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Mardi 24 juin 2 24 /06 /Juin 21:17

Hello !!!

J'ai honte, depuis le temps que je n'ais pas écris sur cette fic ! K'espère que vous me pardonnez et que cette suite vous as plu. Moi j'adore le baiser ^^

Rhode, c'est pas vraiment un cadeau mais comme promis dans le com, cet suite est pour toi mdrrr

Bisous tout le monde !




Je ne sus pas vraiment ce qui m'étais passé par la tête lorsque je lui avais posé cette question, mais lorsque sa réponse arriva à mes oreilles, je sentis un élan de bonheur faire battre mon cœur à un rythme démentiel. Le sourire mesquin qui étira ses lèvres ne fit qu'augmenter ma gène, et sans plus de cérémonie, il se retournait. C'est avec un sourire niais, fixé sur mes lèvres, que je me retrouvai, entrant dans l'appartement. Mais immédiatement, la voix d'Ayden me fit sursauter.

 

 - Tu as vu l'heure ?

Je regardais alors ma montre et remarquais qu'il était déjà minuit passé. J'entendis alors mon cousin éclater de rire devant mon air surpris. Un sourire moqueur aux lèvres, il croisa ses bras contre son torse et se calla contre le mur.

 - Mon petit cousin serait-il en train de se décoincer ? Me dit-il prêt à éclater de rire
-
Je ne suis pas coincé ! M'offusquais-je devenant rouge de gène.
-
Ou alors ce serait ce bel Alexander qui serait en train de te faire tourner la tête ? Reprit-il partant en direction de sa chambre, évitant le regard noir que je lui lançais.

Dépité et fatigué, je rejoignais ma chambre. J'enfilais rapidement mon bas de pyjama bleu et le haut qui allait avec, puis je me couchais, toujours ce sourire niais sur mes lèvres.

 

Aux premiers abords, tout le monde aurait pu penser que c'était le début d'une belle et grande amitié. Moi le timide, et lui le gars populaire. Mais il n'en fut rien. Malgré cette soirée, où il m'avait dit être mon ami, nos rapports n'avaient pas changés. Il me lançait un simple bonjour le matin puis repartait. Je ne le voyais que lors de nos cours en communs, mais lui ne me voyait pas, vraisemblablement. Il s'asseyait au fond de la classe, seul. Je ressentais une certaine tristesse bien que Belinda soit toujours avec moi. Celle-ci d'ailleurs se comportait de plus en plus bizarrement. Les relations humaines n'étaient pas vraiment mon fort, si bien que la voir me suivre tout le temps m'intimidait et me dérangeait un peu. Mais je la laissais faire, n'ayant qu'elle comme amie.

 

Deux semaines passèrent, gardant toujours le même esprit. Les cours se poursuivaient et je jonglais entre le bâtiment des secondes et l'aile économique. Je ne m'amusais pas vraiment, travaillant plus qu'il ne le fallait.

 

Ce fut lors d'une après midi, où je me retrouvais libéré de deux heures d'histoire économique car un professeur était malade, que j'entamais une vraie discussion avec Alexander. Je marchais tranquillement vers la bibliothèque, traversant la cour déserte à cette heure, et je prenais mon temps, profitant du soleil magnifique. Tellement pris dans mes pensées, je ne regardais pas devant moi. Bien sûr, il ne fallut que quelques minutes pour me retrouver à terre, après m’être pris quelqu’un de plein fouet. Je levais doucement mes yeux sur cet inconnu, qui n’était pas si inconnu que ça finalement.

 - Tu devrais regarder où tu marches..., me fit Alexander, le visage impassible
-
Désole...Soufflais-je, me relevant avec difficulté.

Alexander acquiesça puis reprit sa route. Mon esprit était tout chamboulé, si bien que je ne cessais de me demander comment il pouvait réagir comme ça. Il avait dit qu'il était mon ami et il n'agissait pas en tant que tel. Je sentis alors poussé en moi une once de courage. Infime soit-elle, mais elle me permit de me faire entendre.

 - Pourquoi tu es comme ça ? Dis-je assez fort.

Je vis alors Alex se retourner, l'air incrédule. Visiblement il ne comprenait pas ce que je lui disais.

