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One More Night

Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 23:29
A l'occasion de mon 19 eme anniversaire, je vous met la suite de One more Night, alors que je n'ais pas encore finis le prochain chapitre, mais presque ^^. J'espère qu'il vous plaira !!!

J'ai bientôt finis NTP aussi ^^

Voulou mes petits lou ! A la prochaine !!!! (l)


 

Je te regarde là devant moi. Combien de fois ne l'as-je pas rêvé Gael ? Combien de fois n'ai-je pas voulu te voir en chair et en os, et non plus par des souvenirs. Cinq ans. Cinq années sont passées et tu es toujours aussi beau. Cinq années sont passées et je me sens encore fondre sous ton regard. Pourquoi Gael ? Pourquoi sommes nous devenus de parfaits étrangers l'un pour l'autre ?


Edwin se tenait devant Gael, la porte d'entrée toujours dans la main. Il n'arrivait plus à bouger, plus à parler. Son regard ne cessait d'observer l'homme devant lui, l'air incrédule. Gael lui, avait un regard meurtrier. Il bouillonnait au fond de lui, sentant peu à peu la rage et la tristesse se répandre en lui.


Réponds ! Pourquoi tu es ici ?!? Répéta-t-il une deuxième fois, la main serrée sur le sac qui se tenait sur son épaule.

C'est moi qui l'ai invité.


Le regard de Gael se tourna vers Ayla, qui s'avançait calmement près de lui. Elle lui prit la petite fille des bras, puis se retourna vers Edwin, l'air attendri.


Il m'a ramené, alors je l'ai invité à prendre un verre...Souffla-t-elle, avant de retourner dans le salon.


Gael laissa un long soupir traverser ses lèvres et il rentra dans la demeure, sans un regard pour le brun. Celui-ci sentit sa main se crisper sur la poignée.


J'ai mal...Pourquoi Ayla , pourquoi tu m'as fait ça ?


T'as pas le droit de l'inviter ici ! Cracha Gael, balançant le sac sur la table basse

Je suis encore chez moi à ce que je sache ! Rétorqua la jeune femme, posant sa fille sur sa chaise haute.

Depuis quand tu le vois ? Depuis quand tu sais qu'il habite là ?

Et toi Gael ? Depuis combien de temps sais-tu qu'Edwin habite ici ? Hein ?


Edwin se retourna immédiatement, le coeur battant à tout rompre. Pourquoi Ayla lui posait-elle cette question ? Il osa alors regarder le châtain, qui lançait un regard surpris à la jeune femme.


Je...Je ne le savais pas ...Balbutia Gael, évitant le regard d'Ayla.

Menteur ! Seth m'a pourtant dit le contraire !


Seth ?!?


Tu sais bien qu'il adore t'embobiner...Souffla Gael, regardant le sol.

Pourtant je suis sûre que pour une fois il m'a dit la vérité, répondit Ayla, le regard noir.


Pourquoi est-ce qu'il ne répond pas. Non, Gael, pendant tout ce temps, tu savais et tu n'es jamais venu me voir ? Pourquoi réagis-tu comme si je n'existais plus. Gael !! Je t'en prie, regarde moi !


Le châtain ne voulait pas relever la tête, sûrement pour éviter les foudres de son amie. Sans rien répondre, il reprit le sac vert de la petite fille, puis s'avança vers celle-ci, la prenant dans ses bras.


Je vais coucher la petite, dit-il, dans un souffle.


Il s'avança vers l'escalier, sans un regard pour Edwin, qui ne cessait de le fixer.


Et quand je redescenderai, je ne veux plus le voir, lâcha Gael, d'une voix glaciale.


Edwin sentit son coeur se serrer à cet instant. Il sentait les larmes au bord de ses yeux, mais luttait avec peine pour ne pas les laisser couler. La porte de l'entrée n'avait toujours pas été fermée, laissant le froid pénétrer dans la demeure.


Ferme la porte s'il te plait Edwin, lança Ayla, rentrant dans la cuisine.

Non...Je vais rentrer, souffla le jeune homme, commençant à sortir.

Il est hors de question que tu quittes cette maison !


Surpris, Edwin stoppa immédiatement sa marche, lançant un regard furieux à la jeune femme.


Tu l'as vu toi même, il a totalement tiré un trait sur moi ! Il ne veut pas me voir, c'est pas assez clair pour toi ? Rétorqua le brun énervé.

Parce que tu penses vraiment que s'il avait tiré un trait sur toi, il aurait réagi de cette façon ?


Les mots d'Ayla firent leur effet sur le jeune homme, qui perdit son regard énervé.


Tout aurait été plus simple si nous ne nous étions pas retrouvés...


Va le rejoindre. Parle lui, ordonna la jeune femme, enfilant sa veste.

Tu vas où ? Demanda Edwin, surpris.

Voir Julian.

A deux heures du matin ? Non, Ayla, tu ne peux pas me laisser seul avec lui ! S'offusqua Edwin, l'air terrifié.

C'est bon, il ne te mangera pas, et il ne pourra même pas crier parce que la petite dort.

Mais il partira...

Tu penses vraiment qu'il laisserait sa nièce à un étranger ?


Edwin ne répondit rien, même si au fond de lui il se sentait blessé par cette remarque.


Alors c'est ce que je suis devenu...Murmura-t-il, peiné.

Pour le moment oui...Va lui parlr, et surveillez bien ma fille ! Répliqua Ayla, embrassant la joue du brun avant de partir.


Déboussollé, Edwin la regarda disparaître dans la rue, avant de refermer doucement la porte. Lentement, il se retourna vers l'escalier, le regardant, l'air totalement absent.


Et si je monte...Je lui dirai quoi ? Que je suis désolé ? Que je m'en veux ? Que je voudrais qu'on devienne amis ?...Ami...Ce mot sonne tellement faux dans ma tête...J'amais je ne pourrai être ami avec lui...


Sans vraiment s'en rendre compte, Edwin commençait à monter les marches de l'escalier, sans faire de bruit. Il entendit alors des éclats de rire, puis la voix dure de Gael ordonner à la petite fille de fermer les yeux. Edwin s'approcha alors à pas de loup vers la porte ouverte, et un sourire étira ses lèvres alors qu'il voyait le châtain faire parler une peluche.


Flash Back


Tu as pris des chewing gum ? Demanda Ayla, fouillant dans son sac.

Non pourquoi ? Fit Edwin, boutonnant sa chemise.

Si Gael t'embrasse, vaut mieux que tu ais bonne haleine...


Edwin rigola légèrement et s'assit sur le lit, enfilant une paire de chaussettes.


Ca m'étonnerait qu'il m'embrasse dès ce soir...Souffla-t-il amusé.

Sois pas aussi défaitiste, allez ouvre la bouche ! Répliqua Ayla, fourant un chewing gum dans la bouche de son ami.


La porte de la chambre s'ouvrit alors, faisant sursauter les deux jeunes adolescents.


Tu peux pas frapper comme tout le monde maman ?!? Rouspéta Edwin, énervé.


La mère du jeune homme ne dit rien, se contentant de regarder l'apparence de son fils, puis celle d'Ayla.


Tu ne vas pas à la fête foraine avec Edwin ? Lui demanda-t-elle, surprise.

Non, j'ai un ami qui doit passer chez moi ce soir, répondit Ayla en se mettant debout.

Alors tu vas à la fête foraine avec qui ? Fit la mère du brun, se tournant vers lui.

Avec un...Ami...


Mais des coups de klaxon firent se lever brusquement le jeune homme, et immédiatement il enfila ses chaussures, se jetant dans le couloir. Ayla éclata de rire puis fit de même, suivie par la mère du brun.


Gael se trouvait dans sa voiture, la vitre baissée. Il attendait patiemment qu'Edwin sorte, tout en écoutant le dernier CD des Fall out boy. Il le vit alors arriver, et un large sourire se dessina sur ses lèvres. Sourire, bien vite rendu par le brun, qui courait vers lui.


Pile à l'heure ! S'exclama Edwin, s'arrêtant devant la portière.

Comme toujours ! Tu dois rentrer pour quelle heure ? Fit le châtain, baissant le son de sa radio.

Min...Commença Edwin

22 heures !


Edwin se retourna d'un bond vers sa mère, qui le regardait d'un air sévère.


Tu avais dis minuit tout à l'heure ! Fit Edwin, déçu.

J'ai changé d'avis. Elle regarda alors Gael d'un oeil noir. Et je peux savoir qui tu es ?


Gael descendit immédiatement de la voiture et tendit la main vers la mère d'Edwin.


Gael Morgan Madame, un ami, répondit le châtain, serrant la main de la mère.

Tu as l'air un peu vieux pour être son ami...Souffla-t-elle, calmement.

Maman ! S'offusqua Edwin, le rouge aux joues.

Il a le même âge que moi Madame Conroy, 17 ans, fit Ayla, s'approchant de Gael.


Il y eut alors un grand silence, au cours duquel la mère d'Edwin ne faisait que fixer Gael sans parler. Celui-ci fut de plus en plus mal à l'aise, mais ne dit rien, regardant ailleurs.


