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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 07:43
 

Il était seulement désolé ? Agaçé, je le fusilla du regard avant de lui parler méchament.


– Je n'ai pas le temps maintenant, on en reparle une autre fois.

– Mais Jaeden...Tenta-t'il une nouvelle fois.

– Excuse moi, Bien que tu sois en désaccord avec ce que je fais, Ilian et moi allons déjeuner, et franchement, nous n'avons pas de temps à perdre.


Sans un mot de plus, j'attrapais la main d'Ilian et l'emmena avec moi dans les ruelles peuplées de monde. Je n'arrivais pas à me calmer, si bien qu'arrivé devant le restaurant, je remarquais que je n'avais toujours pas laché la main d'Ilian. Géné, je le fis et l'invita à entrer. Quelques minutes plus tard, nous nous asseyames à une table, la carte en main.


– J'espère que tu as faim, déclarais-je regardant le menu.

– Moui...Murmura-t'il en haussant les épaules.


Je plongeais alors mon regard sur la carte, lisant attentivement chaque menu.


– Ca fait bizarre de vous voir vous disputer toi et ton frère...Lança Ilian, d'une petite voix. En deux ans, je n'ai jamais vu une seule dispute entre vous.

– hn...C'est vrai. Répondis-je en haussant les épaules.


Je n'avais pas du tout envie de revenir sur ce sujet, surtout que cela me forcerait à parler d'Hugo, et du fait que cela faisait un an que l'on était ensemble. Bizarement, je ne souhaitais pas qu'Ilian le sache, sûrement pas pur respect pour notre ancienne relation.


Je me rendis alors compte que c'était Ilian qui venait d'entamer la conversation, et surpris je relevais la tête pour voir qu'il regardait le menu, de légères rougeurs sur les joues. Je trouvais ça vraiment bien qu'il commence à se laisser aller en ma présence. Je gagnais peu à peu vraiment sa confiance. Il leva alors la tête et croisa mon regard, me lançant un petit sourire avant de regarder par la fenêtre. Un serveur vint prendre notre commande. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je tournais à mon tour la tête vers la télé au fond de la salle qui diffusait une émission de patinage. Je me souvins alors qu'Ilian adorait en faire. Il m'y emmenait souvent lorsque nous étions plus jeune, même si je n'arrivais pas à tenir plus de deux secondes sur mes patins. Hugo aussi aimait en faire, si bien que j'avais un peu plus appris avec lui, même si je restais toujours empoté. Vivement, je le regardais, un grand sourire aux lèvres.


– Ca te dis la patinoire après manger ?

– Tu ne sais pas patiner. Retorqua-t'il, me regardant à son tour.

– Je me rappelle la dernière fois où on y est allé tous les deux...Soufflais-je, en m'adossant contre ma chaise, les souvenirs plein la tête.

– Oui, moi aussi. Fit-il, posant la carte sur la table. Je me rappelle surtout comment tu t'es foulé le poignet.

– Tu te moques encore ou je me fais des idées ? Demandais-je sur un ton véxé, sans vraiment l'être.


Il ne me répondit rien, mais le sourire moqueur qui restait accroché sur ses lèvres m'affirmait que j'avais raison.


– Puisque c'est comme ça, nous irons à la patinoire cet apres midi ! Je vais te montrer moi ! Retorquais-je, décidé.


Je savais très bien que je ne tiendrais pas le rytme, mais si cela pouvait lui faire garder ce sourire qui restait sur ses lèvres, alors j'allais tenir le plus longtemps possible. Le repas passa rapidement, trop à mon goût. Nous n'avions pas vraiment beaucoup parlé, mais je trouvais que l'ambiance était vraiment légère et apaisante. Tout voulait me faire revivre ses doux moments passés en sa compagnie, et cela me frustrait. Je ne cessais de me dire « Il y a quatre ans... », « Il ne disait pas ça il y a quatre ans ». Pourquoi ne pouvais-je pas m'empêcher de ramener tout au passé ?


