Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Derniers Commentaires

Images Aléatoires

LoGoSSS

Mon logo (on dit merci Elle Sid) :


Et Les petits partenaires ^^ :

♥ Mai-Lynn ♥

 

yaoi.jpg
  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Jeudi 28 février 4 28 /02 /Fév 23:18
I Love Drugs But You’re My Only Addiction

 
My life had no meaning
Ma vie n’avait pas de sens
When I met you, Everything changed
Quand je t’ai rencontré, tout à changé
I lived for it
Je vivais pour elle
I took some pleasure with her
Je prenais du plaisir avec elle
While you underwent her
Alors que toi tu la subissais
 
Increasingly, powerless against this desire
Toujours plus, impuissant contre cette envie
I was a spectator of your suffering
J’étais le spectateur de ta souffrance
I was the only actor in my debauchery
J’étais l’acteur de ma débauche
 
I Didn't want to understand
Je ne voulais pas te comprendre
I feel your breath on my shoulder,
J’ai senti ton souffle sur mon épaule,
And my heart has soared
Et mon cœur s’est envolé
 
I Love Drugs
But You're My Only Addiction
You Or My Rebellion
Like when in lack, Your look made me shrug…
Comme en manque, sous ton regard je tremblais…
 
You were one more trophy
Tu n’étais qu’un trophée de plus
I felt miserable in your side
Je me sentais misérable à tes côtés
I understood too late that you loved me
J’ai compris trop tard que je t’aimais
 
I was lost in my feelings,
Je me suis perdu dans mes sentiments,
Until no longer see reality
Jusqu’à ne plus voir la réalité
I didn’t want to accept your feelings, accentuating your pain
Je ne voulais pas accepter tes sentiments, accentuant ta peine
 
I took the final dose, but my dependence my revives
J’ai pris la dose finale mais ma dépendance m’a fait revivre
This day, I believed to die with you, for you.
Ce jour-là, j’ai cru que j’allais mourir avec toi, pour toi.
You know my love,
Tu sais mon amour,
I Loved You, I Love You and I will always Love You
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais toujours
Know a matter baby: I love you
Sache une chose bébé : Je t’aime
 
I Love Drugs
But You're My Only Addiction
You Or My Rebellion
Like when in lack, Your look made me shrug…
I Love Drugs
But You're My Only Addiction
You Or My Rebellion
Like when in lack, Your look made me shrug…



© Paroles de Gwennaël Lars (Mai-Lynn) et Roman Lioy ( Mahea )


***

Pour celles qui ne s'y attendaient pas... Voici la prologue de notre future nouvelle production. Cette histoire viendra directement après la fin d'ABL.
Les paroles viennent de notre imagination et représentent beaucoup de choses pour l'histoire à venir. J'espère que la musique et celles-ci vous auront plues!
Bisous et à Bientôt!
Ps : Merci à  Pépi pour ce qu'elle sait et à Melly pour le titre !
Par mai-lynn - Publié dans : I Love Drugs But You’re My Only Addiction - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Jeudi 28 février 4 28 /02 /Fév 16:05

Chapitre 12 : Surprises et Deceptions 

- J'ai couché avec Calvin. Lui cracha Jonas au visage se voulant blessant.

 

Ilyès surprit pas cette soudaine déclaration eu un mouvement de recul. Ses yeux bleus si purs se voilèrent peu à peu. Une fureure sourde comprimait son estomac, parsemant ses sens d'ondes colériques.

- Quoi ?!? Souffla-t'il, l'incompréhension se lisant sur son visage.
- J'ai couché avec Calvin, on a baisé toute l'après-midi, comme des bêtes, partout dans son appart...Répéta Jonas, les poings sérrés.
- Arrêtes ! Lui ordonna Ilyès, le regard noir.
- Tu voulais être mon ami ? J'ai l'habitude de raconter mes... Expériences à mes « amis ». Dit-il, sarcastique.

 

Ilyès ne répondit pas. Un conflit interieur livrait bataille. Il était tiraillé entre l'envie de partir, sa furieur le poussant à vouloir frapper dans quelque chose...Ou quelqu'un, mais aussi l'envie de s'approcher du Chatain afin de l'embrasser violement, voulant lui montrer qu'il lui appartenait...Non...Il ne lui appartenait pas...Il avait refuser ce droit ce matin...Ely...Pourquoi devenait-elle si insignifiante lorsqu'il se trouvait en présence de Jonas.

- Tu ne dis rien...J'espère que je ne t'ais pas choqué...Repris Jonas, toujours ce même air moqueur au visage.
- Tu as pris ton pied j'espère ! Souffla méchamment Ilyès
- Ouais je dois avouer qu'il est très doué, et niveau baiser, il m'a fait oublier tous les précédents...

 

Le blond sentit qu'il ne pourrait pas contenir plus longtemps la colère qui émanait de lui. Violement il se retourna et repartit de l'immeuble, laissant Jonas s'appuyer contre la porte de son appartement. Il se sentait mal...Ilyès l'avait cherché, mais ce regard furieux lui avait brisé le cœur...Trop d'évenements s'étaient écoulés depuis hier, trop pour lui...Mais il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il se sentit partir en arrière, tombant lourdement sur le sol...Au-dessus de lui, Mary le regardait paniquée.

- Oh Jonas, je suis désolé, j'ai entendu des voix alors j'ai voulu allez voir, tu n'as rien de casser ?!? Dit-elle, s'abaissant près de lui.

 

Malgré tout, Jonas trouva la situation comique, et sans s'en rendre compte il éclata de rire. Un rire bienfaiteur qui fit sortir de lui tout le stress accumulé. Son rire contamina Mary, qui se joint à son hilarité.

 

Très vite il entendit les cris désespérés de sa fille qui voulait lui signaler sa présence. La petite blonde portait un pyjama violet qui la rendait irrésistible. Jonas s'empressa de se lever et d'aller la sortir de sa chaise haute. Deux jours qu'il ne l'avait pas vu...Il la serra fortement contre lui, s' imprégnant de son odeur de bébé.