23 heures, s'il te plaît maman...Supplia Edwin, d'un petit regard.

22 heures 30, tu es trop jeune pour rentrer plus tard. Et faites attention sur la route, dit-elle, se retournant pour rentrer dans sa demeure.


Edwin lâcha un soupir, mais Gael lui donna un coup de coude. Ce dernier sourit, puis haussa les épaules avant de remonter dans sa voiture, après avoir dit au revoir à Ayla. Edwin, un sourire resplandissant sur les lèvres, le suivit immédiatement.


Ayla, le sourire au lèvres, les regardait partir, avant de faire pareil, car Julian devait sûrement l'attendre.


Le trajet en voiture se fit dans une bonne ambiance, Gael faisant écouter à Edwin ses chansons préférées. Après quelques minutes de voiture, ils se garèrent sur un grand parking et descendirent de la voiture en riant.


Le début de la soirée se passa calmement. Les deux jeunes hommes ne cessaient de rire et d'essayer de grandes attractions. Après une heure, ils s'arrêtèrent près d'un snack, où ils prirent un hot dog et quelque chose à boire. La nuit était pleinement tombée, laissant les néons lumineux de toutes les couleurs illuminer le parc. Edwin ne s'était jamais senti aussi bien, là en train de parler avec un garçon qu'il aimait bien. Ils avaient des tas de points communs, notamment la musique. Il remarquait que lorsque Gael en parlait, ses yeux ne cessaient de briller, et cela le faisait sourire.


Mais ce merveilleux moment fut gaché par l'arrivée d'une personne, qui n'était pas vraiment la bienvenue...


Alors c'est ici que tu te caches...


Immédiatement, Gael se retourna et Edwin leva les yeux, croisant un regard froid, tellement méprisant qu'il lui donnait des frissons dans le dos. Mais le brun reconnut immédiatement cette personne...Et cela lui serra le coeur.


Je t'ai dit que je ne pouvais pas ce soir Seth, lança Gael, froid.

Et tu me poses un lapin pour ce môme ! Fit Seth énervé.


Gael ne répondit rien et se leva, s'approchant de Seth.


Je ne t'appartiens pas, arrête tes conneries ! Dit-il, énervé.

Qu'est-ce que tu veux de plus Gael ? Que je me mette à genoux ? Il en est hors de question ! Répliqua Seth, le regard noir.

Justement, laisse moi !


Sans un mot de plus, Gael se retourna vers Edwin, et dans un sourire, il lui dit qu'il allait payer le repas. Le jeune Edwin, qui n'avait pas ouvert la bouche, regarda alors Seth d'un regard noir. Ce dernier croisa son regard, et un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres.


Tu n'as aucune chance avec lui, articula le blond, posant ses mains sur la table.

Pourtant c'est avec moi qu'il est ce soir, pas avec toi, répliqua le brun, sérieux.


Le blond éclata de rire, et le fusilla du regard. Ce garçon l'agaçait, au plus haut point.


Tu es jeune, trop jeune pour lui, lança-t-il, méchament.

C'est à lui de voir, répondit Edwin en haussant les épaules.

On va jouer à un jeu tu veux ?

J'ai pas le temps.


D'un bon, Edwin se leva et s'avança pour retrouver Gael qui attendait pour payer, mais la voix de Seth l'arrêta à nouveau.


On fait un match. Tu joue au foot non ? Un contre un, fit Seth, s'asseyant sur la table, les mains dans les poches. Si tu gagnes, j'abandonne, et tu as Gael tout à toi. Mais si je gagne, je ne veux plus que tu l'approches.


Edwin se retourna alors, une lueur d'amusement dans les yeux. C'était aussi simple ? Un sourire fier étira alors ses lèvres, et il se rapprocha de Seth.


Quand ?


Fin du Flash back


Tu adores les enfants. Je te trouvais si beau à l'époque lorsque je te voyais parler avec eux. Je me rappelle aussi de ta tête lorsque je t'ai dit que je ne voulais pas en avoir. Mais lorsque j'ai vu toute la tristesse qui se lisait dans tes yeux j'ai eu mal au coeur. Tu n'as rien dit, parce que tu m'aimais. Et moi je t'ai alors dit qu'on en aurait. Parce que je t'aimais. On faisait de grands projets, et j'étais vraiment heureux. Qui aurait pu penser que notre rupture serait à cause de moi ?


J'ai pas été assez clair tout à l'heure ?


Edwin sursauta immédiatement à l'entente de cette voix glaciale et leva les yeux, pour croiser le regard bleu vert de Gael. Ce dernier bouscula Edwin pour fermer la porte de la chambre, et descendit sans un mot. Edwin le suivit, sentant l'angoisse le prendre peu à peu.


Ayla est partie, souffla-t-il, la main sur la rembarde, regardant Gael chercher la jeune femme.

Fais chier ! Gronda-t-il entre ses dents, avant de regarder Edwin. Rentre chez toi, et ne reviens plus.

Je suis désolé !


Edwin avait presque crié cette phrase sans vraiment s'en rendre compte. Doucement, il s'approcha de Gael, laissant tout de même quelques mètres entre eux.


Je suis désolé. Pour toi. Je...Je ne voulais pas te faire du mal ! Dit-il, d'une toute petite voix

Il fallait y penser avant, répondit Gael, le visage sans expression.


Comment arrives-tu à faire cela Gael, avant je pouvais tout lire dans ton regard, sur ton visage...


Arrête de faire comme si ça ne te faisait rien ! Je...Je sais que tu me détestes, mais je t'en prie...Je..

Tu veux quoi Edwin ! Que je m'énerve, que je te crie dessus ! Qu'est-ce que ça peut me foutre que tu sois là devant moi ? Qu'est-ce que ça peut te foutre que je te déteste ou pas ! Tu as refait ta vie non ?!?

C'est pas ce que je voulais dire !


Edwin baissa la tête et il sentit ses larmes revenir dans ses yeux. Pourtant il osa regarder encore une fois devant lui. Gael s'était retourné et avait posé ses mains sur le bar, la tête baissée.


Si tu as des remords, il fallait y penser avant. C'est trop tard, lâcha-t-il, la voix dure.

Je sais, mais...Je veux juste que tu saches que je suis désolé, et que si je pouvais retourner... Commença Edwin, se rapprochant de Gael.

Arrête ! Stop ! Ça suffit ! Tu t'es foutu de ma geule depuis le début alors arrête de me dire que tu t'excuses, tu étais bien conscient ce jour là ! Je l'avais senti, mais je pensais que tu me le dirais. Au lieu de ça...


Gael s'était retourné, les poings serrés, son regard se baissa alors, et il fut incapable de continuer. Il avait encore mal, même si la cicatrice avait vieilli entre temps.


Tu...Si je te l'avais dit...Tu aurais voulu qu'on continue, malgré tout. On ne se serait pas vu, plus du tout même, et je ne voulais pas que les derniers souvenirs de toi soient des disputes ou...Commença Edwin, peiné

Tu as tort...Souffla Gael, regardant le sol.

Non...Je...

Je t'aurais suivi.


Quoi ?


La tête d'Edwin se releva immédiatement sur cette dernière phrase et il ne put retenir ses larmes. Il avait mal, terriblement mal. Toutes ses certitudes venaient de s'envoler avec seulement quatre petits mots.


Non...Tu mens.... Souffla-t-il perdu.


Mais il ne put parler plus, car violemment, Gael le plaqua contre le mur. Il avait repris son regard noir et le tenait par les épaules.


Je veux que tu t'en ailles. Disparais, c'est la seule chose que tu sais faire, dit-il, la voix dure.


Je te regarde, et là je sais que tu t'es forgé une carapace. Et elle vient de se fissurer. Je le vois dans tes yeux. Tes mots, tu n'en penses pas un seul n'est-ce pas...


Brusquement, Edwin se mit sur la pointe des pieds et tira sur la chemise du châtain, qui ne fit rien surpris. Sans plus attendre, il posa ses lèvres sur celles de Gael, qui relâcha alors sa prise et laissa ses bras retomber le long de son corps.


C'est...Comme avant...


Profitant de ce moment, Edwin entoura le cou de Gael de ses bras, et approfondit le baiser. Peu à peu, les yeux de Gael se fermèrent, et deux bras vinrent encercler la taille du brun...

Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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Vendredi 28 novembre 5 28 /11 /Nov 22:41

Héhéhéhé j'espère que vous l'attendiez celle là ^^, Bonne lecture mes petits lou !


Pourquoi je te laisse faire Edwin ? Je te déteste. Si tu savais comme je te hais. Pourquoi je n'arrive pas à t'éloigner de moi, là, maintenant ? Pourquoi est-ce que je t'embrasse, que je réponds à ton baiser. Je ne veux pas que mon coeur batte aussi fort pour toi. C'est fini.


Gael repoussa alors violemment Edwin contre le mur, essayant tant bien que mal de garder une attitude froide devant le brun. Celui-ci voulut se défaire de la prise, mais ne réussit pas, alors il se contenta de défier Gael du regard.


