés, presque bordeau, avec des meubles marrons et jaunes. Une véritable ambiance orientale. Le canapé marron clair donnait sur un écran plasma gigantesque avec en desous la nouvelle playstation avec quelques jeux. Derrière, une grande table en pin avec des chaises rouges. La table avait été mise et je pouvais voir que ce fameux Jonah avait sortit la belle vaiselle.Tout près, un vaisselier de la même couleur, où tronnaient fièrement de magnifiques photos en noir et blanc représentant du paysage. Mes yeux restèrent fixés sur une photo montrant une balançoire dans un parc d'enfant. La balançoire était suspendue dans l'air comme si le temps s'était arrété par quelque chose. L'effet en noir et blanc, faisait ressentir beaucoup de tristesse.

 

Le menton de Timothy posé sur mon épaule me fit sortir de mes pensées, et dans un sourire je me tournais vers lui.

 

–      C'est mon frère qui l'ait a faite aussi. Me dit-il rayonnant.

–      Elles sont magnifiques. Répondis-je re gardant à nouveau les photos.

–      Merci.

 

Je sursautais immédiatement à l'entente de cette voix grave et parfaitement inconnu. Mon regard se posa sur un homme assez grand. Je pouvais voir sur son visage, des traits semblables à ceux de Timothy, mais il n'était pas vraiment son portrait craché. Je le trouvais très beau. Chatain, les cheveux assez courts et légèrement ondulés, il dégageait un charme fou. Ses yeux verts étaient posés sur moi, m'envoutant complettement. Ce n'était pas le coup de foudre, loin de là, mais je n'étais pas insensible à son charme. Il fallait que je me ressaisisse, et tout de suite.

 

Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire de courtoisie et je levais la main vers lui.

 

–      Je suis Nath, merci beaucoup de m'avoir invité chez vous ! Dis-je plein d'énergie.

–      Jonah, tutoies moi, je t'en prie. Me répondit-il, serrant ma main.

 

J'acquiessais de la tête prenant en note sa demande, puis rangeais ma main dans ma poche. Jonah se tourna vers Timothy et je pu voir son sourire s'élargir encore plus.

 

–      Je fais ton plat préféré et tu n'es même pas capable de venir à l'heure. Fit-il, amusé.

 

Timothy ouvrit la bouche mais je le coupais, sachant très bien ce qu'il allait retorquer.

 

–      Et ne dis pas que c'est de ma faute ! Répliquais-je, les sourcils fronçés.

 

J'entendis alors Jonah rigoler légèrement et prendre son frère dans ses bras. Je ne fus pas vraiment surpris de cette marque d'affection mais je n'étais pas vraiment habitué. Moi et mes deux soeurs n'étions pas vraiment proche, un coup de fil pour les fêtes et anniversaires nous suffisaient. Je leurs avait toujours reproché le passé, et elles n'avait jamais rien voulu entendre, alors je m'étais effacé. Je savais qu'elles se voyaient souvent, tant mieux pour elles. Ma vie n'était que meilleur depuis que j'avais coupé tout lien avec ma famille.

 

Un baiser sur ma joue me sortit de mes sombres pensées et immédiatement, je plongeais mon regard dans les océans de mon amant.

 

–      Tu penses à quoi ? Me demanda-t'il passant sa main dans mon dos.

–      À rien, j'aime bien la déco de la maison de ton frère. Dis-je, allant jusqu'à la grande bibliothèque de vinyles.

–      Oui, il aime les couleurs...

 

Timothy n'avait jamais aimé les couleurs trop vive, préférant le blanc apaisant de son appartement au rouge électrique du mien. Je passais alors mon regard sur ces vieux CD, les touchant du bout des doigts. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais la facheuse manie de toucher tout ce qui m'entourait. Il me fallait un contact physique avec ce qui m'interessait. C'est alors que je m'arrétais sur un Vinyle que je cherchais depuis un moment sans le retrouver, celui des Rolling stones. J'adorais une de leur chanson, Satisfaction, et je cherchais désespérément leur album colector en 45 tours. Immédiatement je le pris dans mes mains, les yeux brillants.