- Quel heure il est maman ? Demanda-t'il, regarda une nouvelle fois le pyjama de sa fille.
- 19 heures pourquoi ? Fit-elle, regardant sa montre
- Merde, je dois aller bosser dans une heure...Souffla-t'il se dirigeant déjà vers la porte, la petite dans les bras.
- Jonas attends ! J'ai appelé Aude et je lui ais dit que tu avais eu un malaise, elle m'a dit qu'il te restait trois jours de congés payés, et que tu pouvais les prendre pour te reposer.
- Trois jours ? Fit Jonas surprit
- Oui ! Alors je veux que tu te reposes le plus possible durant ces congés. Dit-elle autoritaire.

 

Jonas s'avança vers elle et l'embrassa sur la joue. Il remis Lana dans sa chaise haute et ouvrit le frigo à la recherche de quelque chose à grignoter.

- J'ai fait des spaghetti carbonara Jonas ! Dit Mary, lui servant une assiette.
- J'ai pas tres faim...Avoua le chatain, voulant se faire un sandwitch.
- C'est ça ! Pour faire encore un malaise ?!? Tu t'assois tout de suite sur ta chaise et tu manges toute ton assiette ! Fit la mère de Jonas, visiblement en colère.

 

Le chatain, surprit, se mit à table et commença à manger, évitant le regard furieux de sa mère. Rares étaient les moments où sa mère se mettait en colère, mais le malaise de Jonas lui avait fait comprendre dans quel état emotionnel se trouvait son fils. Il avait trop de poids sur les épaules et sa santé en pâttissait. Elle voulait remédier à ses problèmes...Elle allait parler à son mari. Rétablir le dialogue entre les deux serait difficile, mais ils fallaient qu'ils aident Jonas...Son fils ne pouvait pas continuer ainsi.

- Je vais te laisser Jonas, tu as besoin de moi demain ? Demanda Mary, remettant son manteau
- Non, maman, merci, j'ai qu'une heure de cours, je la laisserais à Isa. Dit le chatain, la bouche pleine.

 

Mary lui sourit, puis lui embrassa la joue.

- Reposes toi bien...

 

Puis elle sortit de l'appartement. Elle avait prit une décision...Maintenant arriverait-elle à le convaincre ?

 

***

 

Jonas passa la soirée tranquillement avec Lana, profitant l'un de l'autre. Ils prirent un bain ensemble, la petite faisant rire Jonas avec toutes ses betises plus idotes les une que les autres. Certains pourraient qualifier Jonas de papa-poule, mais le chatain ne vivait que pour elle, pour ses petits yeux bleus en amande découvrant le monde grâce à lui. C'était sa fierté...Il voyait un grand avenir pour elle, quoi qu'elle fasse il serait toujours aussi fier d'elle...

 

Ils se couchèrent aux allentours de 20h30, Jonas épuisé par les deux jours qu'il avait passé sans une minute de sommeil. Il priait interieurement pour que la journée du lendemain soit meilleure que celles qu'ils venaient de passer. La fatigue eu raison de lui et après un dernier regard pour sa fille endormie, il sombra dans un profond sommeil.

 

***

 

Ce n'est que vers 10h que Jonas se réveilla. Lana, debout dans son lit appelait son père. De bonne humeur, grâce à la nuit complette qu'il venait de passer, le chatain se leva et commença sa routine du matin. Il avait cours de 11h jusqu'à midi, aussi bien qu'il se dépécha un peu d'habiller la petite et qu'il monta un étage afin de sonner chez Isa. Celle-ci vint lui ouvrir, un large sourire illuminant son visage.

- Je suis de garde ? Demanda-t'elle, souriante.
- Oui, juste pour une heure, si ça ne te déranges pas...Lui fit Jonas, géné.
- Non, Non, elle va m'aider à finir mon ménage, allez hop, vas t'en. Répliqua Isa, en prennant la petite dans ses bras.

 

Jonas lui sourit, décidement, sa journée commençait à merveille. Il partit directement en cours. Ce n'était pas vraiment un TD qu'il aimait, mais cette matière comptait beaucoup dans sa note final. De plus, la présence en cours était noté, ce qui permettrait à Jonas d'avoir quelques points en plus.

 

Finalement, il partit de la faculté a midi et rejoingnit rapidement son appartement, récupérant Lana au passage. Ils mangèrent en tête à tête, et Jonas la coucha pour la sieste, lui voulant étudier un peu. Il se connecta sur son PC afin d'effectuer des recherches, mais bien vite une fenêtre de conversation s'ouvrit.

 

L'ange Perdu dit : Je peux au moins te parler sur msn ?

 

Jonas resta quelques minutes interdit devant la fenêtre. Que devait-il faire ? Calvin avait raison, c'était le mec de sa soeur, alors pourquoi il n'arrivait pas à mettre ses sentiments de côtés ?

 

Constantine ce n'était qu'un rêve dit : non, il ne vaut mieux pas.

 

Non...Il ne pouvait pas rester en contact car plus ils se voyaient plus ils se rapprochaient...Et plus ils se rapprochaient plus Jonas souffrait.

 

L'Ange Perdu dit : Je te croyais plus adulte Jonas...

Constantine ce n'était qu'un rêve : Il faut croire que non.

 

Jonas se déconnecta d'msn, coupant court à la discution, c'était mieux ainsi...

 

Trois coups frappés à la porte le fit sortir de ses pensés. Rapidement il se leva et partit ouvrir. Calvin se tenait là, l'air géné de se trouver devant Jonas. D'un coup, le souvenir de leur commencement d'aventure refirent surface...Et la gêne de Calvin contamina Jonas.

- Salut...Je peux entrer ? Finit par demander Calvin, voyant le malaise.
- Oui...Vas-y. Fit Jonas, se décalant pour le laisser entrer.

 

Calvin entra et resta au mileu de la pièce. Tous les deux ne savaient pas quoi se dire, s'évitant du regard.

- Tu veux boire quelque chose ? Demanda Jonas, allant dans la cuisine.
- Non...Euh...Si je suis là...C'est...Enfin hier...Balbutia Calvin, se grattant la nuque.