 - Et je suis comment ? Me fit-il étonné.
- Tu m'ignores, tu m'avais dit qu'on était ami !

 

Je le vis alors soupirer fortement et baisser la tête. Il se rapprocha de moi et posa sa main sur ma tête, comme un grand frère réconfortant son petit frère.

 - Je ne t’ignore pas, c'est juste que je pense à plein de trucs. Excuses-moi. Me dit-il, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres.

Je ne lui répondis rien même si cette excuse me faisait chaud au cœur. Son parfum flottait dans l'air, chatouillant mes narines. Je me rappellerais toujours de cette odeur, car c'était celle qui faisait battre mon cœur. J'étais jeune, et je n'avais pas encore compris dans quoi je m'étais embarqué.

 

A partir de ce moment, Alexander devint vraiment l'ami que j'attendais. Il venait s'assoir prés de moi, parlait avec moi, aux grands dames de Belinda qui nous regardait plutôt méchamment. Enfin c'était plutôt Alexander qu'elle regardait méchamment. Le midi, je restais manger avec elle même si je mourrais d'envie d'être avec lui. Je n'arrivais pas encore à qualifier le sentiment que je ressentais lorsqu'il me parlait, ou me regardait. Pour moi, tout était normale, et je ne regardais pas plus loin.

 

Tout bascula le jour où j'appris que Belinda avait le béguin pour moi. Je ne l'avais vraiment pas vu venir. Nous étions en cours de français, s'activant tous à écrire un commentaire de texte sur un livre appelé « Gargantua ». J'étais assis près d’Alexander, et celui-ci me faisait rire à essayer de construire un origami. Plus il s'entêtait, plus il n'y arrivait pas. Je fus sorti de mon amusement par un morceau de papier, glisser discrètement sur ma table par Belinda. Surpris, je jetais un coup d'œil à Alexander, qui me fit un signe de tête pour l'ouvrir. Je suivis son conseil et le prit en main, l'ouvrant.

 

« 

J'ai besoin de te demander quelque chose...Rejoins-moi ce soir après les cours devant la grille »

 

Ce message était bref, mais assez surprenant. J'avais mangé avec elle, et elle ne m'avait pas vraiment parler, m'écoutant alors que je lui racontais pour la énième fois ce qu'Alexander avait encore inventé comme bêtises. Je montrais le bout de papier à mon voisin qui haussa les sourcils, visiblement surpris.

 

Laissant ce petit mot, je repris mon commentaire de texte alors qu'Alexander, s'entêtait toujours avec son origami. L'après-midi passa à une vitesse folle, si bien que lorsque j'entendis la sonnerie indiquant la fin des cours, je sursautais légèrement. Je vis alors Belinda sortir à toute hâte, se cognant légèrement aux premiers élèves. Sa réaction me laissait pantois, et de plus en plus surpris, je rangeais mes affaires dans mon sac, afin de savoir pourquoi elle agissait ainsi. Mais la voix d'Alexander me retint.

- Ayden nous as invité à manger ce soir, tu veux qu'on rentre ensemble ? Me demanda-t-il, se rapprochant de moi.
-
Faut que j'aille voir Belinda..., dis-je, montrant la porte de la main.
-
Et moi il faut que je passe à la piscine, tu n'as qu'à me rejoindre après.
- Ok !

 

Un sourire aux lèvres, je me retournais puis sortis afin de rejoindre Belinda. Comme convenu, je la retrouvais devant la grille en fer peinte en mauve du collège, l'air triste. Elle était adossée sur le mur de l'enceinte, ses bras derrière son dos. Ses cheveux bruns, frisés, tombaient sur son visage baissé, cachant ses yeux.

-
Quelque chose ne va pas Belinda ? Demandais-je inquiet.
-
J'ai besoin de savoir quelque chose..., me souffla-telle relevant lentement le visage.
-
Vas-y !
-
Tu...Enfin...Ca fait longtemps que l'on traine ensemble...
-
Oui ?
-
Je voulais savoir...Tu...Voudrais sortir avec ?
-
Oui, on pourrait aller au cinéma ! Dis-je innocemment.

J'étais jeune et naïf. Je n'avais pas compris ses mots, mais lorsque que je compris leur significations, un immense malaise me prit, et l'image d'Alexander me vint à l'esprit. Je ne savais pas encore pourquoi, mais à cet instant, j'avais envie de le voir.

