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Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 07:45
 

J'avais mal au coeur de lui parler comme ça, mais j'étais à bout. Ses mots me faisaient mal, d'autant plus que cela m'énervait de ressentir ce sentiment. Ilian se rapprocha alors, et il me prit dans ses bras, plongeant sa tête dans mon cou. Je sentis immédiatement des larmes venirent le mouillé, et je fus pris de remord.


Arrête de pleurer... Dis-je, en posant ma tête contre la sienne.

Je ne veux pas que tu me quittes...

Si ça te dégoute tellement autant arrêter tout de suite...Tu te trouveras une fille et...

Mais c'est toi que je veux !


Il avait crié cette phrase, et cela m'avait surpris. Immédiatement il bassa la tête, géné.


Ilian... Soupirais-je, moi aussi géné.


Mais avant que je ne puisse continuer. Ilian m'embrassa, s'accrochant agressivement à mon cou. Sous le choc, je le laissais faire, me demandant d'où lui venait cette soudaine once de courage. Je sentis alors ses mains s'aventurer sur mon entre-jambe, et cela me refroidit instantanément. Ce n'était pas du tout comme ça que je voulais que ça se passe. Immédiatement je l'éloignais de moi, sous son regard surpris.


Je.. Jje t'ai fait mal ? Je ne sais pas comment faire, attend, je vais m'apliquer ! Lacha-t'il, se rapprochant de moi.

Hey ! Qu'est-ce qui se passe ? Où est mon petit ami ? Fis-je, étonné.

Mais Ewen m'a dit... Commença-t'il

Depuis quand tu demandes des conseils à Ewen en matiere de sexe ?!? Le coupais-je. Je... Je ne veux pas que tu me sautes dessus ! Enfin si, mais non...Argh !


Je n'arrivais pas à m'expliquer et cela m'énervait. Je me levais alors, faisant les cent pas, cherchant la meilleur façon de lui dire.


Je veux que tu me sautes dessus, mais je veux que tu en ais envie avant tout... Pour la fellation c'est pareil... Dis-je, en le regardant droit dans les yeux. Quand je te le fais, c'est parce que j'ai envie de te faire ressentir du plaisir, j'ai envie que... Je sais pas j'en ai envie... Et toi tu détruis tout en me disant que ça te dégoute.

Je... Je ne sais pas comment faire... Se justifia-t'il, baissant la tête.

Quand on a couché pour la première fois ensemble, c'était pareil, tu ne savais pas, et pourtant c'était merveilleux, je n'ai jamais pris un tel pied ! Je suis là, c'est à moi qu’il faut demander des conseils, pas à ton cousin qui n'a pratiquement jamais touché quelqu'un de sa vie...

Quoi ? Demanda Ilian, étonné.

Quoi quoi ? Répétais-je, en m'asseyant sur le canapé.

Ewen ne l'a toujours pas fait ?!?

Non, il se réserve pour quelqu'un qu'il aime m'a-t'il dit...


Il éclata alors de rire et s'asseya bien au fond du canapé, callant son cou sur le dossier.


J'arriverais pas à m'empêcher de rire demain matin en le voyant... Je... J'étais persuadé... Dit-il, un sourire amusé aux lèvres.

Et oui, tu es beaucoup plus expérimenté que la coqueluche du lycée... Rétorquais-je sur le même ton.


Je me mis alors à le regarder. Sa peau laiteuse et ses beaux yeux verts m'électrisaient toujours autant... Sans vraiment m'en rendre compte, je cédais, me rapprochant de lui et l'embrasant. Il me rendit immédiatement mon baiser. Nos langues s'enroulèrent dans une douce valse, et mes mains passèrent derrière sa nuque, le faisant se coller à moi. A bout de souffle, il interrompit le baiser, me prenant dans ses bras.


Je suis désolé... Je ferais des efforts, c'est promis... Me dit-il, d'une petite voix.

Fais-en juste lorsque tu en auras envie... Je peux bien attendre encore un peu. Répondis-je en reprenant ses lèvres.


Mes mains vinrent alors se loger sous son pull, et doucement, je le fis glisser sur les coussins du canapé, lui embrasant le cou.


Jaeden... Gémit-il... Ton frère...

Il est parti. Dis-je, enlevant mon tee-shirt.

Mais il a dit qu'on devait rester sage... Fit Ilian, dans un petit sourire.


