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Mon Jeune Inconnu

Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 19:52

- A quel heure est mon vol ?
- À 18 heures, dans une semaine.

 

Hitoshi se trouvait sur un canapé en cuir noir, les mains soutenant sa tête, un air de lassitude peint sur son visage. Devant lui se tenait son père, les jambes croisées, un verre de vin rouge français à la main. Ils se trouvaient dans le salon de Kinsue. Celui-ci avait un mobilier très riche. Cheminée, bibliothèque, tapis...Le tout valait certainement une fortune.


- Tu peux l'amener si tu veux. Dit Kinsue, regardant son fils attentivement
- Je ne suis plus avec Chika, papa...répondit Hitoshi, passant ses mains sur son visage
- Je ne te parle pas d'elle, mais de Dosan.

 

Hitoshi regarda son père, étonné. Même s'il savait celui-ci très ouvert, il n'aurait jamais pensé que son père est deviné son attrait pour le jeune inconnu.

- J'avoue que ça m'a surprit de voir à quel point tu t'attachais à une personne dont tu ne connaissais rien. Mais je m'y suis fait à l'idée. Rajouta Kinsue, un sourire en coin.
- Comment...
- Oh tu sais, ça se voit comme le nez en plein milieu de la figure.

 

Hitoshi souria, la conversation prenait une drôle de tournure. Mais une voix stridente vint perturber cette réunion père-fils.

- KINSUE !!!

 

Nina se trouvait dans l'embrasure de la porte, la couleur de son visage virait au rouge.

- Je peux savoir pourquoi ma carte bleue ne marche plus !! dit-elle, en colère.
- Tu dépenses trop ma chérie. Répondit Kisue, calme, reprenant une gorgé de son vin.
- Et de quoi je me mêle !
- C'est mon argent, tu ne travailles pas...
- Tu payes des voyages à ton fils, et tu oses me dire que je dépense trop !
- C'est une formation, et Hitoshi travaille.
- Tu vas le regretter, crois moi !

 

Sur cette dernière phrase cinglante, Nina repartit, laissant une atmosphère pesante derrière elle.


- Elle me fatigue c'est temps ci...déclara Kinsue, l'air fatigué.
- Moi elle m'a toujours fatigué papa...Rajouta Hitoshi, souriant.
- Je sais...Donc je disais que tu pouvais l'emmener avec toi.
- Et son travail au restaurant ?
- Il n'a pas commencé, il peut bien attendre un mois. Tu n'as pas l'air enchanté à l'idée de partir avec lui.
- Si, si bien sûr disons qu'on s'est un peu embrouillé ce matin.
- Akeno je parie...
- Je crois que je suis le seul à n'avoir pas compris ses sentiments...
- Oui je le crois aussi. Mais si Dosan t'as fait une crise de jalousie, il a tout les droits. Akeno est plutôt bel homme et d'âge mûr, il doit se dévaloriser à côté de lui.
- Pourtant je ne fait que m'attacher à lui.
- Lui dis-tu ? Demanda Kinsue, sérieux.
- Oui, il y a à peine 3 heures. Répondit Hitoshi, sur le même ton.
- Alors va le voir, il doit se morfondre tout seul dans son coin.

Hitoshi sourit, puis se leva, embrassa son père et sortit de la somptueuse maison familiale.

 

Le temps était maussade, ce qui présageait une averse dans pas longtemps. Mais Hitoshi ne s'occupait pas vraiment de cela, non, ce qui le préoccupait était ce qu'il allait dire à Dosan. Bien sur ses paroles l'avaient bléssé, mais il ne voulait pas etre en guerre avec lui, surtout s'il partait dans une semaine.

 

20 minutes de marche plus tard, il arriva devant le restaurant. La nuit avait commencé à pointer son nez, allumant les réverbères du quartier de Soma. Le restaurant avait ses lumières éteintes, sauf celle qui donnait sur la salle de bain. Dosan devait surement prendre une douche. Anxieux, il entra dans le restaurant, et monta les marches le plus lentement possible. Il ouvrit la porte de la salle de bain et découvrit Dosan dans la baignoire, endormit dans son bain. Le visage d'Hitoshi s'étira, laissant apercevoir un doux sourire. Sans faire de bruits, il se mit à genoux près de la baignoire, et passa délicatement sa main sur le visage de Dosan. Puis mettant fin à la tentation qui emmenait de ses lèvres si douces, il l'embrassa d'un chaste baiser.


- Il va falloir que tu me réveilles tout les jours comme ça ! Dit Dosan, d'une voix endormi.
- Avec plaisir. Répondit Hitoshi, reprenant ses lèvres plus passionément.

 

Une fois le baiser terminé, Dosan se mit à carresser les cheveux d'Hitoshi. Celui-ce se laissa glisser à terre, s'asseyant sur le carrelage, dos à la baignoire. Dosan se leva alors un peu, se mettant sur ses genoux et passa ses bras autour du coup d'Hitoshi, lui déposant de légers baisers dans le cou.


- Excuses moi, pour tout à l'heure...J'ai été trop loin. Dit Dosan, murmurant à L'oreille d'Hitoshi.

 

Surprit pas ces excuses, Hitosi tourna la tête vers son amant. Celui-ci prit alors vivement les lèvres d'Hitoshi, forçant le barrage de ses lèvres. Leurs langues se cherchèrent tendrement. Le baiser étant au dépard un baiser bestial se retrouva vite être l'un de ces rares baisers que Dosan donnait, montrant peu à peu ses sentiments.

 

La main de Dosan descendit rapidement sous la chemise bleue turquoise de son amant, carressant ce torse si beau à ses yeux, titillant les mamelons déjà dréssés. Hitoshi se retournait peu à peu, passant lui aussi ses mains sur le corps nu de dosan, ses mains descendant vers ses fesses, les malaxant, provoquant une vague de désir puissante chez les deux hommes.

 

Dosan, enivré par la passion, déboutona lentement les boutons de la chemise d'Hitoshi, voulant le faire languir. Sa bouche dériva peu à peu vers son cou, puis vers ses épaules, pour enfin se mettre à lécher et mordre ses bouts de chairs roses.

 

La respiration d'Hitoshi se faisait de plus en plus saccadé, appréciant les caresses de son amant. Voulant lui faire plaisir à lui aussi, il déplaça sa main sur le pénis de Dosan, commençant de légères caresses. Entendant les gémissements discrets de Dosan, il le prit en main, et effectua de légers vas et viens, lui provoquant un hoquet de surprise. Dosan le regarda étonné, mais ses yeux se fermèrent rapidement, et sa tête bascula sur l'épaule d'Hitoshi, laissant s'échapper des gémissement de plus poussés. Hitoshi, fier du résultat, accéléra le mouvement de ses doigts, appuyant sur le gland à chaque passages. Sentant le pénis de Dosan se durcir de plus en plus, il le releva, et se baissa dans un sourire pervers. D'un geste rapide, il le pris en bouche, entourant sa langue dessus, commençant par le lécher. Dosan se mit à pousser des rales de mécontentements. Lachant un petit rire, Hitoshi commença de lents va et viens, mordant gentillement le gland. Dosan pencha violement la tête en arrière, et s'accrocha à la paroi de la baignoire derrière lui, tellement l'afflut de sensations lui faisait perdre la tête. Ses gémisements étaient de plus en plus forts. N'y tennant plus, il éjacula dans la bouche d' Hitoshi, celui-ci accueillant la semence avec plaisir.

Hitoshi se releva sur ses genoux, observant son amant savourer les derniers instant sde son orgasme. Sans qu'il s'y attende, Dosa se releva et pris sa bouche violement, tournant sa langue passionement dans la bouche d'Hitoshi. Leurs baisers dura un long moment, puis, sentant l'air manquer, ils se séparairent à regrets.


- J'ai jamais autant éprouvé de plaisir rien qu'avec une félation ! Dit Dosan, essouflé
- Tant mieux...répliqua Hitoshi, embrassant Dosan.

 

Tout d'un coup, Hitoshi se sentit basculer en avant, dans la baignoire. Se redresant vivement, il vit que Dosan l'avait ammené avec lui dans le bain, plein d'eau.


- Dosan...Mon...Mon pantalon ! Dit-il, surprit.
- La baignoire...On a pas essayé...répondit Dosan, de plus en plus exité, léchant le torse d'Hitoshi.

 

Hitoshi en oublia rapidement son pantalon trempé, et s'allonga sur Dosan, au grand plaisir de celui-ci. Leurs baisers et leurs mains étaient fiévreux, la dispute passé leur avait laissé un manque, quelque chose à se pardonner. Dosan défit rapidement la ceinture d'Hitoshi, le débarassant de ses vetements superflus. Rallongant une nouvelle fois Hitoshi sur lui, Dosan souleva son bassin de façon à être en contact avec le membre dréssé de son partenaire. La réaction de celui-ci ne se fit pas attendre, il prit avidement la bouche de Dosan, titillant son anus de ses doigts, voulant se « venger »


- Hito...S'il te plait...suplia Dosan, à bout.

 

Mais un hoquet de surprise sorta de ses lèvres lorsqu'il sentit deux doigts s'enfoncer en lui, effectuant des vas et viens en ciseaux. L'eau ayant bien humidifié l'entrée, Dosan ne ressentait que du plaisir, s'empalant de lui-même sur les doigts. Ses gémissements ressemblaient plus à de petits cris. N'en pouvant plus, Hitoshi plaça son pénis près de la cavitée offerte, attendant le conssentement de son amant.


- Vas-y je t'en pries !!! cria presque Dosan, l'exitation le faisant bouillonner.

 

En souriant, Htoshi donna un habille coup de rein, et entra en un coup, completement dans Dosan, dont celui-ci exprima son ravissement par un long gémissement. Fier, Hitoshi commença ses vas-et viens d'abord lents voulant profiter. La tension sexuelle était haute, si bien qu'au fur et à mesure, les deux hommes partagèrent une danse violente, faisant crier le jeune blond. Hitoshi avait posé ses mains de chaque côté du rebord de la baignoire, lui donnant plus de force. Dosan, quand à lui, fut obligé de s'accocher sur la paroi du bain, derrière lui, tellement il se cambrait sous le plaisir que lui donnait Hitoshi. La scène était de plus en plus érotique, l'un gémissant fortement et l'autre criant à pleins poumons. Quelques minutes après, Dosan éjacula en premier, dans un long cri de plaisir, suivit par Hitoshi, qui ne pu se contenir.

 

Hitoshi se retira rapidement, et s'allongea sur Dosan, récupérant son souffle.


- Et il n'y a pas que les pipes qui te font grimper au rideaux ! Dit Hitoshi, la voix haletante
- Oui, Bon dieu t'es un dieu du sexe mon chéri ! Répliqua Dosan, toujours les yeux fermés, reprenant lui aussi son souffle.

 

Mon chéri ? Heureux, Hitoshi embrassa tendrement Dosan, faisant passer tout l'amour qu'il ressentait. Puis le regardant dans les yeux, collant son front contre le sien, il dit cinq mots distincts :

 

- Viens avec moi à Paris...

°0° Oyez Oyez !Extra leemon, rien que pour vous, j'espère qu'il vous en a fait baver !!! loool Gros Gros Gros bisous !!!! La prochaine suite sera encore une de Mon jeune inconnu, je me sens vraiment inspiré là ^^°0° Gros bisous !!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mercredi 30 janvier 3 30 /01 /Jan 23:34


- O...Où tu veux aller ?!? demanda Dosan, le regard vraiment étonné
- A paris...dit Hitoshi, passant ses bras autour du cou de Dosan

Dosan le regardait, completement perdu...Pourquoi ? D'abord il lui disait qu'il l'aimait, puis maintenant ce voyage...

- Mais...Comment, pourquoi ?!?
- Je dois aller faire une formation, de dirigeant, et assister à une fusion d'une entreprise de mon père et d'une française.
 

- Je...Et mon travail ?!?
- Mon père m'a dit que ça pouvait attendre...S'il te plait vient.
- Hito...C'est trop tôt...Je...tenta-t'il.

 

Dosan apperçu un voile de tristesse passer dans les yeux d'Hitoshi, et son coeur se serra à cette vision.

- Oui...Tu as raison...excuses moi. Dit Hitoshi, sans grande conviction.