 

Jonas poussa un léger soupir, il ne s'était jamais autant sentit géné...Les souvenirs défilaient dans sa tête, lui rappelant ce qui avait faillit se passer avec son meilleur ami. Mais il n'était plus maitre de ses actes à ce moment là. Le désir avait prit sa raison...

 

Jonas partit s'assoir sur le canapé, suivis de près par Calvin.

- Je...le gars là, Julien, c'est qui ? Demanda-t'il, évitant toujours le regard de Calvin
- C'est un ex...Avec qui j'ai eu une relation sérieuse, il y a quelques mois. Répondit-il, pensant que Jonas était un peu jaloux.
- Si c'était sérieux, pourquoi tu ne m'en as pas parlé ?
- Parce que j'avais peur...

 

Jonas ne répondit rien. Que ressentait-il ? Il n'en savais rien...

- Jo..Hier...On a faillit...Commença Calvin, peut sûr de lui.
- Je sais...Souffla Jonas, le coupant.
- Et...Qu'est-ce que tu en penses ?
- J'en pense qu'il y a quelques temps je me croyais un hétérosexuel pur et dur et que aujourd'hui j'apprends que mon meilleur ami que j'ai toujours pris pour un coureur de jupons se trouve être homo et que moi-même, j'ai les mêmes tendances ! Lui fit Jonas d'une traite, prenant sa tête entre les mains.
- Jonas, je suis conscient que c'est tout nouveau pour toi, mais je ne t'ais obligé en rien. Lui fit Calvin vexé.
- Je sais, mais je suis complettement largué...Avoua Jonas, l'air las.

 

Calvin le regarda avec de la peine...Etait-il largué à propos de ses sentiments pour Ilyès ou pour Lui ? Si le blond n'avait pas fait son apparition dans leurs vies...Ce serait-il passé quelque chose comme hier ?

- Jonas, regardes moi. Ordonna Calvin, se rapprochant du chatain.

 

Il n'y avait qu'un seul moyen pour que Jonas sache si ce qu'il ressentait n'étaient juste que des tendances ou un complet changement d'orientation.

 

Jonas releva la tête, surprit par le ton qu'avait employé Calvin.

- Tu veux savoir si tu es réellement homo...Fit-Il rapprochant son visage de celui de Jonas.

 

Il posa doucement ses lèvres sur celle du chatain. Surprit, Jonas resta interdit devant cette bouche dévorant ces lèvres. Mais tres vite, il commença à fermer les yeux, ressentant le réconfort que voulait lui apporter son meilleur ami. La langue de Calvin vint titiller l'entrée de la bouche de Jonas. Lorsque leurs langues se touchèrent, un violent frisson les parcourrus, les entrainnant peu à peu dans un monde connu d'eux seuls. Calvin se sépara soudainement de ses lèvres si tentatrices et posa ses yeux dans ceux de Jonas, le désir se faisait de nouveau sentir.

- Tu aimes mes baisers Jo ? Demanda-t'il la voix suave

 

Pour toute réponse, Jonas reprit sa bouche avec plus d'ardeur, enroulant sa langue autour de sa jumelle passionement. Il se sentait bouillant sous les carresses que lui procurrait son ami, et une envie folle prit place au creux de ses reins. Calvin, galvanisé par les légers gémissements de Jonas, commença à déboutonner les boutons de son jean. Rapidement il passa sa main dans le boxer rouge de son ami, touchant pour la deuxième fois la verge dréssé de celui qu'il aimait en secret.

- Tu aimes quand je te touches là ? Redemanda-t'il exerçant une carresse plus poussée sur le membre.

 

Jonas ne répondait toujours pas. Ses yeux fermés et sa bouche légèrement ouverte, il savourait les carresses expertes du brun.

- Réponds moi Jo....Souffla Calvin reprenant violement les lèvres de son ami. Il les mordaient, jouaient avec, faisant languir Jonas afin d'obtenir sa réponse.
- Oui...Murmura Jonas, plongeant ses yeux pleins de désirs dans ceux de son vis-à-vis.

 

Calvin se sentit poussé des ailes...Après tout ce temps...Jonas était enfin à lui...Vivement il reprit ses lèvres avec fièvre, lui montrant la joie qu'un simple Oui lui procurait.

 

Mais cet instant de bonheur fut gaché par des coups frappés à la porte, des coups incessants, montrant l'impatience de l'opportun qui venait les déranger.

 

Déçu, Calvin dit à Jonas d'aller ouvrir. Jonas lui souria timidiement et reboutonna son pantalon, afin d'être présentable. Il ouvrit la porte et resta une fois de plus surpris par non pas le mais les opportuns qui se trouvaient derrière.

- Jo ! J'viens de croiser ta mère au super marché et elle m'a dit qu'elle avait laisser son mixer chez toi ! S'il te plait prêtes le moi !!!! Lui dit-elle rentrant dans l'appartement.

 

Mais elle s'arreta vite en voyant son frère, sur le canapé, les lèvres rougies.

- Ah Ilyès...Je crois qu'on dérange...Dit-elle lançant un énorme sourire à Calvin.

 

Ilyès rentra alors dans l'appartement, bousculant légèrement Jonas. Son regard était noir, et Jonas sentit qu'il ne devait rien ajouter.


- Euh, ouais je vais te le chercher...Fit Jonas, allant dans la cuisine.

 

Ely lui souria et partit avec lui laissant les deux « ennemis » seuls dans la pièce.


- Arrêtes de me regarder comme ça. Lui Dit Calvin, se sentant géné sous le regard noir d'Ilyès.
- Alors qu'est-ce qui vas se passer maintenant que tu as réussis à le foutre dans ton pieu Calvin, tu vas le jetter, comme avec tous les autres ?!? Répliqua méchament Ilyès, les poings sérés.
- Quoi ?!? Demanda surpris Calvin

 

Réussis à le foutre dans son pieu ? Mais qu'est-ce que ça voulait dire ?


- Quoi tu n'as pas pris ton pied ?!? Lui lança narcissiquement Ilyès.
- Ça ne te regardes pas...Fit Calvin, comprenant peu à peu la situation.
- Je te préviens si jamais...Commença le blond, énervé.
- Ilyès ?!? le coupa Ely, surprise.

