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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 13:20
Suite de la partie 3

 

Cela faisait deux semaines que cette soirée était passée et je ne l'avais plus revu. Comme il me l'avait ordonné, je n'avais pas essayer de l'appeler, ni de lui envoyer de sms. Par contre une chose m'échappait : je n'arrivais pas à l'oublier.


Au cours de ces deux semaines, j'avais quitté mon emploi au magasin de prêt à porter pour trouver un nouveau boulot dans un bar assez classe. Aujourd'hui, je me trouvais derrière le comptoir d'un bar restaurant hyper classe. Habillé d'un pantalon noir et d'un chemise blanche, je servais les quelques habitués qui avaient les moyens de se payer les verres.


Ce n'était pas un poste très divertisant mais ça changeait d'ambiance, et pour l'instant, cela me convenait. Servant un plat sur une table, je lui fis un sourire chaleureux avant de me retourner. Mais je me cripais immédiatement. Devant moi se trouvait un groupe de personnes. Au milieu, se trouvait Jonah, qui restait lui-même figé. Un cri me fit alors sursauter.


– Nath ! Ça fait longtemps ! S'écria une jeune femme blonde s'avançant vers moi.

– Emma, dis-je dans un sourire, comment vas-tu ?

– Bien ! Alors c'est toi qui va nous servir ?

– Oui, si vous voulez bien me suivre...


Apres une courbette et sans un regard pour Jonah, je marchais en direction d'une assez grande table près d'une fenêtre donnant sur la rue pietonne. J'attendais un instant qu'ils s'intallent, puis leur tendais le menu. Une fois fait, j'allais au bar débarasser, leur laissant le temps de choisir leur menu. Mes yeux ne cessaient de faire des allers retours discrets vers Jonah et Emma, dont la dernière semblait être en train de se disputer avec Jonah. Après quelques minutes j'allais prendre leur commande, évitant soigneusement le regard du brun qui lui me fixait. J'allais ensuite en cuisine et attendais en discutant avec le cuisinier. Il s'appelait Andy et était plutôt sympa. D'un style surfeur, je jalousais son bronzage. Une fois les plats prêts, j'allais les servir, toujours en ignorant superbement Jonah.


Ils mangèrent en discutant affaire, alors que je faisais le netoyage des verres. Andy vint me rejoindre pour prendre son café habituel, et je lui servis avec joie, ravi de trouver autre chose à penser que Jonah.


– J'aimerais bien aller en boite, mais je n'en connais pas beaucoup. Dit-il, buvant une gorgée du liquide fumant.

– Il y'en a une pas très loin, assez sympa, elle se trouve près du fleuriste...Répondis-je m'accoudant au bar.

– Et elle est bien ?

– Oui...De la bonne musique et peu de bagarre, génial.


Andy me lança un sourire et je pris une bouteille d'eau afin de me servir un verre.


– Ce qui est marrant ici, c'est que même l'eau du robinet est payante...M'exclamais-je dans un sourire amusé.

– Tu as un ticket.


Immédiatement je relevais la tête vers Andy, les sourcils fronçés.


– Un type là-bas...Il ne te lâche pas des yeux. Répéta-t-il en haussant les épaules.

– Comment il est ? Demandais-je dans une grimace.

– Brun, de superbes yeux bleu-verts...Si j'étais homo, il me plairait.

– Ce n'est pas vraiment un ticket...Dis-je en reconnaissant là Jonah.

– Tu le connais ?

– Plus où moins.


Je laissais là la discution, puis voulant aborder un autre sujet, je pris le magasine qui me servait à passer le temps et montrais l'image d'un groupe de musique à Andy, mais au moment où j'allais parler, j'entendis la voix stridente d'Emma retentire.


– Arrête d'être aussi coincé et va tout de suite payer !


Tous les regards se tournèrent vers Jonah qui piqua un fard et baissa les yeux en se levant. Il s'excusa auprès de ses associés et vint au bar, peu sûr de lui. Un soupire passa le barrage de mes lèvres, pourquoi avait-il fallu qu'il vienne dans ce bar ? J'arrivais vers lui, le regard froid.


– On...On voudrait l'addition s'il te plait...Dit-il, la voix hésitante.


J'acquiessais et pris mon cahier de commande afin de faire l'addition.


– Tu...Tu vas bien ? Demanda-t'il maladroiteusement.

