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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 18:32
 

Cela fait trois mois que tu es partis maintenant. Trois mois que je regarde cette porte, dans l'espoir de te voir apparaitre. Désespéré, voilà ce que je suis. Cette douleur me lascine la poitrine. Mais pourtant celle-ci me garde en vie, mais plus pour longtemps...Je le sens. Tu sais mon amour, même si je ne regrette rien à notre histoire, je t'en veux, car quand tu as fermé cette porte, tu as détruit notre amour. Mes larmes ne coulent plus depuis un bout de temps, épuisées. Mon esprit s'envole dans nos souvenirs heureux. Tu vois, je le savais, je vivrais avec nos démons. Trois mois que je ne sors pratiquement plus de mon lit. Je ne peins plus, je ne mange pratiquement plus. J'entends ma sœur venir me voir. Je sais qu'elle aussi est désespérée de me voir dans ce lit, mais pour rien au monde je ne le quitterais car c'est ici notre dernière fois. J'ai beaucoup maigri. Trop que me dis ma sœur. Je sais que ton fils est né. Tu dois être un merveilleux père. Je l'envie car tu es à lui corps et âme, comme tu l'étais avec moi. Emmitouflés dans ma couette, je respire ton odeur qui n'est qu'illusion. J'aurais aimé mourir cette nuit. Mais au lieu de ça, je t'attends désespérément alors que je sais que tu ne reviendras jamais. Les yeux dans le vague, je me remémore les premiers instants où ma route a croiser la tienne. Je me souviens encore de cette nuit, ou pour la énième fois je souhaitais me faire revivre. Je faisais partie de ceux qui croquait la vie à pleines dents. Un artiste comme tant d'autres. Puis je t'ai vu, assis sur le tabouret, un verre de whisky a la main. Tu faisais passé cet anneau doré entre tes doigts, cet anneau qui représentait l'échec de ta vie familiale. Un commun accord me disais-tu...J'avais plutôt l'impression qu'il n'y avait qu'elle qui le voulait. Nous n'avions rien en commun. Tu étais si sérieux, et moi si désinvolte, pourtant lorsque je t'ai vu, je n'ai su détourner mon regard. Peut-être était-ce le coup de foudre, je n'en sais rien, mais j'ai tout fait pour t'avoir, et après nombreux efforts, je t'ai eu. La tâche fut rude, mais me faire repousser autant de fois n'a fait qu'attiser mon envie. Tu étais à moi, et je t'appartenais. Cette nuit-là, je t'ai rendu jaloux. Je savais que ça marcherait, car ces derniers temps, tu restais plus avec moi. Puis je suis allé le voir. Ludovic. Tu ne le savais pas encore mais c'était mon meilleur ami, et il savait que j'étais tombé fou amoureux de toi. Nous n'avons fait que dansez, peu être un peu trop sensuellement, mais je sentais déjà ton regard meurtrier me brûler le dos. Lorsqu'il a voulu m'embrasser, tu m'as attiré vers toi, et un sourire de victoire s'est affiché sur mes lèvres. J'ai eu tort de joué avec toi, mais la récompense fut tout de même merveilleuse. Tu étais si timide. C'était ta première fois avec un homme, pourtant je crois que je n'ai jamais autant apprécié les préliminaires. Tes mains me faisaient vibrer. Elles étaient si douces. Tu m'embrassais avec une telle passion que je me sentais perdre pieds. C'était magnifique. Pourtant la crainte ne te quittais pas. Tu hésitais, et plus tu me disais que tu étais désolé, plus j'en redemandais. Nous étions dans ma chambre, sur ce même lit. Je ne t'avais jamais vu aussi stressé que pour notre première fois. Peut-être était-ce parce que tu avais peur, tout simplement. Franchir le cap avec un homme, surtout après avoir passé tant de temps avec une femme, n'est pas anodin. Pourtant ce cap, tu l'as dépassé divinement bien. Je me souviens de ta bouche sur moi. Les gémissements sortaient de ma bouche sans que je ne le veuille. Je serrais les draps à m'en faire mal. Je n'ai joui rien qu'avec les préliminaires...Était-ce ça le pouvoir de l'amour ? Ton intrusion s'est faite un peu brutalement, mais tu as su te faire pardonner...Longuement. J'ai atteint l'orgasme le plus fou, le paroxysme du plaisir, le paradis en un mot. Jamais je n'avais ressenti ça, et mon amour pour toi s'est décuplé lorsque tu as joui en moi, m'entrainant par la même occasion. Le suite ne fut que de pures moments. Même les disputes restent gravées dans ma mémoire car la réconciliation n'en fut que merveilleuse. Mais il a fallut que ce bonheur soit détruit. Je me sens faiblir un peu plus. Ma cœur avait raison...J'avais trop maigri...Je ne sais pas si c'est mon corps qui souhaite rendre l'âme ou si mon cœur est épuisé de saigner. J'entends ma sœur poussé un cri et crier mon nom. Elle décroche téléphone et je l'entends appeler une ambulance. Je n'ai même pas la force de lui dire de raccrocher...S'il te plait Emma...Laisses-moi mourir.


