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Dimanche 15 mars 7 15 /03 /Mars 21:18
 

Immédiatement je lâchais le sac de course et poussait Ilian contre le frigo, le faisant sursauter. Mes bras vinrent se poser des deux cotés de sa tête. Une fois remis de la surprise, Ilian posa sa main sur ma poitrine afin de me stopper et regarda du côté du salon. Constatant que son père était déjà en plein dans le match, sa main remonta et se posa sur ma joue.


Ne recommence jamais ça. Dis-je, le regard dur.

Toi non plus...Souffla-t'il, la voix faible.

OK.


Ilian se mis alors sur la pointe des pied, et posa ses lèvres sur les miennes. Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou alors que je restais les mains posées sur le frigo. Un baiser passionné, qui me donnait à chaque fois envie de plus...


**

Je me réveillais, une faible lueur filtrait des stores à demi fermés. Un mal de crâne lancinant me prit alors que je tentais de me mettre assis.


Fais attention à ton plâtre.


Immédiatement, je tournais la tête vers cette voix que je ne voulais pas entendre ici. Kain était assis sur un siège en uniforme.


Pourquoi je suis là ? Fis-je, regardant mon plâtre. Qui m'a amené ici ?

Entorse du poignet mais il a fallut te poser un plâtre quand même, il ne faut pas le bouger. C'est Hugo qui t'a amené ici, il est dehors.


Un soupire passa le barrage de mes lèvres, et je passais ma main sur mon visage, las.


Il peut rentrer, mais toi tu sors. Dis-je le regard noir.

Pour que tu te reprennes une cuite ce soir ? Répliqua Kain ironiquement.

Il suffit que j'appelle la sécurité pour te faire sortir, c'est comme tu veux.


Kain ancra alors son regard dans le mien, mais voyant que je ne plaisantais pas, il se leva et sortit, veillant à bien claquer la porte après lui. Hugo fit son entrée après lui, tout timide. Doucement, je me rallongeais, posant mes yeux sur le plafond.


Tu aurais pu m'amener autre part que là ou bosse mon frère...Soufflais-je, las.

Je ne savais pas que vous étiez en froid...Répondit-il, s'asseyant près de moi.

Mais tu sais qu'il déteste me voir bourré.


Hugo ne répondit rien, se contentant de poser son regard dans le vague, ne sachant que dire.


Merci, dis-je évitant son regard. De m'avoir aidé.

Tu étais dans un sale état...Répondit Hugo en haussant les épaules.


Ce fut à mon tour de ne rien répondre, peu fier. Demain, j'irais au alcoolique anonyme...Il était impensable que je continue ainsi. Je revenais peu à peu vers l'ancien moi, qui se réfugiais derrière ses bouteilles pour oublier son mal-être. J'étais malheureux, voilà ce qui se passais. Malheureusement amoureux...


Je crois que je suis maudit en amour...Soufflais-je, fermant les yeux.

Alors je possède aussi cette malédiction, car celui que j'aime ne m'aime plus. Répondit Hugo, les larmes aux yeux.

Hugo...Je t'en supplie, je n'ai pas envie de parler de ça...


J'étais peut-être dur, mais je ne voyais pas quoi dire d'autre. Je lui avais tout expliqué la dernière fois. Il acquiesça et posa son regard sur la fenêtre, avant de le dériver une nouvelle fois sur moi.


Tu ressors avec ton ex ? Me demanda-t-il, faiblement.

Oui. Répondis-je sérieux.

Mais il t'a brisé le cœur non ?

Ce n'est pas lui qui m'a brisé le cœur...C'est ce qu'il y a autour de nous...On ne peux plus se voir, fis-je tristement.


Hugo posa alors une main sur mon épaule et planta ses magnifiques yeux émeraudes dans les miens.


Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, parler ou...Plus, n'hésite pas à m'appeler. Dit-il, avant de se retourner.

Tu pars ? Demandais-je surpris.

Oui...Je dois y aller.

Il ne m'en fallut pas plus pour deviner que cette discussion lui faisait mal au cœur, ses yeux se gorgeant peu à peu de larmes m'avertirent. Ainsi, je le laissais partir presque en courant. Je n'avais pas la force de le retenir, peut-être était-ce mieux ainsi...


**


Des jours passèrent et le manque de liberté dans mon travail se faisait sentir. Chacun de mes faits et gestes étaient suivis par le directeur, m'agaçant profondément. Tous les jours depuis un mois, j'espérais le croiser, mais rien n'y faisait, Ilian restait visible.