– Oui, merci. Répondis-je, tappant à la machine.


Il ne dit rien de plus comprenant que je n'avais pas vraiment envie de discuter avec lui. J'étais conscient que lui avoir dit qu'il me plaisait était un mauvaise idée, mais je n'avais pas accepté la manière dont il m'avait repoussé...Alors que ses gestes m'avaient prouvés le contraire.


– Vous voulez payer par carte ? Demandais-je, choississant le « vous » pour enfonçer le clou.

– Oui...Souffla Jonah, déconcerté.


Il me tendit sa carte et je la pris, la passant dans un apareil. Puis, je lui tendis et il tappa son code. Un ticket sortit et je lui retendis sa carte et le ticket.


– Tu finis à quel heure ? Me demanda-t'il, une main sur sa nuque.


Je ne pû m'empecher de rire ironiquement, posant mon regard froid et foudroyant dans les siens.


– J'ai comme une impression de déjà vu ! M'exclamais-je arrogant.

– Nath je sais...Commença t'il, véxé.

– Et la dernière fois ça s'est plutôt mal fini...Désolé, mais j'ai du boulot.


Sans un mot de plus, je retournais voir Andy, lui servant un deuxieme expresso. Jonah lança un regard noir à ce dernier et retourna s'assoir près d'emma, lui glissant quelque chose à l'oreille.


– Plus ou moins hein...Souffla Andy, amusé.

– Oh la ferme...Dis-je posant mes coudes sur le bar et ma tête entre les mains.


Ils se levèrent tous et partirent en me disant en revoir. Emma me fit un signe de la main les suivis. Jonah, quand à lui ne m'offrit pas un seul regard. Juste retour des choses...


Je finis quelques minutes plus tard, donnant mon tablier à une femme d'une trentaine d'année. Je pris ma moto et rentrais chez, moi j'étais las et fatigué, et revoir Jonah, ne m'avait pas aidé. La petite épicerie était bondée, mais la patronne m'offrit un sourire chaleureux. Le lui rendant, je grimpais à l'étage, mais ma journée si triste était loin de vouloir se terminer...


Devant ma porte, se trouvait une femme assez grande, les cheveux blonds cendrés et les yeux marrons. Mon portrait craché en féminin, comme le disait ma mère. Elle portait un tailleur noir avec d'énormes bijoux en or. S'il y avait une qui avait de l'argent, c'était bien elle...Ou plutôt son mari...


– Tu es de plus en plus dur à retrouver Nathaniel. Dit-elle, la voix froide.

– Je ne t'avais pas dit de m'appeler la prochaine fois que tu voulais me voir Katrina ? Demandais-je, entrant la clé dans ma serrure.

– Tu n'aurais pas décroché.

– Je me demande pourquoi.


Le regard noir, elle entra, et posa son regard sur l'état de mon appartement.


– Si tu te trouvais un emploi stable tu pourrais te payer mieux...Dit-elle en faisant un grimace.

– Je compte suivre ton exemple et épouser un gars riche, ne t'inquiètes pas.


Si elle avait eu des révolvers à la place des yeux, je crois que je ne serais plus de ce monde à l'heure actuelle.


– Tu es venu pour quoi ? Finis-je par demander, allant me servir à boire, mais ne lui proposant pas.

– Voir mon frère. Dit-elle, s'asseillant sur le canapé

– Arretes tes idioties, si tu as fait 1000 kilomètres ce n'est pas pour voir si je suis toujours vivant.


Elle poussa un lourd soupire d'exaspération, puis baissa les yeux.


– J'aimerais mettre Papa en maison de retraite. Lacha-t-elle évitant mon regard.

– Tu sais très bien que je m'en fous. Dis-je remettant le jus d'orange dans le frigo.

– Il faut que tu viennes en ville, pour signer des papiers...


A mon tour je lachais un soupire d'exaspération, elle me prenait pour qui ?


– Je t'enverais une procuration. M'exclamais-je, enlevant les chaussures.

– Ça ne marche pas comme ça...Tu n'as donc pas envie de voir où va vivre papa ?

– Pas la moindre envie, non.


Katrina se leva, furieuse.


– Emily était persuadée que tu ne voudrais pas, mais bordel Nathaniel, pour toi la vie est belle mais tu as pensé à nous, On doit se coltiner papa qui est malade tandis que tu te tournes les pouces ! Cria-t'elle en colère.