 

Celui-ci se leva, et sorti de la salle de bain. Sans un regard il noua une serviette autour de sa taille.

- Je suis...commença Dosan, lui aussi sortant de la baignoire.
- Non tu as raison, c'est trop tôt...Je...Vais faire à manger... répondit Hitoshi, sans le regarder.

 

Dosan le regardait partir triste. Cette relation avait été trop loin pourtant...Pourtant...Il n'avait aucun regrets. Pourquoi avait-til fallu qu'il accepte ce contrat. Si seulement il l'avait rencontré avant. S'il avait pu entraperçevoir ce qu'il vivait en ce moment, le sentiment qui emmanait de lui lorsqu'il était avec Hitoshi...Il n'aurait jamais accpeté...Pourquoi l'avait-il fait changer ?

 

Se séchant rapidement, il enfila un bas de pijama rouge, avec tee-shirt à manche longue blanc. Pestant contre sa lacheté, il alla rejoindre Hitoshi dans la cuisine, dans l'espoire de pouvoir lui parler. Celui-ci s'activait à préparer le diner. Il était de dos et ne vit pas arriver Dosan.

 

Dosan, marcha doucement, puis se colla à lui, passant ses bras autour de sa taille.

- Ne m'en veux pas, s'il te plait. Dit-il, posant sa tête contre le haut de son torse.
- Je ne t'en veux pas Dosan...Je suis juste...soupira Hitoshi, cessant tout mouvement.
- Déçu...je sais...mais...Commença Dosan.
- C'est pas grave, oublies tout ça. Répliqua Hitoshi, se retournant, se forçant à sourire.

 

Il posa délicatment ses lèvres sur celles de son amants, puis retourna à sa préparation. Dosan sentait bien qu'il lui en voulait...

- Tu parts quand ? Demanda-t'il sasseyant sur la table.
- Dans une semaine.
- Une semaine, et tu revien quand ?!?
- Oui, dans un moi, mon père vient de me l'apprendre. Tu as faim ? Demanda Hitoshi, comme pour clore le débat.
- Je...Oui...Assez...Répondit Dosan, déçu.

 

Hitoshi posa les mets sur la table, puis ils discutèrent, parlant de tout sauf de Paris.

 

Une semaine passa, l'atmosphère s'était peu à peu détendu, Dosan et Hitoshi profitaient l'un de l'autre.

 

Hitoshi s'était levé tôt, pour préparer son départ. Le restaurant resterait fermé pendant un moi, mais son père avait annocé une grande soirée aux clients, fétant le retour de son fils, ce qui ramènerait la clientèle.

- Tu me ramèneras quelque chose ? Demanda Dosan, un air enfantin sur le visage

 

Histoshi éclata de rire, puis reprit la préparation de sa valise.

- Si tu ne m'avais pas crevé à la tâche, je l'aurais fait depuis longtemps, soupira Hitoshi, regadant son tas d'affaires.
- Hey ! Pendant un moi j'aurais rien d'autre que ma main droite alors excuse moi de faire des réserves ! Répliqua Dosan un sourire sadique en quoi.
- Pervers !
- Oh, je sais que tu aimes...

 

Hitoshi lacha tout à coup sa valise, et regarda Dosan d'un air sensuel. D'une démarche féline il s'avança ver Dosan qui s'était installé sur le fauteil. Posant ses mains sur les accoudoir, il avança son visage à quelques mètres de celui de son amant.

- Oh oui j'aime ça...Je recommencerais même tout de suite...murmura t-'il contre ses lèvres.
- Je suis à tes ordres...répondit Dosan, posant ses lèvres sur celles d'Hitoshi.

 

Délicatement, Hitoshi posa sa main sur le torse de son partenaire, la descendant lentement pour arrivers à son sexe. Il se mit à le caresser, et l'effet escompter arriva bien vite.

- Suces moi...murmura Dosan, fermant les yeux.
- Tu aimerais hein...Mais il faudra que tu attendes un moi avant d'avoir ma bouche dessus. Répliqua Hitoshi, mort de rire, se dégageant au fond de la pièce.
- Hey ! Mais ça va pas reviens finir !! cria Dosan, le sexe dréssé.
- Non.
- Hito !
- C'est pour te punir, tu n'avas qu'à accepter de venir avec moi...Tu devrais prendre une douche, mon père arrive bientôt !
- T'es vraiment un salaud !

 

Dosan se leva furieusement du fauteuil et sorti de la pièce en claquant la porte, laissant un Hitoshi mort de rire.

 

Dosan revint 15 minutes plus tard, vétu d'un jean clair et d'un Tee-shirt Bleu. Il entendt les voix distinctes de Kinsue et d'Hitoshi, et descendit les rejoindre, mais il rencontra Nina dans l'escalier. D'un air méprisant, elle le toisa de toute sa hauteur, et murmura :

- Joben veut te voir, à 14h à l'endroit habituel.
- Je n'irais pas ! Hitoshi part, il trouvera ça suspect ! Répliqua Dosan, ses yeux lançant des éclairs.
- Débrouilles toi !

 

Le blond descendit rapidement les escaliers, ne voulant pas rester une minute de plus avec cette femme qui l'insuportait. Il rejoignit Hitoshi.

- Ah Dosan ! Comment vas-tu ? Demanda Kinsue, tendant une main vers le jeune.
- Bien, merci et vous ? Dit-il, serrant la main de Kinsue.

 

La discution portait esentiellement sur le moi qu'allait passé Hitoshi en france, sur ce qu'il devait faire, et ne pas faire.

 

Rapidement, l'heure tourna, et Dosan s'excusa auprès d'Hitoshi et de son père, trouvant une excuse bidon, comme quoi il devait passé prendre quelque chose pour Hitoshi.

 

Il arriva vite devant le hangar. Cet endroit qu'il détestait tant, logeant un homme qu'il haïssait de plus en plus chaque jour.


- Tu es à l'heure pour une fois...

 

Joben se trouvait sur un vieux fauteuil déglingué, près d'une vielle cheminé. La seule lumière provenai de la fenêtre cassée pres de la porte d'entrée, donant un air sinistre à l'endroit.


- Il va trouver ça suspect. Dit-il, d'un ton froid.
- Il va trouver ça suspect, ou tu veux passer le plus de temps possible avec lui avant son départ ? Dit Joben, narcissique.
- Qu'importe ! Que veux tu !

 

Le regard de Joben changea du tout au tout, la colère les marquant profondement. D'un pas énergique, il avança vers Dosan et le plaqua violement sur le mur.


- Je t'avais dit de ne pas t'attacher !
- Je ne me suis pas attcher !
- Tu t'es fait prendre Dosan...N'est-ce pas...
- ...
- REPONDS !
- Qu'est-ce que ça peut te faire ?!?

 

Joben lacha un rire sadique, un rire qui donna froid à Dosan.


- Il est à moi...murmurra Joben
- Quoi ?
- Si tu t'es donné à lui...alors il sait ce que tu resssents...Il sait que tu l'aimes..et il t'aime encore plus...C'est fini.
- Qu'est-ce que tu veux dire...
- Tout sera fini ce soir Dosan...Tu pourras retrouver ta libertée.

 

Joben lui lança alors un regard noir puis il sortit du hangar.

 

Tout serait fini...Ce soir...Non !

 

Courant le plus vite posible, il se dirrigea vers le restaurant, non tout ne pouvait pas finir, pas maintenant, pas maintenant qu'il se rendait compte qu'il l'aimait, pas maintenant !

 

Il arriva rapidement devant le restaurant. Essouflé, il se dirrigea vers Hitoshi, que finissait sa valise.


- Alors mon cadeau ? Demanda celui-ci, un énorme sourire ornant son visage.

 

Mais ce sourire partit vite, voyant l'état de Dosan.

- Do...commença-t'il
- Je viens avec toi ! Mais à une condition ! Le coupa Dosan, le regard sérieux.
- Laquelle ? Demanda Hitoshi, se rapprochant de son amant.
- Il faut qu'on parte maintenant !

°0° Hey ! Hey ! vont-ils réussir à partir ? Quelle est cette fameuse chose que cherche Joben...Mais d'ailleurs, qui est-il ?...TAtatatattatata ! réponse dans pas longtemps ( je sais j'arrète pas de le dire, mais il y a plus beaucoup de chapitre ^^) Gros bisous !!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 31 janvier 4 31 /01 /Jan 22:40
Dosan, qu'est-ce qui se passe ? Demanda Hitoshi, inquiet

- Je t'en supplie, ne me poses pas de questions maintenant, répliqua Dosan, le visage terrifié

 

Hitoshi le regardait sans réaction, incapable de comprendre la situation. Dosan s'avança rapidement vers lui, et l'embrassa tendrement.


- S'il te plait, ne me pose pas de questions...Les réponses viendront bien assez vite...murmura Dosan, le regardant tristement.
- D'accord. Souffla Hitoshi, ne pouvant résister.

 

Dosan lui lança un sourire crispé, et prit négligemment des vetements, qu'il fourra dans un sac. 10 minutes plus tard, Il se trouvait dans la voiture d'Hitoshi, en route pour l'aéroport. Dosan ne cessait de regarder derrière eux.


- Votre billet monsieur... Demanda une jeune hotesse à Dosan.

 

Le blond fit alors de grands yeux, remarquant qu'il n'avait pas acheter son billet, regardant Hitoshi, il remarqua le sourire en coin d'Hitoshi. Lentement il sorti deux billets d'avion qu'il tendit à l'hotesse.


- Mais...commença Dosan, étonné
- Je savais que tu ne résisterais pas à l'envie de venir avec moi ! Répondit Hitoshi, souriant.

 

Tous deux rentrèrent dans l'avion. Ils trouvèrent rapidement leurs sièges, et s'installèrent, Dosan près du hublot. Aucun des deux ne dirent un mot pendant le décollage, Hitoshi crispé, tenant la main de Dosan fortement. Une fois que l'avion prit de l'altitude, Dosan poussa un soupire.

- Tu n'aimes pas l'avion ? Demanda Dosan, se tournant vers Hitoshi.
- Seulement quand il décolle. Avoua Hitoshi timidement.

 

Dosan le regarda, rigolant légèrement. Puis il l'embrassa d'un chaste baiser dans la conoissure de ses lèvres.

- Merci...dit-il, doucement.
- C'est mon père qui a acheté le billet...commença Hitoshi, souriant.
- Non, merci d'être partis, sans poser de questions... répliqua Dosan, baissant les yeux.
- J'ai confiance en toi...Tu me diras la raison lorsque tu voudras...

 

Non...S'il pouvait...Il ne lui avouerait jamais, car une chose est sûre, quand Hitoshi apprendra que toute cette relation était prévu depuis le début...Il ne le regarderait plus comme maintenant.

 

Tendrement, Dosan posa ses lèvres sur celles de son amant, mêlant leurs langues rapidement. Le baiser était tout sauf bestial. Hitoshi appréciait ses rares moments, devenus de plus en plus fréquent.

 

Le trajet se fit long, mais reposant pour nos deux amants, qui discutait de tout et de rien, ayant hâte de découvrir cette ville si romantique qu'était Paris.

 

L'hotel où allaient loger Hitoshi et Dosan pendant un mois était « La merveilleuse scène », un hotel cinq étoiles, dont le luxe et le confort étaient les qualités indéniables. Le père d'Hitoshi leurs avaient réservés la suite royale, qui était, comme son nom l'indique royale. Les couleurs étaient claires, des murs beiges, avec du mobilier en bois brun. Le salon était très grand. Un canapé en cuir bordeaux se trouvait au milieu de la pièce, devant une cheminée en pierres, où était fixé dessus un énorme écran plasma. A droite se trouvait une table en chène, avec six chaises. Tout près, un vaisselier, exposant divers couverts à l'éffigie de l'hotel. Deux grandes portes en bois sculpté donnait lieu sur une somptueuse chambre aux couleurs rouges et jaunes. Un lit en baladin collé contre le mur d'en face, avec, de chaque côtés une table de chevet accueillant deux lampes à huile. Une grande armoire sculpté se trouvait a coté d'une autre porte. Cette ouverture donnait sur la salle de bain carrelé bleu turquoise, ou se trouvait un somptueux jacuzzi, des toilettes, une douche et deux lavabos.