J'avais repris mes réunions aux alcooliques anonymes, parlant avec des hommes et des femmes qui avaient les même problèmes que moi. Peu à peu, je sentais ce désir de prendre une bouteille disparaître, mais tout cela avait un goût de répétition pour moi, car je savais que ce désir resterait toujours en moi, s'atténuant avec le temps.


J'avais repris contact avec Eliott, ayant besoin d'un ami. Ce dernier, bien que très jeune, était assez mature pour son âge, et cela m'amusait de trainer avec lui, reprenant des activités comme les partie de jeux vidéos ou autre. C'était une vraie bouffée d'air, me faisant oublier l'espace de quelques heures le manque d'Ilian qui me rongeait.


Mais c'était mieux pour lui, pour moi et ma carrière.


Je me trouvais aujourd'hui, assis sur des chaises mal faites, à regarder Cameron jouer comme je lui avais promis. Le directeur m'avait autorisé à assister à certaine de ses activités, trouvant là un bon moyen pédagogique d'instaurer un climat de confiance entre nous. C'était ses propres mots. Bien que je ne devrais pas lui en vouloir d'avoir simplement fait son travail, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'il avait eu tort. Notre amitié s'était peu à peu détériorer malgré moi, refusant certaines de ses invitations...


Échec et Mat ! Cria Cameron excité comme une puce.


Il regarda alors vers moi, et je lui fis un sourire faussement joyeux. Je voulais le suivre, mais à chaque fois, mon esprit divaguait, cherchant où pouvait se cacher Ilian. J'aurais aimé le voir, ne serais-ce que l'entre apercevoir. Vérifier qu'il allait bien...


Tellement pris dans mes pensées, je ne vis pas arriver un nouveau patient. Ce fut sa voix qui me fit sursauter.


Je ne sais pas jouer. Dit-il au maître d'activité.

Ce n'est rien Ilian, regarde et apprends.


Ilian...Immédiatement je me redressais, et regardais droit devant moi, sentant mon cœur mort depuis un certain temps renaitre de ses cendres. Mes yeux croisèrent les siens pour ne plus s'en défaire. Doucement, je reprenais ma dose. Un sourire en coin de sa part, et je compris que ce n'était pas un hasard s'il se retrouvais dans cette activité. Lui manquais-je autant qu'il me manquait ?


Son regard dériva sur ma main plâtrée. Dans une semaine, je l'enlevais, me libérant enfin d'un poids. A mon tour, je l'examinais de loin. Il avait maigri, beaucoup trop. Son teint pâle ressortait encore plus, surement dû au fait de la malnutrition qu'il s'infligeait. Dieu sait que j'aurais aimé lui parler...Le toucher...L'embrasser même...Si tout était différend...


Nous passâmes le reste de l'heure, les yeux dans les yeux. Totalement déconnectés de la réalité, je ne vis même pas les deux autres parties gagnés de Cameron. Ce fut la voix grave du maitre d'activité, qui me fit sursauter.


On se revoit mardi prochain, vous avez bien travaillé. Dit-il, en se levant


Je me levais à mon tour, sachant que je ne devais en aucun cas adresser la parole à Ilian. Ce dernier me fixait, sans me lâcher du regard. J'avertis Cameron que je partais dans mon bureau et discrètement, je passais à côté d'Ilian, laissant ma main effleurer la sienne. Mes poils se hérissèrent au contact et je pu remarquer qu'il fermait les yeux. Un sourire peint au visage, je sortis de la salle, me sentant pour une fois comme il ne m'était pas arrivé depuis longtemps : heureux.


**


Et ce fut ainsi que commença nos « rendez-vous ». Il venait à chacune des réunions d'activités et moi j'accompagnais mon patient. Nos regards ne se lâchaient à aucun moment, reprenant peu à peu des forces à travers ce duel.


Le directeur n'était au courant de rien, bien entendu. Je m'étais bien gardé de lui dire, et il ne m'avait rien demander. En quelque sortes...Je ne lui mentais pas.


Deux semaines plus tard, il m'avait obligé à faire une garde, pour un manque de personnel à l'approche des fêtes. C'est avec une légère appréhension qu'il avait laissé l'hôpital sous mes ordres. Et c'est ravi de ce calme et de cette tranquillité, que je me retrouvais dans mon bureau, lisant mon livre. Mon bureau était devenu une sorte de refuge, un endroit où je laissais mes idées noires dehors, contrairement à mon appartement, où elles revenaient au galop.