- Non, je veux dire, devenir mon petit ami, reprit-elle, un léger sourire aux lèvres.
-
Je...Je ne sais pas..., balbutiais-je, rouge de gène.
- Tu n'es pas obligé de répondre maintenant hein ! J'attendrais ! Dit-elle précipitamment, remettant son sac sur ses épaules.


Je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit que je la vis se mettre à marcher rapidement, disparaissant au coin de la rue. Complètement déboussolé, je remis mes mains dans mes poches, et rentrais dans le collège, en direction de la piscine. Je ne m'en étais jamais douté, de son attirance pour moi. Je l'aimais bien, mais de là à commencer quelque chose, je ne savais pas.

J'entrais dans le bâtiment, trouvant immédiatement Alexander, le pantalon remonté aux genoux et les pieds dans l'eau.

- Ca a été du rapide dis donc ! S'exclama-t-il, un sourire moqueur aux lèvres.
-
Ouais..., répondis-je, gêné.

Je m'asseyais alors près de lui, mettant à mon tour mes pieds dans l'eau. Je sentais qu'il me fixait, mais je n'osais pas lui parler de ça. Qu'est-ce qu'il m'aurait dit s'il savait que je n'arrivais pas à prendre de décision ?

 - Ma mère m'a appelé, elle ne veut pas que je sorte ce soir...Tu diras à Ayden que je suis désolé, reprit-il me donnant un coup d'épaule.
-
Oui d'accord, dis-je, perdu dans mes pensées.

Je l'entendis alors soupirer bruyamment, et tournais ma tête vers lui.

 - Allez racontes moi, qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Fit-il, passant sa main dans ses cheveux.
-
Rien de spécial, m'exclamais-je, rougissant légèrement.
-
Zach, tu as vu la tête que tu tires ?

Je soupirais à mon tour. Devais-je lui en parler ? Sortir avec quelqu'un m'effrayais un peu. Je n'avais jamais eu d'expérience. Rien. Même pas un simple smack. Je me mettais à penser, que peut-être Alexander pourrais m'aider. Ce qu'il fit, mais d'une tout autre manière.

- Belinda. Elle veut que je devienne son petit copain, articulais-je, fermant les yeux.
-
Et c'est ça qui te mets dans cet état ? Répliqua Alexander, surpris.
-
Mais...Je n'avais rien vu venir !
-
Pourtant ça se voit comme le nez en plein milieu du visage...

Dépité, je me laissais retomber sur le sol, les pieds toujours dans l'eau. Alors tout le monde l'avait vu, sauf moi. Etais-je aussi naïf pour ne pas le voir ?

- Et tu vas sortir avec elle ? Me demanda Alexander, s'appuyant sur son avant-bras afin de croiser mon regard.
-
Je ne sais pas..., soufflais-je, perdu
-
Pourquoi ?
-
Je...Ce n’est pas facile. Moi je ne suis jamais sorti avec quelqu'un, je ne sais même pas embrasser ! Tu te rends compte, j'ai 16 ans, et je n'ai jamais embrassé, même pas un smack.

J'entendis alors Alexander rire légèrement, et je le fusillais immédiatement du regard. Comment pouvait-il se moquer de moi ?

 - Allez arrête de te faire du souci pour ça, je suis sûr qu'elle non plus n'a jamais eu de petit copain, reprit-il, amusé.
-
Ce n’est pas marrant ! Dis-je, croisant les bras sur mon torse en boudant légèrement.

Je le vis alors m'observer un moment. Son visage était indéchiffrable, puis lorsqu'il remarqua que je le regardais à mon tour, il tourna la tête et je pus voir de légères rougeurs colorés ses joues. Mes sourcils se froncèrent alors que je le vis s'allonger sur la côté, tout en mettant un bras atour de moi. Son visage était à quelques centimètres du mien, et violement, je sentis mon visage se mettre à rougir.

-
Ferme les yeux, m'ordonna-t-il, sérieux.
-
Qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je, affolé.
-
Tais toi, et fermes tes yeux. Fais-moi confiance.