– J'ai assez donné, tu ne crois pas ? Répliquais-je sur le qui vive.

– Oh arretes avec tes gérémiades !

– Mes gérémiades, oui bien sûr ! Que tu le veuilles ou non, je ne refoutrais pas les pieds la-bas, et je ne le verrais surement pas ! Tu peux le mettre à la rue j'en ai rien à faire ! Débrouillez vous avec lui, et foutez moi la paix ! Vous me devez bien ça ! Hurlais-je les poings sérrés.


C'est à ce moment là que la sonnerie de la porte retentit. Katrina et moi tournâmes en même temps notre regard vers la porte.


– C'est pas vrai il a fallu que tu ramènes Emily en plus ! M'écriais-je, la rage dans les veines.


D'un bond j'allais à la porte et l'ouvris rageusement, pensant croiser le regard de mon autre soeur. Mais à la place d'yeux marrons, je croisais un regard bleu-vert...Jonah se trouvait devant moi, la main encore levée suite au fait d'avoir sonné. Les yeux grand ouverts, il semblait surpris.


– Ce n'est vraiment pas le moment ! Lachais-je hors de moi.

– Désolé...Fit-il, troublé.

– C'est bon, je m'en vais, envoie moi ta procuration, je n'espérais pas plus de toute façon. Dit Katrina, se levant.


Me lançant un regard noir, elle sortit de la pièce, niant totalement Jonah. Dans un soupire, je passais ma main sur mon visage, avant de prendre une grande inspiration.


– Tu veux quoi ? Demandais-je essayant dêtre calme.

– Je suis désolé, je repasserais...Je...Begailla-t'il, géné.

– C'est bon, Dis-je en allant dans la cuisine. Si tu dois me miner un peu plus le moral, autant le faire tout de suite, que je me suicide apres.


Je l'entendis fermer la porte, alors que je me mettais à genoux, cherchant quelque chose sous mon lavabo. Lorsque je le trouvais, je me relevais, et posais la bouteille de wisky sur la table basse avant de m'assoir sur le canapé, la tête contre le dossier, fermant les yeux.


– Laisses-moi boire un verre avant. Dis-je, passant une nouvelle fois mes mains sur mon visage.

– Je...Je ne suis pas venu pour te faire des reproches Nath...Soufla-t'il en s'asseillant près de moi.


Je tournais la tête vers Jonah pour voir qu'il disait vrai. J'étais plus ou moins soulagé. Mon regard se reposa sur le plafond, avant qu'un einième soupire traverse mes lèvres.


– C'était ta soeur ? Elle te ressemble...Dit-il, dans un sourire.

– Malheureusement...Dans ma famille, nous ne sommes pas aussi proches que toi et Tim.

– J'ai cru comprendre.


J'éclatais alors de rire, me mettant assis et ouvrant la bouteille. Je me servis un verre et le bu cul sec.


– Je suis pitoyable à m'enfuir comme ça...Soufflais-je, alors que je portais un deuxieme verre à mes lèvres.

– Tu fuis quoi ? Demanda Jonah, se raprochant sensiblement de moi.

– Ma famille...Mon père...et mon passé.


Jonah ne dit rien. De toute façon, il n'y avait rien à dire... Apres un troisième verre, je me ralongeais sur le dossier.


– Tu veux en parler ? Fit Jonah, posant son coude sur le dosier ,et sa tête sur sa main.

– De quoi ? De ma soeur ? Demandais-je tournant ma tête vers lui.

– Oui...Tim ne m'a jamais dit que tu avais une soeur.

– Parce qu'il ne le sait pas...


Jonah ouvrit de grand yeux surpris, regardant autour de lui, surement à la recherche de photos familiales.


– J'ai deux soeurs, me décidais-je a dire, en fermant les yeux. La première, c'est Katrin, tu l'as vu à l'instant. Elle est mariée à un gars qui travaille dans le pétrole, le genre de gars à n'être jamais à la maison. L'autre, c'est Emily. Elle a deux ans de plus que moi, et est fiancé à un étudiant en medecine. C'est celle qui s'occupe le moins de moi et me laisse en paix. Ça doit bien faire 10 ans qu'on ne s'est plus parlé sans ce disputer...

– 10 ans ? Fit Jonah, perdu.