Lorsque le repas se finit, nous sortîmes du restaurant et allèrent jusqu'à ma voiture. Je conduisis jusqu'à la patinoire et nous nous dirigâmes vers le guichet afin de prendre des patins. Ses yeux se mirent à briller en entrant sur la piste et je me mis à sourire bêtement. Il entra sur la piste de glace et alla directement au centre de la piste. Il n'y avait pratiquement personne, alors il n'était pas géné. Mais ce n'était pas mon cas. Doucement, je me mis sur la glace, tentant de me remémorer la façon dont je devais me tenir. Je n'eus pas trop de mal à me réhabituer à la glace,e t tout fier, je fis quelques tours, lançant des regards moqueurs à Ilian. Lorsque je pensais être assez prêt, je me dirigeais vers le centre de la piste pour le rejoindre. Mais je n'aurais pas dû.


Alors que je jouais au plus fort en patinant trop vite, j'accrochais le bout du patin sur la glace, et tombais lamentablement sur le sol froid. Le choc fut violent, mais ce fut la honte qui me submergea en premier. J'entendis alors Ilian éclater de rire et lui lançais un regard meurtrier.


– Te fous pas de moi ! Viens m'aider ! Fis-je, méchament.


Il n'arrêtait pas de rire,e t cela m'énervait. Il me tendit alors la main et je la pris. Il suffit d'une poignée de main pour me desarçonné. Douce et chaude, sa main m'électrisa, et c'est à ce moment là que je me rendis compte qu'Ilian venait d'éclater de rire. Comme avant. Depuis combien de temps n'avait-il pas ri comme ça ? Cette douce mélodie ne cessait de me revenir en tête, et je ne pouvais décrocher mes yeux de ses lèvres. Des flashs de certains instants ensemble ne cessaient de me revenir en tête, m'amenant de plus en plus à perdre conscience sur le but de notre sortie, ainsi que sur le lien professionnel qui nous unissait. Je n'étais plus son docteur. J'étais déconnecté. Nous étions Jaeden et Ilian, comme avant...Grosse erreur.


Relevé, je patinais difficilement vers un banc et m'y asseilla. Je ressentais une légère douleur à la cheville mais elle n'était rien comparée à celle que étreignait mon coeur. Que m'arrivait-il ? Sans vraiment réfléchir, je repris, les yeux rivés sur la glace.


– Que dis-tu d'une petite ballade sur la terre ferme, dans un parc, à une demi-heure à pied d'ici ?

– Pourquoi pas...Souffla-t'il, simplement.


Nous allâmes alors ramener nos patins et partirent en direction du parc. Aucun mot ne fut échangés pendant la demi-heure. J'essayais de me calmer tant bien que mal. Ce fut la voix d'Ilian qui me remit sur terre.


– Ca va ? Tu ne veux pas t'asseoir ? Me demanda-t'il inquiet.


Je me rendis alors compte que j'avais de plus en plus mal à la cheville. Doucement je relevais la tête et lui souriais, content qu'il se fasse du soucis pour moi. Il tourna alors la tête, rouge de gène, avant de reprendre.


– Il y a un banc ici. Il faut regarder ta cheville. Dit-il d'une voix assez froide.


