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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 23:27
Je ne sais trop quoi dire a part mon habituel "J'espère que ça vous plaira" ^^. Remerciez Joy qui n'arrétais pas de me crier "Mais écris ton putain d'article !" mdrr ouais ouais, j'me retrouve chez elle a toulouse et c'est pour devenir une esclave...
Allez gros bisous les 'tis lou !

Chapitre corrigé par Joy

« Je me réveillai avec un mal de tête énorme et une incroyable envie de vomir. La tête entre les coussins, je ne rêvais que d'une chose, pouvoir me rendormir. Mais un bras encerclant ma taille m'en empêcha. Mes yeux s'ouvrirent de surprise et je cherchai au plus profond de ma mémoire mes souvenirs perdus. Qu'est-ce que j'avais fait cette nuit ? Je me souvenais du pari que l'on avait fait. Je me souvenais aussi avoir pris le volant et être allé au Gab's. Là, je t'avais vu. Encore. J'avais l'horrible impression que tu me suivais. Et je savais que ce n'était pas qu'une impression. Tu me voulais, à n'importe quel prix.

Anxieux, je relevai doucement la tête de mon coussin, essayant de passer inaperçu. L'étreinte se resserra et je remarquai avec soulagement que ce n'était pas toi. Ses cheveux étaient blonds, assez courts. Il n'était pas vraiment musclé et d'une paleur cadavérique. Mes sourcils se fronçèrent alors que je me demandais ce que j'avais bien pu lui trouver. A ce moment même, il se retourna, se mettant sur le dos. Je pus alors aperçevoir un énorme tatouage sur son torse, représentant une panthère noire avec de magnifiques yeux verts. Le tatouage était assez grand, prenant tout son torse et la queue allait sur le dos. Je sus alors pourquoi je l'avais choisis lui. J'aimais les tatouages, même si je n'en avais pas. Sans faire de bruit, je me levai, prenant un boxer en passant. Je sortis de la chambre et l'enfilai dans le salon, allumant la télé directement sur la chaîne des clips.

Je voulais laisser un peu de répit à l'homme avec qui j'avais sûrement couché et dont je ne connaissais pas le nom. Dans quelques minutes je le réveillerais et lui dirais de partir. Comme avant. Dans un petit sourire, je me dirigeai vers la cuisine, mais la sonnerie de la porte d'entrée m'en empêcha. Mon regard se posa sur le réveil qui affichait 9h30. Mes sourcils se fronçèrent et ne prenant pas compte de ma tenue, j'allai ouvrir. Je n'aurais sûrement pas dû.

Pourquoi étais-je aussi surpris de te voir sur le pas de ma porte ? Noah...Tout aurait été beaucoup plus simple si j'avais couché avec toi dès le début. Tu m'aurais oublié le lendemain, et tu ne te serais pas trouvé là devant ma porte, ton regard azur me transperçant, ton sourire en coin me faisant frissoner. Tu n'aurais pas été là à me tendre ce sachet de croissant. Et je n'aurais pas senti mon coeur battre aussi vite dans ma poitrine.

Pourquoi t'es encore là... Soupirai-je, me retournant et posant ma main sur ma poitrine, essayant de me calmer.

Je t'apporte le petit dejeuner et tu me rembarres, merci, répliquas-tu, rentrant dans mon appartement.

Tu n'as pas une vie par hasard ?

Tu levas les yeux au ciel et jetas le sachet de croissants sur la table. Puis regardant autour de toi, tu enlevas ta veste, la posant sur le canapé. Mais la porte de ma chambre s'ouvrit, libérant mon amant d'une nuit. Il semblait exténué, se frottant les yeux comme un petit garçon. Il était torse nu, exposant son magnifique tatouage. Je te regardai, un petit sourire étirant mes lèvres alors que tu lançais un regard noir au nouveau venu. Etais-tu déjà jaloux à cette époque ?

Le blond reprit son tee-shirt qui trainait sur un fauteil, puis regarda Noah. Son visage prit alors une teinte rouge et je sentis immédiatement sa gène.

C'est ton mec ? Me demanda-t-il, une main sur la nuque.

Sûrement pas ! Rétorquai-je, te fusillant du regard.

Il murmura un faible « Ok » et s'approcha de moi d'une manière assez hésitante. Intrigué, je le laissai faire, jusqu'à sentir ses lèvres contre les miennes. Je devais avouer qu'il embrassait vraiment bien. Ne fermant pas les yeux, je jetai un instant un regard sur toi. Tu nous regardais sans la moindre émotion. Pourquoi me sentais-je déçu ? Je ne sais pas ce qui me prit, mais je décidai alors d'entamer un peu plus le baiser. Ma main droite vint se poser sur l'une de ses fesses et l'autre passa sous son tee-shirt alors que ma langue forçait le barage de ses lèvres. Il y répondit ardemment, passant lui aussi ses mains sur moi. Il ne m'en fallut pas plus pour commencer à être excité, mais était-ce parce qu'il se collait à moi, ou le simple fait que tu nous regardais ?