Cela fait maintenant deux jours que je suis ici. Dans ce lit qui n'est pas le mien. J'entends le bip bip incessant du moniteur. Ce son qui risque de me rendre fou. Mais je suis trop faible pour dire quoi que ce soit. Des tas de fils sont plantés dans mon bras. On m'alimente, m'a t-on dit. Mais je ne veux pas. Pourquoi ne me laissez-vous pas en paix ? Mes yeux sont à demi-clos, mais je peux voir les traits tirés de ma sœur. Soudain, j'entends la porte s'ouvrir, et je tourne la tête. Je ne veux pas entendre cette infirmière. Celle qui me maintient en vie contre mon gré. Pourtant c'est la voix d'un homme que j'entends. Cette voix si familière et lointaine. Cette voix qui fait battre mon cœur...Lentement...Doucement...Emma...Qu'as-tu fait ?

- Depuis combien de temps est-il dans cet état ?
- A ton avis ?


Ma sœur est en colère. Elle t'en veux, ça se voit. Pourtant elle ne devrait pas. Je veux me relever. Suis-je dans un rêve ?...Je n'ai plus de forces...Si c'est un rêve, faites qu'il se termine maintenant.

- Laisses-nous.
- Non.
- Laisses-nous Emma.
- Ramènes-le, je t'en supplie...Ramènes-le.


Ma sœur pleure. J'ai mal. Excuses-moi Emma. J'entends la porte claquer. Es-tu parti mon amour ? Encore une fois tu as fermé cette porte. Je sens le lit s'affaisser, et un corps s'allonger tout contre le mien. Ton odeur. Mes yeux lâchent la douleur de mon cœur. Je pleure. J'ai mal. Pourquoi me fais-tu tant souffrir Samuel ? Mes larmes roulent sur mes joues, mais je n'ai pas la force de les arrêter. Je te sens bouger. Non ! Ne t'en vas pas !Tu poses ton visage dans le creux de mon cou. Je le sens devenir humide. Non mon amour...Ne pleure pas...

- Idiot...Si tu ne voulais pas que je parte, il fallait me le demander.


Alors c'était aussi simple ? Avec une seule demande j'aurais pu te faire rester ? Samuel...Je m'en serais voulu toute ma vie. Je t'aurais privé de ton fils.

- Vis Ethan...Reviens-moi...


Je te sens une nouvelle fois bouger. Tes lèvres si chaudes se posent sur les miennes. Un baiser. Trois mois que je le voulais. Me reviendras-tu ? Si je te le demande...M'obéirais-tu ? Je sens les forces me revenir. Juste assez pour te souffler ce mot.

- Restes.


Je te sens sourire à travers ton baiser. Je sens mon cœur rebattre. C'est toi Samuel qui me maintient en vie ?

- Tu n'as plus le choix Ethan. Tu vas devoir me supporter toute ta vie, car il est hors de question que je te quittes une nouvelle fois.


Je t'aime. Je t'aime Samuel. Je t'aime à en crever. J'accepte ma punition. Prends-moi dans tes bras Samuel. Embrasses-moi, insuffles-moi ton amour. Mon amour...Oui je vais vivre...J'entends mon cœur battre de nouveau. De plus en plus fort. Oui je vais rester à tes côtés. Pour la vie entière. Mon amour...Tel un phœnix, dans tes bras, je renais.

°0° La suite de l'OS Adieu loool j'ai pas pu résister, je dis pas qu'il est mieux mais j'arrivais pas à lui laisser une fin triste ^^ J'espere qu'il vous plait autant qu'à moi lol Gros bisouuuu °0°

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Archanges de Sade
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