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Lundi 8 septembre 1 08 /09 /Sep 01:08
Et voila un petit chapitre en plus !!! Merci à tout le monde pour les coms, ça me fait vraiment plaisir ! Encore une fois, j'espère que cette suite vous plaira et je suis désolé de mettre autant de temps entre chaque fics.

Gros Gros bisous !!

Corrigé par Joy

« – Alexander aime les garçons, lâcha Ayden, un petit sourire aux lèvres.


Connaissez vous ce sentiment ? Sentir le monde entier s'écrouler autour de vous. Au fond de moi je le savais. Je le voyais. Je le ressentais. Je n'étais pas comme eux. Non. Jamais je n'avais été comme les autres. Comme mon frère. Jamais je n'avais suivi son exemple. Pourtant, j'avais appris la définition de la vie que m'avaient apprise mes parents. La vie était comme ça et pas autrement. Au fond de moi, je savais qu'il avait tort. Que je n'étais pas comme eux. Que j'étais comme lui. Mais je ne pouvais pas. J'étais trop jeune. J'ai honte aujourd'hui.


– Qu...Quoi ? Balbutiai-je, perdu.

– Il est homosexuel Zach, répondit Ayden, les sourcils froncés.


Mon premier instinct fut de ne pas y croire. Puis les souvenirs de ce baiser me revinrent peu à peu et mes doigts se posèrent sur mes lèvres. Ce baiser si doux. Ce baiser que j'avais tant aimé. Mon premier baiser.


Mes yeux s'agrandirent sous cette constatation et immédiatement je me levai, me jetant dans la salle de bains. Je sentis Ayden me suivre, complètement déboussolé. Mais je n'avais pas le temps. Il fallait à tout prix que j'efface sa présence. Pour moi, c'était la seule solution. Je pris ma brosse à dents et y mis du dentifrice. Avec force, je me mis à me brosser les dents, avec une telle énergie que je sentais mes gencives souffrir. J'avais mal. Partout.


– Zach ! Pourquoi tu réagis comme ça ! Zach !!


Je n'écoutais pas Ayden, totalement perdu dans mon délire. Ce ne fut que lorsqu'il me secoua sans ménagement que je laissai ma brosse à dent tomber au sol et le regardai tristement. Il me passa un verre d'eau et je bus, me rinçant les dents. Malgré tout, je n'arrivais pas à oublier...


– Pourquoi tu réagis comme ça ?!? Me cria Ayden, inquiet.

– Pour rien ! Crachai-je énervé.


Surpris, il se recula un peu. Ayden ne m'avait jamais vu dans un tel état de fureur. Mon esprit marchait à cent à l'heure. Le regard noir, je passai à côté de lui, pour me diriger dans ma chambre. Mais mon cousin ne l'entendit pas de cette oreille.


– Depuis quand tu es homophobe ?!? S'écria-t-il, devenant de plus en plus énervé.

– JE SUIS PAS HOMOPHOBE ! Criai-je, rentrant dans ma chambre.

– Pourquoi tu es comme ça alors Zach ! Il ne t'a RIEN FAIT !

– C'EST PAS TOI QU'IL A EMBRASSE !


J'avais presque hurlé cette phrase. Les larmes me venaient aux yeux sans que je puisse y faire quelque chose. Les poings serrés, je luttais pour reprendre mon souffle. Une rage immence bouillonait dans mes veines, une rage que je n'avais jamais ressentie. Ayden se rapprocha de moi, appuyant sur mon bras, essayant de me réconforter. Mais je le rejettai violement, peut-être trop car il tomba par terre, me lançant un regard blessé. Sans plus attendre, je m'enfermai dans ma chambre, me laissant glisser le long de ma porte. Les larmes se mirent à couler, et j'éclatai en sanglots.


Mademoiselle Guilliet, vous devez sûrement me traiter de tous les noms. Et croyez bien que je pense la même chose que vous. Mais j'avais peur, et je ne savais pas encore le bonheur qui m'attendait à ses côtés.




Je sentais les larmes remonter, aussi nombreuses et dévastatrices que les précédentes. Que ressentais-je au fond ? Ce jour là, Ayden frappa plusieurs fois à ma chambre, mais je ne le laissai pas entrer. Recroquevillé sur moi-même, je me sentais sale. Tout ce que je croyais venait de s'écrouler, comme un château de cartes. Et le pire, c'était que je ne faisais que me remémorer ce premier baiser. Ce baiser que j'avais tant aimé. Je n'allais pas à l'école le lendemain, ni le jour suivant. J'etais plongé dans une sorte de déprime, laissant le brouillard m'envelloper. Ce fut le troisième jour que quelqu'un entra dans ma chambre. Je me redressai immédiatement aux bruits de pas, fronçant les sourcils alors que j'avais fermé la porte a clé.


