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Vendredi 28 novembre 5 28 /11 /Nov 22:41

Héhéhéhé j'espère que vous l'attendiez celle là ^^, Bonne lecture mes petits lou !


Pourquoi je te laisse faire Edwin ? Je te déteste. Si tu savais comme je te hais. Pourquoi je n'arrive pas à t'éloigner de moi, là, maintenant ? Pourquoi est-ce que je t'embrasse, que je réponds à ton baiser. Je ne veux pas que mon coeur batte aussi fort pour toi. C'est fini.


Gael repoussa alors violemment Edwin contre le mur, essayant tant bien que mal de garder une attitude froide devant le brun. Celui-ci voulut se défaire de la prise, mais ne réussit pas, alors il se contenta de défier Gael du regard.


Qu'est ce que tu as changé...A 15 ans je te trouvais beau, mais là tu es devenu carrément magnifique...Pourquoi me fais-tu aussi mal Edwin ? Pourquoi faut-il que je cède ?


Doucement, Gael se rapprocha des lèvres d'Edwin, les frôlant doucement. Le brun s'occupa alors de coller leurs lèvres, réussissant à se défaire de la prise et à attraper une nouvelle fois le cou de Gael. Le chatain prit alors la taille d'Edwin entre ses bras et le colla contre le mur, mêlant sa langue à celle du plus jeune. Les sens en éveil, il se laissait aller à ce qui aurait dû rester un souvenir.


Ils ne cessaient de s'embrasser, ne pensant pas un seul instant aux conséquences. Gael appuya un peu plus Edwin contre le mur, et la lumière s'éteignit, les plongeant dans une pièce sombre, simplement éclairée par le reflet de la pleine lune. Leur doux baiser était devenu violent. Un manque indéfinissable vrillait leurs coeurs et pour l'espace de quelques heures ils souhaitaient le combler. Cinq ans qu'ils ne s'étaient pas vus, touchés, embrassés. Leurs coeurs battaient si fort dans leurs poitrines que cela devenait affolant. Pourtant, ils continuaient de s'embrasser.


J'ai tellement mal, mais cela me fait tellement de bien...Pourquoi Edwin ? Pourquoi a-t-il fallu que tu me quittes ?


Les mains de Gael vinrent se loger sous la chemise du plus jeune, touchant cette peau laiteuse qu'il avait tant aimée jadis. Les lèvres d'Edwin partirent dans le cou du châtain, léchant, mordant, goutant chaque partie de celui qu'il avait aimé. Il le faisait une nouvelle fois sien, brûlant de désir sous ses caresses de plus en plus sensuelles.


La chemise d'Edwin tomba au sol, laissant son torse imberbe et finement dessiné à la vue impudique de Gael.


Je me rappelle avant, tu n'étais pas musclé. Tu voulais l'être mais tu n'y arrivais pas. Je t'aimais comme tu étais, mais si j'avais su ce que tu serais devenu si je t'avais laissé y aller, j'aurais peut-être réfléchi à deux fois...


Hésitant, Gael approcha ses lèvres du cou du brun, descendant le plus longuement possible vers les tétons durcis du jeune homme. Il le sentait fébrile, tremblant, et entendait sa respiration se saccader de plus en plus.


Qui aurait pu croire qu'on allait coucher ensemble ?


Les mains d'Edwin vinrent sur les épaules et sur la chevelure du châtain, entremêlant ses doigts langoureusement. Il se cambra alors violemment et poussa un gémissement un peu trop fort au goût de Gael, qui releva la tête.


– La petite dort, ne fais pas de bruit ! Fit Gael, gardant cette froideur en lui.


Pourtant, juste après, il embrassa Edwin tendrement, laissant ses mains passer sour le jean de celui-ci, qui se cambra une nouvelle fois. Mais Edwin l'arrêta, le rouge aux joues.


– Attends ! Je...Je ne veux pas le faire ici...Avoua-t-il, en baissant la tête. Sur le sol...Pas avec toi.


Surpris, Gael se redressa et regarda Edwin de façon énigmatique, puis, vivement, il lui prit la main, et monta l'escalier. Dans le noir, Edwin se laissait guider, savourant le fait qu'il venait de retrouver celui qu'il avait aimé, et sûrement qu'il aimait encore. Gael le conduisit dans une chambre aux murs jaunes et à la décoration marron. Diverses peintures et scultures africaines se trouvaient réparties sur les murs et meubles. Au mileu, un lit aux draps marron, avec des coussins jaunes. Mais Gael ne laissa pas le temps à Edwin d'admirer un peu plus la décoration. Leurs lèvres se joignirent une nouvelle fois, tendrement...Comme avant.