Qu'est ce que tu as changé...A 15 ans je te trouvais beau, mais là tu es devenu carrément magnifique...Pourquoi me fais-tu aussi mal Edwin ? Pourquoi faut-il que je cède ?


Doucement, Gael se rapprocha des lèvres d'Edwin, les frôlant doucement. Le brun s'occupa alors de coller leurs lèvres, réussissant à se défaire de la prise et à attraper une nouvelle fois le cou de Gael. Le chatain prit alors la taille d'Edwin entre ses bras et le colla contre le mur, mêlant sa langue à celle du plus jeune. Les sens en éveil, il se laissait aller à ce qui aurait dû rester un souvenir.


Ils ne cessaient de s'embrasser, ne pensant pas un seul instant aux conséquences. Gael appuya un peu plus Edwin contre le mur, et la lumière s'éteignit, les plongeant dans une pièce sombre, simplement éclairée par le reflet de la pleine lune. Leur doux baiser était devenu violent. Un manque indéfinissable vrillait leurs coeurs et pour l'espace de quelques heures ils souhaitaient le combler. Cinq ans qu'ils ne s'étaient pas vus, touchés, embrassés. Leurs coeurs battaient si fort dans leurs poitrines que cela devenait affolant. Pourtant, ils continuaient de s'embrasser.


J'ai tellement mal, mais cela me fait tellement de bien...Pourquoi Edwin ? Pourquoi a-t-il fallu que tu me quittes ?


Les mains de Gael vinrent se loger sous la chemise du plus jeune, touchant cette peau laiteuse qu'il avait tant aimée jadis. Les lèvres d'Edwin partirent dans le cou du châtain, léchant, mordant, goutant chaque partie de celui qu'il avait aimé. Il le faisait une nouvelle fois sien, brûlant de désir sous ses caresses de plus en plus sensuelles.


La chemise d'Edwin tomba au sol, laissant son torse imberbe et finement dessiné à la vue impudique de Gael.


Je me rappelle avant, tu n'étais pas musclé. Tu voulais l'être mais tu n'y arrivais pas. Je t'aimais comme tu étais, mais si j'avais su ce que tu serais devenu si je t'avais laissé y aller, j'aurais peut-être réfléchi à deux fois...


Hésitant, Gael approcha ses lèvres du cou du brun, descendant le plus longuement possible vers les tétons durcis du jeune homme. Il le sentait fébrile, tremblant, et entendait sa respiration se saccader de plus en plus.


Qui aurait pu croire qu'on allait coucher ensemble ?


Les mains d'Edwin vinrent sur les épaules et sur la chevelure du châtain, entremêlant ses doigts langoureusement. Il se cambra alors violemment et poussa un gémissement un peu trop fort au goût de Gael, qui releva la tête.


– La petite dort, ne fais pas de bruit ! Fit Gael, gardant cette froideur en lui.


Pourtant, juste après, il embrassa Edwin tendrement, laissant ses mains passer sour le jean de celui-ci, qui se cambra une nouvelle fois. Mais Edwin l'arrêta, le rouge aux joues.


– Attends ! Je...Je ne veux pas le faire ici...Avoua-t-il, en baissant la tête. Sur le sol...Pas avec toi.


Surpris, Gael se redressa et regarda Edwin de façon énigmatique, puis, vivement, il lui prit la main, et monta l'escalier. Dans le noir, Edwin se laissait guider, savourant le fait qu'il venait de retrouver celui qu'il avait aimé, et sûrement qu'il aimait encore. Gael le conduisit dans une chambre aux murs jaunes et à la décoration marron. Diverses peintures et scultures africaines se trouvaient réparties sur les murs et meubles. Au mileu, un lit aux draps marron, avec des coussins jaunes. Mais Gael ne laissa pas le temps à Edwin d'admirer un peu plus la décoration. Leurs lèvres se joignirent une nouvelle fois, tendrement...Comme avant.


Edwin prit les pans du tee-shirt de Gael et l'enleva, retrouvant ses lèvres à la seconde. Il se colla à lui comme si sa vie en dépendait. Ses mains aggripaient son dos, touchaient alors quelque chose qu'il croyait ne plus revoir de sa vie...Immédiatement, Edwin lâcha les lèvres de Gael, et tourna, pour découvrir le magnifique tatouage de Gael. Un coeur enchaîné, dont la serrure du cadenas avait la forme d'un E. E comme Edwin.


– Je pensais que tu l'aurais fait enlever...Souffla-t-il, touchant du bout des doigts le tatouage.

– Ça coûte trop cher, fit Gael, fermant les yeux.


Un voile de tristesse s'abattit sur les yeux d'Edwin et il retira sa main. Puis, lentement, il revint devant Gael et posa sa main sur sa braguette, la laissant glisser sous le regard surpris du châtain. Avec cette même lenteur, le brun enleva son pantalon, suivi de son boxer. Le regard éteint de Gael s'enflamma à nouveau, mais ses yeux se posèrent sur quelque chose qu'il ne pensait pas voir là, lui non plus.


Tu l'as gardé ?!?


– Moi je n'ai pas eu le courage de l'enlever...Murmura Edwin en baissant la tête.


Le même coeur que Gael se trouvait tatoué sur la hanche d'Edwin, à la seule différence que la serrure était un G. G comme Gael.


Pourquoi tu l'as gardé ? Qu'est-ce que tu veux me dire Edwin ? Il est trop tard...


Gael se rapprocha doucement d'Ewin, et embrassa sa joue, avant de revenir couvrir ses lèvres. Mais alors que le brun allait répondre au baiser, Gael tomba à genoux, embrassant ce magnifique tatouage.


– Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Edwin, qui pensait que Gael allait se défiler.

– Je ne réfléchis pas, répondit-il, froid.


Du tatouage, sa langue vint lécher le pénis durci du brun, lui arrachant un faible gémissement. Ses mains vinrent se placer sur les fesses d'Ewin, et ce dernier s'appuya sur la grande commode près de lui, sentant qu'il aurait du mal à tenir. Après quelques minutes, Gael prit le sexe en bouche, laissant ses mains glisser sensuellement le long des cuisses du plus jeune. Immédiatement, le poing d'Edwin se serra et il passa son autre main dans les cheveux de Gael, lui intimant de commencer.


Doucement, Gael commença un premier va-et viens, qui eut le don de faire trembler Edwin. Fier, Gael recommença plusieurs fois, jusqu'à ce que le jeune n'en puisse plus, et enserra plus fortement sa prise. Les va et viens devinrent plus rythmés, s'accompagnant de gémissements. Gael sentait sa tête tourner, simplement guidé par l'euphorie du moment. Il avait arrêté de réfléchir, de penser. Son coeur avait cessé de lui faire mal, il était déconnecté de la réalité. Il sentit alors Edwin se crisper, et dans un sourire, il recommença un dernier va et viens, et recueillit la semence du brun haletant entre ses lèvres.


La tête baissée, les joues rouges, Edwin se remettait peu à peu de ce qu'il venait de subir. Il sentit Gael embrasser une nouvelle fois son tatouage sur sa hanche et se relever doucement. Mais il ne voulait pas que ça se finisse comme ça, pas après cinq ans. Vivement, Edwin prit la nuque de Gael et l'embrassa violemment. Ses mains vinrent déboutonner le jean du jeune homme, faisant tout tomber au sol. Il se colla immédiatement à lui, fermant les yeux au contact qu'il n'avait plus jamais espéré.


Gael, ennivré, l'emmena jusqu'au lit, où il le fit basculer. Doucement, Gael se coucha sur lui, l'embrassant tendrement. Comme avant. Leurs mains caressaient leur corps, redécouvrant une apparence qui avait veilli, devenant plus belle encore. Le châtain amena deux doigts à Edwin, lui faisant comprendre qu'il était fou de désir. Ce dernier prit les doigts en bouche, et mima une fellation, ne lâchant pas Gael du regard. Fou, Gael ne tint pas bien longtemps, et les enleva de la bouche du jeune homme pour le préparer, mais Edwin l'arrêta, hésitant.


– Je...Vas-y doucement...ça fait cinq ans que...Avoua-t-il, rouge.


Tu n'as pas eu d'autre amant ? Et ton demi-frère...Tu mens...Je vous ai vus ensemble. N'essaye pas de me reconquérir, tu n'y arriveras pas.


Violemment, Gael enfonça ses doigts en Edwin, qui poussa un cri de douleur, bien vite capturé par les lèvres de Gael. Alors que des larmes coulaient des yeux du bun, le plus vieux le préparait, un peu trop vivement sans doute. Mais Edwin s'en fichait. Il avait mal, mais il l'avait mérité. Doucement, il encercla le cou de Gael, et lui rendit son baiser passionné et se força à se détendre. Le plaisir vint immédiatement, Edwin lâcha la bouche de Gael pour gémir. Grisé, le châtain prit les jambes d'Ewin et les amena contre ses hanches. Dans un baiser enflammé, Gael rentra en Edwin. Et alors que l'un criait, l'autre se perdait dans les limbes du plaisir...


Flash Back


– Je suis désolé, je ne pensais pas qu'il viendrait jusqu'ici...Fit Gael, démarrant la voiture.

