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Lundi 23 juin 1 23 /06 /Juin 23:42

Enfin ! me direz vous mdrrrr !

Comme d'habitude, j'espère que cette suite vous plaira ^^

Laissez moi vos impressions surtout pour la fin ^^

La prochaine maj sera Peur de toi ^^

Bisous


 

 

Je me sentis comme paralysé devant cette phrase. Oui, j'étais excité, je devais l'avouer. J'étais las Noah, tu ne comptais pas me lâcher. Soupirant fortement, je sortis à mon tour du Bureau de mon père, fermant la porte lentement afin de gagner quelques minutes.

- Ça ne vas pas Owen ? Tu es tout pâle ? Me demanda la réceptionniste, visiblement inquiète,
- Oui Owen, tu veux que je te ramènes chez toi ? Fis-tu, ironiquement


Je tournais alors la tête vers toi, surpris de ne pas t'avoir vu dès le départ. Tu étais adossé contre le mur, un sourire mesquin accroché à tes lèvres. Je me souviendrais toujours de ton regard. Un regard de prédateur qui ne voulait que moi. Mais cela était impossible. Je m'avançai vers toi, ayant perdu toute mon assurance. Comment arrivais-tu à ça Noah ? A tes côté je...J'étais envouté.

- Finissons-en au plus vite. Maugréais-je, passant près de toi.


Je t'entendis rire et me suivre. Je sentis ton regard me transpercer, mais je ne devais pas y faire attention. A peine quelques minutes avec toi et je brûlais. Nous nous dirigeâmes vers une salle, au centre d'un bâtiment. Les parois étaient en verre et formaient les murs. Le sol était du parquet ciré couleur miel, allant avec une table de la même couleur. Une dizaine de chaises trônaient tout autour. Tout au bout, un long tableau blanc qui permettait l'affichage de diapositives en tout genre.

- C'est la salle de conférence. Tous les bilans mensuels ou trimestriels se déroulent ici. Fis-je, d'un ton monocorde.


Je ne te laissais pas le temps d'admirer, reprenant ma marche activement. Nous arrivâmes devant un ascenseur assez luxueux. J'appuyais sur le bouton et une lumière jaune l'illumina.

- Ici c'est l'étage des actionnaires, ou celui du grand patron. Ton bureau doit se trouver à l'étage en dessous. Fis-je, sans le regarder.
- Tu sais ce que l'on dit sur les ascenseurs ? Je n'ai jamais essayer dedans...Me dit-il, la voix sensuelle.


D'un bon je me retournais, évitant ton regard.

- Je prends l'escalier.


Mais je sentis ta main m'empêcher d'avancer, et j'entendis ton rire irrésistible me parvenir aux oreilles encore une fois.

- C'est bon, je disais ça pour te charrier, je ne tenterais rien.


Je n'étais pas vraiment rassuré, mais docilement je me retournai, retrouvant la vue des portes d'ascenseur. Celles-ci s'ouvrirent, et nous nous y engouffrâmes, sans un mot. Il n'y eu aucun gestes, aucunes paroles échangés, juste la voix de l'automate qui nous disait être arrivé à l'étage souhaité. Nous sortîmes, moi les mains dans les poches, toi regardant autour de toi. L'endroit n'avait rien d'exceptionnel, les murs étaient orange allant avec une moquette dans les tons beiges. Sur les murs se trouvaient de grandes pancartes avec des photos d'immeubles ou de grattes-ciels fait par la compagnie de mon père. Sans un mot,je m'avança, rencontrant l'accueil. Je connaissais le jeune homme qui faisait office de réceptionniste, combien de fois n'avais-je pas passé de bonnes nuits en sa compagnie ? Il était grand et finement musclé, moulé dans ce costume beige. Ses cheveux blonds, assez longs, étaient ramassés dans un élastique, rendant son regard émeraude plus perçant.

- Owen ?! Ça fait un moment que je ne t'avais pas vu. Dit-il, tout sourire.
- Mon père m'envoie faire une visite. Répondis-je en haussant les épaules.


Le réceptionniste te regarda, te scrutant de haut en bas. Au vue de l'énorme sourire qui s'affichait sur son visage, tu étais à son goût.

- Vous cherchez votre bureau monsieur...Demanda-t-il, te fixant.
- Noah Wayles. Répondis-tu froidement.


Le blond sembla surpris et replongea sa tête dans ses papiers.