- Ton père a du dépenser une fortune ! S'exclama Dosan, les yeux pleins d'étoiles en admirant la tour Effel.
- C'est pas vraiment grand chose pour lui je pense...dit Hitoshi, etouffant un énième baillement.
- On peut aller visiter ?!?
- Dosan il est 19h, tout est fermé...

 

Embrassant furtivement Dosan, Hitoshi s'allongea dans le grand lit, sur le ventre. Il commençait peu à peu à se détendre, lorsqu'il sentit quelqu'un s'assoire sur lui.

- Dosan, mais qu'est-ce que tu fait ! Dit-il, étonné.
- T'es fatigué, je te fait un massage ! Répondit Dosan, mêlant les gestes à sa parole.

 

Hitoshi repositionna sa tête sur l'orreiller, en soupirant de bien-être. Mais 10 minutes plus tard, il sentit une forme poussé dans son dos.

- Dosan...tu bandes...soupira Hitoshi, souriant tout de même, mais gardant les yeux fermés.
- Enlèves ta chemise...murmura Dosan, collant son intimité un peu plus sur les fesses de son partenaire.

 

Voyant qu'il ne le faisait pas...Dosan s'allongea entièrement sur lui, passant ses mains dans le pantalon d'Hitoshi, caressant ses fesses.

- Tu vas pas me dire que ça ne te fais pas de l'effet ça !...

 

Remarquant que son amant ne lui répondait pas, il avança sa tête vers son épaule. Hitoshi venait de s'endormir, laissant Dosan seul dans son désir de plaisir à deux.

- C'est vraiment bien la peine que j'essaye de t'exiter...Dit-il se redressant pour mettre Hitoshi dans les draps.

 

Quelques minutes plus tard, après avoir prit une douche, Dosan se coucha à ses côté, restant le regarder un instant, avant de tomber dans les bras de morphés, se lovant près du corps chaud de son amant.

 

La nuit fut longue, et ce fut Dosan qui se leva en premier. Ne voulant pas réveiller son amant, il sortit de la chambre et appela la reception afin de commander un bon petit déjeuner français. A peine eut-il raccroché qu'il entendit un brouhaha infernale se lever de la chambre. Se précipitant, il vit Hitoshi, cherchant des vetements dans leurs sac de voyage.

- Putin Dosan ! T'as éteins le réveil ? Commençat-il, sans un regard.
- Non, pourquoi ?
- Il a pa sonné, et je suis en retard !
- Tu commences tout de suite ?
- Oui...Je vais prendre ma douche !

 

Haussant les épaules, Dosan alla ouvrir au serveur qui apporta le déjeuner. Le remerciant, il déposa tout sur la table du salon. Lentement, il prit le journal français qui se trouvait sur le plateu et commença à le lire. Mais sa lecture fut remise à plus tard lorsqu'il vit apparaître Hitoshi, vetu d'un costume noir, qui le rendait terriblement sexy.

- Je suis comment ? Demanda Hitoshi, ayant remarqué le regard envieux de son amant.

 

Celui-ci se leva, et s'approcha d'Hitoshi, posant ses mains sur son torse, il l'embrassa d'un chaste baiser.

- J'ai hâte à ce soir. Dit-il, un sourire pervers en coin.

 

Hitoshi sourit et lui redonna un baiser en murmurant un rapide « A ce soir », avant de partir rapidement.

 

Dosan soupira, et partit se rassoir sur la chaise, mais le téléphone sonna. Maugréant contre ces choses qui le dérangeait, il décrocha rageuesement.

- Allo ?

 

Un rire glacial s'éleva du combiné, un bruit qu'il n'aurait pas voulu entendre.

- Dosan...Comment n'ais-je pas prévu ta réaction....lui dit la voix glacial.
- Joben, je t'en supplie, laisses nous tranquilles...supplia Dosan, les mains moites.
- Profites bien de ton petit mois avec lui, car à ton retour, penses-tu vraiment qu'il acceptera ce que tu as fait ?
- Non...Je...

 

Mais l'interlocuteur raccrocha rapidement, laissant Dosan à ses tentatives d'excuses...


°0° Mouhahahaha j'arrêtes pas mais là je suis vraiment inspiré et je pense que ça se voit ^^ J'espère que cette suite vous a plus. Gros Gros Gros bisous, et merci de lire mes fics !! °0°

 

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Samedi 2 février 6 02 /02 /Fév 23:53

Les jambes de Dosan lâchèrent et il s'écroula par terre. Il avait raison...Joben avait raison...Les larmes coulaient à n'en plus finir. Il avait le cœur brisé car il allait détruire l'homme qu'il aimait. Comment avait-il pu se perdre ainsi dans ses sentiments ? Lui, Dosan, le plus grand coureurs de jupons de toute l'Amérique, l'être le plus méprisable mais pourtant si adulé. En quittant son pays, il n'aurait jamais pensé devenir comme ça. Pourquoi avait-il accepté ? Pourquoi avait-il accepté ?

 

* Flash-Back *

 

Une pluie battante s'abbatait sur la ville de Tokyo, mouillant abondement un jeune homme blond. Il portait un long manteau noir, et essayait d'échapper à l'averse grâce à sa capuche, mais rien y faisait il restait trempé. Les rues étaient désertes, mais vus l'heure tardive, ça ne le surprennait pas. Il cherchait desespérement un endroit où s'abriter. Il était fatigué, et apres cette dure journée, il avait bien besoin d'un verre. Qu'elle idée avait-il eu de quitter l'Amérique ?

 

Le destin semblait être de bonne humeur, il aperçus une petite auberge. Les lumières étaient allumées. Il poussait la porte de l'établissement, et jettait un regard furtif sur la clientèle. Une chose était sur, cette auberge était presque vide. L'endroit n'était pas vraiment accueillant. Des tables en bois salis étaient éparpillés partout dans la pièces, illuminées par des lampes à huile. Un bar se trouvait sur la gauche, où un barman à l'air idiot essuyait des verres dans un torchon couverts de suie. Cet endroit ne lui donnait pas envie de continuer sa marche, mais ayant besoin d'un remontant, il s'avancait vers le bar et commandait un double whisky pur. Pourtant il détestait ça, mais il lui ferait oublier...Oublier qu'il était un être médiocre, qui abandonnait derrière lui des milliers de personnes.

 

Il avalait son verre d'une traite, et demandait une chambre au barman. Apres avoir payé et prit les clés il s'avancait dans l'escalier, menant aux chambres, mais une main le retenait. Intrigué, il se retournait et découvrais un homme tout ce qu'il y avait de plus séduisant. Sa peau était d'une paleur à faire peur, mais ses yeux gris foncés lui donnait un charme fou. Il avait les cheveux noirs comme l'ébène et un sourire malsain étirant ses lèvres roses pales.

- Je t'ais reconnu.

 

Sa voix était grave et froide. L'homme blond tressaillit lorsqu'il entend cette phrase.

- Tu es encore inconnu au japon...Mais pour un voyageur comme moi, non.

 

Le blond le regardait alors méchamment, voulant le faire taire. Non, il avait abandonné cet autre lui. Il se retournait et montait dans sa chambre, mais avant qu'il n'ais eu le temps de fermer à clé la porte, celle-ci s'ouvrit sur l'homme à l'aspect fantomatique.

- Tu es recherché. Tu n'es pas en mesure d'être le dominant.

 

Le jeune paraîssait alors terrifié. Il se reculait, cherchant à s'éloigner le plus possible de cet homme étrange. Celui-ci se mettais à rire. Un rire froid, a faire trembler n'importe qui. Il refermais la porte à clé. Puis lentement il s'avancait vers le jeune blond, qui lui reculait, jusqu'à se trouver coincé par le mur. Le brun lui caressait alors la joue.

- je suis surpris de te voir ici...Ce n'est pas un endroit pour toi Océan...
- Ne m'appelle pas comme ça ! Répliqua le blond, les poings sérrés.
- Pourtant ton nom de scène te vas si bien Dosan...

 

L'étranger se retournait laors et enlèvait sa longue veste noir. Il était habillé en costume simple, mais qui le rendait terriblement sexy. Pourtant l'aura qu'il dégageait détruisait cette beauté. Un chaine pendait à son cou...Elle était en argent et le pendentif représentait un cadenas.

- Que me veux tu ? Demanda Dosan, reprenant du poil de la bête.
- J'aime ta musique. Lui répondit froidement le brun.
- Si tu veux un autographe, ma maison de disque en offre.
- Pourquoi me contenterais-je d'un bout de papier alors que je t'ais sous la main ?

 

Dosan restait sur le mur, ne sachant pas quoi répondre, mais à cet instant il avait une envie de meurtre.

- Pourquoi t'es tu enfuit ? Tout le monde te recherche là-bas. Dit Le brun, se tournant vers lui.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? Répliqua agressivement Dosan, ses yeux lançant des éclairs.
- C'est un avantage.
- Un avantage ?
- Oui...Océan...J'aime ta musique...Et lui aussi...Mais lui ne te connais pas comme moi je te connais...Tu es beacoup plus beau sans ton bandeau qui ne laisse transparaitre que tes yeux...Il t'aimeras...
- Qui ça lui ?
- Celui qui m'as offert ce cadenas...Que tu dévisageais à l'instant...M'emprisonant de tout son être...

 

L'étranger prit une pause, se perdant une nouvelle fois dans ses souvenirs.

 

- J'attendais quelqu'un d'autre, mais finalement, tu conviendras parfaitement...murmura Le brun.

 

Dosan le regardait dans les yeux, une expression indechifrable lui faisait face. Ses yeux sembait perdus dans les méandres de sa mémoire, comme-ci l'évoquation de ce simple pronom faisait revivre en lui une plaie désespérement ouverte.

- Je sais qui tu es. Je connais ta personnalité. Tu te fiches de tout le monde. C'est pour ça que tu es partis. Ces personnes si futiles qui t'admire, qui achètent tes produits de consommations, qui crient à tes concerts. Ce sont elles qui t'on fait perdre ta mélodie...Ta muse, n'est-ce pas ?

 

Le jeune Blond le regardait étonné, comment pouvait-il dire ces choses alors qu'ils ne s'étaient jamais rencontré ?

- Tu es partis. Tu esayes de la retrouver n'est-ce pas ? Tu te crois perdu car tu n'es plus le même qu'au début....Ils t'ont détruis, ils l'ont fait partir, cette envie de jouer, cette envie de créer...ça se ressent...Dans ton dernier album.
- Qui es tu ? Demanda alors Dosan, désarçommé
- Joben.
- Je ne te connais pas ! Alors pourquoi me dis-tu tout ça !
- Car toi et moi on se ressemble Océan...Tu as perdu quelque chose qui faisait partie de toi et moi, de mon côté j'ai perdu aussi une chose, à laquelle je tenais plus que tout.
- Je ne comprends rien.
- C'est simple, je peux te ramener ton inspiration a condition que tu détruises celui qui m'a enlevé ma chose.
- Comment ? Moi seule peut la faire revenir !
- Oh crois moi...Il est capable d'ammener le bien a toi, et de te détruire juste apres...mumura Joben.
- Mais de qui tu parles ! S'énerva Dosan
- Acceptes mon contrat et tu resort gagant, détruis-le et je t'offre ta muse. Refuses et j'avertis les paparazzis, ta famille et les autorités.
- Tu me fais du chantage...
- Je sais et je n'ais pas de remords.

 

Dosan le regarda alors dans les yeux. Son inspiration. Ce manque qui le dévorait peu à peu menaçant de le faire tomber dans la folie. Etait-il capable de sacrifier une vie pour la retrouver ?

- Je ne tuerais pas ! Prononça-t'il froidement.
- Je ne veux pas que tu le tue, juste qu'il souffre. Répond calmement Joben, les bras croisés.

 

Le faire souffrir ? Le détruire ? Son inspiration contre une âme ?

 

- Je t'écoutes, quel est le contrat ?

°0°Je sens qu'il y en a qui veule ma mort mdrrrr mais en tout cas j'espère que cette suite a un peu répondus à certaines questions, Excusez moi, elle n'est pas très longues, mais je trouvais bien de la coupé là ^^ ...Encore une fois, j'espère que ça vous as plus ! Gros bisous !! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 16:35
 

Les yeux rougies par des larmes dévastatrices, Dosan se leva. Pourquoi était-il parti ? S'il avait continué à être cet personne que tout le monde aimait, il n'aurait jamais rencontré Joben, et il n'aurait jamais eu l'intention de faire du mal à Hitoshi. Joben avait raison, il est capable d'amener le bien. Il lui avait fait retrouver son inspiration ? Comment ?