– C'est pas grave, il ne gâchera pas notre soirée ! Répliqua Edwin, tout sourire


Gael rigola légèrement et démarra sa voiture. Dans une ambiance légère, il ramena Edwin chez lui. Arrivé, le brun ne descendit pas immédiatement, regardant sa maison en grimaçant.


– Tu vas être en retard, dit Gael amusé.

– Il y aura une prochaine fois ? Demanda tout à coup Edwin, le regard baissé.

– Comment ça ?

– Une soirée...Rien que tous les deux.


Les lèvres de Gael s'étirèrent sous cette demande innocente.


– Ouais, pourquoi pas, c'était sympa, répondit-il.


Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, il sentit les lèvres d'Edwin se poser sur les siennes. Aussi vite, le brun sortit, lançant un immense sourire à Gael avant de rentre dans sa demeure. Surpris, Gael resta quelques minutes à regarder la porte se refermer. Dans un sourire, il mumura « petit con » puis démarra.


Il arriva rapidement chez lui et gara la voiture dans le garage. Un soupir sortit de ses lèvres alors qu'il vit son père s'atteler à le ranger, apparement sa mère avait une fois de plus gagné. L'air impassible, il sortit de la voiture, espérant échapper à son père, mais ce ne fut pas le cas.


– Alors cette soirée fiston ? Demanda-t-il, posant un carton sur une étagère.

– Bien. Je vais me coucher, répondit le châtain, s'avançant vers la porte.

– Attends ! Tu peux bien discuter avec ton père deux minutes...Comment elle s'appelait cette fille ? Toi et ton frère vous êtes de vrai don juan !


La main de Gael se crispa sur la clé, et ennuyé, il se retourna, lançant un regard noir à son père.


– Tu sais très bien que ce n'est pas avec une fille que je suis sorti...Lâcha Gael, se posant contre le mur.


Mais son père ne dit rien, se contentant de ne pas montrer à son fils qu'il détestait ce qu'il était devenu. Gael en avait assez, et un sourire en coin naquit sur ses lèvres. Plus qu'un an et il partirait de cette maison.


– Il faudrait que je fasse plus attention à ta soeur, elle a l'air aussi attiré par les garçons que vous par les filles ! S'exclama le père de Gael, le dos tourné.

– C'est ça...Cracha Gael, avant de se retourner et sortir du garage en claquant la porte.


Enervé, il lança ses chaussures n'importe où dans le hall et alla jusqu'au salon, où il découvrit son frère et sa soeur avachis sur le canapé. Rapidement, il se retrouva assis près de la jolie brunette âgée de 12 ans. Celle-ci leva ses yeux bleus verts sur son frère, et lui tendit la boîte du DVD qu'ils étaient en train de regarder. Gael la prit et fit une grimance en voyant que ce film était interdit au moins de 16 ans.


– Maman ne doit pas être là si tu regardes ce film...Fit Gael en posant le DVD sur la table basse.

– Non elle est partie chez une de ses amies...Ils se sont encore disputés, répondit la jeune fille aux cheveux longs jusqu'aux fesses.

– Et pourquoi encore ?

– Maman lui a dit que tu sortais avec Edwin mais il n’a rien voulu savoir, fit Julian, regardant son frère sérieusement.


Un soupir sortit de la bouche du jeune Gael. Il en avait assez que sa famille se détruise a cause de lui, mais en même temps, il refusait de ne pas être celui qu'il était. Rapidement, il se leva, et dit qu'il allait se coucher. Le frêre et la soeur le suivirent du regard tristement.


Gael arriva dans sa chambre, et au lieu d'aller se coucher, il prit sa guitare entre ses mains et commença à jouer. Elle seule pouvait le libérer de toute cette tristesse qui le rongeait. Il aurait aimé être assez fort, pour ne rien ressentir aux dires de son père, rien ressentir lorsque Seth lui avait dit qu'il ne se metrrait pas à genoux pour lui, rien ressentir quand Edwin lui avait donné un smack. Il ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait...Il aimait bien Seth, et il aimait bien le jeune Conroy. Avec l'un il s'interdisait l'amour, alors qu'avec l'autre il savait qu'il pourrait être libre de l'aimer...Pourtant, il n'arrivait pas à faire un choix...Finalement, il lâcha sa gratte et se mit debout. Tout en regardant le clair de lune au travers de la fenêtre, il se déshabilla et se mit au lit, s'endormant immédiatement.


*


Il marchait dans les couloir sans vraiment savoir où aller. Ayla ne finissait que dans un quart d'heure et il s'ennuyait à mourir. Son frère était parti il ne savait où. Il regardait autour de lui et trouvait tous ces lycéens de plus en plus bizarres. Ils n'arrêtaient pas de chuchoter et de le regarder sur son passage, pourtant il était habitué a ce genre de regards, surtout lorsqu'il était sorti avec Seth. Un jeune homme le bouscula, mais s'enfuit en courant vers le stade sans même s'excuser. Les sourcils froncés, il continua sa marche, allant jusqu'à la classe d'Ayla. Il ne mit pas longtemps à la trouver, celle-ci s'amusait avec une de ses amies. Lorsqu'elle vit Gael, un énorme sourire vint étirer ses lèvres, et elle lui sauta immédiatement au cou, lui embrassant la joue.


– Je fais une soirée ce soir, chez moi ! S'exclama-t-elle, mettant ses mains sur ses hanches.

– Il n'y a pas cours demain ? Fit Gael, surpris.

– Petite tête ! On est férié demain ! Tu sais où est Julian ? Demanda-t-elle, regardant autour d'elle.

– Non, on devait rentrer ensemble mais je ne le trouve pas, répondit Gael en haussant les épaules.

– Il doit être au stade...

– Au stade ?


Ayla le regarda alors surprise, puis un sourire étira ses lèvres.


– Tu n'es pas au courant...Seth a mis au défi Edwin...Et Edwin a accepté.


Le regard de Gael se fit alors noir et ses poings se serrèrent.


– Et c'est quoi ce pari ? Demanda-t-il vivement.

– Un match un contre un, celui qui gagne sort avec toi, l'autre ne doit plus t'approcher, répondit Ayla, dans une grimace.

Un soupir s'échappa des lèvres du châtain et immédiatement il se mit en route pour le stade. Il savait très bien d'où était venue cette idée de pari, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Edwin avait accepté. Ça avait pourtant bien commencé entre eux.


Rageusement il sortit de l'établissement, Ayla sur ses talons, et arriva près du stade. On pouvait entendre des cris, certains élèves encourageant Seth, d'autres Edwin. Mais alors qu'il était en colère, le fait de voir le visage rouge et énervé d'Edwin le calma aussi tôt. Il stoppa alors sa marche et regarda un peu. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de sentir son coeur battre en voyant la lueur de détermination qui dansait dans les yeux du brun. Le yeux de Gael se posèrent alors sur Seth, et son coeur se serra. Ce dernier était plus amusé qu'autre chose. Pour lui, ce n'était qu'un jeu, dont Gael était le trophée.


C'est alors qu'Edwin se fit tacler, et tomba sur le sol, la tête dans la boue, Seth venait de lui prendre le ballon et il alla tirer dans le but d'Edwin. L'arbitre siffla et ce fut la fin du match. 10-2. Edwin resta assis dans la boue, les larmes aux yeux, et Gael eut envie d'aller le réconforter. Mais il vit alors Seth marcher vers lui, et lui prendre la main. Sans un mot, et d'une force incroyable, Seth l'emmena dans un vestiaire, et le plaqua contre la porte. Son regard dans le sien, Gael sentait que Seth était excité...Mais ça ne lui faisait rien.


– Il ne viendra plus t'embêter...Souffla Seth avant d'embrasser le cou du châtain.


Il n'arrivait pas à se dire que Seth avait joué pour lui, pour le gagner lui. Il n'arrivait pas à se dire qu'il avait été jaloux. Non, il savait tres bien qu'il était la chose de Seth. Dehors...Dehors se trouvait peut-être quelqu'un qui l'aimait vraiment. Seth passa sa main sous le tee-shirt de Gael, mais ce dernier ne ressentait plus rien à part de la tristesse, car il avait laissé Edwin dehors.


– Je vais sortir avec lui...Souffla Gael, les larmes aux yeux.


Seth releva immédiatement la tête, surpris pas les mots de Gael. Ce dernier plongea alors son regard dans les yeux marron du blond. Non...Il ne ressentait plus rien...


– Je vais sortir avec lui, répéta-t-il, plus fort. Et je ne veux pas que tu viennes gâcher ça. Laisse moi être heureux.


Doucement, il se retourna et ouvrit la porte du vestiaire, mais la voix de Seth le retint.


– Je crois que je t'aime, lâcha-t-il, doucement.

– Tu mens, tu n'aimes que toi, rétorqua Gael, sans se retourner.

– Peut-être, mais tu ne seras jamais heureux avec lui, il est trop jeune !

– Je ne le serai pas avec toi non plus de toute façon.