Il y a des chambres pour faire ça ! Crachas-tu, agacé.

Je décidai alors de jouer un peu, pour une fois que ça pouvait être mon tour.

Il a raison, on serait mieux là-bas, dis-je, souriant sensuellement.

Mais alors que je lui tirais la main pour rentrer dans ma chambre, il ne bougea pas, une mine déconfite au visage.

J'en ai envie. Vraiment envie, surtout après cette nuit...Souffla-t-il déçu. Mais si je vais pas en cours, je vais me faire tuer par ma mère...

Je lâchai immédiatement sa main, écarquillant les yeux. J'entendis alors ton rire si désagréable m'écorcher les oreilles.

Tu as quel âge exactment ? Demandas-tu, un sourire amusé au bord des lèvres.

16 ans pourquoi ? Répondit-il, mettant son sac à dos sur son dos.

Je sentis mon estomac se retourner violemment. Qu'est-ce qui m'était passé par la tête ? Je n'eus pas le temps d'y penser plus longtemps que je sentis ses lèvres happer les miennes et un morceau de papier me glisser dans la main. Il murmura un « appelle-moi » puis sortit de mon appartement.

Tu crois que je l'ai dépucelé ? Demandai-je, ne lachant pas la porte des yeux.

Tu ne te souviens pas ? Fis-tu, dissimulant ton rire

Je ne me rappelle que de son tatouage...Soupirai-je, posant ma main sur ma figure.

Je t'entendis alors éclater de rire, puis tu te dirigeas vers la cuisine. Comme si tu étais chez toi, tu commenças à sortir le jus d'orange, la confiture...Tout pour un petit déjeuner en couple. Sauf que nous n'étions pas en couple.

Tu devrais aussi partir Noah, dis-je, marchant en direction de la porte d'entrée.

Mon petit homme va essayer de trouver du boulot, je dois lui préparer un bon repas, me répliquas-tu, un air enfantin au visage.

Sors. Je passerai à ton bureau ce soir pour te dire que tu as perdu.

Un petit sourire étira tes lèvres et battant en retraite, tu repris ta veste, puis t'approchas de moi. Je tentai de garder un visage impassible, mais ce regard si désireux ne me facilitait pas la tâche.

Devrais-je me faire un tatouage pour que tu me laisses passez la nuit ici ? Me demandas-tu sur le pas de la porte.

Je te laissai un splendide sourire puis d'un mouvement de la main, je te claquai la porte au nez. Puis sans plus attendre, j'attrapai un croissant et me dirigeai vers la salle de bain afin de me préparer. Trouver du travail ne serait pas vraiment difficile pour moi. La ville grouillait de petites personnes en admiration devant mon père. Je me souvins alors du Gros Teddy, le « meilleur ami » de mon père. Il tenait un restaurant dans le centre. Un cinq étoiles tout près de la Tour Eiffel. Je n'aurais aucun mal à trouver une place. Mais cela, je ne comptais pas te le dire.

Je pris ma douche vite fait, avant de passer un jean clair et un tee-shirt jaune assez moulant. Je me regardai dans la glace, essayant de recoiffer mes cheveux, puis sortis de mon appartement. Je ne savais pas quoi faire de ma journée, il était encore tôt. Je décidai alors d'aller à la salle de jeux vidéo du coin. Je pris ma voiture et roulai tranquillement sur la route bondée d'automobilistes. Dix minutes plus tard, je me trouvais dans l'arcade, jouant à mes jeux débiles comme je savais si bien le faire. Eliminer ces extraterrestes avec ces pistolets fluorescents était mon passe-temps favori. Tellement pris, je ne vis pas le temps passer. Je fus réveillé par mon estomac criant famine. Je décidai de me laisser tuer par ces ovnis et partis vers le snack tout proche. Je pris un énorme sandwich et me mis à marcher dans la galerie plutôt déserte à cette heure.

Mon portable se mit à sonner et un sourire étira mes lèvres alors que je vis le nom d'Henri s'inscrire sur l'écran.

S.O.S. Amitié bonjour ! Dis-je, m'asseyant sur un banc.

Eh bien là j'en aurais bien besoin.

Sa voix était légèrement tremblante et je compris qu'il venait de pleurer.

Qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je, sérieux

Sarah vient de me quitter, répondit-il, tristement.

Quoi ?!?

Elle m'a dit qu'elle avait besoin de prendre un peu de distance. Qu'on était allé trop vite.

Un soupire passa le barrage de mes lèvres, comprenant que mon meilleur ami devait se trouver dans un piteux état.

J'arrive, tu es où ? Demandai-je, me levant afin de retrouver ma voiture.

Au resto. Merci.

Je raccrochai le téléphone et le glissai dans ma poche. Sans perdre de temps, je pris ma voiture et roulai bien trop vite jusqu'au restaurant d'Henri. Je savais que mon meilleur ami n'était pas vraiment du genre à me montrer ses sentiments, mais cela faisait plusieurs années que lui et Sarah étaient ensemble, alors je n'imaginais même pas l'état dans lequel il devait se trouver.