Ce fut aux alentours de 23 heures que je décidais de me lever, devant faire un tour de garde pour voir que tous les patients avaient bien regagnés leur chambres après le couvre-feu. Marchant dans les couloirs vides et sombres, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite alors que j'arrivais dans le couloirs des chambres. Aucune lumière ne filtrait d'en dessous des portes...Aucune...Sauf la sienne.


Avec angoisse, je m'approchais de sa porte, hésitant à frapper. Je mourrais d'envie de le faire mais je restais bloqué. Cela faisait si longtemps que je ne lui avait pas parler...M'en voulait-il de ne pas être revenu le voir ? J'étais heureux lorsque je le voyais aux activités, mais cela restait encore dans le cadre professionnel, car je ne lui parlais plus...Si je lui parlais, je savais que je n'arriverais pas à m'empêcher de prendre de ses nouvelles, de voir s'il allait bien...Non...Il ne fallait pas, je l'avais déjà bien trop fait souffrir.


Mais alors que je me retournais, la porte d'Ilian s'ouvrit, et je sursautais avant de me figer. Moi qui volait passer inaperçu, je venais de me faire avoir. Ilian se trouvait dans l'embrasure de la porte, me regardant les yeux grand ouverts, visiblement il ne s'y attendait pas non plus. Soupirant, je me retournais, essayant de ne pas laisser transparaitre l'envie de le prendre dans mes bras.


Tu...Le couvre-feu t'oblige à éteindre ta lumière...Dis-je maladroitement.


Un sourire étira ses lèvres en coin, visiblement, il avait deviné que j'étais mal à l'aise. Il leva sa main et mes yeux s'ancra dans les siens. A l'intérieur, je pu voir briller cette lueur de malice qui y habitait quatre ans plus tôt...A peine eus-je le temps de réaliser qu'il avait appuyer sur l'interrupteur de la lumière de sa chambre, et se jetais sur moi. Dans le noir complet, je reculais d'un pas alors qu'Ilian s'appropriait mes lèvres. Mon cœur déjà endiablé, augmenta d'un volume alors que je sentais cette étreinte qui m'avait fait défaut depuis un moment. Puis je me ressaisis. L'effet de surprise passé, je compris qu'il ressentait comme moi, ce manque. Vivement, continuant notre échange, j'entrais dans sa chambre, Ilian toujours dans mes bras. Je refermais sa porte et l'appuyais dessus, approfondissant notre baiser. Sa langue vint quémander la mienne timidement, et ravi, je lui donnait l'accès de ma bouche. Mes poils se hérissèrent tellement ce baiser magnifique et diaboliquement sensuel me remplissait de bonheur. Je retrouvais ma dose comme un junki en manque de poudre. Ilian se collait à moi, ses mains passant dans mes cheveux, son bassin se collant à mon inimitié...


A bout de souffle, je mis fin à notre échange, posant mon front contre le sien.


Tu m'as manqué...Soufflais-je, les yeux fermés.


Mais à peine eus-je prononcer cette phrase que je sentis Ilian se crisper. Ouvrant mes yeux, je compris qu'il revenait peu à peu à la réalité. Paniqué, il posa ses mains sur mon buste et m'écarta de lui.


Je...Je suis désolé, je n'aurais pas du...Oublie-ça...Je...Bafouilla-t'il, les larmes aux yeux.

Comment veux-tu que j'oublie Ilian ! Même sans ce baiser, je ne fais que penser à toi. Rétorquais-je, vivement.

Arrête...Ta carrière...Je t'ai détruit une fois...Je ne veux pas le refaire une deuxième fois...


Le clair de lune éclairant son visage, je pu remarquer qu'il pleurait, et mon cœur se brisa à cet instant. Je m'approchais alors de lui, murmurant son prénom, mais il détourna le regard, et ouvrit la porte. Déçu, je fis quelque pas, mais m'arrêta bien vite, posant ma main sur celle d'Ilian, un sourire aux lèvres.


Tu te rappelles, il y un peu plus de quatre ans, je t'avais dis de m'attendre après mes cours, dis-je, essayant de capter son regard, mais j'avais séché, et j'avais oublié de t'avertir. Ce jour-là, tu as piqué une crise, et tu as choisis la plus terrible des armes pour me blesser, l'ignorance.


Je vis ses yeux se fermer alors qu'il m'écoutait. Cette nouvelle limite que le directeur nous avait imposé venait de se briser en milles morceaux.


Et ce jour là, tu m'as claqué la porte au nez. Je t'avais interdit de recommencer...

Mais je...Dit-il, ouvrant les yeux pour croiser mon regard.