Sans un mot de plus, Gael sortit du vestiaire, fermant la porte derrière lui. Il tirait un trait sur Seth, pour essayer autre chose. Les mains dans les poches, il se remit à marcher, ne pouvant s'empêcher de sourire.


Fin du Flash-Back.


Ma tête tourne et je sens mon coeur battre rapidement. Trop rapidement. Je ne dois pas me laisser trop aller, nous deux c'est fini...Pourtant, lorsque je croise son regard, lorsque je le vois se cambrer comme ça...Je n'y arrive pas. Je ne veux plus t'aimer. Je ne t'aime plus Edwin !


Leurs corps parfaitement liés bougeaient en rythme. Edwin avait de plus en plus de mal à retenir ses cris, tellement le plaisir le submergeait. Gael avait plongé sa tête dans le cou du brun et sa respiration était saccadée. Edwin prit alors la tête de Gael, et happa ses lèvres comme si sa vie en dépendait. Ses ongles vinrent griffer ses épaules et dans un mouvement plus violent que les autres de la part de Gael, Edwin se déversa sur son ventre, fermant les yeux alors qu'il sentait la semence du châtain jaillir en lui.


Le souffle court, Gael posa son front sur celui d'Edwin et ses mains vinrent se loger dans sa chevelure noire de jais. Edwin releva un peu la tête et les yeux fermés, il l'embrassa une nouvelle fois. Leurs langues s'entremélèrent encore et encore...Comme avant.


Je ne peux pas...Pas si tu continues...


– Arrête de m'embrasser, s'exclama-t-il, stoppant le baiser.

– Pourquoi ? Demanda Edwin, surpris.

– Parce que !


Un sourire étira les lèvres du brun, un sourire malsain, que Gael détestait voir sur lui. Doucement, Edwin se mit sur ses coudes, et reprit les lèvres du châtain avidement, ne lui laissant aucune échappatoire possible.


– Alors recommence...Toute le nuit... Fit-il, avant de se rallonger, une lueur de défi dans les yeux.


*

Un faible rayon de soleil vint sortir Gael des bras de morphée, ou plutôt des bras d'un Edwin, complètement avachi sur lui. Gael passa sa main sur son visage et regarda l'heure. 6H00 du matin, dans une heure il devait être à son travail. Doucement, il prit le bras d'Ewin qui encerclait son cou et glissa en dessous. L'opération fut difficile mais il y parvint, et s'assit au bout du lit. Rapidement, il prit son boxer et le mit, avant de sortir de la chambre. Il se dirigea alors vers celle de la petite, espérant qu'elle dormait encore. Il sourit en la voyant sucer son pouce, totalement endormie. Gael ressortit alors de la chambre et restant dans le couloir, il regardait Edwin prenant la quasi totalité du lit.


Et où ça va nous mener ça ? Je n'aurais pas du craquer...


Sans faire de bruit, il rentra dans la chambre et s'habilla, mais au moment où il comptait partir, le brun se réveilla en sursaut. Ses yeux verts se tournèrent vers Gael et un sourire étira ses lèvres. Avec un peu de difficulté, il s'assit, une grimace sur les lèvres.


– J'ai cru que tu étais parti...Souffla-t-il, heureux.

– Non...Mais là je dois y aller, répondit Gael, en haussant les épaules.

– Déjà ?

– Oui, je travaille.


Ils entendirent alors la porte claquer, signe que la maitresse de maison venait de rentrer. Gael se retourna alors immédiatement, et commença à s'en aller, sans dire un mot.


– Gael ! Attends ! Je...Cette nuit, ça veut dire quoi ? Demanda Edwin paniqué


Le châtain se stoppa à l'embrasure de la porte. Sa tête se baissa et il sentit son coeur se briser à nouveau. Mais c'était au dessus de ses forces.


Je suis désolé Edwin...


– Il nous fallait bien une nuit d'adieu... Dit-il, avant de sortir de la pièce, ne s'apercevant pas des larmes qui dévalaient sur les joues d'Edwin.

Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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Jeudi 1 janvier 4 01 /01 /Jan 00:01

Bonne Année mes petits lou !!!!!!!!

 

J'espère que vous faitez ça bien comme il le faut !!!

 

Gros bisous !


Le soleil commence à se lever. A chaque fois c'est la même chose, je vais le voir quand rien ne va autour de moi et je reste des heures. Des heures à le regarder tendrement endormis. Je l'aime encore même après tout le mal qu'il m'a fait...Si seulement il pouvait se réveiller, que je puisse lui hurler dessus. Que je puisse le détester...


Ayla arriva devant chez elle et constata avec soulagement que la voiture de Gael se trouvait toujours sur la chaussée. Rapidement, elle rentra chez elle, mais ne perçu aucun son, aucune dispute. Ses yeux se posèrent alors sur l'état de son appartement, ne constatant aucune traces de violence.


Soit Edwin est parti...Soit l'un des deux à commis un meurtre...


Mais alors qu'elle allait fermer la porte de sa maison, son regard se posa sur la chemise bleue d'Edwin sur le sol. Bloqué, son cerveau se mit à émettre toutes sortes d'hypothèses, mais une seule était recevable et si improbable...


Non....Ne me dite pas qu'ils ont fait ça chez moi !!!


En colère, elle claqua la porte et alla ramasser cette chemise, mais des bruits de pas rapides dans l'escalier la firent se retourner.


Gael ! C'est...


Mais elle se stoppa directement lorsqu'elle vit son meilleur ami le regard lourd. Il sortit sans un mot de la maison. Sans un regard pour elle.


Gael...


Espérant au plus profond d'elle qu'elle avait tort, elle monta les marches de l'escalier, et alla dans la chambre d'ami, pour découvrir des vêtements éparpillés au sol, et un Edwin assis, ses genoux à sa poitrine, ses mains sur ses yeux et secoué de sanglots. Le cœur d'Ayla se serra alors qu'elle vit son ancien ami si désespéré.


Sans un mot, elle referma la porte, voulant le laisser seul un moment. Doucement, elle alla voir dans la chambre de sa fille, où celle-ci s'amusait dans son lit.


Je vois que Mademoiselle n'a pas voulu déranger les deux messieurs a côté...


La petite Coralyn se leva alors et tendit les bras vers sa mère. Souriante, Ayla la prit, et la posa sur la table à langer, commençant à l'habiller. Quelques minutes plus tard, Ayla descendit sa fille et l'installa sur sa chaise haute. Elle commença à préparer son biberon et disposa le petit déjeuner sur la table, pour elle et Edwin. Ce dernier arriva quelques minutes plus tard, torse nu, les yeux rouges et gonflés. Evitant le regard de la jeune femme, il cherchait désespérément quelque chose.


C'est ça que tu cherches ? Demanda-t-elle, montrant la chemise qu'elle tenait dans sa main.


Edwin acquiesça et la prit, posant alors son regard sur la petite fille qui elle même le regardait. Il enfila sa chemise, et tel un zombie, il s'approcha de la petite brune.


Elle ressemble à Julian... Dit-il, lui faisant un sourire.

Oui, il ne pourra pas nier que c'est sa fille. fit-elle tristement.


Edwin regarda alors le petit déjeuner sur la table et fit une grimace.


Désolé Ayla, j'ai pas vraiment faim...Dit-il, enfilant sa veste de smoking.

Pourtant après une partie de jambe en l'air tu as toujours faim. Répliqua-t-elle dans un sourire moqueur.


Les joues d'Edwin prirent une teinte rouge alors qu'Ayla passait devant lui, une cafetière de café chaud dans les mains. Elle s'assit et se servit.


Allez viens t'assoir, et raconte moi tout.


Flash back


La fête battait son plein dans la maison d'Ayla alors que la nuit commençait tout juste à tomber. Le jardin devant la maison était noir de monde, qui dansait au rythme d'une musique endiablée. Eclairés par les lanternes de la rue ainsi que les petites guirlandes lumineuses qu'Ayla et Julian avaient disposés un peu partout, les invités mangeaient et buvaient dans une ambiance festive. Mais un invité n'était pas à la fête...


Gael se trouvait assis sur les marches du perron, le portable contre son oreille, essayant de joindre, mais sans succès jusqu'ici, Edwin.


Il ne veut pas venir... Il m'a appelé tout à l'heure pour me dire qu'il restait chez lui. Fit Ayla, s'asseyant près de lui.

Sa mère ne veut pas qu'il vienne ? Demanda Gael, passant sa main sur ses yeux.

Il a perdu le pari... Il est loin de savoir que tu as largué Seth...

Tu aurais pu lui dire lorsqu'il t'a appelé... Souffla Gael, en se mettant debout.

Hey ! J'avais autre chose à penser que votre histoire !


Gael réessaya une nouvelle fois d'appeler le jeune homme, mais ce dernier ne répondit pas, encore une fois.


Sa mère est là ? Fit Gael, évasif.

Oui pour.. .Gael, qu'est-ce que tu comptes faire ? Demanda Ayla, un sourire aux lèvres.

S'il ne veut pas venir à moi, c'est moi qui ira à lui.