J'entrai dans le restaurant comme une furie posant mes yeux sur le barman qui leva les yeux en direction du bureau de mon ami. D'un hochement de tête, je le remerciai et montai rapidement.

Henri se trouvait assis devant son imposant bureau, la main sous le menton, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur. Doucement, je m'approchai de lui et mes lèvres attérirent sur sa joue, ce qui le fit sursauter.

Alors l'ami est en peine de coeur ? Demandai-je un petit sourire aux lèvres.

Te moque pas, c'est sérieux, soupira-t-il, le regard triste.

Je sais, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je t'ai déjà raconté l'essentiel.

Il se leva, me laissant accroupi par terre. Je le vis ouvrir la porte de son bureau, et commencer à marcher vers l'extérieur.

Hep ! Tu vas où ? Demandai-je, me levant.

Prendre une bouteille, me répondit-il, en haussant les épaules.

Henri...Soupirai-je, déçu

Ce serait bien la première que tu refuserais une cuite.

Il disparut et je décidai de m'asseoir sur le canapé près de la porte d'entrée. J'allumai alors la petite télévision, zappant sur différentes chaînes sans vraiment les regarder. Je n'arrivais pas vraiment à comprendre ce qui s'était passé. Encore hier je voyais Sarah épanouie et maintenant...Plus rien.

Henri revint, les bras pleins de toutes sortes d'alcool. Je le laissais faire sans rien dire. Il s'assit près de moi et se servit un verre de Whisky qu'il but d'une traite. Je le regardai, toujours sans parler. Il prit un deuxième verre, puis un troisième. Mais lorsque je le vis se resservir une quatrième fois, j'empêchai son bras d'aller jusqu'à ses lèvres, posant un regard sérieux sur lui. Il évita alors ce regard, et doucement je le rapprochai de moi, l'entraînant dans une douce étreinte. Je le sentis alors baisser sa tête dans mon cou, puis des larmes vinrent le mouiller.

Raconte moi...Soufflai-je, tristement.

Elle a quelqu'un d'autre.

Ses mots achevèrent de me briser le coeur et je le serrai fort contre moi. J'avais mal, mais sûrement pas autant que lui. Pendant longtemps ils m'avaient démontré que l'amour existait vraiment, et voilà que tout venait de partir en cendres.

Je ne sais combien de temps nous restâmes ainsi enlacés, mais lorsque nous nous séparâmes, le soleil commençait à décliner dans le ciel, laissant quelques trainées orange.

Merci...Lâcha Henri, avant de s'asseoir correctement sur le canapé.

De rien, tu veux venir dormir à la maison ce soir ? Demandai-je, me levant.

Si tu veux...

Je souriai et regardai ma montre. Une grimace s'installa sur mes lèvres alors que je me rendais compte qu'il était trop tard pour aller chez le gros Teddy...

Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda Henri, me regardant bizarrement.

Tu pourrais me rendre un petit service ?

*

Je n'étais pas vraiment habitué à venir dans l'immeuble de mon père à cette heure-ci, pourtant, aujourd'hui, quelque chose de bien précis me poussait à y aller. Je marchais dans les couloirs faiblement illuminés par l'heure tardive. Personne ne s'y trouvait, mais toi, je savais que tu y serais.

Je m'adossai alors contre le mur du couloir juste en face de ta porte de bureau. J'attendais que tu sortes, car je ne voulais pas entrer. Je savais de quoi tu étais capable, et cela me faisait de plus en plus peur.

Tu ne tardas pas à arriver, t'arrêtant net alors que tu me voyais. Un petit sourire étira tes lèvres et doucement tu refermas ta porte, t'appuyant contre elle.

Tu me cherchais ? Me demandas-tu, amusé.

Je dois dire que tu étais vraiment très sexy dans ton costume bleu qui t'allait à merveille. Ton parfum enivrant flottait dans l'air, me faisant perdre la tête dangereusement. Je me secouai violemment la tête et repris ce regard noir qui avait été conçu rien que pour toi.

Je savais que tu serais là, répondis-je, la voix froide.

Ah bon ?

Tu fais partie de ces personnes qui passent leur temps au bureau, pour oublier qu'ils n'ont personne qui les attend.

Tu ne perdis pas ton sourire, gardant ce regard brûlant pour moi. Tu n'esquivais aucun geste envers moi. Rien.
Aurais-tu perdu, Owen ? Me demandas-tu après un moment de silence.

Un petit sourire étira mes lèvres, et doucement, je me rapprochai de toi. Ma main se posa contre ton torse, descendant de plus en plus bas. L'autre se glissa dans ta main, posant dans celle-ci un papier. Et à la surprise qui se lisait dans tes yeux, je savais que tu comprenais ce que cela voulait dire.

J'ai gagné, soufflai-je, tout contre tes lèvres.

Puis je me retournai, te laissant contre ta porte. D'une voix assez forte, je repris, achevant ainsi notre rencontre.

Adieu Noah.
 

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible
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