Edwin prit les pans du tee-shirt de Gael et l'enleva, retrouvant ses lèvres à la seconde. Il se colla à lui comme si sa vie en dépendait. Ses mains aggripaient son dos, touchaient alors quelque chose qu'il croyait ne plus revoir de sa vie...Immédiatement, Edwin lâcha les lèvres de Gael, et tourna, pour découvrir le magnifique tatouage de Gael. Un coeur enchaîné, dont la serrure du cadenas avait la forme d'un E. E comme Edwin.


– Je pensais que tu l'aurais fait enlever...Souffla-t-il, touchant du bout des doigts le tatouage.

– Ça coûte trop cher, fit Gael, fermant les yeux.


Un voile de tristesse s'abattit sur les yeux d'Edwin et il retira sa main. Puis, lentement, il revint devant Gael et posa sa main sur sa braguette, la laissant glisser sous le regard surpris du châtain. Avec cette même lenteur, le brun enleva son pantalon, suivi de son boxer. Le regard éteint de Gael s'enflamma à nouveau, mais ses yeux se posèrent sur quelque chose qu'il ne pensait pas voir là, lui non plus.


Tu l'as gardé ?!?


– Moi je n'ai pas eu le courage de l'enlever...Murmura Edwin en baissant la tête.


Le même coeur que Gael se trouvait tatoué sur la hanche d'Edwin, à la seule différence que la serrure était un G. G comme Gael.


Pourquoi tu l'as gardé ? Qu'est-ce que tu veux me dire Edwin ? Il est trop tard...


Gael se rapprocha doucement d'Ewin, et embrassa sa joue, avant de revenir couvrir ses lèvres. Mais alors que le brun allait répondre au baiser, Gael tomba à genoux, embrassant ce magnifique tatouage.


– Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Edwin, qui pensait que Gael allait se défiler.

– Je ne réfléchis pas, répondit-il, froid.


Du tatouage, sa langue vint lécher le pénis durci du brun, lui arrachant un faible gémissement. Ses mains vinrent se placer sur les fesses d'Ewin, et ce dernier s'appuya sur la grande commode près de lui, sentant qu'il aurait du mal à tenir. Après quelques minutes, Gael prit le sexe en bouche, laissant ses mains glisser sensuellement le long des cuisses du plus jeune. Immédiatement, le poing d'Edwin se serra et il passa son autre main dans les cheveux de Gael, lui intimant de commencer.


Doucement, Gael commença un premier va-et viens, qui eut le don de faire trembler Edwin. Fier, Gael recommença plusieurs fois, jusqu'à ce que le jeune n'en puisse plus, et enserra plus fortement sa prise. Les va et viens devinrent plus rythmés, s'accompagnant de gémissements. Gael sentait sa tête tourner, simplement guidé par l'euphorie du moment. Il avait arrêté de réfléchir, de penser. Son coeur avait cessé de lui faire mal, il était déconnecté de la réalité. Il sentit alors Edwin se crisper, et dans un sourire, il recommença un dernier va et viens, et recueillit la semence du brun haletant entre ses lèvres.


La tête baissée, les joues rouges, Edwin se remettait peu à peu de ce qu'il venait de subir. Il sentit Gael embrasser une nouvelle fois son tatouage sur sa hanche et se relever doucement. Mais il ne voulait pas que ça se finisse comme ça, pas après cinq ans. Vivement, Edwin prit la nuque de Gael et l'embrassa violemment. Ses mains vinrent déboutonner le jean du jeune homme, faisant tout tomber au sol. Il se colla immédiatement à lui, fermant les yeux au contact qu'il n'avait plus jamais espéré.


Gael, ennivré, l'emmena jusqu'au lit, où il le fit basculer. Doucement, Gael se coucha sur lui, l'embrassant tendrement. Comme avant. Leurs mains caressaient leur corps, redécouvrant une apparence qui avait veilli, devenant plus belle encore. Le châtain amena deux doigts à Edwin, lui faisant comprendre qu'il était fou de désir. Ce dernier prit les doigts en bouche, et mima une fellation, ne lâchant pas Gael du regard. Fou, Gael ne tint pas bien longtemps, et les enleva de la bouche du jeune homme pour le préparer, mais Edwin l'arrêta, hésitant.


– Je...Vas-y doucement...ça fait cinq ans que...Avoua-t-il, rouge.


Tu n'as pas eu d'autre amant ? Et ton demi-frère...Tu mens...Je vous ai vus ensemble. N'essaye pas de me reconquérir, tu n'y arriveras pas.