 

Le cœur en miettes il alla prendre sa douche. L'eau chaude sur sa peau, le brulant, une douleur salvatrice...

 

Après s'être habillé d'un simple jean et d'un sweat Bleu marine, il descendit jusqu'à l'accueil. C'est dans la souffrance qu'on puise le plus souvent sa muse, et celle-ci conduisait Dosan vers son instrument, son élément...Ocean.

 

La maitre d'accueil l'emmena dans une salle vide, où un piano se trouvait au centre de la pièce.

- C'est une salle réservé au personnel...le pianiste vient s'entrainer ici...je ne sais pas ci cela vous convient... dit Le jeune homme de service.
- C'est parfait...Merci. Murmura Dosan, hypnotisé par ce chef-d'œuvre en bois.

 

Le jeune homme le laissa alors seul dans la salle. Dosan n'avait jamais eu autant envie de jouer que maintenant. Son cœur saignant lui implorait de libérer sa douleur dans cette douce mélodie. Il voulait refléter cet amour qui allait être détruit avec une mélodie, que lui seul connaitra. Il dira ces mots qu'il n'avait jamais dit à personne.

 

Une douce frénésie prit place dans tout son être, ordonnant à ses doigts de travailler, comme au tout début, comme lorsque son rêve était d'être célèbre...Mais son rêve s'était envolé...Et avait changé d'orientation...Non, Le succès...Il n'en voulait plus...Il le voulait lui...Ses caresses...Sa voix...Son regard...Son être...Lui...

 

Ses doigts se posèrent sur le clavier, appuyant sur ces touches d'ivoires, provoquant des notes d'abord hésitantes. Puis la mélodie défila dans sa tête, son cœur chantant un son muet, que le piano s'évertuait à faire entendre...Le jeune Océan refaisait surface...

 

Hitoshi était arrivé à a formation avec 10 minutes de retard, se maudissant de n'avoir pas entendu le réveil. Il passa la journée à écouter un ami de son père déblatérer sur la mise en place d'un nouveau mode d'activité dans un restaurant. Bien que cela soit interessant, Les pensées d'Hitoshi partaient vers Dosan, seul dans la chambre. Il n'arretait pas de se demander ce qu'il faisait, s'il avait trouvé une occupation, s'il était sortit.

 

 

C'est dans ces moments là qu'Hitoshi comprit qu'il était réellement tombé amoureux du jeune inconnu. Même s'il ne connaissait rien de lui, même s'il savait qu'il lui cachait quelque chose et que c'était ce quelque chose que Dosan fuyait, Il lui laisserait du temps. Il voulait l'apprendre de lui, il voulait que Dosan est assez confiance en lui pour lui raconter, quel que soit son passé.

 

La pause de midi arriva plus vite qu'il ne le pensait. Il regarda sa montre et déçus, il appela Dosan à l'hotel, car il n'aurait pas le temps de rentrer manger.

- "La merveilleuse scène" bonjour. Dit une voix féminine
- Bonjour, j'aimerais avoir la chambre 322. répondit Hitoshi, respectueusement.
- Excusez moi, il n'y a personne dans cette chambre, le propriétaire est partit travailler et son ami est occupé.
- Occupé ?
- Oui, monsieur.
- Bien...merci.

 

Hitoshi raccrocha inquiet. Que pouvait-il bien faire ? Mais il rangea ces inquiétudes, s'il voulait que Dosan lui fasse confiance, il devait à son tour en faire de même.

 

Il parti alors en direction d'un snack, n'ayant pas le temps d'aller dans un bon restaurant.

 

L'apres-midi passa tout aussi vite, Hitoshi n'écoutant pas la moitié de ce que disait le représentant.

 

Sur les coups de 18h, Hitoshi pu enfin rentrer à l'hotel. Il monta directement dans sa chambre et la trouva vite. En souvenir de la dernière fois ou il avait trouvé une chambre vide, il se précipita à l'accueil, demandant s'ils avaient vu son compagnon.

 

Un jeune homme au cheveux roux lui répondit qu'il l'avait ammené ce matin dans la salle de répétition du pianiste, et qu'il n'y était pas sortit de la journée.

 

Se remettant de sa Frayeur, Hitoshi suiva les directions du jeune homme et arriva devant la porte. Doucement il tocqua à la porte et entra.

 

Son visage s'étira lorqu'il vit son amant, assis devant son piano. Il tenait une feuille à la main et mordait dans son crayon. Il était tellement concentré qu'il n'avait pas entendu le bruit de la porte.


- Je te déranges ? Demanda Hitoshi, s'approchant de Dosan.

 

Celui-ci leva des yeux surpris vers l'opportin, et son visage s'étira lorsqu'il s'apperçu que c'était son amant.


- Non ! Comment c'est passé ta journée ?demada t-il se leva pour embrasser Hitoshi.
- Ennuyeuse, je n'ais fait que penser à toi...Mais ça n'a pa l'air d'être ton cas. Répondit Hitoshi, amusé.
- Non, j'ai vraiment passé une bonne journée..Assieds toi...Je...Je veux te faire écouter quelque chose...

 

Hitoshi prit place sur le banc pres du piano. Il posa ses coudes sur l'instrument et posa sa tête dessus. Comprenant que Dosan allait lui faire écouter une de ses musiques, il ferma les yeux pour se laisser bercer par la mélodie.

 

Cliquez sur In the End

 

Dosan prit une profonde inspiration et se lança. Il voulait lui dire...Il voulait lui prouver...Il voulait l'aimer.

 

Ses doigts carraissaient les touches, enivrant le cœur de son amant. Surprit par cette mélodie, il ouvrit les yeux vers Dosan, et remarqua directement les larmes couler sur son si beau visage. Son cœur se serra, et il ne pu s'empécher d'aller s'assoir à ses côtés, le rassurant, l'encourageant à continuer.

 

La mélodie fit exploser son cœur tellement elle était belle.

 

Dosan s'arréta, le son créé étant achevé. Lentement, il se retourna et fixa son amant. Le bleu Humide de ses yeux rencontra le regard aimant de son amant. D'un voix triste, il lui avoua ce que son cœur lui criait.

 

-  Je l'ais écrite pour toi...En pensant à toi...j'ai été ignoble avec toi et je le suis encore. A chaque fois que je jouerais cette musique, dis-toi qu'elle est pour toi...Car je l'ai écrite pour te dire que je t'aime Hito...Tu m'as fait prisonnier de ton cœur, et je ne souhaite pas une seule seconde en être libéré.

°0° WOOOOOOOO *_* ils sont mignons heins !! Je suis gentille je l'ai ais laissé tranquille ^^ maisbon c'est le calme avant la tempête ^^ J'espère que ça vous as plus ! Gros gros bisous !!!!°0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 12:43
Hitoshi regarda alors son amant avec une infime tendresse, ses yeux lançant un trop plein d'amour, voulant le remercier de cette déclaration qui lui emplissait le cœur d'un bonheur immense. Délicatement, Il prit le fin visage de Dosan dans ses mains et le rapprocha du sien, laissant quelques centimètres entres leurs lèvres.

- Je t'aime aussi Dosan...murmura Hitoshi, avant de sceller ses paroles d'un doux baiser.

 

Rassuré par ce baiser, voulant remercier son amant, Dosan se colla à Hitoshi, approfondissant leur étreinte. Leurs langues se caressèrent, avec une tendresse qu'ils n'avaient jamais autant utilisés. Etouffés leurs craintes, surmontés leurs peurs...Tout ça avait permis de commencer vraiment une vie de couple, et c'est cette vie qu'il signait, d'un baiser devenant de plus en plus endiablés.

 

Leurs aveux venaient de leurs donnés une force qu'ils pensaient infranchissable, réchauffant le cœur de Dosan quand à la suite des évènements. Le désir commençait peu à peu à lui titiller les reins. Il avait envie de lui...Sa langue caressant la sienne, ses mains s'avanturant sous son sweat. S'il pouvait échanger sa célébrité passée contre lui, il le ferait. Il le savait maintenant...Il serait capable de mourir pour lui.

 

Dosan referma d'un geste rapide le clapet du piano, sans lacher une seule seconde les lèvres si douces de son partenaire. Délicatement, il vint se placer sur les cuisses d'Hitoshi, de façon à être bien en face de lui.

 

Le baiser d'abord doux devient de plus en plus bestial. Hitoshi ayant assis Dosan sur le clapet du piano et descendu sa bouche vers son cou, le parsèmant de doux petits baisers. Dosan se rapprocha au maximum, serrant le corps de son amant. Il avait la tête sur le côté, laissant le libre accès à Hitoshi. Voulant chauffer au maximum son compagnon, Dosan commença un déhanchement excitant sur les cuisses d'Hitoshi, son intimité venant culbuter le pénis, de plus en plus dur de son partenaire. Mais un raclement de gorge vient perturber ce début d'union.

- Hmm Hmm.

 

Hitoshi et Dosan se retournèrent en même temps vers l'imposteur, frustrés.

- Euh...Excusez moi de vous déranger...Le pianiste doit répéter avant le repas de ce soir...dit Le jeune roux qui avait conduit Hitoshi dans la salle.

 

Obligés, Dosan et Hitoshi se lachèrent à regrets, non sans se laisser un regard sensuel, répondant à la question muette sur la suite des évènements.

 

Avant de sortir, Hitoshi donna un billet de 50 euros au jeune maitre d'accueil, lui priant de garder cela secret.

Les deux amants marchèrent à travers le hall, tentant de réfréner ses pensés érotiques qui ne faisait que leur traverser l'esprit. Ils arrivèrent devant l'ascenseur, qui les amèneraient à leur chambre. Par chance, il était vide, et Dosan s'y engouffra, en prenant bien soin de ramenner violement Hitoshi contre lui, reprenant sa bouche avec voracité.

 

Les portes se refermèrent et hitoshi commença à passer ses mains sous le sweat de son amant. Commençant par remonter doucement, effleurant chaque parcelles de peaux du bouts des doigts. Des gémissements de plaisir commèncèrent a faire apparitions. Les mains d'hitoshi redescendirent afin de se glisser sous le jean de Dosan, caressant les fesses fermes, les malaxant, au plus grand plaisir de Dosan.

Dosan se sentait de plus en plus fiévreux, l'envi de plaisir charnel se faisait de plus en plus présente. Son sexe était tendu à l'extreme, et il ne voulait qu'une chose, que ce maudit ascenseur monte plus vite. Il se cambra violement lorsque Hitoshi passa ses mains devant, caressant avec une lenteur calculé son sexe. Leurs langues se retrouvèrent pour danser un ballet effréné, voulant que cet échange dure le plus longtemps possible.

 

L'ascenseur s'arreta au troisième étage, libérant les amants qui se dirigèrent, ne cessant de s'embrasser, vers leur chambre. Hitoshi se libera de son amant afin de chercher la cate magnétique de la chambre. Dans un soupir de mécontentement, Dosan se plaça derrière lui, passant ses mains sous le costard de son amant, touchant son torse finement musclés. Pendant qu'Hitoshi se battait pour ne pas perdre la tête et ouvrir la porte, Dosan déboutonna le pantalon d'Hitoshi, et passa ses mains à l'interieur de son boxer, commençant à masturber son compagnon. Hitoshi réussit, en lachant de profond gémissements à ouvrir la porte. Et d'une violence, il ramena Dosan dans la pièce, le jettant sur le canapé. Ne laissant pas le temps à Dosan de s'en remettre, Hitoshi s'assit sur ses cuisses. D'un regard brulant, il déboutonna un à un les boutons de sa chemise, laissant Dosan l'embrasser à sa guise.