Je vis alors Alexander, souriant, lever une pince à cheveux. Il avait l'air heureux, tout fier. A cet instant, je le haïssais. Il dut voir la haine danser dans mes yeux car il perdit son sourire et posa la pince sur le bureau.


– Alors comme ça tu es au courant... Souffla-t-il, s'asseyant sur le lit.


Immédiatemet, je rabattis mes jambes contre moi, lui lançant un regard noir.


– Tu comptais me le dire quand ? Dis-je , sérieusement.

– Je pensais que tu le savais déjà.

– Menteur.


Un soupire passa le barrage de ses lèvres, et il passa une main sur son visage. Son regard se posa dans le vide. Il semblait perdu, totalement perdu.


– Jamais. Je ne voulais pas que tu l'apprennes, avoua-t-il, baissant la tête.

– Pourquoi ? Demandai-je, d'une petite voix.


Je me haissais. Voilà. Je ne le haissais pas lui, mais moi. Ou plutôt, je nous haissais. Lui parce que tout était de sa faute. Moi parce que je sentais mon coeur battre vite. Beaucoup trop vite.


– Je suis gay. Et je n'ai pas peur de l'avouer, quoi qu'en pense le monde entier. J'aime les garçons, et ça ne regarde que moi. Pourtant, je ne voulais pas te le dire, parce que ta réaction je l'avais prévue. Je...Je ne voulais pas que tu t'éloignes de moi. Je voulais rester ton ami. Mais c'est de ta faute, c'est toi qui as voulu qu'on le devienne, pas moi. Je voulais t'éviter le plus possible, mais tu n'as pas voulu entendre. Je suis devenu ton ami, mais j'ai brisé la règle que je m'étais imposée...


Il n'avait pas osé me regarder pendant toute cette déclaration, gardant obstinement son regard rivé sur la lampe de chevet.


– Pourquoi... Murmurai-je me recroquevillant un peu plus sur moi même.

– Quoi ? Demanda Alexander, surpris.

– Pourquoi tu m'as embrassé ! Tu savais que c'était mon premier baiser ! M'écriai-je, énervé.


Il baissa une nouvelle fois la tête et de grosses rougeurs parsemèrent ses joues.


– Parce que...Tu m'attires....Souffla-t-il, d'une voix presque imperceptible.


Ces mots me sonnèrent plus qu'une gifle. Je n'arrivais pas à croire ce qu'il me disait. Moi ? Je n'avais rien pour moi, alors pourquoi moi ? Pourquoi je me sentais soudainement heureux de cette déclaration ? Pourquoi pensais-je à cet instant qu'Alexander était incroyablement beau avec ses rougeurs ? Je ne voulais pas. Non, il ne fallait pas que je devienne comme lui.


– Sors, dis-je, évitant son regard.

– Ecoute Zach...Souffla Alexander, ennuyé.

– Sors t'entends ?!? Je ne suis pas comme toi ! Il est hors de question que je devienne comme toi ! Crachai-je, le regard noir.


Alexander se le va immédiatement, une expression blessée au visage.


– Qu'est-ce que ça veut dire Zach ? Lacha Alexander, d'une voix calme.

– Je ne veux plus te voir, je ne veux plus te parler ! Fis-je, les larmes aux yeux.


Il ne répondit rien, continuant de me regarder calmement. J'avais mal au coeur, et je m'en voulais de ressentir ça. Quelques secondes plus tard, il était parti de ma chambre après m'avoir soufflé un « Comme tu veux » qui me déchira le coeur.


Ainsi commença la période la plus dure de ma vie. Pourtant, j'avais tout pour moi. J'avais commencé à sortir avc Belinda, à son plus grand bonheur. Je m'étais fait plein d'amis, devenant peu à peu assez populaire. J'étais toujours aussi timide, et cela les faisait rire. J'avais de très bonnes notes à l'école, et mes parents étaient ravis. Ma relation avec Ayden resta la même. C'était mon cousin, et ce lien ne pouvait se casser, c'était lui qui me l'avait dit.


Je pensais avoir oublié Alexander. Ou plutôt, j'essayais de penser que j'avais oublié Alexander, car je devais admettre que le baiser que nous avions échangé n'avait rien à voir avec ceux de Belinda. Mon coeur ne battait pas aussi vite, et je n'avais pas ses papillons dans le ventre. Mais j'étais « normal ».