Je lui laissais pas le temps de parler, fermant la porte et le collant contre le mur. Mes deux mains de chaque côté de son visage, mes yeux s'ancraient dans ses émeraudes.


Tu veux me virer de ta chambre...C'est la même chose...Murmurais-je, faiblement.

Non...Je...Bredouilla-t'il, perdu.

Que tu le veuilles ou non, maintenant que je t'ai retrouver, tu auras du mal à me claquer la porte au nez une seconde fois.


Mes lèvres se posèrent sur les siennes dans une délicate étreinte. Il ne me résista pas bien longtemps et m'offrit ses lèvres. Ses mains reprirent leurs places sur ma nuque et les miennes vinrent se poser sur ses hanches. Le baiser doux, redevint bien vite endiablé, et Ilian, insouciant, se colla à moi. Mon désir pour lui augmenta d'un cran et je m'éloignais, ne voulant surtout pas qu'il sente que je commençais à m'exciter. J'allais m'assoir sur lit, et m'allongeais regardant le plafond, essayant de me calmer. Mais Ilian vint immédiatement se coller à moi, mettant un bras autour de mon cou, et plongeant sa tête dans celui-ci. Je sentais ses lèvres déposer de doux baisers papillons. Une chose était sur, il avait gagner en assurance.


Je me sentais bouillir, et il ne faisait rien pour arrêter ça. Sa jambe vint se poser sur les miennes, se collant plus qu'il ne le fallait. Mais mes yeux s'ouvrirent du surprise alors que je sentais une chose poussé contre ma cuise...Il était dans le même état que moi. Je me tournais alors vers lui, et pu voir une énorme peur au plus profond de ses prunelles.


Ilian...Soufflais-je touché.

Quand vas-t-on se revoir ? Me demanda-t'il

Aux activités...Dis-je, faiblement...


Mais ce n'était pas la vrai réponse à sa question...


Jaeden...Quand va-t-on vraiment se revoir ? Répéta-t'il, croisant cette fois mon regard.

Je ne sais pas...


Notre avenir était incertain. Peut-être devrons nous attendre encore un mois avant de pouvoir nous serrer de nouveaux l'un contre l'autre... A cette pensée, mon cœur se serra, je venais moi même de me jeter tête baissé dans le piège de nos sentiments...Mais Ilian repris la parole...


Alors...Fais moi l'amour...


Immédiatement, je me redressais, m'asseyant sur le lit pour le regarder.


Quoi ? Fis-je, presque gêné qu'il me le demande ainsi.

Je...Si...Si on ne se revoit pas avant longtemps...Je veux garder une trace de toi...Je veux me sentir bien de nouveau...Et ça, toi seul arrive à le faire...me dit-il, évitant mon regard.


Je restais figé face à ses paroles. Je ne voulais pas qu'il pense que j'avais besoin de ça pour ne pas l'oublier...


Ilian...Ne t'obliges pas...Je ne vais pas aller voir ailleurs si tu as peur de ça...Bafouillais-je de plus en plus mal à l'aise.


Ilian se leva a son tour, se mettant sur ses genoux. Une main se posa sur mon épaule alors que l'autre se posait sur ma joue. Ses émeraudes m'hypnotisant, il posa ses lèvres sur les miennes. Un chaste baisser qui me donna des frissons.


Fais-moi l'amour Jaeden...Comme la première fois...Je t'en prie...Fais moi revivre à nouveau...


Sa voix résonnait dans ma tête. Si belle et si douce, sa plainte m'enchantait, m'ensorcelait. Ses lèvres se posèrent une nouvelle fois sur les miennes comme pour essayer de me décider. Mais elles n'en avaient pas besoin. Doucement, ma main se posa sur sa hanche, et d'un mouvement, je le fis s'allonger sur le lit. Il se mit à frissonner alors que mes lèvres embrassaient ses joues, descendant dans son cou. Je savais que je devais y aller doucement. Me demander de lui faire l'amour était un grand pas pour lui. Il extériorisait ses démons, m'autorisant à le faire de nouveau mien et par la même occasion lui faire oublier l'espace d'une nuit toute les souffrances que lui avait causé Ewen. Dans une lenteur extrême, je passais mes mains sous le haut de son pyjama, touchant sa peau fébrilement. Je sentis alors ses mains se poser sur le matelas, et ses yeux se fermer. Mon cœur se serra à l'idée qu'il subissait ce que je lui faisais. Rapidement, je revins prendre possession de ses lèvres, l'embrassant encore comme jamais je ne l'avais fait.