 

L'atmoshère devint brulante, nos deux amants se cherchant à n'en plus finir, voulant exiter au maximum l'autre. Un duel de force se mit en route, à savoir qui se libérera en premier. Ils se retrouvaient à présent nus l'un contre l'autre, sur ce canapé plus que confortable, à se carresser de manières osés. Dosan se trouvait au dessus, voulant mener la danse des préliminères. De la bouche d'Hitoshi, il descendit de plus en plus bas, passant par le cou, puis les épaules et les tétons durcis de son amant. Sa langue traçait un sillon brulant, laissant sa marque sur ce corps qu'il aspirait tant. Dosan passa sur le nombril d'Hitoshi, dans lequel il enfoucha sa langue, provoquant un gémissement poussé de la part d'Hitoshi. Voulant abréger la souffrance de son amant, Dosan passa sa langue sur le pénis dréssé d'Hitoshi, appuiyant du bout de la langue sur le gland transpirant.

- Dosan...supplia Hitoshi, l'exitation lui vrillant les reins

 

Le blond prit le sexe en bouche, sous le gémissements de plaisir de son amant. Il commença des vas et viens avec sa bouche, au plus grand bonheur d'Hitoshi. Celui-ci se cambrait au rytme des vas et viens, ses mains serrant les coussins, ses jointures devenant blanches, tellement le flux de sensations, mellés aux sentiments, devenaient énorme.

 

La main gauche de Dosan se mit à caresser les testicules de son partenaire, sachant que le plaisir se décuplerait. Mais l'entendre gémir de cette façon lui donnait chaud...Il voulait qu'Hitoshi le prenne...Maintenant. Tout en continuant ses caresses bucales et manuelles, Dosan, de sa main droite enfonça un de ses doigts dans son anus, afin de se préparer lui-même. Au fil des secondes, Dosan commençait à gémir de plaisir. Il enfonça donc un deuxième doigt, puis un troisième... Il lacha alors le pénis gorgé de plaisir de son amant et le regarda dans un sourire sadique. Hitoshi releva alors la tête, frustré par cet arret.

 

S'avançant vers son amant d'une démarche féline, il prit sa bouche avec avidité, rencontrant la jumelle tant désirée. Sentant qu'Hitoshi avait de plus en plus de mal à se contenir, il s'empalla de lui-même sur ce sexe tendu à l'extreme, sous la surprise d'Hitoshi.

- Dosan...Tu vas bien ?!? demanda Histohi, essayant de masquer le plaisir qu'il prenait à se trouver à l'interieur de Dosan.

 

Mais Dosan ne lui donna pas de réponses, et commença de lents mouvements afin de s'habituer à la présence imposante de son amant. Les minutes défilèrent et nos deux amants entamaient des mouvements de plus en plus violents. Leurs corps étaient en sueur, et ils gémissaient à l'unisson, essayant de faire durer ce moment magique aussi longtemps qu'ils leurs en étaient possible. Le bassin de Dosan se relevait, jusqu'à ce que le pénis d'Hitoshi ne soit plus en lui, puis d'un violent coup de rein, il se réampala dessus, augmentant la bestialité de l'acte. Il recommença plusieurs fois cet acte, les faisant crier tous les deux de plaisir.

- Dosan je vais... mais cette dernière phrase mouru dans la bouche d'Hitoshi, Dosan, prenant sa langue avidement.

 

Sentant qu'il allait bientôt se libérer, il recommença a donner des coups de reins lents. De ses mains,  il carressa le visage rayonant de son amant. Il l'embrassa une dernière fois puis lui murmura un « je t'aime » avant de se libérer dans un râle d'allégresse, suivit de près par Hitoshi.

 

La fatigue les submergea, et dans un ultime effort ils se couchèrent dans leur lit, et s'endormirent profondement l'un contre l'autre.

 

 

Le lendemain, Dosan se leva seul, un mot posé sur l'oreiller :

 

«  Je n'ais pas voulu te réveiller, tu dormais si bien

...Merci pour cette nuit...

A ce soir.

Je t'aime ! »

 

Dans un sourire, Dosan se leva, voulant aller prendre une douche, mais la sonnerie du téléphone retentit. Il décrocha, anxieux à l'idée que l'interlocuteur soit Joben...Et ses doutes se confimèrent lorsqu'il entendit cette voix si froide.

- Comment vas tu Océan ? Demanda Joben, d'un ton ironique.
- Bien...Que veux tu ? Répliqua Dosan
- Un dernier service...
- Je ne ferias plus rien pour toi ! Cria Dosan, hors de lui
- Calmes toi Océan...On vas faire un marché...Tu me rends ce dernier service...Je vous laisse tranquilles...

°0° Voila !!! désolé pour cette suite qui a mis du temps avant d'arriver, mais il y a eu des imprevus...J'espère qu'elle vous as plus ^^ Prochaine misa à jour Vendredi ou Samedi et ce sera ABL ^^. Gros Gros bisous °0°

 

 

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Samedi 16 février 6 16 /02 /Fév 19:06
- Pourquoi tu nous laisserais tranquilles ? Demanda Dosan, d'une voix agressive.
- Parce que j'ai tout à y gagner... répondit Joben, ironiquement.

 

Gagner, tout était un jeu pour lui...

- Comment je peux savoir que tu tiendras promesse ? Lança Dosan, soupirant.
- Tu ne peux pas. Répliqua Joben, cassant.

 

Que devait-il faire ? Il n'avait pas la certitude que Joben ferait ce qu'il dirait...Mais avait-il le choix ? Non, il devait accepter n'importe quoi...Il ferait tout pour rester auprès d'Hitoshi...

- Qu'est-ce que je dois faire ?
- J'étais sûr que tu ne dirais pas non...dit Joben en rigolant.
- ...
- Le 21, je veux que tu empeches Hitoshi d'aller à sa formation.
- Pourquoi ? Demanda Dosan, légèrement inquiet.
- Fais ce que je te dis, et ton cher amant ne sera jamais la véritée...

 

Dosan prit une profonde inspiration...Il le fallait...

- D'accord...répondit-il dans un souffle.
- Tres bien Océan...Un nouveau pacte est signé...

 

Joben raccrocha, laissant Dosan se remettre de ses émotions...Il allait encore le trahir...Se maudissant, il se dirrigea vers le calendrier. 11 jours...Dans 11 jours il serait le 21...

 

Dans un soupir il partit s'habiller. Son programme était simple, il allait jouer, pour oublier qu'il était un minable...Fou amoureux d'une personne qu'il trahissait.

 

Leur journée passa ainsi, l'un jouant au piano, l'autre écoutant des longs discours, mais chacune de leurs pensées leurs étaient destinées.

 

Hitoshi rentra vers 19h, et comme il le sentait, Dosan se trouvait dans la salle de répétition. Il entra et l'embrassa. Puis il s'assit, le laissant finir sa composition.

- Tu as passé une bonne journée ? Demanda Dosan, se rapprochant de son amant.
- Pas mal, oui...Et toi ? Répondit Hitoshi, plaçant un bras autour de Dosan.
- J'ai passé ma journée au piano...

 

Hitoshi le regarda alors surprit.

- On est à Paris ! Pourquoi tu ne vas pas visiter !
- J'ai envie de découvrir avec toi...Avoua Dosan, plongeant sa tête dans le cou de d'Hitoshi.
- Bon, viens on vas s'habiller !

 

Hitoshi se leva, et tira sur la main du bond, évitant son regard d'incompréhension. Ils montèrent dans la chambre, et Hitoshi partit se laver, laissant Dosan seul dans la chambre. Dix minutes plus tard, Hitoshi revint fraichement lavé. Il portait une chemise noire près du corps un jean délavé. En le voyant aussi sexy, Dosan s'avança vers lui...Il avait tout à coup une envie folle de lui. Il s'avança tel un prédateur, et enlaça délicatement son amant. Ses lèvres se posèrent dans son cou, voulant le faire céder. Mais Hitoshi s'écarta de lui, frustrant le blond.

- Habilles-toi, je t'enmène en ville ! Dit-il, un sourire ornant son visage.
- Oh non...On fera ça demain ! Protesta Dosan, essayant de se rapprocher d'Hitoshi.

 

Mais celui-ci se drigea vers l'armoire, et y sortit un jean déchiré avec un tee-shirt Bleu marine. Dans un soupir, Dosan, s'habilla, sous le regard appréciateur du Brun.

 

Une fois prêt, Les deux hommes partirent à la découverte de la capitale, de nuit. Il passèrent par la tour eiffel, illuminée, l'arc de triomphe et pleins d'autre monuments. Ils marchèrent sur les champs élysés. Dosan regardait toutes ces choses avec un air enfentin, pour lui, c'était la première fois qu'il venait à paris, alors que pour Hitoshi, c'était presque devenu une habitude.

 

Ils se allèrent dans un grand restaurant français. Le plus jeune n'arrêtait pas de se plaindre, mais quand il vit la carte replis de mets les plus appétissants, aucuns mots ne sortit de sa bouche. Hitoshi lui conseilla la blaquette de veau. Ils mangèrent tout en parlant, Hitoshi lui racontant son enfance, et toutes les villes qu'il avait découvertes avec son père et sa mère.

 

Il rentrèrent assez tard et se couchèrent rapidement, la journée les ayant épuisés.

 

Le séjour à paris se déroula ainsi, Dosan attendait toujours le retour d'Hitoshi pour aller à la découverte de la ville, voulant profiter et de lui et de la ville. Ils étaient à présent dans une boite de nuit célèbre « Le Queen ». L'endroit était tres grand et surtout tres classe. Dosan s'émervaillait devant cette endroit. Hitoshi se plaça alors derrière lui, lui commença à lui susurrer à l'oreille.

- C'est le temple gay parisien...

 

Devant l'etonnement de Dosan, Hitoshi éclata de rire et entra dans la boite de nuit. Une musique électro fit son apparition, des tas de couples gays dansaient sensuellement sur la piste. Bien que Dosan semblait heureux de se trouver là, à l'intérieur il avait une peur atroce. Demain était le 21, et il ne savait toujours pas comment Hitoshi pourait rester à la maison sans vraiment le piéger.

 

Il partirent au bar, et commandèrent des bierres. Et s'est en voyant Hitoshi boire qu'il eu une idée.

- On fait des culs secs ??? demanda précipitement Dosan.
- Hey je bosse moi ! Lui rappella Hitoshi, le prenant dans ses bras.
- Allez s'il te plait !!! on en fait pas beacoup, et puis on est a Paris et on pas encore pris une seule cuite...
- J'ai la fusion demain Dosan...
- La fusion ? Deman Le blonc, intrigué.
- Oui, des restaurants à mon père avec une entreprise française.
- C'est important ?
- Pas vraiment....

 

Un énorme sourire orna le visage de Dosan, et Hitoshi comprit trop tard sa gaffe.

- 6 verres de Tequilla frapées. Commanda-t'il au barman.
- Dosan...soupira Hitoshi.
- T'as dit que c'était pas vraiment important, tu peux bien profiter de cette soirée ! Répliqua Dosan, un air narquois sur le visage.

 

Ils passèrent un bon moment au bar, et sur la piste de danse, dansant sensuellement l'un contre l'autre. L'alcool avait raison d'eux et ils se fichaient du monde qui les entourait...

 

Ils rentrèrent assez tard, et avec beaucoup de difficultées, mais ils finirent par un corps à corps endiablés, donnant la dernière danse à cette soirée.

 

Le lendemain matin, nos deux amants furent réveillés par une sonnerie de portable incessante. Emmergeant difficilement, Hitoshi tendit un bras, et décrocha, les yeux encore fermés.

- Mmmh. Grogna-t'il, sentant Dosan bouger contre son torse, se réveillant peu à peu.
- Hito ? Mais pourquoi tu n'es pas allez à la fusion ?!?

 

Hitoshi reconnu directement la voix furieuse et angoissée de son père. Il se leva, afin de se réveiller complettement.

- Il est quelle heure ?
- 14 heures !
- Merde...Désolé, j'ai pas entendu le réveil...C'était pas tres important non ?
- Tu ne comprends pas Hito...
- Comment-ça ?
- Cette fusion consernait une partie de mon empire, et tu devais être mon représentant. Voyant qu'il n'y avait personne pour les raisonner, la société a préférer acheter mes restaurants plutot que de fusionner.
- Papa...
- Ils ont achetés plus de la moitié de mon empire...Et ça conserne aussi ton restaurant Hito...