Violemment, Gael enfonça ses doigts en Edwin, qui poussa un cri de douleur, bien vite capturé par les lèvres de Gael. Alors que des larmes coulaient des yeux du bun, le plus vieux le préparait, un peu trop vivement sans doute. Mais Edwin s'en fichait. Il avait mal, mais il l'avait mérité. Doucement, il encercla le cou de Gael, et lui rendit son baiser passionné et se força à se détendre. Le plaisir vint immédiatement, Edwin lâcha la bouche de Gael pour gémir. Grisé, le châtain prit les jambes d'Ewin et les amena contre ses hanches. Dans un baiser enflammé, Gael rentra en Edwin. Et alors que l'un criait, l'autre se perdait dans les limbes du plaisir...


Flash Back


– Je suis désolé, je ne pensais pas qu'il viendrait jusqu'ici...Fit Gael, démarrant la voiture.

– C'est pas grave, il ne gâchera pas notre soirée ! Répliqua Edwin, tout sourire


Gael rigola légèrement et démarra sa voiture. Dans une ambiance légère, il ramena Edwin chez lui. Arrivé, le brun ne descendit pas immédiatement, regardant sa maison en grimaçant.


– Tu vas être en retard, dit Gael amusé.

– Il y aura une prochaine fois ? Demanda tout à coup Edwin, le regard baissé.

– Comment ça ?

– Une soirée...Rien que tous les deux.


Les lèvres de Gael s'étirèrent sous cette demande innocente.


– Ouais, pourquoi pas, c'était sympa, répondit-il.


Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, il sentit les lèvres d'Edwin se poser sur les siennes. Aussi vite, le brun sortit, lançant un immense sourire à Gael avant de rentre dans sa demeure. Surpris, Gael resta quelques minutes à regarder la porte se refermer. Dans un sourire, il mumura « petit con » puis démarra.


Il arriva rapidement chez lui et gara la voiture dans le garage. Un soupir sortit de ses lèvres alors qu'il vit son père s'atteler à le ranger, apparement sa mère avait une fois de plus gagné. L'air impassible, il sortit de la voiture, espérant échapper à son père, mais ce ne fut pas le cas.


– Alors cette soirée fiston ? Demanda-t-il, posant un carton sur une étagère.

– Bien. Je vais me coucher, répondit le châtain, s'avançant vers la porte.

– Attends ! Tu peux bien discuter avec ton père deux minutes...Comment elle s'appelait cette fille ? Toi et ton frère vous êtes de vrai don juan !


La main de Gael se crispa sur la clé, et ennuyé, il se retourna, lançant un regard noir à son père.


– Tu sais très bien que ce n'est pas avec une fille que je suis sorti...Lâcha Gael, se posant contre le mur.


Mais son père ne dit rien, se contentant de ne pas montrer à son fils qu'il détestait ce qu'il était devenu. Gael en avait assez, et un sourire en coin naquit sur ses lèvres. Plus qu'un an et il partirait de cette maison.


– Il faudrait que je fasse plus attention à ta soeur, elle a l'air aussi attiré par les garçons que vous par les filles ! S'exclama le père de Gael, le dos tourné.

– C'est ça...Cracha Gael, avant de se retourner et sortir du garage en claquant la porte.


Enervé, il lança ses chaussures n'importe où dans le hall et alla jusqu'au salon, où il découvrit son frère et sa soeur avachis sur le canapé. Rapidement, il se retrouva assis près de la jolie brunette âgée de 12 ans. Celle-ci leva ses yeux bleus verts sur son frère, et lui tendit la boîte du DVD qu'ils étaient en train de regarder. Gael la prit et fit une grimance en voyant que ce film était interdit au moins de 16 ans.


– Maman ne doit pas être là si tu regardes ce film...Fit Gael en posant le DVD sur la table basse.

– Non elle est partie chez une de ses amies...Ils se sont encore disputés, répondit la jeune fille aux cheveux longs jusqu'aux fesses.

– Et pourquoi encore ?

– Maman lui a dit que tu sortais avec Edwin mais il n’a rien voulu savoir, fit Julian, regardant son frère sérieusement.


Un soupir sortit de la bouche du jeune Gael. Il en avait assez que sa famille se détruise a cause de lui, mais en même temps, il refusait de ne pas être celui qu'il était. Rapidement, il se leva, et dit qu'il allait se coucher. Le frêre et la soeur le suivirent du regard tristement.