 

–      Tu aimes les Rolling stones ?

 

Je relevais la tête surpris, avant de croiser le regard vert du frère de Timothy. Un grand sourire étira mes lèvres, et immédiatement je me sentis rougir sous son regard amusé. Mais je repris bien vite mon assurance, reposant le Vinyle sur l'étagère.

 

–      Qui ne les aimerais pas ! Dis-je vivement, un sourire aux lèvres.

–      Timothy par exemple. Fit-il, regardant Tim amusé.

 

Je rigolais légèrement, à part le rap et le RNB, Timothy n'écoutait rien d'autre. Cela nous vallait certaine disputes car il détestait ma musique, et je n'aimais pas vraiment la sienne. Le concerné fusilla son frère du regard et lui tira la langue avant de partir dans la cuisine rejoindre Emma. Je sentis alors Jonah reposer son regard sur moi tandis que je regardais une nouvelle fois sa collection de 45 tours.

 

–      J'ai un ami qui travaille dans une maison de disque, si jamais tu voudrais un vinyle, ou autre n'hésite pas ! Finit-il par dire, détournant le regard.

–      Merci, c'est gentil. Répondis-je, en souriant.

 

C'est à ce moment là qu'Emma et Tim arrivèrent dans la pièce chargés de plats tous plus appétissants les uns que les autres. Mon ventre se mit immédiatement à gargouiller, et j'entendis Jonah rire. Il avait un rire grave et tellement sensuel que cela me donna des frissons. Mais immédiatement, je tournais la tête, ne souhaitant pas penser cela du frère de mon amant.

 

Je m'asseillais alors près de Timothy, touchant sa cuisse par habitude. Je souriais alors qu'Emma se levait et me remplissait mon assiette plus que ce je ne pourrais manger. Mais j'accepetais poliment. Tout le monde se serva et Timothy monopolisa la conversation. Son frère le regardait, buvant chacune de ses paroles. Il ne semblait pas se rendre compte que son frère se vantait, allant même jusqu'à embellir un peu trop la réalité. A ce moment même il parlait de ce partiel qu'il avait eu haut la main, soit disant en révisant à peine. Ce qu'il oubliait c'était la nuit blanche que j'avais passé à lui expliquer diverses equations.

 

–      Et toi . Tu fais quoi comme étude ? Demanda tout à coup Emma, semblant totalement desinteressé.

–      Je...J'ai arrété mes études...Fis-je, géné.

–      A oui pourquoi ?!?

–      Emma ! S'exclama Jonah, lui lançant un regard noir.

–      Non, c'est bon, répondis-je dans un sourire. J'ai quitter ma famille dès que j'ai eu la majorité, alors il fallait bien que je trouve de quoi me nourrir...Et puis...Je ne suis pas vraiment fait pour les études.

–      Pourquoi ça ? Fit Jonah, les sourcils fronçés.

–      C'est un surdoué.

 

Timothy avait laché cette phrase sans vraiment réfléchir, et me regarda immédiatement, un regard désolé accroché au visage.

 

–      Je suis pas vraiment un surdoué...Je...Je suis l'actualité et j'avais une soeur plus vieille que moi, alors j'aimais lire ses cahiers et essayer à les faire par moi-même. C'était une sorte de défi...ça m'amusait...

 

Je vis alors Jonah sourire, ce même sourire en coin qui me charmait.

 

–      Tu fais quoi alors dans la vie ? Me demanda-t'il tout à coup.

–      Je travaille dans un magasin de costumes et vetements chics pour homme, dans le centre.