°0° May elle m'a dit Ta Geule !!!!! nan mais dis donc ! tout ça parce que j'ai dit que mon chapitre il était nul...C'est un peu vrai...enfin c'est ce que je pense...Enfin bon jlui pardonne cet écart de conduite ^^ et puis 12 toi même !!! J'espère que cette suite vous as plus ! Gros Gros bisous (l) !°0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 13:23

Hitoshi raccrocha et posa le téléphone sur la commode...Mais qu'avait-il fait ?...Sentant sa détresse, Dosan l'enlaça par la taille et posa sa tête dans son cou, mais Hitoshi s'en dégagea bien vite. Il était en colère...

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Dosan, enfilant son caleçon.

 

Mais Hitoshi ne répondit pas, et pris une valise, balançant avec colère ses vetements dedans.

- Hito, pourquoi tu fais ta valise ?!? se risqua à demander Dosan
- On part. Lui répondit froidement Hitoshi.

 

Dosan le regardait bouche-bée...Ce coup de fil...Son coeur se serrait...Pourquoi avait-il accepter ?

- Tu n'aurais pas dû me faire boire...Et puis pourquoi ce putin de réveil n'a pas encore sonné ! Dit Hitoshi, en prenant le réveil et en le balançant à l'autre bout de la pièce.

 

Le bruit du réveil explosé contre le mur fit sursauter Le blond. Hitoshi se rassit sur le lit et prit sa tête entre ses mains. Il avat l'air complettement perdu. Dosan s'assit à côté de lui et le prit dans ses bras.

- Hito...Dis moi...Le supplia-t'il
- J'aurais dû aller à cette fusion...Murmura Hitoshi.
- Mais tu m'as dit...
- Mon père a perdu une partie de sa fortune...Et mon restaurant.

 

Dosan lacha tout à coup Hitoshi...C'était le choc...Par sa faute...Son coeur lui faisait mal, et ses yeux commencèrent à s'humidifier...Pourquoi Joben était-il aussi cruel ?

- Hito...Je suis désolé...Dit Dosan, essayant de reprendre Hitoshi dans ses bras
- Pourquoi ? Ce n'est pas toi qui a tout perdu. Lui lança ironquement Hitoshi.

 

Le brun se leva, et partit prendre sa douche, laissant le jeune Dosan s'écraser sous le poids de la culpabilitée. Dépité, il se leva, et commença à ranger leurs affaires dans la valise. Pourrait-il vivre alors qu'il venait de détruire une partie de la vie de son amant ? En le faisant boire il pouvait gagner un avenir avec lui mais le méritait-il ?

 

En une heure, Hitoshi et Dosan se trouvait devant l'hotel, attendant un taxi pour les conduire à l'aéroport. Les deux amants ne s'adressaient pas la parole, l'un se maudissant et l'autre devenant de plus en plus anxieux.

 

Le trajet en avion se fit plus pénible qu'ils ne l'avaient crus, la mauvaise humeur d'Hitoshi s'abbatait sur Dosan, celui-ci accusant son état. Ce n'est qu'après trois heures de vol qu'Hitoshi se calma, devenant plus tendre avec son amant.

- Excuses moi...Souffla Hitoshi, mettant sa tête dans le cou de Dosan.
- C'est rien. Lui répondit simplement Le blond, passant sa main dans les cheveux d'Hitoshi.
- Si, je suis désagréable avec toi, alors que tu n'as rien fait...

 

Hitoshi embrassa tendrement Dosan. S'il savait...S'il savait que tout ceci était de sa faute...

 

Ils débarquèrent vers 21h à l'aéroport de Tokyo. Le paysage était gris et une fine pluie commençait à s'abbatre sur la capitale. Hitoshi appela un Taxi et ils partirent en direction du restaurant, laissant derrière eux les souvenirs de Paris.

- Qu'est-ce que tu vas faire sans ton restaurant Hito ? Demanda Dosan, tenant la main d'Hitoshi dans la sienne.
- J'en sais rien...Il faut que j'aille voir mon père, et prier pour qu'il puisse s'en sortir...

 

Ils arrivèrent devant le restarant, Dosan sortant les bagages.

- Pourquoi tout est allumé ?!? Dit Hitoshi, en fronçant les sourcils.

 

Dosan s'avança vers Hitoshi et constata que le restaurant était allumé. Hitoshi s'avança vers la maison, suivit du Blond, laissant les bagages de côté. Hitoshi ouvrit la porte, entrant dans la salle de restauration. Il fit le tour de la pièce et ses yeux s'arrétèrent sur une personne qu'il aurait aimé ne plus jamais revoir.

 

Dosan rentra quelques secondes plus tard, et il cru que le sol craquait sous ses pieds, lorsqu'il vu le regard glacial de Joben se poser sur lui.

 

L'homme état assis sur une chaise, une cigarette en bouche. Pas loin de lui, se trouvait Nina, accouder au bar, regardant les deux amants un sourire machiavélique sur le visage.

- Désolé de vous avoir fait revenir plus tôt...Dit Joben, recrachant une bouffé de fumé.

 

Hitoshi et Dosan était paralysé devant ce spectacle.

- Je vois que vous êtes surpris de me voir ici...Surtout toi Océan...N'est-ce pas ?

 

Dosan se sentit étouffer...Non....

- Océan ? Demanda Hitoshi, fronçant les sourcils.
- Oh...C'est vrai...Pardon, tu ne connais pas la vérité....Répliqua Joben, se levant.
- Je t'en supplie...Tu avais promis...Supplia Dosan, la panique le submergeant complettement.
- Ce n'était que des mots...C'est fou comme l'amour peut faire croire n'importe quoi...
- Qu'est-ce qui se passe ?!? Dit Hitoshi, s'éloignant de Dosan anfin de le regarder.

 

Mais Dosan baissa la tête, comprenant que tout était fini. Un rire aigu prit place dans la pièce. Nina, regardait la scène et se réjouissait de l'éffet provoqué par leur venu dans le restaurant.

- Tu ne le reconnais donc pas...Sa musique ne te rappelle-t'elle donc pas notre histoire Hito ? Lança Joben, soulevant la tête de Dosan.
- Il n'y a pas eu de nous Joben... Dit méchament Hitoshi.
- Ce n'est pas ce que tu disais lorsque nous faisions l'amour pourtant...
- Tu es mon frere ! Cria Hitoshi, hors de lui
- Si tu ne l'avais pas su...Tu aurais continué à m'aimer... murmura Joben, la tristesse voilant ses yeux.

 

Il lacha le menton de Dosan, et regarda droit dans les yeux Hitoshi.

- Tu te crois sale Dosan ? Regardes plutôt ton...Amant...Pendant trois ans il a aimé une personne...Puis il a découvert que c'était son frere...Son père ayant eu une aventure avec une prostitué...Alors il l'a jetté, comme la dernière des sous-merdes.

 

Dosan regarda alors Joben, puis Hitoshi. L'étonnement prenait place des ses yeux mouillés. Fréres ?

- Je t'ais aimé autant que je t'ais détesté...Et je me suis vengé...je te fais mal comme toi tu m'as détruit...Souffla Joben, s'avançant vers Hitoshi.

 

Hitoshi le regardait s'approcher...Peu à peu il reconnaissait l'être qu'il avait aimé pendant quelques mois...

- Tu te rappeles hein ? Ses yeux si bleus...Sa musique que j'aimais tant et dont tu es tombé amoureux...Qui a disparru...Je l'est retrouvé...
- Joben...Supplia Dosan, tombant à genoux.
- Il a accepté ma requete...Il s'est joué de toi...Et moi j'ai assisté à la scene, me réjouissant de ta perte.
- Je ne te crois pas. Dit Hitoshi, s'appyant sur le mur.
- Tout à été mis en scène...Pour que tu souffres...Pour que tu vois ce que j'ai vécu lorsque tu m'as dit que je te dégoutais...

 

Les larmes commencèrent à couler sur les joues d'Hitoshi. Il avait mal...Terriblement mal. Pourquoi était-il tombé amoureux ?

- Tu as envi de crever hein ?!? D'autant plus que tu as tout perdu...J'ai tellement rêvé ce moment... Dit Joben, souriant.

 

Joben comptemplait les deux amants totalemet détruit, s'éxitant face à son désastre.

- Joben, il faut qu'on parte ! Dit Nina, arborant le meme sourire.
- Dis merci à ta belle-mère Hito...Elle a réussit à emmener ton père dans ta perte...

 

L'homme s'approcha d'Hitoshi et posa ses lèvres sur celles paralysées d'Hitoshi. Un baiser d'adieu...Un baiser de destruction. Joben et Nina partirent, laissant les deux hommes totalement dévastés.

 

Les minutes s'écoulèrent sans qu'aucun des deux hommes ne bougent. Finalement, avec beaucoup de mal, Dosan se releva, le visage complettement meurtri. Avec appréhension il s'approcha d'Hitoshi. Celui-ci laissait couler de chaudes larmes, mais s'obstinait à regarder un point tout au fond de la pièce. Ses bras étaient posés le long de son corps, un tristesse profonde marquait chaque traits de son visage.

- Je t'en supplie...Dis quelque chose...Murmurra Dosan, s'avançant un peu plus vers lui.

 

Mais rien n'y faisait...Joben avait réussit, il l'avait détruit...Désespérement il se jetta dans ses bras, pleurant toutes les larmes de son corps.

- Pardonnes moi...Je t'en supplie pardonnes moi... supplia Dosan, serrant Hitoshi.
- Vas-t'en. Répondit faiblement Hitoshi.
- Non...Je t'aime...je suis désolé...

 

S'en était trop...avec force, Hitoshi se détacha de l'étreinte de Dosan, qui tomba sous le choc.

- TU M'AIMES ! Tu étais au courant depuis le début ! Tu l'as laissé faire ! Comment as tu pu... lança Hitoshi, la colère prenant place.
- Je t'en supplie...Cria Dosan, se relevant
- Je veux que tu prennes tes affaires et que tu t'en ailles...Je ne veux plus jamais te revoir !
- Non...Non...Je...
- SORS ! VAS-T'EN !

 

Un vase se fracassa par-terre, faisant sursauter Dosan. Hitoshi tomba alors à genoux. La colère et la tristesse le submergeait. Il se sentait vidé...Impuissant. Son coeur le faisait souffrir...

 

Dosan s'approcha et se mit dans la même position. Il le prit dans ses bras, voulant le réconforter. Hitoshi se laissa faire, las.

- Je t'en supplie vas-t'en...Murmurra Hitoshi, déconnecté.
- Je ne peux pas...répondit Dosan, plongeant sa tête dans le cou d'Hitoshi.
- Pourtant tu as pu me faire croire que tu m'aimais...
- Je t'aime...C'est la vérité...Je...J'ai pas réussit à ne pas tomber amoureux de toi...
- Mais tu as réussis à me tuer...Vas-t'en...Sors de ma vie...

 

Dosan sentit son coeur se déchirer...Il avait raison...Il l'avait tué...Délicatement il posa ses lèvres sur celles d'Hitoshi, voulant gouter une dernière fois au bonheur qu'il venait de gacher. Hitoshi répondit au baiser, et leurs langues se rencontrèrent pour une dernière danse... Leurs larmes se mélangeaient, parfumant leur baiser d'une mélancolie.

 

Dosan mis fin au baiser et posa son front contre celui de son ex-amant.

- Je t'aime...Et je t'aimerais toute ma vie...Pardonnes moi...

 

Le blond se leva et regarda une dernière fois Hitoshi. Puis il passa la porte du restaurant...Faisant un adieu au bonheur qu'il avait connu...

°0° Je sens déja les protestation s'élever dans les airs...Mais ne vous inquiétez pas ceci n'est pas la fin, même si celle-ci s'approche de plus en plus. J'espère que vous avez aimé, moi j'ai eu du mal à l'écrire, Hein Oré ^^ j'avais les larmes aux yeux ^^. Gros Gros Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 22:30

Une fine pellicule de pluie commençait à mouiller les passants de Tokkyo. En cette période, les rues étaient pleines à craquer. Noël approchait, rendant les gens de plus en plus joyeux à l'idée de revoir la famille, et de passer un moment agréable.