Pourtant, deux mois après, tout bascula.


J'entrai dans l'enceinte du lycée, main dans la main avec Belinda. Nous nous dirigions vers notre groupe d'amis, qui rigolaient de leurs bétises habituelles. Je n'aimais pas vraiment leur histoire, alors je me mis contre le mur, regardant en face les autres lycéens; j'entendais au loin Belinda raconter en boucle notre sortie au cinéma, si insignifiante. Mon regard se posa alors sur Alexander, qui venait d'entrer dans l'enceinte du lycée. Son regard parcourut lui aussi les lycéens puis il se stoppa, regardant un endroit bien précis. Un long sourire étira ses lèvres et il se mit à avancer dans cette direction. Je tournai alors la tête et mes sourcils se fronçèrent immédiatement.


Non loin, se trouvait un garçon, assez grand, et musclé. Il devait être en terminale car il semblait plus âgé que tout le monde. Il était brun, les cheveux ramassés dans une queue de cheval. Son regard fixait Alexander, et il avait ce même sourire aux lèvres.


Alexander s'avança doucement vers lui, d'une démarche presque sensuelle. Je me surpris à le détailler, et secouai vivement la tête. Mon regard se posa sur son ami, et je ne sais pas ce que je ressentis exactement. Mais lorsque je vis Alexander lui prendre la main et l'amener dans les vestiaires de la piscine, je sentis un élan de rage m'asseillir.


Sans vraiment m'en rendre compte, et poussé par je ne sais quelle curisité, je me mis à marcher.


– Je reviens, soufflai-je à Belinda.


D'un pas rapide, je pris la même direction qu'Alexander, veillant à ne pas faire de bruit alors que je refermais la porte derrière moi. A peine eus-je fait quelques pas, que j'entendis les bruits caractéristiques de baisers et de gémissements. Paralysé, je n'osais plus faire un pas. Je sentais mon estomac se comprimer atrocement. Mais la voix d'Alexander me fit relever la tête.


– Je t’ai pas vraiment fait venir pour ça...Dit-il, difficilement.

– Tu ne me repousses pas non plus, répondit l'inconnu.


Mais leurs ébats furent interompus par la sonnerie stridente annonçant le début des cours. Je voulus alors partir, pour ne pas me faire repérer, mais la malchance fut avec moi, et je me pris les pieds dans les affaires de natation qui trainaient par-ci par là, m'étalant lamentablement contre le sol. Alexander et son ami arrivèrent immédiatement et me trouvèrent plus rouge qu'une tomate.


– Tiens, ce ne serait pas ton ancien ami ? Rétorqua le brun, un sourire mauvais aux lèvres.


Je levai alors difficilement mon regard vers Alexander, qui me regardait sans aucune expression. J'entendis son ami nous dire qu'il allait en cours puis notre contact visuel fut rompu par le brun qui ramena fiévreusement Alexander à lui. Sans aucune pudeur pour moi, ils s'embrassèrent, et moi je ne pouvais détacher mes yeux d'eux. Pourquoi avais-je à cet instant une envie incroyable de tuer ce brun moqueur ?


Le rouge aux joues, Alex fnit par mettre fin au baiser, et le brun sortit du vestiaire. Presque immédiatement, Alexander me tendit une main afin que je me relève. Je me rendis alors compte que je ne m'étais pas encore remis debout. Evitant son regard, je pris sa main, et d'énormes frissons me transpercèrent.


Nous marchâmes côte à côte sans échanger un seul mot jusqu'à notre salle de cours; celui-ci avait déjà commencé depuis un moment, et la professeur de français nous lança un regard noir.


– Vous avez une excuse ? Cracha-t-elle, visiblement énervée.


Je me sentis alors pris en faute. Je sentais le regard de tous les élèves posés sur moi, me jugeant surement, comme ils savaient si bien le faire. Je baissai la tête et la secouai négativement. J'entendis alors la professeur soupirer fortement puis s'asseoir sur sa chaise.


– Tout le monde s'est déjà réparti en groupes de deux pour ce cours, alors allez vous asseoir, vous ferez équipe à deux pour ce cours et pour le projet de fin de semestre, trancha-t-elle, sérieuse.


Je relevai immédiatement la tête alors qu'Alexander partait en direction de la seule table libre.


– Ce n'est pas une demande Monsieur Stills, allez vous asseoir.