Pourtant ses mains se posèrent sur mon torse, et il passa une jambe de l'autre côté de ma hanche... Il en avait autant envie que moi. Ravi, je m'allongeais sur lui, une main dans ses cheveux, et l'autre sur sa joue. Mon nez vint se frotter au sien et chastement je l'embrassais.


Kain ne ditque des conneries... Murmurais-je, avant de reprendre ses lèvres fougeusement.


Je revins doucement à la réalité alors que je sentais que je ne tiendrais plus longtemps. Doucement, j'ouvris les yeux, m'attendant à retrouver Hugo les yeux fermés, mais au contraire, je vis celui qui n'arrêtait pas de troubler mes pensées. Je secouais vivement la tête mais rien ne changea, je perdais la tête jusqu'au bout.


– Tanpis... Soufflais-je, avant de l'embrasser goulement.


J'augmentais alors mes coups de reins, touchant sa prostate. Les ongles d'Ilian s'enfonçèrent sur mes épaules et ses jambes se resserèrent autour de mes hanches. Il ne pouvait s'empêcher de crier, galvanisé par le plaisir qu'il ressentait. Je ne lachais plus sa bouche, l'embrasant sans relache, jusqu'à ce que j'éjacule en lui, dans un soupir rauque. Ilian me suivit immédiatement, me serrant le plus fort possible entre ses bras. Essouflé, je me couchais sur lui, sentant sa main carresser mon dos.


– je t'aime... Souffla-t'il, embrassant ma joue.


Je relevais la tête et croisait son regard emeraude. Mon nez vint frotter le sien, comme j'adorais le faire il y a quatre ans, et un sourire vint étirer mes lèvres.

– Je t'aime aussi...


Mais à l'instant même où je disais ces quatre mots, Ilian disparu pour laisser place à un Hugo rayonnant. Les larmes aux yeux, il m'embrassa, me serrant assez fort. Perdu, je n'eus aucune réaction. C'est alors que la réalité m'assaillit, amenant avec elle une vague de remords. J'avais embrassé Ilian. J'avais... Plus ou moin couché avec Ilian. Et j'aimais toujours Ilian.


**

Le lendemain matin, je me reveillais difficilement. Je n'avais pas vraiment dormi, ne cessant de me tourner et retourner dans mon lit, essayant de comprendre ce qui m'arrivait. Alors que je croyais en tout ce que m'avait dis Kain. Alors que je pensais que ma vie était auprès de Hugo malgré son écart. Alors que j'avais si bien réussi jusqu'à présent, je me retrouvais au même point qu'il y a quatre ans. Des questions pleins la tête et le coeur serré.


Lentement, je me levais, passant ma main sur mon visage. Hugo devait sûrement être parti, ce qui me laissait un peu de temps afin de réfléchir.J'allais rapidement m'habiller dans la salle de bain, étant déjà en retard. En m'étirant, je me dirigais vers la cuisine, mais à peine y fus-je entré que je m'arrêtais, croisant ce regard émeraude que je redoutais tant...


– Tu avais oublié que j'avais pris un congé ? Me demanda-t'il, voyant mon visage étonné.

– Oui... Soufflais-je géné.


Il me sourit et se leva, me déposant un léger smack sur les lèvres.


– Tu pourrais prendre ta journée aussi, histoire de se faire une journée rien qu'à deux. Je t'ai fait un petit déjeuner complet...


Plus il parlait, plus je sentais mon estomac se comprimer violement. Je devais réfléchir, et je n'y arrivais pas? Je ne pouvais pas lui faire ça. Même s'il m'avait trompé, je lui avais pardonné hier, et dans la nuit, je l'avais plus ou moin trompé à mon tour. Il continuait de parler, ne se rendant pas compte de mon désarroi intérieur. Pourtant se fut lorsque je passais ma main sur mon visage qu'il s'arrêta, me regardant surpris.


– Quelque chose ne va pas ? Demanda-t'il, surpris.

– Je...


La vérité était que je ne savais pas quoi lui dire. Comment le lui avouer ? Son regard émeraude me paralysait, et géné, je détournait la tête.


– Je suis... Plus ou moins avec quelqu'un... Dis-je maladroitesement.

– Quoi ? Demanda-t'il, perdu.

– Pendant que l'on était plus ensemble... J'ai... J'ai embrassé quelqu'un d'autre.


Un voile de tristesse se posa sur ses yeux, et il laissa ses bras retomber le long de son corps.


– C'est du sérieux ? Fit-il, d'une petite voix

– J'en sais rien. Répondis-je, perdu.