 

Mais pour certaines personnes, cette période reste un souvenir atroce, résultant d'un perte innimaginable. L'une de ces personnes ce trouvait là, dans cette rue à regarder un vieux restaurant tombé en ruine. Cela faisait quatres années que ce jeune homme venait à cette endroit, le même jour. Ses yeux bleus laissaient perlés des gouttes salées, qui n'avaient rien à voir avec la pluie. Ses cheveux blonds, avaient légèrements poussés avec le temps, mais il gardait toujours le même visage...Quatre années où son coeur ne cessait de saigner...Quatre années où il avait détruit une personne...L'homme de sa vie.

- Dosan, la pluie se fait de plus en plus forte, rentrez dans la voiture.

 

La voix du majordome lui fit reprendre ses esprits. Dans un profond soupire il fit un adieu à cette ruine, qui avait caché sous son toit une partie de sa vie, peut-être la meilleure qu'il soit. Il rentra dans la grande limousine noire aux vitres teintés.

- Pourquoi vous obstinez-vous à revenir ici tous les ans monsieur ? Demanda le majordome, démarrant la voiture.
- Comme tous les ans, je vous répondrais que cela ne vous regarde pas Edouard. Lança Dosan, regardant par la vitre le paysage défilé.

 

L'homme au volant regarda à travers le rétroviseur, le visage triste de son employeur. Le jeune Dosan était revenu complettement dévasté aux états-unis. Il avait débarqué dans la maison familiale, le visage meurtrit. Biensûr la presse avait immédiatement remarqué le retour du jeune pianiste et l'avait annoncé au monde entier. Ses parents, en voyant son état, lui avait laisser un temps de répis, avant de lui demander une explication, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, le jeune océan gardant au plus profond de lui le mystère. Il avait retrouvé le chemin du buisness quelques mois apres son retour, ses doigts jouant son mal-être profond. Sa disparition donna une nouvelle jeunesse à son succès, vendant son nouvel album à des milliards d'exemplaires. Mais depuis quatre ans, il ne profitait plus de rien, s'enfermant toute la journée dans la salle de répétition, déchainnant sa tristesse et sa colère sur les touches d'ivoires. Pendant près d'un an, les parents de Dosan essayèrent de lui faire retrouver le goût de la vie, mais rien y fit...Alors ils le laissèrent jouer et retrouver sa notoriété, qui elle restait intact, même si le personnage ne l'était plus.

- Votre manager a appelé, nous devons prendre le premier avion pour chicago, une série de concerts pourraient avoir lieu prochainement. Dit l'homme au volant, prenant la direction de l'aéroport.
- Où ? Demanda Dosan, toujours le visage tourné vers l'horizon.
- Je ne sais pas monsieur, Thorn ne me l'as pas transmis. Nous avons rendez-vous demain à 13h dans une salle de conférence, à l'hotel habituel.
- Il ne me laissera jamais me reposer ce foutu manager...souffla Dosan, passant sa main sur son visage.

 

Le majordome sourit, puis tourna à gauche, prennant un racourci afin d'arriver au plus vite à l'aéroport...

 

***

- Pourquoi elle veut une augmentation encore ?!?

 

L'homme qui venait de dire cette phrase paraissait énervé. Ses poings serraient les acoudoirs de son fauteil. Ses yeux noirs lançaient des éclairs. Il était tres élégant malgré son caractère soudainement emporté. Il portait un costume noir, tres strict, avec une chemise rouge venant apporter une touche de fantaisie au personnage.

 

Devant lui se trouvait un jeune homme chatain, tres beau garçon. Son teint était bronzé, ce qui allait parfaitement avec ses yeux verts. Lui portait une chemise blanche, surmonté d'une veste de costard, et d'un jean.

- Elle dit qu'elle fait trop d'heures depuis le début du mois...Et elle a raison Hito...Ton bar tourne à merveille, mais tes employés sont mécontents...

 

Quatre années avaient passés, quatre années, où Hitoshi avait bien changé, mais malgré tout, l'amitié qu'Hitoshi et Akeno s'était portée, était resté intacte. Deux jours après le départ de Dosan, Akeno était retourné au restaurant, ne sachant rien de l'histoire. Et c'est avec surprise qu'il découvrit son ami, assis par-terre, dans le noir, totalement détruit. Il avait eu beaucoup de mal à s'en remettre, mais au fil du temps, ses yeux cessèrent de pleurer, son coeur cessait de lui rappeller l'être qu'il avait aimé. Il s'était forgé une carapace, impénétrable même pour Akeno, qui, bien qu'il soit toujours à ses côtés, ne le reconnaissait plus vraiment.

- Tu as pensé à ma proposition ? Demanda Akeno, changeant de conversation.
- De quoi ?...Ha, oui, te laisser les rennes pour une soirée...Répondit Hitoshi, pensif.
- Je veux juste que tu me laisses faire pour une soirée, je choisis les artistes, et en plus je m'occupe de l'organisation.
- C'est ton rôle de t'occuper de l'organisation, c'était convenu comme ça en devenant associé, toi l'organisation, moi, les finances et les artistes. Répliqua Hitoshi, levant un sourcil.

 

Associés...Cela faisait maintenant deux ans qu'Hitoshi et Akeno possédait le « Circus », une une sorte de bar boite de nuit à thème. Les débuts avaient été rudes, mais maintenant tout allait parfaitement bien, à part quelques problèmes avec les employés.

- Allez, laisses moi m'occuper des artistes, juste pour un soir...Je veux faire une surprise à Jason. Dit-il, lui lançant un sourire irrésistible.
- Tres bien, occupes toi de ça, mais au moindre problème, tu te débrouilles ! Lui lança Hitoshi, se levant et se dirigeant vers le porte-manteau pour allez chercher son manteau.
- Ne t'inquietes pas...Où tu vas ? Demanda Akeno, se levant à son tour.
- J'ai rendez-vous avec Samia. Lui répondit-il en allumant un cigarette.
- La brune, métissée ?
- Oui.
- Il est quelle heure ?
- 12h 40...
- Merde je suis en retard !

 

Akeno enfila son manteau à la vas-vite et commença à dévaler les marches pour sortir du bureau. Il ne vit pas le regard surprit d'Hitoshi, et sortit du « Circus », courrant le plus vite possible.

 

***

Dans une salle de conférence, trois personnes attendaient patiement la venue d'un collaborateur. La première était un grand type, maigre. Il avait les cheveux roux, mais sont visage laissait apparaître beaucoup de charme. Il portait un costume noir trois pièces, tout ce qu'il y avait de plus professionnel.

 

A côté se trouvait Dosan. Il avait l'air de vraiment s'ennuyer, mais il s'opstinait à regarder par la fenètre, et attendre que la journée passe.

 

Pres de lui se trouvait une jeune femme, d'une trentaine d'année. Ses cheveux étaient d'une belle couleur auburn, légèrement ondulés, tombant sur ses épaules. C'était une tres belle femme. Elle portait un tailleur féminin, gris claire qui lui donnait un air strict.

- Il a dix minutes de retard ! Souffla exaspéré, l'homme roux, regardant une nouvelle fois sa montre.
- Calmes toi Thorn, il va arriver...Lui dit calmement La jeune femme, lisant un dossier.
- On ne fait pas attendre une star !
- Ça te déranges d'attendre encore quelques minutes Dosan ? Demanda La jeune femme, posant son regard sur le blond.
- Non. Lui répondit-il simplement, en posant sa tête sur le dossier, fixant la porte.

 

Cinq minutes de plus passèrent. Dosan s'amusait à faire rouler une balle en plastique d'une main à l'autre, histoire de faire passer le temps. Tout à coup, la porte s'ouvrit, faisant sursauter les personnes assises.

- Excusez-moi pour ce retard, il y avait des bouchons.

 

Dosan leva peu à peu les yeux vers la personne qui venait d'entrer, et laissa échapper sa balle, tellement le choc le paralysa. Akeno se tenait devant lui, un sourire mesquin peint sur son visage.

- Akeno...Souffla Dosan, faiblement.
- Je vois que tu ne m'as pas oublier...Lui dit le chatain, s'approchant de la table.
- Monsieur Torehu, permettez moi de vous présenter le jeune Ocean, son avocate Eva Lawis et moi-même Thorn Millers. Dit Thorn, s'adressant à Akeno.
- Enchanté...Répondit Akeno, s'asseyant en face d'eux.
- Alors vous souhaiteriez qu'Océan face une apparition lors d'une de vos soirées à thèmes...
- Oui, nous voulions faire une soirée assez classe, sophistiquée, et nous avons pensé tout de suite à Océan...Voici les papiers, vous pouvez les lire, ils sont en règles. Répondit Akeno, sortant des papiers de sa sacoche qu'il tendit à l'avocate.
- Attendez ! Ordonna Dosan, regardant Akeno.

 

Tout le monde se tourna vers le blond, surprit par le ton autoritaire qu'avait employé le jeune.

- Je veux qu'on se parle seul à seul...Poursuivit Dosan, se levant.
- Euh Dosan...Je ne sais pas ...Commença Thorn
- Ce n'est pas une demande. Lui répliqua froidement Dosan, en faisant signe à Akeno de le suivre.

 

Akeno se leva, et suivit le jeune Dosan à travers un couloir. Ils entrèrent dans une chambre d'hotel assez luxieuse. Dosan ferma la porte, et s'appuya sur celle-ci, les bras croisés, le regard froid.

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! Lui lança agressivement le blond.
- Tu n'as pas écouté ? Nous voulons faire une soirée à thème...commença Akeno, un sourire en coin.
- C'est qui nous ?
- Moi et ...Hito...Répondit le chatain, souriant.

 

A l'entente de son prenom, Dosan se sentit tressaillirent et la plaie de son coeur s'ouvrit plus profondement.

- Tu vas me faire croire qu'il veut que je joue chez lui ? Lui lança Dosan, un sourire ironique sur les lèvres.
- Non, il n'est pas au courant...souffla Akeno
- Alors pourquoi tu es venus ici !
- J'ai besoin...
- Et ne me redis pas que tu me veux pour ta soirée à theme ! Le coupa froidement Dosan, attendant la vraie explication.

 

Mais Akeno ne parlait pas. Plus le temps passait, et plus Dosan sentait ses barrières tombés...Une curiosité fit surface...Son coeur le poussait à parler...

- Il...Comment il va ? Demanda-t'il, allant s'assoir dans un fauteil.
- Tu es la dernière personne à l'avoir vu...Lui lança Akeno, s'asseyant en face.
- Comment ça ?
- Tu as réussis à le détruire Dosan, il est devenu Froid, capricieux, insupportable.

 

Dosan soupira fortement...Entendre ça lui faisait mal....

- Mais je pense qu'au plus profond de lui, il veut te revoir...Comme toi... Lui dit Calmement Akeno, sentant la tristesse de Dosan.
- Tu rigoles, pas apres ce que j'ai fait ! Relança Le blond
- C'est vrai qu'il a souffert, et il souffre toujours autant, pourtant je sais qu'il faut qu'il te revois.
- Tu devrais me haïr toi aussi...

 

Sa détresse se ressentait dans sa voix, ce qui pinça le coeur d'Akeno.

- Je t'ais haïs oui, jusqu'à il y un an, jour pour jour, lorsque je t'ais vu pleurer devant le restaurant d'Hitoshi...

 

Le blond releva la tête surprit, mais ses yeux se voilèrent rapidement.


- Pourquoi tu me dis ça ! Il a refais sa vie, et je suis sur que tu en a profité ! Cracha méchament Dosan.
- Il a refait sa vie ? Qu'est-ce que tu en sais, il sort avec une fille différente chaque soirs, et sache que je n'ais pas pensé une seule seconde à tenter quoi que ce soit avec lui pendant ces quatres années ! En plus, ça fait 6 mois que je suis avec quelqu'un...Avoua Akeno, un peu en colère.
- Un fille ? Demanda Dosan, surprit.
- Plus aucun homme n'est entré dans sa vie apres toi Dosan...
- Je...

 

Mais il ne pu finir sa phrase, la porte de la chambre s'ouvrit sur le manager de Dosan.


- Excusez moi de vous déranger, mais Dosan, nous avons un autre rendez-vous...Dit-il, regardant le blond.

 

Puis il se tourna vers Akeno.


- Monsieur Torehu...Je suis navré mais le soir que vous avez selectionné n'est pas possible à caser dans l'agenda de...
- J'irais. Lança Dosan, se levant.
- Quoi ? Demandèrent en coeur Thorn et Akeno.