- C'est le troisième bureau sur la gauche. Fit-il, retournant me fixer.
- Merci ! Dis-je lui faisant le plus magnifique de mes sourires.


Nous nous retournâmes alors, s'enfonçant dans le couloir. Je voyais que tu voulais me dire quelques choses, surement un pique encore une fois, mais la voix du réceptionniste me parvint à nouveau aux oreilles

- Owen ?
- Oui ? Dis-je, en me retournant,
- Si jamais Mathis n'est plus dans ta vie, je n'ai pas changé de numéro...Me dit-il, de légères rougeurs sur ses joues.
- J'y penserais...Fis-je, lui faisant un sourire radieux.


Je me retournais, marchant avec ce même sourire. Nous arrivâmes bien bien vite devant la porte, où ton nom et ton prénom y figurait. Sans plus de cérémonie, je m'y engouffrai, te sentant sur mes pas. Le bureau état vraiment spacieux, et de couleur noire et beige. Une grande baie vitrée ornait le mur d'en face, nous permettant d'admirer la ville de paris. Nous pouvions voir de loin la tour Eiffel, et les rues surpeuplées, de voitures, conduites par des gens stressés. Le bureau était assez imposant, centré au milieu de la pièce. Il était parfaitement rangé, avec un ordinateur et un téléphone dernier cri dessus. Sur les côtés, des étagères noires attendaient que tu viennes les remplir de dossier en tout genre.


Je sentis mon téléphone se mettre à vibrer et sans attendre je le pris, te tournant le dos.

- Oui ? Fis-je, regardant le mur.
- Owen, c'est Ai van, tu viens toujours manger ce soir ?
- Oui Oui, comme prévu.
- Tu es chez toi, je suis dans le coin
- Non, je suis au boulot de mon père.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Il a embauché Noah Wayles et m'as demandé de lui faire faire une visite...
- Oh la cata...Tu t'en sors ?
- Ça peut aller,
- Passes-le moi.
- Quoi ?!? Fis-je surpris
- Allez, passes le moi ! Dit-elle, amusé
- Mais non je te le passerai pas !


Mais je sentis le portable me glisser dans main et je me retournais brusquement, pour te voir sourire, le téléphone à la main.

- Vous désiriez me parler ? Dis-tu, un sourire moqueur aux lèvres,

Je ne pouvais entendre la conversation, mais connaissant Ai-Vân, je devais me faire du soucis.

- Bien, je serais là à l'heure.


Tu raccrochas, devant mon air d'incompréhension, et me tendit le téléphone, l'air de rien.

- Tu seras où à l'heure ? Demandais-je, sentant l'angoisse tordre mon estomac
- Je suis invité à manger chez elle. Tu voudrais que je passe te prendre ? Me demandas-tu, l'air de rien
- Mais ça va pas ?!? Pourquoi elle t'as invité, elle ne te connais même pas !
- Oui...il ne vaut mieux pas que je passe te prendre, on ne sait jamais ce qu'il pourrait se passer...


En disant cette phrase, tu t'étais rapproché de moi et avais posé ta main sur ma joue. Ce contact me fis frissonner malgré moi je devais te résister. Encore et encore. Brusquement, je donnais une claque sur ta main qui se laissa tomber sous le choc, et repartis vers la porte.

- Bienvenue à la Launsell's Compagny ! Dis-je, d'un ton faussement joyeux.
- La visite est déjà terminée ? Me demandas-tu, visiblement surpris.
- Je n'ai pas que ça à faire non plus.


Sans un mot de plus, je sortis, fermant la porte derrière moi. Ruminant tout ce que je pouvais contre Ai-Vân. Elle était le diable incarnée, me fourrant dans les coups foireux tout le temps. C'était une pro-Noah et cela m'énervait, car elle était perspicace, et saurait orienté Noah dans le bon chemin. Dépité, je passai devant le réceptionniste, qui me dévorait des yeux. Je lui fis un faible sourire, et pris l'ascenseur, afin de rentrer chez moi. Je ne t'avais rien fait visité, mais je m'en contre fichais. A vouloir t'éviter, je commençai à te détester.


Le temps c'était un peu réchauffé sur Paris, bien que les nuages gris ne montraient aucun soleil à l'horizon. Je ne savais pas vraiment quoi faire...Déjeuner ? Pourquoi pas...Je pris mon téléphone en main et appela Henri. Il travaillait dans un restaurant assez classe dans le centre. Il n'était pas vraiment un travailleur, mais faisait acte de présence. Nous étions comme ça à l'époque, de vrais fils à papa, même si je ne me l'avouais pas encore à l'époque. Nous nous donnâmes rendez-vous dans une petite demi heure, lui essayant de nous réserver une table. Je décidais de marcher faisant du lèches vitrines dans les villes luxueuses de Paris.