– Et... Ce qu'il s'est passé cette nuit... Tu m'as dit que tu m'aimais !

– Je sais... Et c'est vrai mais... Je crois que je l'aime aussi...


Ses yeux s'embrumèrent à cet instant, et j'eus du mal à ne pas le prendre dans mes bras. Je venais de lui faire espérer quelque chose, et je m'en voulais.

– Qu'est-ce que ça veut dire Jaeden ? Souffla-t'il, perdu.

– Je pense... Fis-je hésitant, Je pense que tu devrais te trouver un autre appartement

– Alors Tu me quittes ? Comme ça ?

– J'ai besoin de réfléchir... Je ne sais plus où j'en suis.


Il ne répondit rien, se contentant de me regarder tristement. J'étouffais, il fallait que je sorte de cet appartement. Immédiatement, je me retournais et pris ma veste ainsi que ma sacoche, puis je partis. J'entendais au loin Hugo m'appeler, mais j'avais besoin d'être seul.


J'entrais dans ma voiture et je démarrais en trombe, voyant dans le retroviseur le visage dévasté de Hugo qui m'avait suivi. J'avais mal au coeur mais je ne m'arrêtais pas. Je conduisis beaucoup trop vite et arrivais rapidement à mon travail. Ne saluant personne, je montais à mon bureau, m'asseyant sur mon fauteuil et prenant ma tête entre mes mains. Trop de choses bouillonnaient en moi. Trop de questions auxquelles je n'avais pas encore de réponses. Qui aimais-je ? Hugo ou Ilian ? Tout se passait tellement bien avant que je n'accepte ce poste. Que je n'accepte ce dossier. Pourquoi avais-je voulu être aussi curieux ? Je ne regrettais rien de ce qui s'était passé entre moi et Ilian, mais tout était beaucoup moins compliqué avant...


Mais la sonnerie du téléphone me fit sursauter, et hésitant, je le pris.


– Docteur Sadler ? Le jeune homme de la dernière fois demande à vous voir, il dit que c'est urgent. Puis-je le faire monter ?


Un soupir passa le barrage de mes lèvres. Pourquoi m'avait-il suivi ? J'étais las de toute cette histoire. Je ne voulais pas le voir. Pas maintenant.


– Non... Inventez quelque chose mais ne le faites pas monter s'il vous plait.

– Bien monsieur Sadler.


La réceptioniste raccrocha et je repris ma tête entre mes mains, m'en voulant atrocement. Mais alors que je voulais appeler le directeur et prendre ma journée, quelqu'un tocqua à ma porte. Immédiatement, je sentis une boule dans mon ventre. Etais-ce Hugo ? Hésitant, je dis à la personne d'entrer, et me figeais alors que je découvrais Ilian, le visage furieux.


– Tu n'as pas changé ! Cracha-t'il, énervé. Tu... Comment peux tu encore me refaire cela ? Ces paroles quand tu étais bourré ? C'était quoi ? Du cinéma pour que je me dévoile enfin à toi ? Et ce baiser dans le parc...


Il pris une pause, semblant chercher ses mots. Peu à peu, je sentais un profonde tristesse en moi. Ce que j'avais ressenti il y a quatre. En dix fois pire.


L'homme que tu as baisé hier soir t'attends. Reprit-il, froid. Il est en train de parler avec ton cher ami le directeur que tu veux tant éblouir. Oublie ma présence pour notre rendez-vous, il vaut mieux. Trouve une excuse, trouve quelque chose, mais ne me demande pas de te faire face aujourd'hui... Je... Je...


Il baissa la tête et se retourna, ne me laissant pas le temps de dire quelque chose.


– Je commençais à te faire confiance... Je... Tu n'as pas changé. Tu refais les mêmes erreurs. Je te détestes !


Ces trois derniers mots achevèrent de me briser, et alors qu'il claquait la porte, je me sentis attiré vers un puit sans fond. Je me revoyais quatre ans plus tôt, étendu sur le sol, sentant mon sang couler sur le ciment glacé. Je me revoyais pleurer en appelant celui que j'avais aimé. Encore une fois, il m'avait claqué la porte au nez. Il ne m'avait pas écouté. Il ne m'avait pas expliqué. Je me levais alors, complétement déconnecté. Si je refaisais les même erreurs qu'avant, autant les faire jusqu'au bout non ?