Il alla s'y asseoir, et je le suivis, me mettant sans m'en rendre compte bien trop près de lui. Mais je ne bougeais pas. Je me mis alors à regarder ma cheville, sans trop la bouger. Ce n'était qu'une simple foulure, un peu de repit, et tout irait mieux. Je relevais alors la tête et croisait le regard d'Ilian, mais bien vite il le baissa, les joues rouges. Mon esprit se voila alors entièrement. Ma raison me quittait juste un instant et je me remémorais nos premiers baises. Ils étaient doux, et magnifiques. Jamais de simples effleurements ne m'avaient autant électrisés. Je me surpris à me demander si cela avait changé. Si la fin de notre histoire avait fait perdre le goût magique de nos baisers...Sans vraiment m'en rendre compte, ma main se posa sur son menton, et je lui relevais la tête. Son regard croisa une nouvelle fois le mien, et je fus envouté, pour la troisième fois de ma vie. J'oubliais tout Hugo, Kain, le passé, mon statut. Nos visages se rapprochèrent machinalement, jusqu'à ce que nos souffles se touchent. Aussi doux que dans le passé. Une caresse infime sur mon visage qui me fit perdre la tête. Mon coeur reprit ses lourds battements, et j'amenuisais un peu plus la distance entre nous. J'entrais alors en contact avec ses lèvres, fermant les yeux au même instant. Le son extérieur se coupa, nous n'étions plus que deux sur cette terre. Ses lèvres avaient toujours ce même goût, si unique et si indéchiffrable. Mon pouce caressait sa joue inlassablement, et je remarquais qu'elle aussi était toujours aussi douce. Pourquoi ne se dégageait-il pas de mon étreinte ? Pourquoi ne m'envoyait-il pas balader comme il savait si bien le faire ? Était-il aussi perturbé que moi ? Ma langue vint lécher ses lèvres, comme pour en avoir la réponse, et celle-ci ne tarda pas. Avec surprise, je constatais qu'il entrouvrait ses lèvres, m'autorisant à l'embrasser. Je le fis sans tarder, et le contact de sa langue sur la mienne m'électrisa. A cet instant, tous nos souvenirs heureux défilèrent dans ma tête. Tous nos baisers, toutes nos nuits d'amour. Notre première fois, puis la seconde, puis la troisième. La première fois où il m'avait dis m'aimer. Mes crises de jalousie, et les siennes. Nos rires, nos discutions, nos réconciliations. Tout. Ma main avait quitté sa joue pour prendre sa nuque et le maintenir contre moi. Peu à peu, il prenait lui même l'initiative du baiser, entremêlant sa langue à la mienne, dans une valse qui me submergeait. Pourtant trois mots me revinrent en tête alors qu'il se rapprochait un peu plus de moi. Trois mots qui m'avaient brisés le coeur il y a trois ans, et qui me le brisèrent une nouvelle fois. « Je te quitte ». Je me rappelais alors son regard empli de larmes alors qu'il me détruisait. Je me rappelais le voir courir et rentrer dans une voiture, me laissant là sur le trottoir, la pluie martellant mon corps et mon coeur. Je me rappelais vouloir lui dire que je l'aimais...Ce soir là. Je me reculais alors le regardant comme pour la première fois. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il n'avait pas perdu sa beauté. Il était magnifique, tout simplement. La dure réalitée me revint alors en mémoire, et l'image d'Hugo arriva à mon esprit. Une vague de remord me submergea et immédiatement, j'évitais le regard d'Ilian, comme pris en faute.


– Je suis désolé Ilian...Je ne sais pas ce qui m'a pris...Je...Oublions-ça, cela ne se reproduira plus. Balbutiais-je le coeur serré.


Je le vis aussitôt reprendre sa carapace, et sans un mot ses yeux se posèrent que le plan d'eau devant nous. Qu'avais-je espéré au juste ? Je venais sûrement de lui faire beaucoup de mal, ruinant par la même occasion tous mes efforts. Pourquoi m'étais-je autant égaré ? Me traitant de tous les noms, je me levais, et Ilian en fit de même. Sans un regard, sans un mot, nous rentrâmes à l'hôpital. J'avais merveilleusement bien gaché la journée. J'avais cédé dans ce que je m'étais juré de ne jamais retomber. Revoir Ilian faisait ressortir tous mes démons. Tous mes vices. Je me sentais nul, incapable. J'étais son médecin et je n'étais pas capable de tenir une seule journée sans l'embrasser. D'ailleurs pourquoi l'avais-je embrassé ? Je ne ressentais plus rien pour lui. C'était lui qui m'avait quitté, pas le contraire. Alors que je conduisais, je me surpris encore une fois à penser que j'avais envie d'un verre. Pourquoi avais-je gardé cette bouteille de vodka dans mon armoire ? Peu à peu je me sentais retomber dans ce qui avait été ma dépendance, mon vice le plus dévastateur. Pourtant je n'en voyais pas la limite, ne cessant de me dire qu'un verre ne me ferait pas de mal. Nous arrivâmes à l'hôpital en fin d'après midi et nous nous dirigeâmes d'un pas lourd vers mon bureau. Le voir ainsi, le visage froid alors que je l'avais entendu éclater de rire me brisait le coeur. Je lui enlevais son bracelet, et alors que je voulais m'excuser un nouveau, il ne m'en laissa pas le temps et partit dans le couloir, claquant la porte au passage. Ce fut la goutte de trop, et énervé par ma propre bétise, je me dirigeais vers mon armoire, l'ouvrant violement. Mais la bouteille n'était plus là.