 

C'est alors que Timothy repris la parole, racontant  à son frère un de ses entrainements de basket. J'avais l'habitude qu'il me coupe la parole, Tim aimait que les regards soit posés sur lui. Il idolatrait son frêre et voulait à tout prix que celui-ci soit fier de lui. Et à voir les yeux brillants de Jonah posés sur lui, il y arrivait parfaitement. Timothy avait de la chance d'avoir un frère aussi aimant, et je soupsonnais même qu'il s'en serve un peu. Mon regard se posa alors sur la jolie blonde peu interessée par la discution des deux frères. Elle me lança alors un faible sourire avant de se servir un verre de vin blanc, et de reposer son regard sur moi.

 

–      ça fait combien de temps vous deux ? Demanda-t'elle sans indiscretion.

–      8 mois bientôt. Répondis-je dans un sourire.

–      Et vous vous êtes rencontrez où ?

–      Dans une boite de nuit dans le centre, je travaillais là-bas en tant que serveur.

–      Tu as fait beaucoup de petits boulot ?

 

Cette question avait été posé par Jonah. Il avait coupé court à sa discution avec Tim et me regardait, une drôle de lueur dans les yeux. Ce genre de regard qui me destabilisait. Je me souviens de la première fois où j'avais vu Timothy attendant que je lui serve son verre. Il avait exatement ce même regard. J'avais su dès la première minute que je lui plaisais, mais là, ce regard me perturbait.

 

–      Je...Oui, un tas...Personne ne prend de gamins de 18 ans. J'ai fait tout et n'importe quoi jusqu'à ce que je rencontre Edouard. Répondis-je hésitant.

–      Edouard ? Demanda Jonah, interessé.

–      Un vieux crouton...Souffla Tim, regardant dans une autre direction.

–      Peut-être mais ça a été le seul qui m'ait tendu la main alors que je n'arrivais plus à joindre les deux bouts. A force de faire tous ces petits boulot...J'étais tellement fatigué et j'avais tellement faim que j'ai fait un malaise en rentrant chez moi. Et lorsque je me suis réveillé, j'étais dans une sorte d'infirmerie, et Edouard est arrivé. Il était directeur d'un centre pour jeune en difficulté, et m'a offert l'hospitalité, le temps que je retrouve une situation potable.

 

Je n'avais aucune honte à raconter ma vie, pourtant, lorsque je vis le regard fuyant de Jonah, je me sentis triste. Pourquoi fuyait-il mon regard ? Pensait-il que je n'avais rien a faire avec son frère vu que je n'avais pas un passé exemplaire ? Soupirant, je fis le vide en moi. Je ne devais pas me mettre le frère de Tim à dos dès la première rencontre. Affichant un sourire, je pris la bouteille de vin et me servis un verre.

 

–      Et vous deux ? Ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ? Demandais-je sur un ton faussement enjoué.

–      Cinq ans, répondit Emma en souriant. Cinq et je suis toujours à le supporter. Mine de rien il a une sacré personnalité !

–      Elle dit ça juste parce que je refuse qu'on crée une agence à nous deux...Fit Jonah, dans une grimace.

–      C'est le bon moment pourtant, avec le marché de l'immobilier qui ne cesse de s'accroitre... fis-je buvant une gorgé de mon vin.

–      Peut-être mais je ne me sens pas encore prêt à me lancer.

 

Il avait lançé cette phrase d'une façon froide qui ne laissait place à aucune négociation. A cette instant, Jonah me fit penser à mon père alcolique, qui par peur de mal faire restait dans son petit travail à l'usine. Par frustration, il buvait, et déversait son angoisse sur le seul fils de la maison. J'espérais de tout coeur que la même chose ne lui arrive pas. Il n'avait pas confiance en lui, cela se sentait. Je ne savais pas pourquoi ce genre de personne restait ainsi à leur place, faire quelque chose qu'il n'aimait pas. Pour moi, s'était comme s'auto-interdire une liberté. Se priver de quelque chose pour toute sa vie.

 

Je posais alors ma main sur la cuisse de Timothy mais ce dernier la rejetta, regardant ailleurs. Mes sourcils se fronçèrent immédiatement et je posais mon regard sur lui. Je compris alors que je l'avais froissé. Las de ses crises, je reposais mes coudes sur la table et repris la discussion avec Emma, bien vite suivis de Jonah. Timothy resta là, à nous écouter, jouant avec sa nourriture, un air boudeur affiché sur son visage.