– J'avais 13 ans la première fois qu'il a commençé à me frapper.


Je sentis Jonah se criper et me lançer un regard triste. Mais je n'en avais pas besoin. Avec le temps, j'avais appris à faire avec, et à ne plus souffrir de cette distance familiale.


– Qui ça ? Osa demander le brun, peu sûr de lui.

– Mon père.


Jonah ne su quoi dire, se contentant de me fixer. J'éclatais alors de rire, comme fou. J'avais envie de relâcher la pression qui s'accumulait.


– Le pire dans tout ça, c'est que ça aurait dû nous soudez plutôt que de nous détruire. J'avais le choix, soit c'était moi, soit c'était elles...Je me suis toujours choisi...Et elles n'ont jamais accepté ce qui se passait. « Papa est malade », « Il ne sait pas ce qu'il fait. M'exclamais-je, la voix forte, pour reprendre plus faiblement. « Arrete d'essayer de te rendre interessant, Papa ne ferait jamais ça »...Même les marques...J'avais les preuves, mais non...Je me bagarais en cours...


Je me redressais, posant ma tête entre mes mains. Je n'avais pas envie de pleurer mais je ne me sentais pas vraiment bien. La main de Jonah se posa alors sur mon dos.


– C'est pour ça que je me suis tiré à 18 ans. Elles refusaient de me croire, alors j'ai cessé de vouloir les protéger...C'est cruel...Mais j'aurais tout donné pour qu'il leur fasse au moins une fois ce qu'il me faisait, pour qu'elles me croient enfin...Mais le jour où je me suis tiré, il s'est calmé...Et je suis persuadé qu'il n'attend qu'une chose c'est que je revienne pour recommencer.


Je sentis alors les bras de Jonah venir me serer et sa tête se posa dans mon cou. Un bien immense chassa alors cette douleur qui commençait à me ronger, et je posais ma tête contre la sienne. Mes yeux se fermèrent ennivrés pas son odeur. Nous n'avions pas reparlé de notre dispute, d'ailleurs je n'en avais pas envie. Je voulais juste rester là, bien, avec lui. Il me surprit en s'approchant un peu plus de moi.


– Je pense la même chose que toi, souffla-t-il, timidement

– Quoi ? Demandais-je surpris.


De quoi parlait-il ? De ce que je vennais de lui confier ? Doucement, je m'écartais de lui essayant de croiser son regard alors qu'il restait fuyant. Je mis alors mes mains sur ses épaules et le forçais à me regarder.


– Jonah, dis-je, perdu, de quoi tu me parles ?


Il soupira fortement comme pour se donner un peu de courage et posa ses yeux bleus-gris dans les miens. Un frisson me parcouru alors qu'il semblait si sûr de lui. Dans ces moment là, il me grisait completement. Il était magnifique et m'envoutait completement. Sa voix parvint à mes oreilles. Il suffit de quatre petits mots pour me faire comprendre que le destin et les sentiments étaient quelque chose d'incompréhensibles...


- Tu me plais aussi...


Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Commentaires

J'adore ! Nathaniel et Jonah sont trop mignons ! Ils vont avoir une relation très compliquée et j'adore !!!

commentaire n° :1 posté par : Coki le: 14/01/2009 à 22h18
J'ai tourné autour, hésité à lire cette histoire. Pq? Aucune idée!!! Et j'ai bien...comme ça j'ai pu lire 3 chapitres en une fois pour me faire une idée! et là, je suis toute déçue parce que... merde vous me laissez sur ma fin au chapitre 3!!! Bref, une histoire de plus à attendre la suite avec impatience.
Je sens que ça va bien se compliquer et que je vais rester sur ma fin souvent...
commentaire n° :2 posté par : juju le: 15/01/2009 à 18h03
enfin!!!trop mimi jonah!!!
ils vivaient pas tous ensemble avec ses soeur?elles ne le voyait pas se faire tabasser?
commentaire n° :3 posté par : milou-chan le: 23/01/2009 à 18h07
c'est toujours une superbe histoire, je trouve qu'il feront un superbe petit couple, je peux savoir de quoi il parle jonah, pas vraiment de chance avec sa famille le petit Andy

VIVEMENT LA SUITE
Bravo pour cette co-production
commentaire n° :4 posté par : sakura le: 11/02/2009 à 11h51

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