Sans un mot de plus, Gael descendit les marches du perron, Ayla sur ses talons. Il sortit du jardin, et essayant de ne faire aucun bruit, il entra dans le jardin des Conroy. Ayla voulut le suivre, mais quelqu'un l'empêcha, lui prenant le bras.


Qu'est-ce que vous faites ? S'écria Julian, regardant Gael partir.

Il va voir Edwin !! S'exclama la jeune fille presque hystérique

Et tu le suis ?

Oh arrêtes ! Toi aussi tu meurs d'envie de savoir ce qu'il va se passer.


Julian fit une moue mignonne et donna un coup de coude à Ayla alors qu'il voyait son frère jeter des cailloux sur la fenêtre du brun. Après quelques secondes, Edwin ouvrit la fenêtre et se figea en voyant Gael.


Qu'est-ce que tu fais là, souffla Edwin assez fort pour que Gael l'entende.

Si tu répondais à ton portable, je n'aurais pas eu besoin de venir ici ! Répliqua le châtain le regard noir.

Roh j'entends rien ! Rouspeta Ayla, viens on va dans ma chambre !

Hé bah, c'est du rapide avec toi, dit Julian, la suivant en rigolant.

Idiot, de ma chambre on entendra mieux.


Rapidement, les deux jeunes grimpèrent dans la chambre d'Ayla, et ouvrèrent discrètement la fenêtre, observant dans le noir les deux garçons. Ils semblaient être en train de se disputer.


Descends je te dis ! Rouspéta Gael

Mais je peux pas, ma mère est dans le salon ! Souffla Edwin, regardant derrière lui.

Il faut que je te parle !

Si je ne t'ais pas répondu, c'est surement que je ne le voulais pas !


Julian lâcha un gros soupire, et regarda Ayla en levant les yeux au ciel.


Ils ne sont pas encore ensemble et se disputent déjà...Murmura-t-il, dans un sourire.


Ayla rigola légèrement et les regarda à nouveau.


Pourquoi tu as fait ce match cet après-midi ? Demanda Gael sérieux.

Ça ne te regarde pas ! Souffla Edwin dans une grimace.

Ça me regarde si je suis l'enjeu d'un pari débile !


Edwin baissa les yeux, pris en faute.


Désolé... Souffla-t-il, tristement.

Edwin, tu voudrais sortir avec moi ? Demanda Gael, assez fort.


Le brun se figea immédiatement et leva la tête. Ayla gloussa comme une petite fille et Julian eu un sourire amusé sur ses lèvres. Gael faisait enfin le premier pas...Et assez directement.


Quoi ? Murmura Edwin, peu sûr de lui.

Ça te dirait de sortir avec moi ? Répéta Gael, dans un sourire.

Attends.


Edwin ferma la fenêtre et Gael pu voir la lumière s'éteindre dans la chambre du brun. Il attendit quelque minutes puis entendit la porte d'entrée, s'ouvrir et se refermer doucement. Puis, Edwin apparu, un manteau noir sur le dos et un bas de pyjama rouge. Les mains sur les bords de son manteau pour le tenir fermé, il n'osait pas regarder le châtain.


Si tu es au courant du défi, tu es au courant que je ne dois plus t'approcher... Souffla-t-il honteux.

Ce point marcherait s' il y avait toujours une certaine ambigüité dans ma relation avec Seth. Répondit Gael, dans un sourire.

Ambigüité ?

J'ai tiré un trait avec Seth aujourd'hui même.


Edwin haussa les sourcils sous la surprise et ses joues prirent une teinte rouge. Gael s'approcha alors, et prit le menton du brun entre ses doigts.


Alors, tu veux bien ? Fit Gael, approchant son visage de celui d'Edwin.


Pour toute réponse, Edwin balança la main qui tenait son menton et se mit sur la pointe des pieds. Ses bras encerclèrent le cou du châtain et ses lèvres ce posèrent sur celles de Gael. Ayla éclata alors de rire, ravie.


Je pense que ça veut dire oui ! Dit-elle, heureuse.


Puis elle tourna la tête, et croisa le regard de Julian, qui la fixait.


Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda-t-elle, rougissant.

Rien désolé ! Répliqua Julian, posant immédiatement sur les deux jeunes qui se bécotaient.


Ayla regarda alors un moment Julian, avant de sourire tendrement...


Fin du Flash-back


J'aurais préféré qu'il me crie dessus... J'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça... Lâcha Edwin, les larmes aux yeux... « Il nous fallait bien une nuit d'adieu »... C'est comme s'il me disait...

Adieu. Fit Ayla, aussi soucieuse que lui.


J'ai l'impression que je vous ais fait du mal à tous les deux. Jamais je n'aurais dû vous réunir aisni, c'était trop tôt... Et dans quel état vais-je retrouver Gael ?


Il me dit Adieu... Je ne devrais pas avoir mal parce que je lui ai dit adieu il ya cinq ans... Mais...


Ayla se leva aussitôt et vint enlaçer Edwin. Le brun éclata en sanglot et serra fort contre lui la frêle jeune femme. Depuis combien de temps n'avait-il pas pleurer ?


C'est comme si tu vivais une deuxieme séparation, n'est-ce pas... Fit Ayla, doucement.


Edwin hocha sa tête, incapable de dire le moindre mot. Il avait mal. Une douleur qui lui lacinait la poitrine comme cinq ans auparavant. Il lui fallut une heure avant de reprendre ses esprits et que ses pleurs se tarissent. Une fois fait, il se leva, prit sa veste et la mit.


Tu t'en va ? Demanda-t'elle, surprise

Oui... Ne le prends pas mal, mais j'ai besoin d'être seul. Dit-il, en baissant la tête.

Je comprends.


Je comprends, mais je ne peux pas. Si Gael a recouché avec lui, je suis persuadé qu'il l'aime encore. Je ne peux les laisser se séparer à nouveau... Je veux que Gael soit heureux...


Edwin embrassa alors Ayla sur la joue, et fit un sourire à la petite Coralyn, avant de s'avançer vers la porte d'entré. Ayla, distraite, se réveilla aussitôt lorsqu'elle entendit le bruit caractéristique du verrou.


Attends ! Cria-t'elle, faisant sursauter le brun. Il joue à un jeu.

Quoi ? Fit Edwin, en se retournant.

Gael joue à un jeu, au début c'était un pari entre lui et moi, mais ça s'est transformé en jeu, une habitude.

De quel jeu tu parles. Répliqua Edwin, les sourcils fronçés.

Tous les soirs, il se fait un mec différent. Tout le monde connait ce jeu.


Les poings d'Edwin se serrèrent aussitôt, et Ayla le remarqua tout de suite. Pourtant, Edwin tentait de garder une attitude neutre.


Tu veux me faire croire que ça ne te touche pas c'est ça ?


S'ils sont assez bons au lit, Gael leur offre une deuxieme nuit. Conclua-t'elle, s'approchant du brun.

Et il y 'en a eu beaucoup à l'avoir ? Cette deuxieme nuit... Souffla Edwin, faiblement.

Il n'y a eu personne.


Le brun resta méditer quelque minutes avant de se passer la main sur son visage, l'air las.


Ecoutes Edwin, Dit-elle, sérieusement, ce que je veux que tu comprenne, c'est que s'il ne prend jamais son pied, c'est qu'il y a une raison. Je sais que tu es triste, et que tu te sens mal, mais cette nuit n'a-t'elle pas fait remonter certains sentiments que vous pensiez perdus ? Tu es jaloux. Je t'ais mis au courant pour le jeu et maintenant tu es jaloux, n'est-ce pas ?

Ayla... Ce n'est pas aussi simple... Fit Edwin, agacé.

Biensûr que si ! C'est toi qui complique tout. Poses toi une seule question Edwin : Suis-je encore amoureux de Gael, oui ou non ?


Edwin se figea immédiatement devant cette question. Simple mais pourtant si compliquée à la fois. Il laissa la porte se refermer, et se colla dessus, posant ses yeux dans le vague. Ayla, quand à elle le regarda sans un mot. Elle attendait qu'il se décide. Oui, et elle l'aiderait autant qu'il le faudrait. Non, et elle les laisseraient tranquils. Un simple mot pouvait changer leur destin...Un simple mot, qu'Edwin prononça douloureusement.


- Oui...


Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 19:55
Avec beaucoup de retard...
J'espère que cette suite vous plaira mes petits lou !
Je me met à l'écriture de PDT hihi


 

Je l'aime encore.Comment ne pourrais-je ne plus l'aimer après ces deux années passées avec lui ? J'avais enfouis mon amour pour lui au moment où je suis parti, car je ne voulais plus souffrir. Mais cette nuit a tout détruit. Mon coeur crie à nouveau son nom...


Edwin se trouvait étendu sur son lit, regardant son plafond blanc. Les bras perpendiculaires, il pensait à toute sorte de choses, toutes ayant un rapport avec Lui.


La sonnerie de la porte d'entrée se fit entendre, et dans un soupire, Edwin se leva et alla ouvrir. Derrière la porte se trouvait un homme assez grand, les cheveux mi-longs et blond cendrés. De magnifiques yeux bleus et un bronzage typique de surfeur, l'homme portait un costume de grand couturier bleu marine.