Touches moi Ilian...Regardes moi...Lui soufflais-je, entre ses lèvres.


Ses yeux s'ouvrirent alors et je sentis ses mains se reposer sur mes côtes. Il faisait de gros efforts, alors j'allais le remercier, à ma façon...


C'est moi...Rien que nous deux...Comme avant Ilian...Comme quand j'ai pu te mettre dans mon lit la première fois...Lâchais-je, dans un sourire.


Je l'entendis alors éclater de rire. Un rire sincère qui le libérait de l'angoisse qui lui tordait surement l'estomac. Je voulais qu'il se détende, car même si je me faisais patient, je me sentais aussi nerveux que lui. Il m'offrait, en quelque sortes, une nouvelle première fois.


Après l'avoir embrasser une deuxième fois, je me relevais sur les genoux, mes jambes de chaque côtés d'Ilian. Mes mains se posèrent sur ma chemise, et, mon regard ancré dans celui d'Ilian, je la déboutonnait. Elle tomba alors sur le sol. Le regard d'Ilian dériva sur mon torse et de légère rougeurs apparurent sur ses joues. Je pris alors sa main et la posa sur mon torse, à l'endroit même où se trouvait mon cœur. Je voulais lui montrer que moi aussi j'avais peur. J'avais peur de mal faire. Les battements irraisonnées de mon cœur le firent encore plus rougir, et lentement je m'abaissais reprenant une nouvelle fois ses lèvres dans un baiser endiablé. S'il fut hésitant au début, ses mains se posèrent sans hésitation sur mon dos par la suite, le caressant sensuellement sans même s'en rendre compte.


Mes lèvres descendirent vers son cou qu'elles agressèrent gentillement. Mes mains, logées sous son tee-shirt, le caressant, le faisant parfois se cambrer. Décidant qu'il était temps, je me remis sur mes genoux, le faisant s'assoir. Ses joues rouges ne demandaient que la suite. Amusé, je pris le bas de son tee-shirt, l'embrassant immédiatement. Il leva alors les bras, m'autorisant à poursuivre. Mais ce bout de tissus coupa notre échange visuel un instant et à peine avais-je balancé le tee-shirt au sol, qu'Ilian s'était de nouveau crisper, fuyant mon regard. Je pris alors immédiatement son visage entre mes mains, le forçant à me regarder.


C'est moi...Moi...Et personne d'autre... Murmurais-je, embrassant son front.


Il sembla se décontracter à l'instant même, goutant à mes lèvres comme s'il en avait besoin. Je l'allongeais alors à nouveau sur le lit, et mes lèvres vinrent le parsemer de baiser que j'essayais aussi tendre les uns que les autres. Du cou, je descendis à ses épaules, puis sur son torse. Il était maigre, blanc comme un ange, mais là, sous mon regard et sous ce clair de lune, Ilian était magnifique. J'entendais sa respiration calme, s'accélérer de plus en plus et ses mains venir se loger dans ma chevelure. Je sortis alors ma langue et m'amusait avec ces deux bouts de chairs qui pointait. A peine les eu-je touché, que la peau d'Ilian fut parcouru de frissons et une « chair de poule » s'y installa. Je jouais un peu avec eux, faisant cambrer Ilian. Ces déhanchés violents me montrait qu'il aimait ça...


Je descendis un peu plus mes lèvres, embrassant son ventre, glissant ma langue dans son nombril. A ce contact, je pu entendre Ilian gémir. Ce n'était pas un cri mais un murmure, mais peu m'importait, un sourire triomphant ornait mon visage. Heureux je me relevais, croisant son regard et ses joues de plus en plus rouges. Nous embrassâmes une nouvelle fois, avant que je ne me remette sur mes genoux, provoquant un soupire de mécontentement chez Ilian.


Mes mains se posèrent sur mon jean sans que je ne décroche mon regard du sien. Doucement, je dégrafais le premier bouton, et faisait glisser la braguette. Je pris alors les mains d'Ilian et le soulevai, le faisant assoir une nouvelle fois sur le lit. Mes bras virent s'enrouler autour de son cou alors que je collais mes lèvres aux siennes dans un baiser passionner qu'il ne me refusa pas.


Enlèves-le moi Ilian....Murmurais-je posant ses deux mains sur les bords de mon pantalon défais.


Mais trop pressé, je n'avais pas pensé à sa réaction. Les larmes vinrent cacher ses émeraudes les yeux dans le vagues, il colla ses mains contre sa poitrine. Avais-je prononcer une phrase qu'avait-dite Ewen ? Je n'eus aucune hésitation...Je n'avais pas réfléchis. Immédiatement, je rallongeais Ilian sur le lit, calant son visage entre mes deux mains et parsemant son visage de tendre baiser.