Quelques minutes plus tard, je rentrais dans le restaurant. Celui-ci était sur deux étages, assez modernes. Les murs étaient de couleur ocre, et le sol recouvert de plancher couleur miel. Les tables étaient un peu partout, variant dans les dispositions. De belles nappes rouges surmontées d'assiettes en porcelaines blanches et de couverts en argents, donnaient une ambiance romantique à l'endroit. Je marchais en direction de l'escalier en colimaçon au centre de la pièce et y grimpai, retrouvant, dans le second étage, un espèce de café, où salle de discussions. Des canapés avaient été installés par çi par là, avec, sur les murs, des bibliothèques, gorgés de livres en tout genre. Je me dirigeai vers la petite porte orange qui menait à la salle des employés, et rencontra le regard amusé de mon ami.

- Tu es en avance...Me dit-il, le sourire aux lèvres
- Je m'ennuyais. Répondis-je en haussant les épaules.
- Allez viens, notre table est prête.


Je le suivais sans un mot, lançant quelques petits sourires aux serveurs qui me reluquaient. Nous nous retrouvâmes, comme à nos habitudes, à commander le repas le plus cher de la carte, et à bavarder de tout et de rien. Mais trop vite, le sujet se porta à nouveau sur toi.

- Tu sais qu'Ai-vân l'as invité ? Me fit Henri, légèrement amusé.
- M'en parle pas, je fais tout pour l'éviter et voilà qu'il va bosser dans la boite de mon père, et qu'il va commencer à s'immiscer dans mon groupe d'amis. Dis-je presque écœuré.


Henri éclata de rire et nous servit un verre de vin blanc. Je ne pus m'empêcher de lui lancer un regard noir, puis bus une gorgée de mon verre.

- Rigoles, mais tu verras bientôt se serra lui qui sera ici et pas moi ! Répliquais-je légèrement énervé.
- Je ne pense pas qu'il irait jusque là, le seul qu'il veut c'est toi, et il finira par t'avoir. Me dit-il un sourire mesquin sur les lèvres.
- Non...Pas avant...
- Mathis est assez grand Owen. Et puis depuis quand tu te soucis des autres ?
- Dis pas ça, à t'entendre on croirait que je suis un sans cœur...Soupirais-je, boudant.
- C'est pas ça, mais si tu ne voulais pas lui faire de mal, il ne fallait pas débuter cette relation Owen, je te l'avais dis dès le départ, Mathis n'est pas celui qu'il te faut, et tu le dis toi-même tu es trop jeune pour t'attacher. Maintenant, quoi que tu fasses, tu le feras souffrir. Répliqua-t-il, en haussant les épaules.
- Et quel mec me faut-il monsieur le psychanalyste ? Fis-je, moqueur
- Un mec qui sache te rabattre le clapet, comme Noah, Qui soit branché cul comme toi et Noah, Qui entre dans ta tête jusqu'à ce que tu n'arrêtes pas de penser à lui, comme Noah, qui saches te mettre au défis, comme...
- En bref, toi aussi tu veux me caser avec Noah ! M'exclamais-je, le coupant dans son élan.
- Peut-être pas pour te caser, mais qui sait...


Nous passâmes le reste du repas à parler de tout et de rien, évitant de parler de toi, sujet qui avait déjà été abordé. Tu vois Noah, tu avais conquit tout le monde avant moi. J'ai été bête, car si je t'avais immédiatement cédé, peut-être n'aurions pas eu cette même fin...


Ce n'est que vers trois heures de l'après midi que je rentrais chez moi, m'affalant sur le canapé et zappant sur toutes les chaines. Je tombais finalement sur le concert de Christina Aguilera. Je me laissai emporter par sa musique et ses chansons, pris dans l'engrenage du concert.