– C'est ça que tu cherches ?


Immédiatement je me retournais pour croiser le regard noir de mon frère. Je lui rendis alors ce regard et posa mes yeux sur la bouteille.


– Elle est vide. M'exclamais-je, froid.

– J'ai jetté le reste, il n'en restait plus beaucoup de toute façon.


J'allais m'asseoir sur le fauteuil, évitant son regard.


– Je savais que tu retomberais là-dedans. Dit-il, mettant la bouteille dans son sac.

– Va te faire foutre ! Crachais-je énervé.


Il soupira et s'approcha de moi. Son regard se voila et une immense tristesse se lisait sur ses yeux.


– Je suis désolé Jaeden. Je n'aurais jamais dû te dire ces choses là. Mais comprend moi, tu en as bavé à cause de lui. Il t'a quitté et j'ai perdu mon frère. Je ne veux pas le perdre une seconde fois.


Ses mots me touchèrent plus que je ne le pensais, et je fuyais son regard, l'écoutant simplement.


– Je sais que tu te sens mal. Ce que t'as fait Hugo est sûrement impardonnable..Mais si je vais de son côté c'est sûrement parce que j'ai pu voir à quel point il s'en voulait. Je t'ai jamais vu aussi heureux qu'à ses côtés Jaeden...Déclara-t'il, s'accroupissant

– Si...Avec Ilian...Murmurais-je, perdu.

– Oui, et regarde ce qu'il t'a fait. Rester paralyser pendant trois mois ne t'as pas suffit ?

– Kain...

– Ecoute-moi. Chez toi se trouve un homme qui t'aime sincèrement. Il a fait une connerie, mais je suis certain qu'il prefererait mourir plutôt que de te perdre. Et je sais que tu l'aimes encore. Rentre chez toi Jaeden. C'est mieux pour toi. Et pour Ilian.


Pour Ilian. Ces deux mots résonnèrent dans ma tête. Retrouverait-il ce sourire si je le laissais comme le disait Kain ? Je sentis mon frère se relever, et se diriger vers la porte.


– La semaine prochaine ont reprend les réunions. Fit-il, la main sur la poignée.

– Je n'ai pas besoin de ça ! Retorquais-je vivement.

– Tu n'as pas le choix. Tu retourneras aux alcooliques annonymes que tu le veuilles ou non.


Sans un mot de plus, il sortit du bureau, me laissant seul avec ce doute si pesant. Je pris alors mon téléphone et le rallumait. Je pouvais voir quelques appels du directeur, et beaucoup de messages d'Hugo. Il me manquait. Peut-être Kain avait-il raison, ma place était auprès de lui et non auprès d'Ilian. Lui et moi... C'était du passé.