- Je viens d'avoir ton message, dit-il dans un sourire.
- Désolé de t'avoir dérangé, répondit Edwin, dans un haussement d'épaule.


L'homme entra et regarda autour de lui, puis, il se mit à fixer le tableau qu'avait peind Edwin : Une guitare avec dessus, des chaussons de danse et des lunettes à la style Elvis.


Je suis sûr que tu es au courant Eliott.


- Alors, qu'est-ce qui t'arrive petit frère ? Souffla-t'il s'asseillant sur le canapé


Edwin prit une grande inspiration et se lança.


- L'autre jour, je suis allé dans une petite boutique assez à la mode, dans le centre, fit-il, s'asseillant sur le fauteuil en face de lui.


Le prénommé Eliott tressaillit et se mit à fuir le regard de son demi-frère. Edwin eu alors sa réponse.


Tu es un idiot Eliott


- Depuis quand sais-tu qu'il habite ici ? Demanda Edwin, dans un soupire.
- Ça doit faire un an, je l'ai croiser dans une boite de nuit. Répondit Eliott, d'une petite voix.
- Et tu ne m'as pas averti ?


Edwin s'était levé, les poings serrés. D'une part, il sentait sa colère pulser dans ses veines. Mais cette colère n'était pas totalement tourné contre son demi-frère.


Ça fait plus de trois ans qu'il s'est installé ici, et pas une seule fois il n'est venu me voir. J'aurais aimé qu'il me cherche pour me faire des reproches, ou quoi que ce soit...Peut-être que tout aurait été arrangé maintenant...


Edwin avait son regard posé sur les gens qui marchaient dans la rue dehors. Des gens avec sûrement moins de problèmes sentimentaux. Eliott s'était levé, et avait posé sa main sur l'épaule de son frère.


- Si je ne te l'ais pas dit, c'est parce qu'il ne m'a demandé aucune nouvelles de toi, je craignais qu'il t'ai oublié alors que toi tu n'y arrivais pas ! S'exclama-t'il désesperement.
- J'ai couché avec lui, cette nuit.


Edwin avait laché cette phrase d'un coup, provoquant la surprise du blond. Sous le choc, ce dernier enleva sa main. Edwin en profita pour se retourner le visage dur.


- Je l'aime encore...Je crois que je l'ai toujours aimé. Dit-il le regard triste.
- Il partage tes sentiments ? Demanda Eliott, les sourcils fronçés.
- Il me dit que non...Mais cette nuit...Je...C'était comme avant...Et il a gardé son tatouage !
- Ça ne veut rien dire Edwin...Souffla Eliott, ennuyé.
- Je sais mais laisse moi espérer. Fit Edwin, le regard larmoyant. Tu l'as dit toi-même, même ces cinq années n'ont pas suffit à me le faire oublier.


Edwin ancra son regard dans celui de son frêre, sérieux.


- J'ai choisis de te mettre au courant parce que je voulais que tu m'aides...Reprit-il.
- Comment-ca ? Demanda le blond, les sourcils fronçés.
- C'est toi qui organise le gala de charité qui se produira à l'Apple Blue dans deux jours non ? Fit Edwin, sérieux.
- Oui, mais je ne vois pas en quoi...
- Gael y sera, le coupa Edwin, Il est actionnaire de ce club, s'il te plait Eliott, donne moi une place.


Le blond se figea, ancrant une nouvelle fois son regard dans celui d'Edwin.


- Edwin...Il a tellement changé que...
- Non ! J'en ai eu la preuve cette nuit...Je t'en prie...


S'il te plait Eliott, permet moi d'être heureux encore une fois...


Flash Back


Le jeune Edwin se trouvait allongé dans son lit, les yeux rivés sur le plafond. Au loin, on pouvait entendre la musique qui provenait de la fête que donnait Ayla. Cette soirée resterait à jamais gravé dans la tête du brun. Un sourire aux lèvres, il ne cessait de reposer ses doigts sur ses lèvres, les caressant doucement.


Son coeur battait à mille à l'heure, mais pour rien au monde il n'aurait essayer de mettre un frein à l'immense bonheur qui coulait dans ses veines. Alors qu'il croyait tout perdu, Gael lui demandait de sortir avec lui...


Dans un soupire de bonheur, Edwin se retourna sur le ventre et tenta une nouvelle fois de trouver le sommeil.


**


Assis à table, Edwin et sa mère mangeaient en silence, comme à chaque repas. Seul le bruit de la télévision animait ce déjeuner. Un coude sur la table afin de soutenir sa tête, Edwin piochait sans grande conviction dans sa nourriture, regardant l'heure sur son portable.


- Tu viens m'aider cette après-midi au snack ? Demanda sa mère, dans un sourire.
- C'est férié et tu ouvres quand même ? Fit Edwin, les sourcils fronçés.
- Oui...Je me dis que les jeunes en profiteront...Tu viendras, j'aurais besoin de bras supplémentaires...
- Désolé, j'ai déja prévu mon après midi. Répondit Edwin, en haussant les épaules.


Evitant le regard surprit de sa mère, il se leva et se mit à débarasser la table.


- Tu vas faire un tour avec Ayla ? Demanda-t'elle, se levant à son tour.
- Non, je vais avec un...Copain...Répondit Edwin évasivement.
- Celui..Avec qui tu es allé au cinéma ?
- Oui.
- Il a l'air...Gentil...
- Il l'est.


Edwin, les bras chargés alla jusqu'à la cuisine et rangea tout dans le lave-vaisselle, avant d'enfiler sa veste et de prendre son porte-feuille.


- Tu es sûr que tu ne peux pas venir m'aider ? Ton ami peut bien attendre non ? Demanda-t'elle, dans l'embrasure de la porte.
- C'est bon maman, je sais très bien que tu n'as pas besoin de moi, s'il s'agissait d'Ayla, tu m'aurais poussé à aller la voir. Répondit Edwin, agressivement.
- Non...Je
- Je dois y aller, je rentrerais pour le repas.


Brusquement, Edwin passa près de sa mère qui ne le retint pas, et sortit.


**


Il était huit heure du matin, et Edwin se dépechait de s'habiller. Si la journée d'aujourd'hui se déroulait comme l'après midi d'hier, alors tout commençait parfaitement. Courant presque dans les escalier, il attrapa son sac.


- A ce soir maman ! Cria-t'il, avant de sortir en claquant la porte.


Rapidement, il alla au bout de la rue, et le croisa, là, appuyé contre une barrière. Un sourire étira les lèvres du brun alors qu'il croisait le regard bleu vert de Gael. Sans perdre de temps il alla se poster devant lui, et mis ses bras autour du cou du chatain, posant ses lèvres sur les siennes. Gael passa ses bras autour des hanches du plus jeune, ravi.


Peu de temps plus tard, Julian et Ayla les rejoingirent et ils allèrent au lycée, discutant de tout et de rien. Arrivés devant le lycée, tous les regard étaient tournés vers eux, comme aux habitudes. Des chuchotements, des regards insdiscrets, Edwin devait s'habituer à cette nouvelle popularité qui était celle de ses trois amis. Les nouvelles se répandaient vites. Si vite qu'Edwin ne savait pas quoi faire.


La sonnerie du début des cours retentit et les élèves se rassemblèrent peu à peu devant chaque classes, attendant l'ouverture. Gael se tourna vers Edwin un sourire aux lèvres.


- Je vais y aller..Dit-il, s'approchant du brun.
- Ok...A plus tard ! Lança Edwin, se reculant immédiatement.


Sous le choc, Gael, fronça les sourcils, avant de se redresser. Croisant le regard géné d'Edwin, il comprit. Un faible “Ok” sortit de ses lèvres et il se retourna, s'emmelant à la foule d'élèves. Edwin le regarda partir, une main passant nerveusement sur sa nuque. Son regard croisa alors celui de Seth, assis sur un banc, un sourire en coin sur les lèvres.


**


Le jeune brun marchait dans les couloirs déserts en direction de la salle de permanence ayant une heure à tuer. Mais la mauvaise chance devait être avec lui, car à peine entra-t'il dans la salle, qu'il vit que la seule table libre était celle en double avec Seth. Un soupire passa le barrage de ses lèvres, et il alla s'assoir près de lui, évitant le regard moqueur du blond.


Ne voulant pas lui adresser la parole, Edwin sortit ses affaires et se mit à travailler. Mais le regard pesant du blond arrogant ne le lachait pas, comme un prédateur guettant sa proie. Edwin savait qu'il n'allait pas le lacher. Que Gael l'avait quitté pour lui, et que Seth s'amuserait avec lui.


- Tu sais...Gael n'a jamais supporté vivre caché...Souffla Seth, dans un sourire.


Edwin ne répondit pas à l'attaque. Il avait vu ce qu'il s'était passé ce matin, et il appuyait sur la plaie.


- J'avais prévenu Gael, reprit-il, dans un soupire, que tu n'étais qu'un gamin.
- Lache moi. Répliqua Edwin, brusquement.
- La moindre faute que tu commets Edwin, contribue à me ramener Gael...Fit le blond dans un léger rire.
- Ce n'est pas une chose !