 

Ilyès se retourna, retrouvant peu à peu un visage impassible devant sa petite amie.


- Ilyès, qu'est-ce qui se passe avec Cal ? Demanda-t'elle, se rapprochant de lui.

 

Le blond regarda alors Jonas droit dans les yeux. Son regard montrait toute la colère, toute la jalousie qu'il ressentait.


- Rien, laisses tomber, je rentre ! Finit-il par dire, mêllant ses actes à ses paroles.

 

Ely lança un sourire désolé à Calvin et partit à la suite d'Ilyès, les bras chargés pas le mixeur.

 

Jonas referma la porte de l'appartement, et repartit vers Calvin. Il se sentait mal, mais il voulait reprendre ce qu'il avait commencé avec son meilleur ami. Et puis merde ! C'est lui qui ne voulait pas de lui !

Il passa ses bras autour du cou de Calvin et repris doucement les lèvres de son ami. Mais celui-ci le repoussa, légèrement.


- Qu'est-ce que tu as dit à Ilyès ? Lui demanda Calvin, dégageant les bras de Jonas de son cou.
- Quoi ? Fit Jonas, étonné
- Pourquoi il croit qu'on a couché ensemble ?!?

 

Jonas ne répondit rien, mais il sentit que sa journée allait vraiment mal finir...

- Pourquoi tu lui as dit ça Jo ?!? C'était pour le rendre jaloux c'est ça ?!?, En vérité, t'en as vraiment rien à foutre de moi !

 

- Calvin reprit ses affaires, et partit, claquant la porte de l'appartement. Jonas lacha un profond soupir. Il était las...Pourquoi ne le laissait-on pas tranquille...

 

Démoralisé, Jonas se mit sur son canapé, et regarda la télévision. Toutes ses séries à l'eau de rose qui ne reflétaient aucunement la réalitée...Il passa toute l'après midi, ainsi, se maudissant sur ses actes. Il essaya d'appeler plusieurs fois Calvin, mais celui-ci ne répondait à aucun de ses appels.

Ce n'est que vers 18h qu'il entendit quelqu'un frapper à sa porte. D'un bond, il se leva de son fauteil et ouvrit joyeusement la porte pensant que c'était son meilleur ami. Mais sa surprise se décupla lorsqu'il remarqua que la personne qui se trouvait devant lui n'était pas Calvin, mais un homme d'une cinquantaine d'année, le visage ridé, les cheveux poivre et sel, et des yeux verts magnifiques. Il portait un long manteau brun, lui donnant un aspect autoritaire, strict. Cette personne était familière à Jonas...Beaucoup trop familière...Dans un murmure de surprise, Jonas laissa s'échapper un mot, un mot qu'il n'avait pas dit depuis 1 an et demi...

 

- Papa ?!?

°0° Chapitre 12 plus tôt que prévu, j'espère qu'il vous aura plus ^^ Ce soir petite surprise avc Mahea ^^ sur nos blogs. Et Surtout j'espère que vous n'êtes pas trop frustrés mdrr parce que May...Mdrrr Gros bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : A Beautiful Lie - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Mercredi 27 février 3 27 /02 /Fév 22:33

Chapitre 11 : Envie Innattendue

°0° Un gros merci à May pou ce chapitre, elle s'est déchéné mdrrr en deux parties ma chérie, moù est donc passé notre accord de quatre pages !!! Gros bisous !! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : A Beautiful Lie - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Mercredi 27 février 3 27 /02 /Fév 01:17

La peur tordait ses trippes. L'angoisse menaçait de faire céder ses jambes. Avait-il déjà connu ce degré de stress ? Non...Même pas avant un concert...Mais là, devant cette porte vitrée, l'enjeu n'était plus le même. Il ne s'agissait pas de jouer des milliers de spectateurs, des milliers de personnes venus juste pour sa musique...Non là il s'agissait de revoir un homme qui avait envahi son coeur, l'entrennant dans un tourbillon sans fin. S'il franchissait cette porte, il ne pourrait jamais refaire marche arrière, il allait le revoir, c'était une évidence. Que ressentirait-il ? De la haine...Du dégout... Tout ce que Dosan ressentait pour lui même mais en dix fois plus fort...Pouvait-il se retourner et partir, là, maintenant, montrant une nouvelle fois sa lacheté ? Mais en avait-il vraiment envie ? L'envie, il l'avait eu à ses côtés, Sa muse, Son inspiration, c'est lui qui la lui avait donné. Lorsqu'Akeno était venu le voir, son coeur avait faillit s'arréter, et ses souvenirs heureux qu'il remuait depuis quatre ans avaient refait surface. Un manque, un manque de lui, voilà ce qui l'avait conduit à revenir vers lui. Non, il ne pouvait pas partir comme ça, pas avant de l'avoir vu, pas avant de l'avoir implorer, pas avant de lui avoir dit ces mots qu'il ne gardait que pour lui, pas avant d'avoir gouté une dernière fois à ses lèvres, dont le goût était toujours présent au fin fond de ses souvenirs...

- Ne stresses pas trop, tu as quatre heures avant qu'il ne débarque...

 

Surprit, Dosan se retourna, et constata l'arrivé d'Akeno. Celui-ci lui souria, et passa devant lui, afin d'ouvrir la porte, faisant un signe de tête à Dosan pour qu'il le suive.

- Quatre heures ? Demanda Dosan, étonné.
- Je te l'ais dit, il a changé. Tu ne le verras pas débarquer ici à 6 heures du matin comme il le faisait au restaurant. Là il est 8 heures, soit il se remet doucement de sa cuite, soit il se refait une dernière fois sa conquête d'hier. Lui fit Akeno, l'air triste, et géné.

 

Sa conquête d'hier...Plus aucun homme ne l'avait touché depuis lui...Deux sentiments poussaient en lui. D'un côté, La joie, car son corps n'avait pas été souillé, et restait le sien depuis quatre ans...Mais de l'autre, il y avait la rage...La rage qu'il ressentait contre lui-même...La rage de voir à quel point Hitoshi avait changé, et que tout ceci était sa faute.