 

Le repas retrouva une bonne ambiance, bien que longue a démarer. Je fus surpris de remarquer que je partageais de nombreux points de vue avec Jonah. Nous finissâmes notre repas assez tard dans l'après midi. Et vers les quatre heures, je décidais de rentrer. Timothy se leva sans un mot. Il serra son frère dans ses bras et lui promis de l'appeler apres son match de basket. Je serrais alors la main de Jonah, affichant un magnifique sourire.

 

–      Merci encore pour ce repas, s'était délicieux. Dis-je aimablement.

–      De rien, j'espère te revoir bientôt. Me répondit-il, dans un sourire en coin.

 

Je fis la bise à Emma et partis rejoindre mon amant qui attendait près de ma moto. Sans un mot je lui tendis un casque qu'il prit et grimpais sur mon bolide. Tim fit de même et dans un crissement de pneus nous partîmes en direction de son appartement.

 

Apres quelque minutes nous arrivâmes à destination et il descendit immédiatement, me tendant le casque.

 

–      Qu'est-que tu as Tim ? Soufflais-je, en ayant assez de son attitude.

–      Rien, je dois y aller. Fit-il, sans un regard pour moi.

 

Surpris, et énervé, je le regardais partir vers son appartement. Las, je remis mon casque et demarrais , mais au moment où j'allais partir, je sentis la main de Tim posée sur mon bras.

 

–      Et tu ne me rentiens même pas ? Me demanda-t'il outré.

–      Pourquoi je le ferais ? Tu as vu ton attitude ? Répliquais-je, en haussant légèrement le ton.

–      Mais...Tu ne sais même pas pourquoi je réagis comme ça !

–      En huit mois j'ai appris à te connaître, j'ai bien remarqué que tout le monde avait le regard posé sur moi. C'est ça qui t'enerve non ?

 

Il me lança un regard noir et se retourna, apparement véxé. Il monta dans son appartement et dans un soupire j'éteignis le moteur, et montais à mon tour. Je grimpais les trois étages et arrivais devant sa porte. Dans un sourire, je vis qu'il l'avait laissé ouverte et entrais, le trouvant avachit dans son canapé, zappant sur différente chaines. Je posais alors les casques sur le sol, et posais ma veste sur la table pas loin. Son appartement était deux fois plus grand que le mien, et la décoration beaucoup plus luxieuse. Je m'asseillais sur le canapé et regardais mon amant qui boudait toujours dans son coin. Doucement, je m'allongais sur lui, embrassant son cou.

 

–      Allez, tu crois pas que se serrais plutôt à moi de faire la tête ? Tu m'envoies balader alors que je n'ais rien fait. Dis-je, posant ma main sur sa hanche.

–      Tu étais le centre d'interet de tout le monde, mon frêre buvait tes paroles ! Dit-il d'une petite voix.

–      C'est la première fois qu'il me voit...Je lui vole son frère, c'est normal qu'il essaye de me connaître.

–      Je sais, mais ça m'énerve.

 

Dans un sourire je lui pris ses lèvres pour un baiser passionné. Peut-être n'aurais-je pas du céder, peut-être aurais-je du lui faire remarquer qu'il était égoiste. Mais je n'en avais pas envie. Je faisais avec depuis huit mois, car je l'aimais. J'étais tombé amoureux depuis que j'avais croisé son regard ce soir là dans cette boite de nuit branché. Je me souviens encore du petit billet qu'il m'avait glissé dans la main, me permettant ainsi de le rappeler apres la soirée.

 

Ses mains vinrent sous mon pull, m'offrant mille frissons. J'aimais lorsqu'il me touchait, lorsqu'il m'embrassait. J'aimais ses lèvres sur mon corps, son parfum sur ma peau. Il m'ôta mon tee-shirt et je sus à cet instant que la dispute venait de prendre fin. Il n'y avait pas eu d'excuse, ni de gagant. Tampis.