Excuses-moi...Fis-je tristement, avant de poser mes lèvres sur les siennes.


Doucement, je tentais de faire évacuer son stress par le biais de mes mains, le caressant. Ce fut lorsque je l'entendis enfin soupirer de bien-être que je décidais d'aller plus loin. Je refrénais sans cesse ce désir qui montait en moi, me forçant à faire passer le bien d'Ilian avant le mien. Mes lèvres descendirent cette fois plus rapidement vers son bas ventre, toujours en gardant cette même tendresse. Mes mains se posèrent sur son bas de pyjama, attentif à chaque mouvement que faisait Ilian. Dans une lenteur extrême, je lui enlevais son pantalon, ancrant mon regard dans le sien. Les rougeurs sur ses joues s'accentuèrent alors que je le mettais nu devant moi. Excité, je ne pu m'empêcher de poser mon regard sur son intimité dressé.


Tu es magnifique...Dis-je, la voix rauque.


Je ne lui laissais pas le temps de répondre, mes lèvres se posèrent sur ses genoux, les embrassant timidement., puis doucement, je remontais, caressant et posant mes lèvres sur ses cuisses. Mais alors que je me rapprochais de son intimité, j'entendis Ilian m'appeler :


Ja...Jaeden attends...Dit-il, faiblement.


Je me relevais immédiatement, croisant son regard gorgé de larmes. Dans un sourire, je vins ravir ses lèvres a nouveau, faisant taire ses peurs.


Imagine toi....Comme il y a 6 ans, notre première fois...Oublie le reste ilian...Ne pense jusqu'à cet après-midi magnifique....Lui soufflais-je dans le creux de son cou.


Un sourire sur ses lèvres m'avertit qu'il était d'accord, et l'embrassant une dernière fois, je redescendais vers son intimité. Mes mains se posèrent sur ses cuisses jouant de mes pouces pour le détendre au maximum. Je sentis sa respiration s'accélérer alors que j'approchais mes lèvres de son sexe, et lorsque celle-ci le touchèrent, Ilian se cambra de plaisir. Amusé, je passais alors ma langue dessus. Depuis combien de temps n'avais-je pas rêver de ce moment ? Mon dieu, c'était encore plus extra ordinaire que dans mes rêves et souvenirs.


Ma langue s'enroulait autour de son pénis sans jamais le prendre en bouche. Peu à peu, je sentais Ilian se détendre, gémissant plus fortement qu'aux accoutumés. Mais je savais qu'il se concentrait pour ne pas crier, l'endroit où nous étions ne nous facilitait pas la tâche. Lorsque je sentis enfin ses mains vinrent se poser sur ma chevelure dans une demande innocente, un sourire étira mes lèvre et immédiatement je répondis à sa demande. Je pris son intimité entièrement en bouche, enroulant ma langue autour. Ilian lâcha un cri muet et se cambra violemment. Son corps parsemaient des petites perles de transpirations, le faisant luire sous ce clair de lune. A cette vue, mon cœur se mit à batte vite. Mes mains se placèrent sur ses hanches et d'un mouvement de tête, je commençais des vas et viens qui feraient tourner la tête d'Ilian.


Là, sur ce lit d'hôpital, nous franchissions l'irréparable. Si cela venait à ce savoir, je pouvais dire au revoir à ma carrière. Mais a cette instant, je n'étais plus Jaeden le psychiatre, mais Jaeden, le petit ami d'Ilian...Comme il y a quatre ans ou Six ans...Comme je lui avais demander.


Jaeden...Je...Je vais...Me fit Ilian dans un ultime cambrement.


J'accélérais alors la cadence et il éjacula dans ma bouche dans un cri muet. La respiration saccadée, ses mains se posèrent sur ses yeux alors qu'il savourait. Fier, je me relevais, pour m'allonger sur lit. Ma tête se cala dans son cou et je sentis ses bras m'encercler. Ma main vint entremêler quelques mèches de ses cheveux et mes lèvres se posèrent sur sa joue. Je lui laissais le temps de récupérer, même si je souffrais le martyr.


On peut stopper là Ilian...Murmurais-je dans son oreille.


Il tourna alors son regard surpris vers moi.


Ne t'inquiètes pas pour moi, dis-je dans un sourire, ce que tu m'as donné ce soir, crois moi...C'était merveilleux.