- Tu veux boire quelque chose ? Lui demanda Akeno, le faisant sortir de ses pensées.
- Un café...Dit Dosan, s'asseyant sur un tabouret.
- Tu as retrouvé tout ton succes, j'ai eu du mal à contacter ton agent...
- De quoi ? Reprendre le rôle d'Océan ? Je ne voulais pas au début...Et je n'ais rien trouvé de mieux à faire...

 

Akeno lui sourit, et avança deux tasses de café fumant sur le comptoir.

- Comment en êtes vous arrivez à acheter ce bar ? Demanda subitement Dosan, comme pour rattraper ces quatres années.
- Tu veux vraiment que je te racontes toute l'histoire ? Lui fit Akeno, s'asseyant en face de lui.
- S'il le faut...Souffla le blond, le regard mélancolique.

 

Mélancolique car il savait que cette histoire réduirait à néant ses espoirs. Il savait que ces quatres années refermaient un trop plein de péripéties, orchéstré par sa faute.

- Quand tu es partis, je l'ais retrouvé détruit, et pendant des mois, il passait ses journées à broyer du noir. Il a eu du mal à s'en sortir, et je restait jours et nuits avec lui, pour ne pas qu'il fasse de conneries. Mais un jour il s'est levé, et il a dit qu'il voulait partir, quitter le japon, alors je l'est suivis. Et on a attéris ici, à Chicago.
- Joben...Commença Dosan, buvant les paroles d'Akeno
- Joben est en prison. Coupa Akeno, sérieux.
- Quoi ?!? Demanda le Blond, avec un mouvement de recul.
- Il s'avère que Nina est plus intelligente qu'on ne le pensait tous...Lorsque Hitoshi a manqué la fusion, Joben a obtenu un contrat avec les acheteurs de l'empire de Kinsue, mais ce contrat était fixé sur des bases de fraudes, d'escroqueries. Nina, a joué sur beaucoup de tableaux, elle est partit en appelant la police, et Joben a été arrété.
- Donc Kinsue...
- A réussis à garder son empire...
- Comment ça se passe, avec Hito.
- Bien. Kinsue ne lui en as pas voulu, lorsqu'il a vu l'état de son fils, et qu'il a compris que sa femme avait tout orchéstré.

 

Dosan soupira fortement, et posa ses mains sur son visage. Leur hitoire faisait pensé à un thriller tout droit sortis de la tête d'un scénariste. Raconté comme ça, elle semblait si invraisemblable...

- Finalement, il n'y a que lui qui ais souffert...Fit Akeno, sérieux.
- Non...Il y a moi...Et je crois qu'il a beaucoups trop souffert avec moi...Lui répliqua Dosan, se levant.

 

Mais lorsqu'il se retourna pour partir, ses yeux embués de larmes rencontrèrent les yeux agrandis par la surprise et la peine, de la personne qu'il s'apprétait à fuir.

 

Hitoshi se trouvait là, devant lui. Il n'avait pas changé depuis ces années, toujours aussi beau...Dosan laissa s'échapper ses larmes...La douleur qui le transperçait à l'instant lui faisait mal...Son amour ressurgissait au galop, balayant tous ces doutes.

- Hito...Souffla-t'il, leur regard ne se lachant pas.
- Qu'est-ce que ça veut dire. Fit Hitoshi, sa voix froide, mais son regard trahissant son état intérieur.

 

Akeno, regardait la scene, un pincement au coeur. Le regard d'Hitoshi... il semblait si désemparé...

- Océan est venu répété, pour son concert de vendredi soir. Dit-il, s'avançant vers eux.

 

Mais il remarqua que ses paroles ne les consernaient pas...Ils semblaient être seuls...


- Pourquoi tu es là...Vas-t'en...Sors ! Fit tout à coup Hitoshi, laissant irradier la pièce d'une forte colère.
- Non...Murmurra Dosan, incapable de bouger.
- Akeno, Qu'est-ce que ça veut dire ! Sors, je...Je...Casses toi !
- C'est l'artiste qui jouera vendredi soir. Répéta Akeno, s'avançant vers Hitoshi.
- Hors de question ! Cria Hitoshi, faisant sursauter Dosan.
-Il a signé un contrat ! On a signé ce même contrat !
- Il n'y avait pas son nom !
- Tu m'as laissé le choix de l'artiste...
- C'était un piège...Fit Hitoshi, se rendant compte de la supercherie.

 

Des larmes vienrent s'échapper de ses yeux, et sans plus attendre, il tourna les talons et sortit du Bar, voulant laisser le plus de distance entre lui et Dosan. Il avait mal...Son coeur se déchirait...La flamme qu'il pensait éteinte revennait du tréfond de son âme, dévastant ses croyances. Ses larmes brouillaient sa vue, Quatre ans...Quatres putain d'années...Pourquoi avait-il aussi mal...Lui...Si beau...Le même...Ses yeux...Joben...Nina...Ses souvenirs refirent surface, trop douloureux....Quatre ans qu'il les avaient entérés. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas le revoir...Il courrait, bousculant au passage les gens qui marchaient tranquillement dans la rue...

 

Dosan le regardait partir...Lui aussi avait mal...Mais une chose était sûre...Il fallait qu'il le récupère. N'écoutant que ses sentiments, il se mit à courir, suivant son ancien amour à travers les rues bondées de Chicago.

 

Akeno s'avança pres de la porte. Il la ferma, et posa son front dessus...


- C'est pour ton bien Hito...Souffla-t'il, avant de retourner vaccer à ses occupations.

 

Ils courraient depuis maintenant 20 bonnes minutes. Le brun bifurqua soudainement vers un parc désert. Une fontaine au centre, rendait l'endroit magnifique. Hitoshi, se laissa tomber à genoux devant. Son coeur ne voulant pas s'arréter de saigner...


- Hitoshi ! Fit une voix trop familière, derrière lui.
- Vas-t'en Dosan...Pourquoi tu es revenu...Tu n'avais pas le droit...Dit-il, sanglotant.

 

Dosan se laissa alors tomber à côté de lui, posant son front sur le dos du brun...


- Je voulais partir Hito...Je voulais te laisser tranquille, j'allais partir...Mais tu es reven trop tôt... Souffla-t'il, la voix déchirée.