Deux heures plus tard, alors que le concert se terminait, je me dirigeai dans ma salle de bain afin de prendre un bon bain. Je me dévêtis puis rentrais dans l'eau tiède, la vapeur formant une espèce de brume dans la pièce. Au loin, j'entendais la chaine de musique diffuser les clips, le son me parvenant jusque dans la pièce. Une immersion totale dans le monde du bien- être. Je ne vis pas vraiment le temps passer, si bien que lorsque je rouvris les yeux et posai mon regard sur mon réveil, celui-ci affichait 18h30...J'allais être en retard, mais ce n'est pas pour cela que j'allais me presser, bien au contraire. Mon envie de te voir était tellement faible que je prenais tout mon temps, notamment dans le choix de ma garde robe. Plus j'hésitais, et plus les minutes défilaient, voilà qui était parfait. Mais la sonnerie de mon portable, et le nom d'Ai-Vân sur l'écran me fit augmenter le rythme. Je choisis un pantalon en jean, délavé, avec une chemise marron, le tout surmonté de ma veste en cuir noir. En retard d'une demi-heure, je pris le voulant, roulant vers ce qui me semblait être l'endroit le plus détestable du moment.


Je me souvins de la tête furieuse d'Ai-Vân, m'ouvrant la porte, et de son regard noir qui m'obligeait difficilement à garder mon rire pour moi.

- Embouteillages ! Dis-je, en haussant les épaules.
- Arrêtes, je suis sûre que tu l'as fait exprès ! Répliqua-t-elle, me tirant par le manteau pour me faire entrer.

C'est alors que j'entendis des rires provenir du salon. Immédiatement, je suivis ce son et tombai sur une scène qui ne me réjouissait pas vraiment. Tu étais là, assis sur le fauteuil, un verre de vin blanc à la main, l'autre tenant un album photo. Cet album, je le reconnaitrais entre milles, celui où Ai-Vân, moi et Henri avions 5 ans. Un grimace étira mes lèvres et j'en levai ma veste, la jetant négligemment sur le bureau de mon ami, qui m'interpella immédiatement.

- Tu sais très bien que tu n'as pas le droit de la mettre là ! Lança-t-elle, la reprenant illico, et partant dans sa chambre.
- En retard à ce que je vois, est-ce moi que tu voulais éviter ? Me dis-tu, taquin
- Non il l'est toujours, il aime se faire désirer...Fit Hugo, me laçant un sourire amusé,


Il éclata de rire sous le regard assassin que je lui lançais, puis se remit à feuilleter l'album, sans rien ajouter de plus. Comme par hasard, il ne restait plus qu'une place près de toi, et un soupire bruyant sortit de mes lèvres à cette constatation. Dépité, je m'assis à tes côtés, évitant ton regard amusé.

Ai-Vân revint quelques minutes plus tard, une bière a la main pour moi. Le début de la soirée se déroula sans encombre, je me surpris même à rire avec toi, tellement l'ambiance était détendue. Mais tu interrompis tout encore une fois.


Ai-vân s'était levée quelques minutes plus tôt pour mettre la table, et Henri et Sarah étaient eux aussi partis à sa suite. J'entendis mon amie nous dire de venir, mais je sentis aussi à ce moment là, ta main sur ma cuisse, qui remontait de plus en plus vers le haut. Bon dieu Noah, pourquoi fallait-il que tu fasses ça ?

- Je crois que tes amis m'apprécient... Me susurras-tu à l'oreille, d'une voix sensuelle,
- Mes amis oui. Moi non. Répliquais-je froid.


Rapidement, j'envoyais balader cette main et me levai, pour me diriger dans la salle à manger. Ils étaient déjà tous à table et me regardèrent, un énorme sourire aux lèvres.

- Oh ça va, lâchez moi ! Fis-je, m'asseyant brusquement sur ma chaise.


Mais alors que je mettais ma serviette sur mes genoux, je constatais encore une fois, que j'allais être à côté de toi.

- Et pourquoi tu me mets toujours à côté de lui ! M'offusquais-je jetant un regard noir vers Ai-Vân.
- Ça te déranges autant que ça ? Fit-elle, d'un air innocent.
- Oui !
- Ok, Henri va se mettre à côté de toi.


Mon ami se leva immédiatement, non sans jeter un petit sourire à Ai-Vân que je ne compris pas. Tu arrivas quelque secondes plus tard et t'assis en face de moi. C'est à ce moment là que je compris, sentant ton pied remonter le long de ma jambe. Ils le savaient. Tu te rends compte Noah ?!? Ils faisaient tous pour que tu réussisses ton coup. De parfaits complices. Mais je me laissais pas faire. Violemment, je lançais mon pied, qui se cogna contre l'arrière de ton genou, te faisant étouffer un petit cri. Un sourire gagnant étira mes lèvres alors que tous les regards étaient tournés vers toi. Et sans un mot de plus, je me servis en salade. J'avais décider de ne pas te laisser gagner et tout le monde sait à quel point je suis têtu.