Peu rassuré, je fis ce qu'il me dit, fermant les yeux. Je pouvais sentir son parfum si proche qu'il me faisait tourner la tête. J'entendais alors sa voix, mais celle-ci était différente de d'habitude. Elle était douce et sensuelle...

 - La première chose quand tu embrasses quelqu'un, c'est de ne penser à rien. Laisses juste ton cœur et ton envie te dicter ta conduite.

Je sentis alors sa main se poser sur ma joue, et mon cœur battre à un rythme démentiel.

 - Puis tu frôles délicatement ses lèvres, tu laisses ton souffle les caresser, tendrement.

Il mit en action ses paroles, et une chose inconnue poussa en moi. Était-ce du désir ? A cet instant, mon cerveau avait cessé de fonctionner, me pliant à la volonté d'Alexander.

 - Et enfin tu l'embrasses. Doucement.

Lentement, je sentis mes lèvres entrer en contact avec les siennes. Mon cœur était prêt à exploser. J'étais paralysé. Je sentis sa main descendre le long de mon torse et venir se poser contre ma hanche. Une légère pression et il me rapprocha à lui. Ses lèvres jouaient avec les miennes, dans une caresse douce et exquise. Je sentais mon visage brûler, mais bizarrement, pour rien au monde, je ne l'aurais arrêté. Peu à peu, je sentis sa langue venir caresser mes lèvres.

 - Ouvres-les..., souffla-t-il, les yeux fermés.

Sans un mot, je les ouvris et sa langue en profita pour se glisser dans ma bouche. Délicatement, il s'enlaça à la mienne, m'envoyant dans une danse douce et légère. Peu à peu, je me laissais porter, devenant moi aussi acteur de notre baiser. Plus aucune pensée ne traversait mon esprit, je vivais juste ce baiser. Sa main libre vint se poser dans ma chevelure blonde alors que sa main sur ma hanche la caressait doucement. Tout était parfait...

 

Mais tout fut gâché par la sonnerie d'un portable, qui fit redresser Alexander subitement. Il me regarda alors dans les yeux, laissant son souffle chaud caresser ses lèvres.

 - Fin de la démonstration..., murmura-t-il dans un sourire ravageur.

Je sentais mon cœur battre fort dans ma poitrine alors qu'il se levait et décrochait son portable. Je ne bougeais pas, incapable de remettre mes idées en place. C'est finalement Alexander qui me fit revenir sur terre. Il s'accroupit à côté de moi et me lança un sourire moqueur. Ce sourire que je détestais voir sur son visage.

 - Je dois y aller. Tu l'embrasses comme ça et je te promets qu'elle sera raide dingue de toi ! Me dit-il la voix amusé.

Il m'aida à me redresser puis sortit. Mon regard dériva sur lui, sortant du bâtiment. Alors qu'il sortait de mon champ de vision, je posais doucement mes doigts sur mes lèvres.

 

Je rentrais chez moi encore bouleversé par ce baiser. Ayden était comme toujours avachi sur le canapé, ses cours sur la table basse, la télé allumée. Je posais mon sac sur la table et tirais mes chaussures, puis vint m'assoir à ses côtés, regardant sans regarder l'émission.

- Tu as passé une bonne journée ? Me demanda-t-il, prenant la télécommande pour zapper.
-
Oui. Répondis-je, rougissant légèrement.
-
Tu as l'air bizarre, Qu'est-ce qui..., commença-t-il, se tournant vers moi.
- Alexander, il a une petite amie ? Le coupais-je, sans vraiment réfléchir à mes paroles.

 

Je vis alors un sourire se dessiner sur ses lèvres, et il se remit en place, regardant la télévision.

 - Alors c'est ça qui te chiffonnes...Dit-il, amusé.

Je ne répondis rien, me contentant d'attendre sa réponse. Je voulais savoir, je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je voulais connaître la réponse.

 - Non, il n'a pas de petite amie..., reprit-il sérieux.
-
Pourquoi ? Demandais-je curieux.
- Tu n'as pas encore compris ?

 

Mes sourcils se froncèrent et je regardais Ayden avec une lueur d'incompréhension. Mais sa réponse me glaça le sang. Aujourd'hui, j'ai honte de ma réaction, mais pour moi, c'était tout nouveau.

 - Alexander aime les garçons. 

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
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