 

Hitoshi sentit, les bras de Dosan entourer sa taille, son corps se collant contre lui...Il ne pouvait pas...ça lui faisait trop mal...Brusquement, il s'assit sur le côté, se dégageant de l'étreinte de Dosan, le visage horrifié.


- Alors vas-t'en maintenant ! Lui ordanna-t'il, les yeux rougies.
- Non..Pas après ta réaction...Pardonnes moi...Je t'en supplie pardonnes moi...Cria Dosan, se jettant une nouvelle fois sur Hitoshi, plongeant sa tête contre son torse.
- Dosan...Murmura Hitoshi, complettement perdu.
- Pendant quatre ans j'ai essayé de t'oublier...mais je n'y suis pas parvenu, alors comment veux-tu que je réussise maintenant...

 

Hitoshi ne répondit rien. Il ressentait exactement la même chose...Mais ses souvenirs étaient trop douloureux...Il avait tellement mal...


- Je sais que tu me détestes Hito, mais moi je t'aime, Je t'aime plus que tout, je n'ais jamais cessé de t'aimer...Si tu savais comme je me hais...J'ai voulu tout arréter, dès le début mais, c'était trop tard, je ne pouvais pas...Je...Fit Dosan, d'une traite.
- Je ne te déteste pas...Je n'ais jamais pu...Murmurra Hitoshi, les yeux perdus dans le vague.

 

Le coeur de Dosan fit un bond dans sa poitrinne. Doucement, il leva ses yeux pleins de larmes vers le visage d'Hitoshi, recontrant une nouvelle foi ses prunnelles noires désemparées. Poussé par un élan dont il connaissait l'origine, Dosan avança son visage, jusqu'a toucher timidement les lèvres du brun. Le contact si longtemps oublié de leurs lèvres...Ce goût éveillant tout leurs sens...Mais aussi tout leur souvenirs....La langue de Dosan voulu quémander l'entrée de la bouche d'Hitoshi, mais celui-ci le repoussa violement. Une profonde colère émanait de lui...


- Ne refais plus jamais ça ! Hurla Hitoshi, furieux.
- Mais...Tu viens de dire...Fit Dosan, complettement perdu.
- Dire que je ne te déteste pas ne veux pas dire que je t'autorise à revenir dans ma vie ! Tu n'es rien ! Tu n'es plus rien, depuis le jour où tu as passé la porte du restaurant.

 

Dosan encaissa le coup douloureusement. Mais ce baiser venait de confirmer ses pensées, et de regonfler ses espoirs. Le regard sadique, il se leva, et regarda Hitoshi, droit dans les yeux.

 

- Tu mens...Je le sens...Vendredi je ferais ce concert...Dans ton bar, et crois moi, j'arriverais à te reconquérir...J'arriverais à me faire pardonner ce que j'ai fais...Parce que je t'aime, et je sais que tu ressents la même chose pour moi...

°0° Oui Oui, on se rapproche de la fin ^^ j'espère que cette suite vous as plus, parce que je deviens vraiment sentimentale en écrivant mdrr. Gros Gros bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Lundi 25 février 1 25 /02 /Fév 16:27

« Tout s'est produit tellement vite...Le nuit...La plage...Nos corps...Mes 18 ans...J'avais cru qu'avec le temps qui s'était écoulé...J'aurais pu te résister...Le clair de lune...La brise...Tout était parfait...Mais tout n'étais qu'un rêve...Un rêve que tu as piétiné en partant le lendemain, me laissant sombrer définitivement dans ce gouffre qui pendait à mes pieds. »

Trois mois s'étaient écoulés depuis l'entrevue entre Kilian et Matthiew. Trois mois pendant lesquels beaucoup de choses avait changées. La première étant que Kilian s'était inscrit au concours de la « jeune plume », poussé par Jocia et Marc, qui lui répétait sans cesse qu'il n'avait rien à perdre. Lorsqu'il l'avait annoncé à sa famille, celle-ci avait sauté de joie, en entendant qu'il serait peut-être accepté dans l'une des plus prestigieuse école du pays. Mais pour l'instant, l'inspiration n'était pas au rendez-vous...Il y avait bien des faits qui l'avait marqué mais il ne s'en sentait pas la force d'en raconter les moindres détails.

 

Sa relation avec Joey avait évolué aussi mais pas vraiment dans le bon sens. Plus le temps passait, et plus Kilian trouvait qu'il n'avait pas vraiment de points communs avec Joey. Bien que celui-ci soit toujours prévenant et d'une tendresse extreme, leurs conversations n'étaient pas vraiment élaborées, parfois même ennuyeuses, ce qui avait valu de nombreuses disputes. Le blond avait avoué son amour à Kilian il y a peu de temps, espérant ce même sentiment en retour. Kilian s'était sentit prit au dépourvu, mais il lui avait dit qu'il l'aimait aussi, pour ne pas le blesser, car malgré tout il tennait à lui.

 

Avec Matthiew, s'était une tout autre histoire. Les deux jeunes, apres un long moment à garder une certaine limite entre eux, étaient redevenus amis. Ils parlaient beaucoup, tout en évitant de parler de la relation Kilian/joey. Matthiew l'écoutait, ce qui soulageait quelque peu Kilian. La gène qu'il y avait, au début n'existait plus, ce qui vexait beaucoup Melly, qui devenait de plus en plus posséssive avec Matthiew. Joey était content à l'idée que cette amitié persiste, car il pouvait garder son petit-ami et son meilleur ami. Kilian, en était arrivé à la conclusion qu'il ne ressentait plus rien pour le brun, même si par moment il préférait la compagnie de Matthiew à celle de Joey.

 

La journée d'aujourd'hui était une journée assez spéciale. Kilian se leva directement avec le sourire...Aujourd'hui il avait 18 ans. De bonne humeur il partit se laver et s'habiller afin de déscendre prendre son petit-déjeuner. Sa journée était toute traçée, il resterait la matiné et le repas de midi avec sa famille, puis il partirait en bus jusqu'à l'orphelinat où il passerait toute l'après-midi, et le soir il irait chez Joey, qui lui avait préparé une fête « surprise ». Surprise car il faisait tout pour cacher ses plans à Kilian, mais un soir, alors que le chatain dormait chez Joey, il avait lu involontairement un texto de Elsa, lui disant qu'elle apportait l'alcool pour la fête. Depuis plus d'une semaine, il gardait le secret, s'amusant des paroles de Joey.