 

–      Tu n'avais pas un entrainement ce soir ? Demandais-je, alors qu'il dégraffait mon jean et m'allongeais sur le canapé.

–      J'ai mieux au programme.

 

Je me mordis la lèvre alors qu'il me prenait entre ses lèvres. Mon cerveau se déconnecta comme à chaque fois. Je savais que j'allais encore prendre mon pied...

 

**

 

Je me réveillais le lendemain, encore courbaturé par nos ébats de la nuit. Ma main se posa immédiatement de l'autre côté du lit, mais personne ne s'y trouvait. Je relevais alors la tête pour trouver Timothy callé contre le mur, le regard tourné vers moi. Mais il ne me voyait pas, totalement plongé dans ses pensées.

 

–      Tu fais peur...Arrete de me regarder on dirait un psychopate. Lachais-je, me retournant sur le dos.

 

Un sourire étira ses lèvres et il se mit à genou sur le lit, prenant mes lèvres fougeusement. Surpris, je pris part au baiser apres quelque secondes, retrouvant sa langue avec plaisir. Le baiser, toujours autant passioné que les autre, prit fin alors que je manquais de souffle pour le continuer. Il posa alors son front contre le mien, posant sa main sur ma joue.

 

–      Je te quitte, souffla-t'il, les yeux fermés.

–      D'accord, je viendrais voir ton match ce soir. Répondis-je en déposant un smack sur ses lèvres, avant de me rallonger dans son lit.

 

Alors que je pensais qu'il allait partir, il resta là à me regarder.

 

–      Tu devais pas aller en cours ? Demandais-je, me redressant sur mes coudes

–      Tu n'as pas compris...Je veux qu'on se sépare. Me dit-il sérieusement.

 

Mon coeur manqua un battement et je ressentis l'effet d'un seau d'eau glaçé me tomber dessus. Je relevais alors la tête pour croiser son regard, cherchant un quelque chose qui me montrerais qu'il plaisantait. Mais rien. Il était totalement sérieux.

 

–      Tu ne dis rien ? Je suis désolé...Je ne veux pas d'une relation comme la notre, pas maintenant...On peu resté ami si tu veux.

 

J'avais envie de lui rire au visage. Comment pouvait-il me dire ça ? Je ne réagissais pas. Peu à peu, je sentais mon coeur se briser. J'avais envie de pleurer, mais je ne le ferais pas car je n'avais plus versé une goutte depuis mes 13 ans. Sans un mot je me relevais, me rhabillant au passage sans un regard pour lui.

 

–      Nath...Dis quelque chose...Me supplia-t'il, se rapprochant de moi.

 

La vérité, s'était que je ne savais pas quoi lui dire. Un multitude de questions me traversait l'esprit, mais je n'avais qu'une seule a lui poser. Je n'avais pas le courage. Pourtant, il fallu qu'il m'appelle par mon prénom. Comme mon pere le faisait. Ce prénom que je détestais, et qui pourtant faisait monter la rage et le courage en moi.

 

–      Nathaniel !

 

Les poings sérrés, j'arretais ma marche devant sa porte.

 

–      Tu m'as présenté à ton frère. Pourquoi ? Demandais-je, la voix calme.

–      Je...Tu comptes beaucoup pour moi mais...

 

Je ne lui laissais pas le temps de continuer, déjà agacé par sa voix peinée. Pourquoi était-il triste ? Ce n'était pas lui qui se faisait larguer. Rageusement, j'attrapais les casques et ouvrais la porte, avant de sortir. Je l'entendis m'appeller plusieurs fois et me suivre dans le couloir. Mais je n'avais pas envie de l'écouter. Rapidement, j'arrivais à ma moto et la démarrais. Je le laissais alors là sur le trottoir à m'appeller désespérément. J'étais fou de ce type. Et il venait de me réduire en morceaux.