**


La nuit était tombé depuis quelques minutes et je me trouvais encore dans ce jardin. Près de cette maison abandonnée, dans cette ville que j'avais quitté il y a quatre ans. Les gamins l'appellaient la maison hanté maintenant. En y regardant de plus près, ils avaient raison. Dire qu'avant je passais toutes mes soirées ici. C'était la maison d'un de mes amis, encore un gars populaire qui entrait dans mon cercle d'ami tout ça parce que ça faisait « cool ». J'avais fais beaucoup de conneries ici. D'ailleurs ma première fois s'était faite, dans une des chambres de cette maison, mais je serais incapable de dire laquelle... C'était dans ce salon que j'avais vu que je ne laissais pas Ilian indifférent, et à cet endroit même où je l'avais embrassé pour la première fois.


Je portais une nouvelle fois la bouteille de wisky à mes lèvres et bu deux gorgées, avant de la reposer près des cadavres de bouteilles de bierre et de vodka qui jonchaient le sol. En une journée, j'avais détruit la deuxieme personne que j'avais aimé. Et la première m'avait achevée. Ilian avait raison, je refaisais les mêmes erreurs qu'avant. Mais s'il y a quatre ans, il m'avait laissé m'expliquer, s'il avait écouté ce que j'avais à lui dire, il aurait compris. La seule bétise que j'ai commis, a été de ne pas lui dire que je l'aimais. J'avais tellement peur de ce sentiment. Appartenir à quelqu'un, cela sonnait tellement faux dans ma tête il y a quatre ans. Mais avait-il vraiment espéré que je lui dise ? Il ne me l'avait jamais demandé et à peine m'avait-il quitté qu'il avait été se faire sauter par son cousin...


Son cousin. Dire que s'était lui qui nous avait présenté. Dire que s'était lui qui nous rabibochait lorsque nous nous disputions. Ma main se serra contre le goulot de la bouteille. Qu'est-ce que ce crétin avait de plus que moi ? C'était un meilleur coup... Voila ce que Ilian avait dit à l'avocat. C'était un meilleur coup. Moi je n'avais été que celui qui l'avait dépucelé. Je n'avais été que celui qui lui avait appris...Violement je jettais la bouteille de wisky contre la barrière du potager. La bouteille se cassa en mille morceaux et je sentis les larmes couler sur mes joues. Je ne devais pas pleurer. Pas pour lui. Je l'avais pleuré pendant si longtemps. Je me souviens encore du jour où il m'a dit qu'il me quittait. Du jour où j'ai cessé de l'appeler, cesser de venir frapper chez lui. Du jour où j'ai ramené un autre mec chez moi, pour l'oublier, mais ça n'a pas marcher, car j'ai pleurer. Plus que d'habitude. Je me souviens du jour où je l'ai rencontré, lui. Mauvaise rencontre, sûrement, mais j'en avais tellement besoin. Je commençais à oublier Ilian avec tout ce qu'il me donnait. Mais tout à basculer. Encore une fois. Je me souviens du visage de mon frère en larmes, me demandant d'arréter mes conneries. Qu'il n'en vallait pas la peine. Si j'avais su que je le reverrais quatre ans après, je n'aurais sûrement pas pris la peine de me ré-éduquer. Je n'aurais pas fait d'effort, et serais peut-être encore paralyser. Au moins, je n'aurais pas eu une deuxieme fois le coeur brisé.


J'avais laissé un homme qui m'aimait pour lui, même s'il ne savait pas. Je refusais de me remettre avec Hugo. S'était trop tard. Peut-être que s'il ne m'avait pas trompé... S'il n'y avait pas eu cette période où je refusais de le voir... Peut-être notre couple aurais réussi à survivre. Cette nuit m'avait montré que retrouver Ilian avait tout boulversé. Depuis le jour où j'avais vu son nom sur ce dossier, mon coeur s'était mis à battre fort. Beaucoup trop fort. Kain avait raison. Hugo ressemblait beaucoup trop à Ilian. Inconsciement, je l'avais fait exprès. Parce que j'étais...


– Je savais que je te trouverais ici.


Immédiatement je levais la tête, pour voir le regard triste de mon frère. Ce regard que je n'aimais pas voir sur lui. Je le déçevais encore une fois, mais je n'avais pas le choix.


– Rentre chez toi, j'ai besoin d'être seul. Articulais-je, faiblement.


Mais il ne m'écouta pas, et s'asseya près de moi, levant la tête vers le ciel étoilé.