 

Il choisit de s'habiller simplement, comme d'habitude : un jean baggy, un tee-shirt rouge et ses converses de la même couleur. Il descendit les marches afin d'aller voir ou était passé toute la famille Deuchet. Il les trouva tous discutant dans la cuisine.

- Je ne vous dérange pas j'espère ! Dit Kilian, les faisant sursauter.
- BON ANNIVERSAIRE !! crièrent-ils en coeur

 

Kilian éclata de rire devant les visage réjouit de sa famille.

- Alors c'est quoi mon cadeau ?!? demanda-t'il, se versant des céréales dans un bol.
- Tu es un peu trop vieux non ? Lui répliqua Marc, s'asseyant à ses côtés
- Quoi !! j'ai 18 ans et je n'ais même pas de cadeau !!!! Dit-il, faussement outré.

 

Jocia rigola légèrement et lui apporta un petit paquet vert avec un ruban rouge autour. Kilian l'ouvrit immédiatement et fit de grands yeux lorsqu'il remarqua un trousseau de clés.

- Elle est dans le garage...Lui dit Samantha, partant déjà vers la pièce.

 

Kilian sourit et partit à sa suite. L'excitation montait au fur et à mesure que la distance entre lui et le garage, s'estompait. D'une main fébrile, il ouvrit le garage et découvrit une magnifique Ford Mustang Coupé 1968 de couleur rouge. Kilian sentit son coeur battre de plus en plus vite lorsqu'il passa ses mains sur la carosserie étincelante. Rouge, avec un capotte blanche, assortie aux sièges de la même couleur. L'intérieur était d'origine mais un lecteur CD, l'air conditionné et la direction assistée avaient été ajoutés. Elle ressemblait tellement à l'ancienne voiture de collection qu'avait son père, tellement que ses souvenirs lui revinrent d'un coup...Douleureux peut-être mais tellement bon...L'odeur du cuir attirait ses narines et une terrible envie de conduire cet engin fit surface...

- On a longtemps hésité...Puis je suis tombé sur une photo de ton père et toi au volant du même modèle, alors on a décidé d'en prendre une comme celle sur la photo...Dit Jocia, inquiete par la non-réaction de Kilian.
- Merci...Murmura Le chatain...Merci pour tout...

 

Brusquement il se retourna, laissant apperçevoir des gouttes salées tombant sur ses joues. Il se rapprocha de Jocia et la prit dans ses bras, lui murmurant des avalanches de remerciements, ce qui fit pleurer cette dernière. Il fit de même avec Marc, puis avec Samantha.

- Tu devrais aller faire un tour avec non ? Dit Samantha, les larmes aux yeux, faisant couler son mascara.
- Oui, reviens pour le déjeuner ! Rajouta Jocia, lui donnant une bise.

 

Il leur lança un énorme sourire, puis prit les clés que lui tendit Marc. Il monta rapidement dans l'auto et la démarra. Le ronronnement du moteur éveilla ses sens et ses souvenirs, se rappelant des ballades à travers les routes désertes de Seattle, l'escale sur la falaise et les histoires contées de son père. C'est à cet endroit qu'il voulait allé...A cet endroit qu'il voulait retourner...

- Il faut que tu ailles faire de l'essence d'abord. Lui dit Marc, le saluant.

 

Kilian optempéra puis sortit du garage afin de rouler. Il appuya sur un bouton et la capotte s'enroula, laissant le vent s'engouffrer dans la voiture. Kilian partit, sentant la douce sensation de liberté irradier ses sens...

 

Dix minutes plus tard, il s'arréta dans une petite station essence et fit le plein. Il partit prendre une carte routière dans le mini magasin à côté, afin de ne pas se tromper de route. Cherchant la moins chère, il sursauta en entendant la voix grave d'un de ses amis.

- Sympa le bolide...Lui dit Matthiew, montrant du doigt la mustang.
- Ouais, t'as vu ça ! Cadeau d'anniversaire...Rajouta Kilian, souriant de plus belle
- Jocia et Marc ont encore fait des folies à ce que je vois...
- Qu'est-ce que tu fais ? Demanda subitement Kilian, le regardant dans les yeux.
- Ma mère a oublié de refaire de l'essence, donc sa voiture ne démarre plus, je suis passé prendre un bidon...Lui répondit-il, en haussant les épaules.
- T'as ta voiture ?
- Non, elle la prise du coup.
- Tu viens faire un tour avec moi ?!?
- Où ça ?
- Vers la falaise de Fotys. Lui dit Kilian, montrant l'endroit sur la carte.
- C'est à 40 minutes d'ici...Répliqua Matthiew, l'air ennuyé.
- Si tu veux pas venir, c'est pas grave, mais je veux absolument y aller...Mon père m'y enmenait souvent...Avoua Kilian, le laissant pour aller payer sa carte et le plein.

 

Il lui fit un salut de la main et sortit du magasin, mais la voix de Matthiew le rappela à l'ordre.

- Attends Kilian, je paye et j'arrive.

 

Kilian monta dans sa voiture ravi et attendit patiement Matthiew. Celui-ci revint quelques minutes plus tard, un bidon d'essence, un paquet de chips et deux petites bouteilles de coca dans les mains.

- Je me suis dis qu'on aurait peut-être faim en faisant toute cette route. Lui dit Matthiew, en montant dans sa voiture.

 

Kilian sourit puis demarra, en route pour la falaise de ses souvenirs. Le trajet se fit joyeusement, Matthiew et Kilian parlant de tout et de rien, jusqu'à ce qu'il aborde la soirée de ce soir.