 

Dosan croisa le regard d'Akeno, plongeant ses yeux bleu profonds dans ceux de son vis-à-vis.

 

- Je ferais ce concert...

 

°0° Hey les gens...Vous savez quoi ?!? Je suis totalement contente de ce que j'ai écrit, j'ai réussit à dire tout ce que je voulais sans trop en dévoiler...Parfait , J'espère qu'il vous as plus !!!!! Gros bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mercredi 27 février 3 27 /02 /Fév 01:17

La peur tordait ses trippes. L'angoisse menaçait de faire céder ses jambes. Avait-il déjà connu ce degré de stress ? Non...Même pas avant un concert...Mais là, devant cette porte vitrée, l'enjeu n'était plus le même. Il ne s'agissait pas de jouer des milliers de spectateurs, des milliers de personnes venus juste pour sa musique...Non là il s'agissait de revoir un homme qui avait envahi son coeur, l'entrennant dans un tourbillon sans fin. S'il franchissait cette porte, il ne pourrait jamais refaire marche arrière, il allait le revoir, c'était une évidence. Que ressentirait-il ? De la haine...Du dégout... Tout ce que Dosan ressentait pour lui même mais en dix fois plus fort...Pouvait-il se retourner et partir, là, maintenant, montrant une nouvelle fois sa lacheté ? Mais en avait-il vraiment envie ? L'envie, il l'avait eu à ses côtés, Sa muse, Son inspiration, c'est lui qui la lui avait donné. Lorsqu'Akeno était venu le voir, son coeur avait faillit s'arréter, et ses souvenirs heureux qu'il remuait depuis quatre ans avaient refait surface. Un manque, un manque de lui, voilà ce qui l'avait conduit à revenir vers lui. Non, il ne pouvait pas partir comme ça, pas avant de l'avoir vu, pas avant de l'avoir implorer, pas avant de lui avoir dit ces mots qu'il ne gardait que pour lui, pas avant d'avoir gouté une dernière fois à ses lèvres, dont le goût était toujours présent au fin fond de ses souvenirs...

- Ne stresses pas trop, tu as quatre heures avant qu'il ne débarque...

 

Surprit, Dosan se retourna, et constata l'arrivé d'Akeno. Celui-ci lui souria, et passa devant lui, afin d'ouvrir la porte, faisant un signe de tête à Dosan pour qu'il le suive.

- Quatre heures ? Demanda Dosan, étonné.
- Je te l'ais dit, il a changé. Tu ne le verras pas débarquer ici à 6 heures du matin comme il le faisait au restaurant. Là il est 8 heures, soit il se remet doucement de sa cuite, soit il se refait une dernière fois sa conquête d'hier. Lui fit Akeno, l'air triste, et géné.

 

Sa conquête d'hier...Plus aucun homme ne l'avait touché depuis lui...Deux sentiments poussaient en lui. D'un côté, La joie, car son corps n'avait pas été souillé, et restait le sien depuis quatre ans...Mais de l'autre, il y avait la rage...La rage qu'il ressentait contre lui-même...La rage de voir à quel point Hitoshi avait changé, et que tout ceci était sa faute.

- Tu veux boire quelque chose ? Lui demanda Akeno, le faisant sortir de ses pensées.
- Un café...Dit Dosan, s'asseyant sur un tabouret.
- Tu as retrouvé tout ton succes, j'ai eu du mal à contacter ton agent...
- De quoi ? Reprendre le rôle d'Océan ? Je ne voulais pas au début...Et je n'ais rien trouvé de mieux à faire...

 

Akeno lui sourit, et avança deux tasses de café fumant sur le comptoir.

- Comment en êtes vous arrivez à acheter ce bar ? Demanda subitement Dosan, comme pour rattraper ces quatres années.
- Tu veux vraiment que je te racontes toute l'histoire ? Lui fit Akeno, s'asseyant en face de lui.
- S'il le faut...Souffla le blond, le regard mélancolique.

 

Mélancolique car il savait que cette histoire réduirait à néant ses espoirs. Il savait que ces quatres années refermaient un trop plein de péripéties, orchéstré par sa faute.

- Quand tu es partis, je l'ais retrouvé détruit, et pendant des mois, il passait ses journées à broyer du noir. Il a eu du mal à s'en sortir, et je restait jours et nuits avec lui, pour ne pas qu'il fasse de conneries. Mais un jour il s'est levé, et il a dit qu'il voulait partir, quitter le japon, alors je l'est suivis. Et on a attéris ici, à Chicago.
- Joben...Commença Dosan, buvant les paroles d'Akeno
- Joben est en prison. Coupa Akeno, sérieux.
- Quoi ?!? Demanda le Blond, avec un mouvement de recul.
- Il s'avère que Nina est plus intelligente qu'on ne le pensait tous...Lorsque Hitoshi a manqué la fusion, Joben a obtenu un contrat avec les acheteurs de l'empire de Kinsue, mais ce contrat était fixé sur des bases de fraudes, d'escroqueries. Nina, a joué sur beaucoup de tableaux, elle est partit en appelant la police, et Joben a été arrété.
- Donc Kinsue...
- A réussis à garder son empire...
- Comment ça se passe, avec Hito.
- Bien. Kinsue ne lui en as pas voulu, lorsqu'il a vu l'état de son fils, et qu'il a compris que sa femme avait tout orchéstré.

 

Dosan soupira fortement, et posa ses mains sur son visage. Leur hitoire faisait pensé à un thriller tout droit sortis de la tête d'un scénariste. Raconté comme ça, elle semblait si invraisemblable...

- Finalement, il n'y a que lui qui ais souffert...Fit Akeno, sérieux.
- Non...Il y a moi...Et je crois qu'il a beaucoups trop souffert avec moi...Lui répliqua Dosan, se levant.

 

Mais lorsqu'il se retourna pour partir, ses yeux embués de larmes rencontrèrent les yeux agrandis par la surprise et la peine, de la personne qu'il s'apprétait à fuir.

 

Hitoshi se trouvait là, devant lui. Il n'avait pas changé depuis ces années, toujours aussi beau...Dosan laissa s'échapper ses larmes...La douleur qui le transperçait à l'instant lui faisait mal...Son amour ressurgissait au galop, balayant tous ces doutes.

- Hito...Souffla-t'il, leur regard ne se lachant pas.
- Qu'est-ce que ça veut dire. Fit Hitoshi, sa voix froide, mais son regard trahissant son état intérieur.

 

Akeno, regardait la scene, un pincement au coeur. Le regard d'Hitoshi... il semblait si désemparé...

- Océan est venu répété, pour son concert de vendredi soir. Dit-il, s'avançant vers eux.

 

Mais il remarqua que ses paroles ne les consernaient pas...Ils semblaient être seuls...


- Pourquoi tu es là...Vas-t'en...Sors ! Fit tout à coup Hitoshi, laissant irradier la pièce d'une forte colère.
- Non...Murmurra Dosan, incapable de bouger.
- Akeno, Qu'est-ce que ça veut dire ! Sors, je...Je...Casses toi !
- C'est l'artiste qui jouera vendredi soir. Répéta Akeno, s'avançant vers Hitoshi.
- Hors de question ! Cria Hitoshi, faisant sursauter Dosan.
-Il a signé un contrat ! On a signé ce même contrat !
- Il n'y avait pas son nom !
- Tu m'as laissé le choix de l'artiste...
- C'était un piège...Fit Hitoshi, se rendant compte de la supercherie.

 

Des larmes vienrent s'échapper de ses yeux, et sans plus attendre, il tourna les talons et sortit du Bar, voulant laisser le plus de distance entre lui et Dosan. Il avait mal...Son coeur se déchirait...La flamme qu'il pensait éteinte revennait du tréfond de son âme, dévastant ses croyances. Ses larmes brouillaient sa vue, Quatre ans...Quatres putain d'années...Pourquoi avait-il aussi mal...Lui...Si beau...Le même...Ses yeux...Joben...Nina...Ses souvenirs refirent surface, trop douloureux....Quatre ans qu'il les avaient entérés. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas le revoir...Il courrait, bousculant au passage les gens qui marchaient tranquillement dans la rue...

 

Dosan le regardait partir...Lui aussi avait mal...Mais une chose était sûre...Il fallait qu'il le récupère. N'écoutant que ses sentiments, il se mit à courir, suivant son ancien amour à travers les rues bondées de Chicago.

 

Akeno s'avança pres de la porte. Il la ferma, et posa son front dessus...


- C'est pour ton bien Hito...Souffla-t'il, avant de retourner vaccer à ses occupations.

 

Ils courraient depuis maintenant 20 bonnes minutes. Le brun bifurqua soudainement vers un parc désert. Une fontaine au centre, rendait l'endroit magnifique. Hitoshi, se laissa tomber à genoux devant. Son coeur ne voulant pas s'arréter de saigner...


- Hitoshi ! Fit une voix trop familière, derrière lui.
- Vas-t'en Dosan...Pourquoi tu es revenu...Tu n'avais pas le droit...Dit-il, sanglotant.

 

Dosan se laissa alors tomber à côté de lui, posant son front sur le dos du brun...


- Je voulais partir Hito...Je voulais te laisser tranquille, j'allais partir...Mais tu es reven trop tôt... Souffla-t'il, la voix déchirée.

 

Hitoshi sentit, les bras de Dosan entourer sa taille, son corps se collant contre lui...Il ne pouvait pas...ça lui faisait trop mal...Brusquement, il s'assit sur le côté, se dégageant de l'étreinte de Dosan, le visage horrifié.


- Alors vas-t'en maintenant ! Lui ordanna-t'il, les yeux rougies.
- Non..Pas après ta réaction...Pardonnes moi...Je t'en supplie pardonnes moi...Cria Dosan, se jettant une nouvelle fois sur Hitoshi, plongeant sa tête contre son torse.
- Dosan...Murmura Hitoshi, complettement perdu.
- Pendant quatre ans j'ai essayé de t'oublier...mais je n'y suis pas parvenu, alors comment veux-tu que je réussise maintenant...

 

Hitoshi ne répondit rien. Il ressentait exactement la même chose...Mais ses souvenirs étaient trop douloureux...Il avait tellement mal...


- Je sais que tu me détestes Hito, mais moi je t'aime, Je t'aime plus que tout, je n'ais jamais cessé de t'aimer...Si tu savais comme je me hais...J'ai voulu tout arréter, dès le début mais, c'était trop tard, je ne pouvais pas...Je...Fit Dosan, d'une traite.
- Je ne te déteste pas...Je n'ais jamais pu...Murmurra Hitoshi, les yeux perdus dans le vague.

 

Le coeur de Dosan fit un bond dans sa poitrinne. Doucement, il leva ses yeux pleins de larmes vers le visage d'Hitoshi, recontrant une nouvelle foi ses prunnelles noires désemparées. Poussé par un élan dont il connaissait l'origine, Dosan avança son visage, jusqu'a toucher timidement les lèvres du brun. Le contact si longtemps oublié de leurs lèvres...Ce goût éveillant tout leurs sens...Mais aussi tout leur souvenirs....La langue de Dosan voulu quémander l'entrée de la bouche d'Hitoshi, mais celui-ci le repoussa violement. Une profonde colère émanait de lui...


- Ne refais plus jamais ça ! Hurla Hitoshi, furieux.
- Mais...Tu viens de dire...Fit Dosan, complettement perdu.
- Dire que je ne te déteste pas ne veux pas dire que je t'autorise à revenir dans ma vie ! Tu n'es rien ! Tu n'es plus rien, depuis le jour où tu as passé la porte du restaurant.

 

Dosan encaissa le coup douloureusement. Mais ce baiser venait de confirmer ses pensées, et de regonfler ses espoirs. Le regard sadique, il se leva, et regarda Hitoshi, droit dans les yeux.

 

- Tu mens...Je le sens...Vendredi je ferais ce concert...Dans ton bar, et crois moi, j'arriverais à te reconquérir...J'arriverais à me faire pardonner ce que j'ai fais...Parce que je t'aime, et je sais que tu ressents la même chose pour moi...

°0° Oui Oui, on se rapproche de la fin ^^ j'espère que cette suite vous as plus, parce que je deviens vraiment sentimentale en écrivant mdrr. Gros Gros bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
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