– La dernière fois que je t'ai laissé seul, je ne t'ai plus revu pendant deux mois. Dit-il, sérieusement. C'est une infirmière qui m'a appelé, pour me dire que mon frère se trouvait dans un état critique, et qu'il lui fallait une transfusion. Alors excuse-moi, mais il est hors de question que je te laisse seul à nouveau.

– Comme tu veux. Répondis-je, en haussant les épaules.


Je me redressais et pris une bouteille de vodka, que j'ouvrais, avant d'en boire deux gorgées. Kain ne dit rien, à ma plus grande surprise. Sûrement pensait-il que le fait que je revienne à cet endroit montrait que j'en avais vraiment besoin.


– Elle a décidé de garder le bébé... Soupira-t'il, les yeux dans le vague.

– Chouette ! Je vais être tonton ! M'exclamais-je, sur le même ton.

– Non. Elle veut me faire signer un papier comme quoi je n'ai aucun droit sur l'enfant.

– Pourquoi ?

– Parce que je lui ai dit que ça ne faisait pas longtemps nous deux, et que je ne me sentais pas encore prêt pour en avoir un.


Je le regardais surpris, mais ne dis rien, et je repris la bouteille entre mes mains. Je lui tendis et il en but quelque gorgées avant de faire une grimace et de la reposer au sol.


– Les femmes, c'est trop compliqué, c'est pour ça que j'ai choisis les mecs ! Fis-je, en prenant une gorgée de vodka.

– Je ne sais pas, en te voyant dans cet état je me dis que je devrais me faire moine. Répliqua alors Kain, un petit sourire aux lèvres.


J'éclatais alors de rire, recrachant la gorgée que je venais de prendre, mon frère me suivit et un long fou rire nous prit, sûrement pour libérer toutes tensions. Quelques minutes plus tard, je reprennais doucement ma respiration. L'alcool me montait à la tête et j'avais de plus en plus envie de dormir. Alors que je me reposais contre le mur, je sentis Kain m'enlever des mains la bouteille de vodka, et la vider sur la pelouse. Je n'ommetais (je ne suis pas sur que ce soit le bon terme: ommettre : oublier) aucune résistances, comptement shooté.


– Le quelqu'un d'autre, c'est Ilian n'est-ce pas ? Finit-il par dire, me remettant debout.


Il évita alors mon regard et passa mon bras autour de son cou.


– Hugo est venu voir si tu n'étais pas chez moi.


Je ne répondis rien, ne sachant que répondre. Ma tête bascula dans son cou, et il m'aida à marcher jusqu'à sa voiture. Alors qu'il m'asseyait à ses côtés et qu'il attachait ma ceinture, je décidais de me laisser aller à mon sommeil, tout en lui confiant mes tourments.


– Kain ? Dis-je faiblement, les yeux fermés.

– Mmh ? Fit-il, essayant de m'attacher.

– Je crois que je suis toujours amoureux d'Ilian...


**

Les rayons du soleil chauds et gênants vinrent troublés mon sommeil. Dans un effort surhumain, je changeais de côtés et me mettais sur le ventre, callant ma tête sur mon bras. J'avais un mal de crâne énorme et mon corps me faisait souffrir, comme si j'avais couru un marathon. Mais en plus de ça, je me sentais triste. Je n'avais pas envie de me lever. Pas envie d'aller dehors et de profiter de ce beau soleil. J'avais envie de rester là, dans ce canapé défonçé, et essayer de dormir. Penser que toute ma vie n'est qu'un cauchemar et que je vais bientôt me réveiller...


Alors que j'essayais de me rendormir, la porte d'entrée de l'appartement de mon frère se mit à claquer, achevant de me réveiller. Mes mains se posèrent sur ma tête, et je me levais, regardant tristement mon frère.


– J'ai un mal de crâne épouvantable, tu pourrais pas faire attention ? Demandais-je, passant ma main sur mon visage.

– Désolé. Répondit-il dans une grimace.


Je me rallongeais sur le canapé, allumant la télévision, zappant sur différentes chaines afin de trouver une qui me convienne.


– Ton directeur a appelé, je lui ai dit que tu étais malade, et que tu iras travailler demain. Fit Kain, s'asseillant sur le fauteuil.

– Ok, merci.

– et...Hugo a aussi appelé.


Mes mains se crispèrent sur la télécommande et je regardais Kain attendant qu'il continue.


– Il veut te voir. Fit-il, sérieusement.

( Cette Aprem pour la suite ^^)

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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