Le reste du diner se passa sans encombres, et je dois dire que je m'amusais. Tu nous sortais des histoires à mourir de rire, et l'ambiance était merveilleuse. Mais la sonnerie du portable de Sarah vint nous troublés. Une grimace étira ses lèvres lorsqu'elle vit l'interlocuteur, et je devinais immédiatement qui c'était.

- Oui ? Fit-elle se mettant dos à nous.
- ...
- Non, on est chez Ai-Vân.
- ...
- Non, il ne vaut mieux pas, je suis désolé.
- ...
- Le repas est presque terminé.
- ...
- Oui...
- ...
- Il n'est pas seul.
- ...


Sarah raccrocha le téléphone, soupirant légèrement, et je sentis mon estomac se tordre. Je n'étais pas avec toi, mais voilà qu'on nous mettait ensemble Noah.

- Rappelles-le, et dis lui de venir. Dis-je, me levant.
- Owen, tu fais quoi ?
- Dites-lui de venir, il a plus besoin de vous que moi. Merci pour le repas.


Sans un mot de plus, je sortis de la salle à manger, allant dans la chambre pour prendre ma veste. Je finis par sortir de l'appartement, refermant bien la porte derrière moi. Quelques minutes plus tard je me retrouvais les mains dans les poches, me maudissant d'avoir mis ce manteau avec la température glaciale qu'il faisait. Le parking était loin de l'appartement, si bien que je marchais, sur le sol mouillé.

- Un jour il faudra bien nous montrer à lui.


Je sursautais brusquement en entendant ta voix, et me retournait immédiatement, te lançant un regard meurtrier.

- Ça te prends souvent de vouloir tuer les gens comme ça ? Dis-je, énervé.
- Non, mais c'était tentant. Répliquas-tu, me lançant un petit sourire.


Je repris ma marche, mais je sentis encore ta présence derrière moi. Je ne voulais pas y faire attention mais tes derniers mots me revinrent en tête, me faisant me retourner encore une fois brusquement.

- On est pas ensemble ! M'exclamais-je, outré
- Tes amis le veulent. Répondis-tu en haussant les épaules
- Je te le répète, mes amis oui, moi non !
- Arriveras-tu à atteindre cet objectif ? Celui que tu te fixes toi-même ?
- Quoi ? Demandais-je, ne comprenant rien.
- Regardes toi. Tu n'es pas capable de faire quelque chose par toi-même, toujours à demander a quelqu'un de t'aider, Ton père te donnes tout le fric que tu veux, même ta rupture avec Mathis tu as du la demander à Henri.
- Qu'est-ce que tu insinues ? Dis-je, les dents serrées.
- Que tu es un fils à papa, incapable de prendre une décision seul, alors c'est pour ça que je sais que tu finiras par venir à moi.
- Tu te trompes ! Je fais mes propres choix, tu prends juste les arguments qui sont en ta faveur là !
- On parie ?

Cette question ne me disais rien qui vaille. Pourtant j'étais énervé et cela me faisait dépasser mes limites.

- L'enjeu ? Demandais-je, froid
- Demain. Tu as toute la journée pour te trouver un boulot. Répondis-tu, un sourire aux lèvres.
- Facile, c'est comme si c'était fat. Si je gagne tu me lâches !
- Si tu perds tu couches avec moi.


Tu arborais un sourire satisfait, qui te donnait un air si sûr de toi. Ainsi tu pensais gagner. Moi j'étais énervé, et plus rien ne pouvait m'arrêter. En y repensant, nous ressemblions à deux enfants jouant au chat et à la souris. Peut-être que si je n'avais pas tendu la main, et que je ne t'avais pas dis « Pari tenu », tout aurait été différent. Nous n'aurions peut-être pas connu ce que nous avons connu. Peut-être te serais-tu lassé de moi, de jouer à ce petit jeu. Peut-être nous serions retombé dans l'anonymat l'un et l'autre, redevenant des inconnus. Peut-être, aujourd'hui, je n'aurais pas le cœur brisé. Mais avec des si comme avec des peut-être, on peut refaire le monde. Dans la réalité, il n'y a aucunes échappatoires à part nos actions immédiates. Alors j'écris ma peine et je raconte mon histoire, Notre histoire. Je te hais Noah. Je te hais de m'avoir fais ça.

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible
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