 

**

 

Assis sur le comptoir du magasin, je regardais les gens passés devant la vitrine et regarder les vêtements de luxe qu'ils ne pourront jamais se payer. Peu de clients venaient acheter, ce qui rendait les journées longues et monotones. Je posais alors mon regard sur Alice, la responsable de ce grand magasin de haute couture pour homme. Elle était assise dans un coin du magasin, jouant avec sa machine à couture.  La radio était branché, mais aucune musique ne me plaisait. Non, tout m'enmerdais. Depuis une semaine, c'était ça. Moi d'habitude si joyeux et expressif, je me retrouvais à broyer du noir pour un gamin qui n'en valait pas la peine. J'avais mal au coeur, pour lui, mais aussi parce qu'il m'avait ôter toute joie. Je ne l'avais pas revu depuis qu'il m'avait plaqué, et je me trouvais pitoyable de rester ici. Il ne voulait pas d'une relation fixe, souhaitant batifoller à droite et à gauche, pourquoi n'en faisais-je pas de même ?

 

–      Nath ? Tu pourrais allez ranger les paires de chaussures s'il te plait ? Me demanda Alice, sans lever la tête.

 

J'acquiessais et me remis sur mes deux jambes. Sans grande envie, je me dirigeais vers le coin chaussures et m'appliquais directement. Ces foutus gosses de riches n'étaient même pas capable de remettre les même pointures dans la même boite. Trop impliqué, je ne me retournais même pas au son de la sonnette, m'avertissant un nouveau client. Alice pouvait bien s'en charger.

 

–      Je peux vous aider monsieur ? Dit-elle aimablement.

–      Non...Je regarde simplement, merci...

 

Mes mains se crispèrent au son de cette voix, et immédiatement je me retournais croisant le regard émeraude du frère de mon ex. Mais étant maladroit par nature, je renversais toutes les boites de chaussures que je venais de ranger. Un juron sortit de ma bouche et je m'abaissais immédiatement pour les ramasser. Jonah vint alors m'aider. Je lui fis un sourire pour le remercier et nous rangeâmes les boites. Quelque minutes plus tard, j'avançais ma main pour rattraper la derniere chaussure, mais Jonah fit de même et nos mains se touchèrent. Surpris, je la ramenais vers moi, le rouge aux joues. Je sentis son regard sur moi et détourna la tête tout en me levant. Il se releva à son tour et me tendit la chaussure avec un petit sourire en coin. Je la pris et la remis en place. Puis doucement, je me tournais vers lui.

 

–      Je ne savais pas que tu aimais la haute couture...Dis-je, dans un petit sourire.

–      Je n'aime pas vraiment, j'ai juste voulu jetter un coup d'oeuil. Répondit-il en haussant les épaules. Comment vas-tu ?

–      Bien...Mentis-je, et toi ?

–      Pareil...Je pensais appeler Timothy pour lui en parler mais vu que je te vois le premier...Que dirais-tu de venir diner à la maison demain soir ?

 

Le malaise qui me rongeais depuis maintenant une semaine revint à grand galop, et je ne pus que baisser le regard et me retourner pour prendre une paire de chaussure et la changer de place.

 

–      Je pensais que tu serais au courant...On n'est plus ensemble...Dis-je d'une petite voix.

 

Il ne répondis rien, se contentant de me fixer. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise à ses côtés porquoi ne disait-il rien ? Je me retournais alors, prenant sur moi et affichant un air faussement joyeux.

 

–      Allez, je dois retourner bosser, si tu veux de l'aide, n'hésite pas ! Dis-je, avant de passer près de lui et de revenir vers le comptoir.

–      Nath !

 

Surpris, je me retournais. Sa bouche formait une sorte de grimace tout à fait adorable, comme s'il cherchait à me demander quelque chose mais qu'il hésitait.

 

–      Tu finis à quelle heure ? Finit-il par me demander

–      Euh...Dans une heure. Répondis-je en regardant ma montre. Pourquoi ?

–      Je...ça te dirais de venir boire un verre avec moi ?

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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