Dépité, je me mis à marcher, évitant le regard de Belinda qui devait sûrement être furieux. Je m'assis sans un mot près d'Alexander, sentant immédiatement le rouge me monter aux joues. Le cours recommença, mais je ne pus me résoudre à le suivre.


J'étais attiré par chacun de ses gestes, chacun de ses souffles. Je ne cessais de respirer son odeur, odeur que j'aimais tant. Je me rappelais du soir où il m'avait donné sa veste, de ce même soir où nous étions amis. Du jour où...il m'avait embrassé.


Il m'avait manqué. J'essayais d'interdire ses mots de passer dans mon esprit, mais aucun barrage n'était assez résistant. Mon coeur battait à un rythme tellement fort, que je ne cessais de me demander s'il ne l'entendait pas lui aussi. Il m'avait manqué. Incroyablement.


Je sursautai alors que la sonnerie retentit, mais restai assis. Puis, lorsqu'il ne restait plus que quelque personnes, je me levai, rangeant mes affaires. Je mis mon sac sur mon dos, et regardai timidement Alexander, attendant qu'il me parle, mais il n'était visiblement pas décidé à le faire.


– Zacharie, tu viens ? Me demanda Belinda, m'attendant sur le pas de la porte.

– Je te rejoins au self, lui dis-je, sans la regarder.


Elle me lança un regard furieux, puis sortit, me laissant seul avec Alexander. Il ne me regardait pas, rangeant son sac. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, mais lorsque je le vis se lever et partir sans un mot, mon coeur se serra, et je voulus l'en empêcher, mais il me devança.


– On aura qu'à diviser en deux, et le faire chacun de notre côté ce projet, on verra au prochain cours, lâcha-t-il, s'avançant vers la porte.

– Non ! M'écriai-je, sans vraiment m'en rendre compte.


Il s'arrêta aussitôt et se retourna, visiblement surpris.


– Pourquoi non ? Me demanda-t-il, perdu.

– Je...On...On le fait ensemble, balbutiai-je maladroit.


Il soupira et posa une main sur son visage. Je me souvins alors qu'il faisait toujours ça, quand il se trouvait dans une situation délicate.


– Je...Je n'ai toujours pas changé Zach, tu as du le voir ce matin. Il baissa alors la tête et reprit, évitant mon regard. Et même après tout ce que tu m'as dit, je ressens toujours la même chose. Alors est-ce que tu sais dans quoi tu t'embarques ?


J'avoue que je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. A cet instant, je ne voulais plus réfléchir. Je voulais tout simplement que tout redevienne comme avant; c'est là que je vis le brun arriver dans la salle, les mains dans les poches. Ce gars m'agaçait. Enormément.


– Oui, répondis-je, décidé.


Alexander parut surpris, mais un petit sourire étira ses lèvres. Il sursauta alors que le brun l'appelait, et s'excusa auprès de moi avant de partir avec lui. Pourquoi est-ce que je me sentais aussi déçu qu'il parte avec lui ? Pourquoi ses dernières paroles me réchauffaient un peu le coeur ?


J'étais jaloux. Voilà la raison. Il m'avait fallu deux mois pour comprendre. Comprendre que je voulais être comme lui. Avec lui.


Rageusement, je sortis de la classe. Je ne me sentais pas bien du tout. Courant dans les rues de New York, j'arrivai rapidement à mon appartement, essouflé. Ayden se trouvait sur la table de la salle à manger, en train de travailler. Immédiatement il se leva.


– Qu'est-ce que tu fous ici Zach ? Me demanda-t-il, perdu.

– Je...J'ai séché...Soufflai-je, posant mon sac à terre.


Un sourire ironique étira les lèvres de mon cousin. Et il s'assit sur le canapé, me lançant un « Si ta mère savait ça ! ». Mais je ne pris pas en compte sa remarque. Il fallait que je lui en parle, j'étais trop terrifié par ce que je venais d'admettre.


– J'ai parlé avec Alexander aujourd'hui, dis-je , la lanière de mon sac toujours en main.

Une grimace étira ses lèvres, et il me regarda avec attention, sûrement pour essayer de trouver une expression de dégout...


– Et qu'est ce qu'il s'est passé ? Finit-il par demander, d'une petite voix.


Il pensait sûrement que j'allais une fois de plus m'énerver, lui crier dessus comme la dernière fois, mais je ne fis rien. Je pris une grande inspiration, et décidai de prendre un autre tournant, suivre une autre voie, différente de celle dans laquelle j'avais grandi :


- Je crois que je suis gay."

 

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
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