Gael arriva dans sa chambre, et au lieu d'aller se coucher, il prit sa guitare entre ses mains et commença à jouer. Elle seule pouvait le libérer de toute cette tristesse qui le rongeait. Il aurait aimé être assez fort, pour ne rien ressentir aux dires de son père, rien ressentir lorsque Seth lui avait dit qu'il ne se metrrait pas à genoux pour lui, rien ressentir quand Edwin lui avait donné un smack. Il ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait...Il aimait bien Seth, et il aimait bien le jeune Conroy. Avec l'un il s'interdisait l'amour, alors qu'avec l'autre il savait qu'il pourrait être libre de l'aimer...Pourtant, il n'arrivait pas à faire un choix...Finalement, il lâcha sa gratte et se mit debout. Tout en regardant le clair de lune au travers de la fenêtre, il se déshabilla et se mit au lit, s'endormant immédiatement.


*


Il marchait dans les couloir sans vraiment savoir où aller. Ayla ne finissait que dans un quart d'heure et il s'ennuyait à mourir. Son frère était parti il ne savait où. Il regardait autour de lui et trouvait tous ces lycéens de plus en plus bizarres. Ils n'arrêtaient pas de chuchoter et de le regarder sur son passage, pourtant il était habitué a ce genre de regards, surtout lorsqu'il était sorti avec Seth. Un jeune homme le bouscula, mais s'enfuit en courant vers le stade sans même s'excuser. Les sourcils froncés, il continua sa marche, allant jusqu'à la classe d'Ayla. Il ne mit pas longtemps à la trouver, celle-ci s'amusait avec une de ses amies. Lorsqu'elle vit Gael, un énorme sourire vint étirer ses lèvres, et elle lui sauta immédiatement au cou, lui embrassant la joue.


– Je fais une soirée ce soir, chez moi ! S'exclama-t-elle, mettant ses mains sur ses hanches.

– Il n'y a pas cours demain ? Fit Gael, surpris.

– Petite tête ! On est férié demain ! Tu sais où est Julian ? Demanda-t-elle, regardant autour d'elle.

– Non, on devait rentrer ensemble mais je ne le trouve pas, répondit Gael en haussant les épaules.

– Il doit être au stade...

– Au stade ?


Ayla le regarda alors surprise, puis un sourire étira ses lèvres.


– Tu n'es pas au courant...Seth a mis au défi Edwin...Et Edwin a accepté.


Le regard de Gael se fit alors noir et ses poings se serrèrent.


– Et c'est quoi ce pari ? Demanda-t-il vivement.

– Un match un contre un, celui qui gagne sort avec toi, l'autre ne doit plus t'approcher, répondit Ayla, dans une grimace.

Un soupir s'échappa des lèvres du châtain et immédiatement il se mit en route pour le stade. Il savait très bien d'où était venue cette idée de pari, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Edwin avait accepté. Ça avait pourtant bien commencé entre eux.


Rageusement il sortit de l'établissement, Ayla sur ses talons, et arriva près du stade. On pouvait entendre des cris, certains élèves encourageant Seth, d'autres Edwin. Mais alors qu'il était en colère, le fait de voir le visage rouge et énervé d'Edwin le calma aussi tôt. Il stoppa alors sa marche et regarda un peu. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de sentir son coeur battre en voyant la lueur de détermination qui dansait dans les yeux du brun. Le yeux de Gael se posèrent alors sur Seth, et son coeur se serra. Ce dernier était plus amusé qu'autre chose. Pour lui, ce n'était qu'un jeu, dont Gael était le trophée.


C'est alors qu'Edwin se fit tacler, et tomba sur le sol, la tête dans la boue, Seth venait de lui prendre le ballon et il alla tirer dans le but d'Edwin. L'arbitre siffla et ce fut la fin du match. 10-2. Edwin resta assis dans la boue, les larmes aux yeux, et Gael eut envie d'aller le réconforter. Mais il vit alors Seth marcher vers lui, et lui prendre la main. Sans un mot, et d'une force incroyable, Seth l'emmena dans un vestiaire, et le plaqua contre la porte. Son regard dans le sien, Gael sentait que Seth était excité...Mais ça ne lui faisait rien.


– Il ne viendra plus t'embêter...Souffla Seth avant d'embrasser le cou du châtain.


Il n'arrivait pas à se dire que Seth avait joué pour lui, pour le gagner lui. Il n'arrivait pas à se dire qu'il avait été jaloux. Non, il savait tres bien qu'il était la chose de Seth. Dehors...Dehors se trouvait peut-être quelqu'un qui l'aimait vraiment. Seth passa sa main sous le tee-shirt de Gael, mais ce dernier ne ressentait plus rien à part de la tristesse, car il avait laissé Edwin dehors.


– Je vais sortir avec lui...Souffla Gael, les larmes aux yeux.


Seth releva immédiatement la tête, surpris pas les mots de Gael. Ce dernier plongea alors son regard dans les yeux marron du blond. Non...Il ne ressentait plus rien...