Je lui pris alors ses lèvres et nous échangeâmes un baiser endiablé. Puis à court de souffle, j'y mis fin, essayant de me calmer.


Jaeden... Murmura Ilian faiblement.


Je tournais alors la tête vers lui. Il voulait me dire quelque chose sans vraiment oser. Je me rallongeais alors sur lui, lui montrant que je pouvais attendre.


Je veux qu'on le fasse...Jusqu'au bout...Souffla-t-il, en fermant les yeux.

Ilian...Dis-je dans une grimace.

Vraiment.

Et moi je ne veux pas te faire de mal.


Il me regarda alors, essayant de comprendre. Le regard fuyant, je me mis sur le dos, me séparant de lui.


Je n'ai qu'une envie, c'est de te faire l'amour mais...Tu vas avoir mal...Et je ne veux pas te faire mal. Dis-je maladroitement.


Après quelques secondes où je pu sentir le regard brulant d'Ilian sur moi, il vint se coller à moi, embrassant ma joue.


Jaeden... Tu es le seul... je... Si c'est toi... je n'aurais pas mal... Enfin, cette douleur ne sera rien à côté de ce que j'ai pu vi... Je... Ça ne sera rien à côté de tout ce que tu vas m'apporter... Je veux que ça soit toi... Je veux oublier , Dit-il, avant de m'embrasser.


Emporté par son désir évident, je balançais au placard le reste de mes interrogations. Ilian pouvait m'arrêter à n'importe quel moment s'il le voulait, et ce fut dans ce baiser plein de tendresse que je le lui fis remarquer.


Ilian, nu sous moi, me faisait vibrer de désir. Doucement, je me mettais debout, sous son regard étonné. Un sourire étira mes lèvres et j'enlevais mon pantalon dans une lenteur extrême. Je pu voir le regard d'Ilian dévier au niveau de mon bas-ventre. Le rouge aux joues, un éclair de désir les transperça alors que je passais mes mains sous l'élastique de mon boxer. Une chose était sûre, même après quatre ans, nous nous plaisions toujours autant. Mes joues prirent une teinte légèrement rouge alors que je me mettais nu devant lui. Je n'avais aucun mal à me mettre nu devant Hugo, ou le Ilian du passé, mais là, c'était comme me montré à un nouvel homme. Me montrer entièrement. Même avec ce défaut qui ornait mon dos. Cette longue cicatrice qui représentait bien des souffrances. Je priais intérieurement pour qu'il ne la vois pas ou ne la sente pas cette nuit. Qu'il ne me pose aucune questions comme moi je ne le faisais pas. Gêné qu'il me regarde ainsi, je revins capturer ses lèvres, prenant soin de bien me coller à lui pour montrer à quel point j'avais envie de lui.


Maintenant nous sommes à égalité, dis-je dans un petit sourire.


Il me rendit mon sourire avant de m'encercler et d'écarter un peu plus ses cuisses. Vivement, mes mains repartirent une nouvelle fois à la découverte de son corps, voulant le détendre encore plus. Je savais que même s'il ne le montrait pas, il devait angoisser.

Une fois que je fus sûr qu'il soit près, j'abaissais ma main derrière lui, et entrait un doigt humidifié aussi délicatement que je le pouvais. Ilian se crispa immédiatement, posant son regard dans le vague. Vivement, je capturais ses lèvres lui offrant un baiser passionné afin qu'il ne pense plus à rien. Mon regard s'ancra alors dans le sien, et un sourire s'afficha sur mes lèvres alors que je commençais à bouger mon doigt.


Ça doit bien faire quatre ans que je rêvais de ce moment...Soufflais-je, le décontractant.

Moi aussi...Répondit-il, dans un sourire.

Tu m'as vraiment manqué.


Je repris une nouvelle fois ses lèvres, enfonçant un deuxième doigt. Un gémissement sortit des lèvres d'Ilian, mais il l'étouffa bien vite en m'embrassant. Ses ongles se plantèrent sur mes épaules et après plusieurs vas et viens, je sentis Ilian se détendre et s'enfoncer inconsciemment de lui-même sur mes doigts. Je retirais alors mes doigts et posait mes mains sur ses hanches. J'ancrais mon regard dans ses émeraudes et frottais mon nez au sien, comme j'aimais le faire avant.


Tu es prêt ? Demandais-je faiblement.


Pour toute réponse, il acquiesça et plongea sa tête dans mon cou. Je fis de même et d'un mouvement lent, je le pénétrais, lui arrachant tout de même un gémissement de douleur. Ses ongles me griffèrent et je pus sentir mon cou se mouiller, signe qu'Ilian pleurait. Immédiatement, je stoppais, recherchant ses lèvres. Nos langues se retrouvèrent, et je repris de m'enfoncer en lui. Une fois fait, je commençais un déhanché minime, l'entendant gémir encore de douleur.