Décidé, je me relevais, et remis ma veste. Je passais par le bureau du directeur mais l'infirmière m'informa qu'il était parti plus tôt afin d'assister à l'écographie de sa femme. Acquiesçant, je partis, pour me retrouver dans ma voiture. Vingt minutes plus tard, j'étais devant mon appartement, la peur au ventre et le coeur serré. La nuit était tombé, si bien que je me retrouvais dans le noir, hésitant à rentrer. Pourtant, je me décidais, et pénétrait alors dans une ambiance tout droit sortie d'un film de cinéma. Deux ou trois lampes étaient allumées, mais le reste de la luminosité se faisait à l'aide de bougies, dispersées un peu partout. La chaine stéréo diffusait une faible musique romantique, et un faible sourire étira mes lèvres. Sans un mot, j'enlevais mes chaussures et ma veste, puis posais ma sacoche sur la table. Sans bruit, je m'approchais vers la cuisine, où je vis Hugo assis à table. Celle-ci était parfaitement dressée, des pétales de roses, un peu partout autour des couverts. Lui aussi s'était mis sur son trente un. Il portait une chemise blanche sur un pantalon noir, le tout le rendant magnifique. Il avait la tête baisée, et jouait avec ses mains, comme un petit enfant triste.


– Je suis rentré...Soufflais-je, baissant les bras.


Hugo releva immédiatement la tête et je pus voir ses yeux émeraudes plein de larmes. Celles-ci redoublèrent lorsqu'il me vit, et il se leva, entortillant un peu plus ses mains.


– Tu t'es surpassé... Dis-je, regardant un nouvelle fois autour de moi.

– Oui... Je... Je suis content que tu sois venu.... Fit-il d'une petite voix.

– Je suis un peu en retard... Répondis-je dans une grimace.

– Ca ne fait rien !Répliqua-t'il vivement. Tu as faim ?


Pour toute réponse je lui souris et alla m'asseoir. Il me rendit un petit sourire et je pus lire dans ses yeux qu'il appréhendait la moindre de mes réactions. Il amena alors sur la table un plat de lasagne qu'il avait lui même préparé. Hésitant, il me servit, me passant ensuite la salade. Sans un mot, je goutais, lui souriant pour lui faire comprendre que c'était délicieux.


– Tu... Tu as passé une bonne journée ? Me demanda-t'il, le regard brillant.

– Ça aurait pu mieux se passer, dis-je en haussant les épaules. Et toi ?

– J'ai passé ma journée ici... Je suis resté à l'appartement depuis... Depuis que tu es parti... Je ne voulais pas te rater.... Souffla-t'il géné.

– Tu n'es pas allez travailler ? Demandais-je étonné.

– Non... J'ai pris un congé...

– Tu n'aurais pas dû Hugo, je sais que ton travail est important pour t...

– Mais tu l'es encore plus !


Il avait crié cette phrase, laissant deux larmes rouler le long de ses joues. Il se leva et se mis à genou devant moi, posant son front contre ma cuisse.


– Tu comptes beaucoup plus que n'importe qui. Que tous mes élèves...Beaucoup plus que lui. Je t'aime Jaeden, je t'aime à en mourir...Je...Ces trois jours, j'ai cru que je t'avais perdu, et encore aujourd'hui j'ai toujours cette impression. Si tu savais comme je t'aime et comme je m'en veux. Je t'en supplie pardonne moi...J'en t'en supplie.


Je sentais ses larmes tacher mon pantalon et cela me fit mal au coeur. Doucement, je craquais et lui relevais la tête. Mes lèvres vinrent alors se poser sur les siennes. Je retrouvais cette douceur que j'aimais tant chez lui. Cette douceur que j'aimais. Je l'aimais lui et lui pardonnais instantanément. Je lui donnais un chaste baiser, et me reculais voulant lui dire que je lui pardonnais, mais il ne m'en laissa pas le temps et me pris par la nuque, m'embrassant plus férocement. Nos langues se retrouvèrent, étouffant le manque qu'elles ressentaient. Je passais mes mains sur son dos et il posa ses coudes sur mes épaules. Essouflé après quelques minutes, je posais mon front contre le sien, fermant les yeux. Mes pouces vinrent essuyer ses larmes, et j'embrassais son front.


– C'est vraiment fini entre toi et lui ? Demandais-je la peur au ventre.

– Biensûr que oui, je vais changer de lycée, je ferais tout ce que tu veux pour te rendre heureux.... Me dit-il, ressérant notre étreinte.