– Je vais sortir avec lui, répéta-t-il, plus fort. Et je ne veux pas que tu viennes gâcher ça. Laisse moi être heureux.


Doucement, il se retourna et ouvrit la porte du vestiaire, mais la voix de Seth le retint.


– Je crois que je t'aime, lâcha-t-il, doucement.

– Tu mens, tu n'aimes que toi, rétorqua Gael, sans se retourner.

– Peut-être, mais tu ne seras jamais heureux avec lui, il est trop jeune !

– Je ne le serai pas avec toi non plus de toute façon.


Sans un mot de plus, Gael sortit du vestiaire, fermant la porte derrière lui. Il tirait un trait sur Seth, pour essayer autre chose. Les mains dans les poches, il se remit à marcher, ne pouvant s'empêcher de sourire.


Fin du Flash-Back.


Ma tête tourne et je sens mon coeur battre rapidement. Trop rapidement. Je ne dois pas me laisser trop aller, nous deux c'est fini...Pourtant, lorsque je croise son regard, lorsque je le vois se cambrer comme ça...Je n'y arrive pas. Je ne veux plus t'aimer. Je ne t'aime plus Edwin !


Leurs corps parfaitement liés bougeaient en rythme. Edwin avait de plus en plus de mal à retenir ses cris, tellement le plaisir le submergeait. Gael avait plongé sa tête dans le cou du brun et sa respiration était saccadée. Edwin prit alors la tête de Gael, et happa ses lèvres comme si sa vie en dépendait. Ses ongles vinrent griffer ses épaules et dans un mouvement plus violent que les autres de la part de Gael, Edwin se déversa sur son ventre, fermant les yeux alors qu'il sentait la semence du châtain jaillir en lui.


Le souffle court, Gael posa son front sur celui d'Edwin et ses mains vinrent se loger dans sa chevelure noire de jais. Edwin releva un peu la tête et les yeux fermés, il l'embrassa une nouvelle fois. Leurs langues s'entremélèrent encore et encore...Comme avant.


Je ne peux pas...Pas si tu continues...


– Arrête de m'embrasser, s'exclama-t-il, stoppant le baiser.

– Pourquoi ? Demanda Edwin, surpris.

– Parce que !


Un sourire étira les lèvres du brun, un sourire malsain, que Gael détestait voir sur lui. Doucement, Edwin se mit sur ses coudes, et reprit les lèvres du châtain avidement, ne lui laissant aucune échappatoire possible.


– Alors recommence...Toute le nuit... Fit-il, avant de se rallonger, une lueur de défi dans les yeux.


*

Un faible rayon de soleil vint sortir Gael des bras de morphée, ou plutôt des bras d'un Edwin, complètement avachi sur lui. Gael passa sa main sur son visage et regarda l'heure. 6H00 du matin, dans une heure il devait être à son travail. Doucement, il prit le bras d'Ewin qui encerclait son cou et glissa en dessous. L'opération fut difficile mais il y parvint, et s'assit au bout du lit. Rapidement, il prit son boxer et le mit, avant de sortir de la chambre. Il se dirigea alors vers celle de la petite, espérant qu'elle dormait encore. Il sourit en la voyant sucer son pouce, totalement endormie. Gael ressortit alors de la chambre et restant dans le couloir, il regardait Edwin prenant la quasi totalité du lit.


Et où ça va nous mener ça ? Je n'aurais pas du craquer...


Sans faire de bruit, il rentra dans la chambre et s'habilla, mais au moment où il comptait partir, le brun se réveilla en sursaut. Ses yeux verts se tournèrent vers Gael et un sourire étira ses lèvres. Avec un peu de difficulté, il s'assit, une grimace sur les lèvres.


– J'ai cru que tu étais parti...Souffla-t-il, heureux.

– Non...Mais là je dois y aller, répondit Gael, en haussant les épaules.

– Déjà ?

– Oui, je travaille.


Ils entendirent alors la porte claquer, signe que la maitresse de maison venait de rentrer. Gael se retourna alors immédiatement, et commença à s'en aller, sans dire un mot.


– Gael ! Attends ! Je...Cette nuit, ça veut dire quoi ? Demanda Edwin paniqué


Le châtain se stoppa à l'embrasure de la porte. Sa tête se baissa et il sentit son coeur se briser à nouveau. Mais c'était au dessus de ses forces.


Je suis désolé Edwin...


– Il nous fallait bien une nuit d'adieu... Dit-il, avant de sortir de la pièce, ne s'apercevant pas des larmes qui dévalaient sur les joues d'Edwin.

Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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