Le temps passa et les plaintes d'Ilian se transformèrent en une douce mélodie. Ses membres se relâchèrent et ses gémissements se transformèrent en plaisir. Mon cœur se mit à battre follement alors que je compris que j'avais réussis. Nos lèvres se joignirent à nouveaux, et j'augmentais le volume de mes déhanchés, ravi de retrouver mon Ilian. Il me griffait toujours, mais cette fois il n'avait plus mal. Il revivait...Comme avant. Son corps se cambrait, ses jambes s'accrochait autour de moi dans le désir de m'avoir un peu plus en lui. Sa douce odeur m'enivrait, me faisant perdre la tête.


A bout de force, je fit l'ultime déhanché qui décrocha les étoiles à Ilian. Il éjacula sur mon bas ventre et je le suivis immédiatement. Le souffle coupé, je reprenais avec difficulté ma respiration, et c'était aussi le cas pour Ilian. Mais alors que je voulais me retirer, les jambes d'Ilian m'encerclèrent encore plus fort. Ses yeux avaient repris cet éclat de malice qui n'arrivaient que très rarement et un sourire sadique étirait ses lèvres.


Recommences. M'ordonna-t-il faiblement.


Fatigué, mais étant prêt à recommencer autant de fois qu'il le voulait, je repris mes déhanché, à notre plus grand bonheur...


**

Je me réveillais alors doucement, sentant la main d'Ilian caresser tendrement mon dos. Depuis combien de temps était-il réveillé ? Sans bouger, mes yeux se posèrent sur son radio réveil qui affichait 7 heures du matin. Il me restait encore peu de temps avant de devoir partir. Un soupire passa alors le barrage de mes lèvres. Depuis combien de temps n'avais-je pas aussi bien dormi ? Nous n'avions fermé l'oeil que quelques heures mais là, lovés contre lui, je me sentais si bien.


Mais un voile vint cacher ce bonheur lorsque je sentis les doigts d'Ilian passer sur ma cicatrice. Je me crispais et Ilian le sentit car il retira immédiatement sa main.


Désolé, soufflais-je, déçu.


Je reposais ma tête sur l'oreiller, honteux d'avoir toujours du mal à parler de mon passé, alors que je le demandais sans cesse à Ilian. Je sentis Ilian se rallonger, et se coller contre moi. Sa jambe passa au dessus des miennes ales qu'il collait son intimité contre ma hanche. Une de ses mains vint se poser dans mes cheveux tandis que l'autre caressait mon bras du bout de ses doigts. Ses lèvres se posèrent sur ma joue et vivement je tournais la tête afin de les capturer. Nous nous échangeâmes un baiser digne de ce nom et les bras d'Ilian passèrent autour de mon cou alors que je me mettais au dessus de lui. Surement inconsciemment, Ilian se colla son bassin au mien, et je ne pu m'empêcher de ressentir un élan d'excitation.


Je vais devoir partir...Dis-je, frottant mon nez contre le sien.


Ses jambes se resserrèrent autour de mes hanches et il se colla un peu plus contre moi. S'il voulait m'achever, il savait très bien y faire.


Restes encore un peu...Répondit-il, la voix suppliante avant de happer mes lèvres dans un tendre baiser.


Le temps passa, et alors que mes mains passaient et repassaient sur les hanches d'Ilian, je m'aperçus de l'heure qui avait bien avancée. Un soupire rauque sorti de me lèvres et je me relevais sur les coudes.


Il faut vraiment que je parte Ilian. Fis-je déposant un smack sur ses lèvres.


Ilian acquiesça sans rien dire, mais ses yeux larmoyants parlaient pour lui. J'attrapais à la va- vite mes vêtement, me mettant nu, debout devant Ilian. Je pu alors voir ses yeux passer sur mon corps et dans un sourire je lui balançais son pyjama.


Rhabilles toi espèce de pervers. M'exclamais-je, rigolant légèrement.


Les joues rouges, je le vis sourire et s'habiller en vitesse. Puis vivement, il se rassit dans son lit, posant la couette sur lui. Une fois habillé, je pris mes chaussures et m'assis sur le lit afin de les mettre. Ilian en profita pour venir se coller a moi, et une fois mes chaussures lacées, je lui pris son visage entre mes mains et posait mes lèvres sur les siennes.

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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