– Alors ne recommences plus jamais ça. Répliquais-je avant de happer une nouvelle fois ses lèvres.


Une douce étreinte. Sa langue cherchant la mienne comme si sa vie en dépendait. Je me sentais bien là, au creux de ses bras. Tellement bien, je me levais, l'entrainant dans la chambre. Ses mains ne cessaient de parcourirent mon corps, me faisant de plus en plus ressentir mon manque de lui. Son odeur, son goût, son toucher, tout m'avait manqué en lui. Je voulais croire à sa promesse. Peut-être allais-je tout droit dans un mur, mais à ce stade, je m'en fichais. Je voulais simplement le retrouver. Sans vraiment réfléchir, je me retrouvais sur le lit, ma chemise au sol. Hugo se trouvait au dessus de moi, ses jambes de chaque côté de mes hanches. Ses mains caressaient mon torse, ses lèvres agressaient mon cou. Je ne cessais de gémir, ne m'empêchant pas un seul instant (il manque une proposition... il s’empeche de quoi. Si c’est de gémir il aurait fallu mettre “ne m’en empêchant”). Doucement, il revint capturer mes lèvres et mes mains défirent la braguette de mon pantalon. Dans un sourire, il descendit le long de mon torse, me goutant entièrement. Je me cambrais alors qu'il défaisait mon pantalon, et qu'il le glissait le long de mes jambes. Il suivit ma chemise au sol, et les lèvres d'Hugo se posèrent sur mes jambes, remontant sur mes genoux, puis sur la bosse serrée dans mon boxer. Mes mains vinrent se loger sur sa nuque, lui intimant par une simple pression ce que je desirais le plus à ce moment. Il sembla le comprendre et me libera de mon boxer. Immédiatement, il me prit en bouche, m'obligeant à lacher un petit cris. Il était excité et cela se sentait dans ses vas et viens rapides. Ses mains ne lachaient pas ses cuisses et les miennes ne quittaient pas sa tête, emmellant mes doigts dans sa tignasse noire de jais que j'aimais tant...Noire ?


Imméditament je relevais la tête et me degagea de l'étreinte le regard horrifié. Hugo se releva alors, penaud.


– Quelque chose ne vas pas Jaeden ? Me demanda-t'il, étonné.

– Je...Dis-je, me secouant la tête. Non...Rien...Excuses moi...


Déboussolé, je m'approchais de lui, passant mes bras autour de son cou. Non... Ses cheveux étaient blond... Cela devait être dû à la fatigue. Hugo me rallongea sur le lit, et se remit à faire sa fellation. Je retrouva immédiatement mon calme et fermais les yeux, ressentant uniquement le plaisir qu'il me prodiguait.


Mais j'ai jamais fais ça ! C'est dégoutant !

Pourtant tu ne dis pas ça quand c'est moi qui le fait !


Ilian se trouvait assis sur le lit, ses genoux remontés contre sa poitrine. Il fuyait mon regard, comme d'habitude lorsque nous parlions de sexe... Cela faisait un mois que nous avions fait notre premiere fois et encore aujourd'hui, il ne me montrait pas qu'il avait envie de moi, et cela me frustrait. Je voulais qu'il me touche... Aujourd'hui, je venais de lui demander de me sucer, mais encore une fois il refusait. Pourquoi sortions nous ensemble si je le dégoutais ?


C'est bon, laisse tomber, j'me casse. Répliquais-je méchament.

Je ne changerais pas d'avis, alors arrête de faire comme si tu allais partir... Souffla-t'il, me regardant.

Je ne fais pas comme si Ilian ! Tu sais quoi ? J'en ai marre ! Combien de temps ça fait nous deux ? Cinq mois ? Tu ne te rends même pas compte que c'est la première fois que je dure aussi longtemps avec quelqu'un ! Tu veux que ça continue ? M'écriais-je énervé

Mais bien sûr que oui ! S'exclama-t'il, les larmes aux yeux.