Seth éclata franchement de rire avant de rassembler ses affaires et de se lever. Il se pencha alors posant une main sur la table, et l'autre sur le dossier de la chaise du brun.


- Fais ce qu'il te plait...Chuchota-t'il dans l'oreille d'Edwin, mais n'oublie pas que je peux te récupérer Gael en un claquement de doigt.


Sans un mot de plus, il prit la direction de la sortie, sous le regard surpris du brun.


**


La sonnerie retentit, avertissant tous les élèves de la pause de midi. Edwin se trouvait devant la classe de Gael, attendant impatiement qu'il sorte. Ce dernier arriva quelque secondes plus tard, levant les sourcils en voyant Edwin devant lui.


- Je pensais qu'on s'attendait devant le self. Dit-il, dans un sourire
- Je sais.


Brusquement, Edwin se jetta au cou de Gael, posant ses lèvres sur celles du chatain. Surpris, Gael, recula de quelque pas. Revenant peu à peu à lui, Edwin le sentit sourire à travers le baiser, avant de l'embrasser plus passionement. Juste à côté, l'on pouvait entendre les chuchotements des élèvres redoubler. Certains souriaient, d'autre faisaient une grimace...Un peu plus loin, l'on pouvait croiser le regard furieux de Seth. Un regard colérique, rageur, mais qui cachait un immense douleur...


Fin du Flash-Back


Tous ces beaux moments ne cessent de me revenir en mémoire ces derniers temps. Peut-être est-ce pour me rappeler encore et toujours, la bétise que j'ai comise...Arrivera-t'il à me pardonner un jour ? Il m'a dit qu'il l'avait fait, mais si c'était vraiment la vérité...Nous serions surement revenus ensemble à l'heure actuel...


- Tu penses vraiment que porter une chemise lui plaira...Fit Ayla, dans une grimace.
- Ça a bien réussi il y a quelque jours...Répondit Edwin, dans un sourire.
- C'était le Gael du passé que tu as séduis, là il faut que tu sois vraiment à tomber si tu veux l'avoir une fois de plus dans ton lit.


Ayla se trouvait assise sur le lit, une main prise pas celles de sa petite fille qui s'amusait avec les bracelets de la jeune femme. Edwin, lui, ne faisait que des allers retour jusqu'à son armoire, cherchant en vain quelque chose à mettre. Mais rien ne convenait à Ayla. Dans un soupire, la jeune femme se mit debout, s'approchant de l'armoir, les mains posées sur ses hanches.


- Il faut que tu sois sexy Edwin, pas beau, fit-elle dans un petit sourire.


Quelque minutes plus tard, elle posait des vetements sur le lit d'Edwin, qui jouait avec la petite fille. Le regard du brun se posa alors sur les vetements. Un tee-shirt à manches trois-quart noir, un jean délavé, une ceinture en cuir...Des vetements simples pourtant.


- J'avais essayé de m'habiller comme ça avant...Et ça ne lui avait pas plu...Souffla Edwin, les sourcils fronçés.
- Edwin, soupira Ayla, Combien de fois dois-je te répéter que Gael a changé ? Tu vas rentrer dans cette boite, et tu le verras, assis au bar, mattant sans aucune pudeur, les mec habillés de cette façon devant lui...Alors pour ce soir tu troques ta bonne vielle chemise pour un tee-shirt bien collant.


Un sourire aux lèvres, Edwin se leva et attrapa les affaires, allant vers la salle de bain.


- Merci Ayla. Dit-il, enfilant les vetements.


Peu de temps plus tard, il sortit de la salle de bain, mal à l'aise. Le jean délavé lui allait comme un gant, mais le tee-shirt était un peu trop petit à son goût.


- Il me colle...Soufla Edwin dans une grimace.
- Oh Edwin, t'es pire qu'un gamin ! Répliqua Ayla, se levant et tournant autour de lui. Si habillé comme ça il ne te saute pas dessus, alors je suis totalement perdue.


**


La nuit venait de tomber sur la grande ville de philadelphie. Certains des gros travailleurs avaient troqués leurs costumes chics pour des vêtements un peu plus sexy à l'ocasion d'un gala de charité pas comme les autres. Les fonds récoltés permetteraient l'ouverture d'une nouvelle salle de concert, exclusivement réservée aux jeunes groupes prometteurs. Beaucoup de ces groupes viendraient faire écouter leur musique pour montrer leur potentiel.


L'Apple Blue avait été la boite de nuit chargé d'organiser la soirée, d'une part car c'était l'endroit le plus à la mode ces derniers temps, d'autre part car cette salle était assez grande pour acceuillir tout le monde. La file d'attente était vraiment longue, et Edwin, au bout, désespérait de pouvoir rentrer. Son regard passait et repassait encore et encore aux alentours, cherchant son regard, sa présence...Mais lui devait déja être dedans.


Mon coeur bat à 100 à l'heure...


Tout à coup, son regard croisa les océans foudroyants d'une autre personne. Un regard presque meurtrier qui ne présageait rien de bon. Depuis combien de temps n'avait-il pas lu autant de haine dans un regard ?


Je vois qu'il a fallu que je parte pour que tu accoures le récupérer comme un chien Seth...


Un sourire en coin étira les lèvres du brun alors que seth détournait son regard...il se sentait soulagé...S'il couchait avec tout le monde, cela voulait dire que Gael n'était pas retourné avec lui. Il sentit un bras se poser autour de son cou, et tourna vivement la tête, croisant le regard de son demi-frère.


- Tu es prêt ? Demanda-t'il, inquiet.
- Ça fait cinq ans que je le suis. Répondit Edwin dans un souffle.


Eliott lui ft un faible sourire et le sortit de la queue, l'amenant devant les grandes portes. Il donna deux invitations au videur qui leur ouvrit. Un soupire de courage passa le barage des lèvres du brun, et le coeur hurlant, il entra dans la boite de nuit.


**


La soirée se passait sans encombre, et les différents groupes faisaient la joie de beaucoup. Edwin se trouvait seul, assis sur une banquette à regarder Gael assis au bar. Ses yeux ne se décollaient pas, réalisant peu à peu, que celui qu'il aimait avait réellement changé.


Tu sembles tellement différent...Comment peut-tu les regarder comme des morceaux de viandes ?


Le chatain, les coudes posés contre le bar, passait et repassait son regard sur les hommes qui se trouvaient devant lui, dansant sensuellement au rytme d'une musique endiablée. Il portait un tee-shirt blanc surmonté d'une veste en cuir sans manche. Un pantalon noir et diverses colliers, Edwin le trouvait littéralement à tomber.


Il est tout près de moi, pourtant, j'ai l'impression qu'il est encore loin...ça me fait peur...


Cloué sur la banquette, Edwin perdait peu à peu ses moyens. Mais la vision qu'il eu quelque minutes plus tard lui glaça le sang. Seth s'approchait de Gael, posant ses mains sur les cuisses du chatain. Ses lèvres voulurent se poser sur celles de Gael, mais d'un mouvement, il tourna la tête, rencontrant alors le regard d'Edwin.


Ce dernier le vit se crisper et rester figé quelque minutes. Son regard se voila instantanement d'une colère noire. Rageusement il repoussa Seth et se mit debout, avançant rapidement vers Edwin qui restait figé.


- Je commençe à en avoir marre de te voir partout où je vais ! Lacha-t'il la voix dure. C'est une soirée privé, et ça m'étonerait qu'un simple étudiant en dessin puisse être invité !


Les sourcils d'Edwin se fronçèrent, surpris.


- Comment sais-tu que je suis en école de dessin ? Fit-il étonné.


Les yeux de Gael s'ouvrirent de surprise, et il baissa la tête. Sa main passa sur ses yeux et un soupire las franchit ses lèvres.


- Qu'importe, s'il te plait vas-t'en, tu n'as rien à faire ici.


Sans un regard, il se retourna dans l'intention de partir, mais Edwin le retînt posant sa main sur son bras.


- Depuis quand est-ce que tu sais que j'habite ici...Dit-il, d'une petite voix.


Le chatain ne répondit rien, donnant un élan de courage à Edwin. Il se mit alors devant lui et gardant sa main sur son bras.


- Pourquoi n'es-tu jamais venu me voir...Souffla Edwin, les larmes aux yeux, J'aurais tant aimé...
- Tu n'es pas en mesure de vouloir ou souhaiter quelque chose, coupa Gael, enlevant son bras de l'emprise d'Edwin.


Un regard noir, et Gael passa à côté de lui mais Edwin n'avait pas fini avec lui.


- Je rentre dans ton jeu.


Le chatain se figea sous cette phrase pleine de volonté.


- Je rentre dans ton jeu, et je finirais pas t'avoir.


Le regard plein de désir, Edwin alla sur la piste de danse, ne lachant pas les yeux de Gael. Il se mit alors à danser comme tout ces hommes. Sensuellement, doucement.


Nous sommes faits pour être ensemble...Que tu le veuilles ou non...


Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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