Pourtant tu trouves ça dégoutant non ?!? Tu n'ais même pas foutu de faire ce que je TE fais ! Alors ça sert à quoi ? Je pensais que c'était toi qui voulait qu'on soit ensemble ! Mais apparement tu n'es pas encore assez mur pour avoir une relation homosexuelle !


Je le vis alors se figer sur place, tétanisé.


Jaeden... Qu'est-ce que... Commença-t'il, étonné.

J'me casse ! Retorquais-je tournant les talons.


Un soupir de soulagement et je me libérais dans la bouche de Hugo, qui m'acceuillit avec joie. Un bras sur mes yeux, je n'osais pas regarder Hugo. Pourquoi fallait-il toujours qu'Ilian réapparaisse dans les mauvais moments ? Je ne pouvais m'empêcher de penser à ce baiser que nous avions échangés dans le parc, si doux et si pur...


Jaeden ?


J'enlevais mon bras au son de la voix et le regardais. Ses yeux verts m'hypnotisaient, et doucement je passais ma main sur sa joue, l'embrassant par la suite. J'étais avec Hugo, pas avec Ilian. Avec douceur, je le fis basculer sur le dos, ne cessant de l'embrasser. A mon tour, je le deshabillais, l'excitant plus qu'il ne le fallait. Mes mains se posèrent sur ses fesses, et tendrement, je commençais la préparation, ennivré par ses doux gémissements. Quelques minutes plus tard, j'entrais en lui dans un soupir de bien-être, posant ma tête dans le creux de son cou. Doucement, je commençais de long va-et viens, sentant le plaisir me faire perdre la tête... Encore une fois...


J'étais assis sur mon canapé, zappant sur différentes chaines, sans vraiment les regarder. Au loin, j'entendais Kain faire la vaiselle, et Ilian tambouriner contre la porte. Kain, une fois sa tache finit vint s'asseoir près de moi, un petit sourire aux lèvres.


D'habitude ce n'est pas toi qui va frapper à sa porte ? Me demanda-t'il rigolant légèrement.

On est plus ensemble. Répondis-je froid.

Ce n'est pas vraiment l'impression que ça donne...

Mêle toi de ce qui te regarde.


J'augmentais alors un peu le volume, essayant de cacher le son des poings d'Ilian sur la porte. Mais après quinze minutes de coups frénétiques, il abandonna et je l'entendis parler.


S'il te plait Jaeden ouvre moi... Je... Je ne veux pas que ça finisse comme ça... Je suis désolé... Je ne trouve pas ça dégoutant, c'est juste, que je ne l'ais jamais fait moi et que je sais très bien que je vais mal m'y prendre... Lacha-t'il, dans un sanglot.

De quoi il parle ? Me demanda Kain, les sourcils fronçés.

Tais-toi ! Retorquais-je coupant le son de la télévision.


Ilian toqua une nouvelle fois, mais je ne vins pas lui ouvrir. Alors il continua, désespéré.


Je ne veux pas que tu me quittes... Je... Je t'aime ! Je ferais tout ce que tu voudras, je te la ferais ta fella...

OH ! OH ! OH , s'écria Kain, se levant immédiatement et se dirigeant vers la porte d'entrée.

Kain qu'est-ce que tu fous ! M'exclamais-je alors qu'il defaisait le verrou.


Il ouvra alors à Ilian, le regardant une grimace sur les lèvres.


Je n'ai vraiment pas besoin d'entendre les détails de vie sexuelle de mon petit frère Ilian.... Entre.

Désolé... Fit Ilian, rouge de honte.


Furieux, je me rasseyais sur le canapé, zappant encore plus.


Je vous laisse, soyez sage. Nous dit Kain, avant de refermer la porte derrière lui.


Enervé, je mis une chaine au hasard, diffusant des courses de moto. Je sentis Ilian s'asseoir à mes côtés, mais ne le regardais pas.


Jaeden... Souffla-t'il, posant sa main sur mon épaule.

Je n'ais pas été assez clair tout à l'heure ? Retorquai-je froid, mais ne bougeant pas, appréçiant sa main sur mon épaule.

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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