- Tu fais quoi aujourd'hui alors ? Lui demanda Matthiew, ouvrant une bouteille de coca.
- Je dois rentrer pour midi, Jocia a préparé un repas de chef, puis je vais voir Lydia à l'orphelinat pour passer l'après-midi avec elle, et après je dine avec Joey...Un repas en amoureux qu'il m'a dit...Lui répondit Kilian, un sourire en coin.

 

Matthiew le regarda alors bizarrement.

- Tu sais...Lui dit-il, souriant en coin à son tour.
- De quoi ? Demanda Kilian L'air faussement innocent.
- T'es au courant de tout...
- J'ai juste lu un message d'Elsa...Avoua Kilian, en haussant les épaules.

 

Matthiew et Kilian éclatèrent de rire. Joey avait mis tellement d'efforts pour garder le secret, qu'un simple message avait tout gacher, rendant la situation hillarante.

- Essayes d'être surprit en arrivant chez lui...Lui dit Matthiew, souriant.
- Si jamais Joey apprend que j'ai regardé dans son portable, je suis mort ! Répliqua Kilian, l'air peureux.

 

Il y eu un silence, les deux jeunes se remettant du fou rire qu'ils avaient eus.

- Je suis content d'avoir une soirée, avec tout le monde, plutôt qu'un repas en tête à tête. Avoua Kilian, regardant la route.
- Oui, je te comprends...Je pense la même chose...Lui répondit Matthiew, changeant de station de radio.
- On ne fait plus beaucoup de trucs en groupes avec Joey, il préfere qu'on reste tous les deux...
- ça te déranges ?
- Au début non, puis à la longue...
- Tu devrais lui dire.
- J'ai essayé, mais à chaque fois il évite le sujet... Lui répliqua Kilian, le regardant rapidement.

 

Un silence réapparu, tous les deux regardant la route.

- C'est la première fois qu'on parle de vous...Lui fit remarquer Matthiew.
- Oui, tiens on arrive. Lui répliqua Kilian, ne voulant pas discuter de ça. Le sujet le rendant mal à l'aise.

 

Ils arrivèrent sur une petite route de campagne, gravillonées. On entendait le bruit du choc de la mer s'écrasant sur la falaise. L'air avait une odeur salée et une brise assez forte leur tappait sur le visage. Ils s'asseyèrent sur le capot de la voiture et regardèrent l'horizon magnifique qui s'étendait devant eux.

 

Ils ne parlèrent pas pendant un moment, savourant l'instant présent, Matthiew regardant le frémissement des vagues et Kilian plongeant dans ses souvenirs.

- J'avais 12 ans la dernière fois que je suis venus ici...ça fait bizarre...Avoua Kilian, rabattant ses genoux vers sa poitrine.
- Vous faisiez quoi avec ton père ? Demanda Matthiew, le regardant assez tristement.
- Il me racontait des histoires de quand il était plus jeune, c'est ici qu'il a rencontré ma mère, il faisait le craneur à raconter à tout ses copains qu'il pouvait sauter, qu'il n'avait pas peur...Alors ma mère l'a défié, mais il n'a jamais pu...Lui Répondit Kilian, un sourire amusé écartant ses lèvres.
- Tu as de la chance...
- De quoi ? De me rappeler d'eux...ça me fait surtout un peu mal, de repenser à eux et de constater que je ne pourrais plus jamais les revoir...

 

Matthiew se releva et se remis debout, les mains dans ses poches, il avait l'air grave, mais regardait l'horizon.

- Au moins tu as des souvenirs heureux...Mon père est partit en apprenant que ma mère était enceinte, du coup j'ai vécu sans père, et quand à ma mère, ça n'en ais pas vraiment une, vu qu'elle ne pense qu'à trouver quelqu'un qui ai de l'agrent pour l'aider à vivre. Parfois je t'envie...J'envie le bonheur que tu as vécu...

 

Kilian ne répondit rien...Y avait-il une réponse à faire ? Il ne s'était jamais considéré comme chanceux...Mais Matthiew avait raison, il y avait des personnes qui avaient eus beaucoup plus de problèmes que lui.

- Allez hop debout, il faut qu'on parte maintenant si tu veux arriver à l'heure du déjeuner chez toi ! Lui fit Matthiew, lui donnant une tape sur le dos.

 

Ils repartirent rapidement, discutant tout le long du chemin. Un fois de retour en ville, Kilian ramena Matthiew puis partit chez lui, pour le repas que lui avait concocté Jocia. Il passa un agréable moment avec eux. Kilian se rendait peu à peu compte de la chance qu'il avait, retrouver des parents aussi géniaux qu'eux...

 

En début d'après midi, il prit la direction de l'orphelinat. Mine de rien, il avait hate de retrouver sa meilleure amie. Son tempérament toujours positif lui manquait. Même s'il l'appelait souvent, il savait au fond de lui que Lydia n'attendait qu'une chose, que Kilian vienne la voir. Il arriva devant le centre et remarqua directement que la jeune fille l'attendait impatiement. Il se gara et celle-ci vint immédiatement à sa rencontre.

- Whaa Kilian...Elle est superbe ! Dit-elle, touchant la carosserie de l'auto.
- T'as vu...C'est LA mienne ! Lui retorqua-t'il tacquin.
- Vantard ! Répliqua-t'elle lui tappant sur l'épaule.

 

Leur après-midi fut calme. Ils s'étaient assis sur la pelouse du parc et se racontaient leurs diverses aventures. Lydia avait besoin de cette communication, et revoir Kilian, d'autant plus qu'il pouvait rester un moment avec elle, lui faisait le plus grand bien. Ils parlèrent de la soirée et de Joey, Kilian se confiant sur leur relation.

- Tu es sur que ça n'a rien à voir avec Matthiew ? Demanda-t'elle, regardant sérieusement Kilian.
- Non...Je l'ais complettement oublié, je te l'ais déjà dit ! Souffla-t'il.
- Mouais, moi je suis pas certaine, on peut pas oublier comme ça...
- J'ai passé la matiné avec lui, et je n'ais rien ressentit, qu'est-ce que tu veux de plus Lydia ?

 

La jeune fille ne su quoi répondre. Elle était méfiante à l'idée que Kilian ais complettement oublié Matthiew, mais elle n'avait pas de preuve du contraire...Elle ne pouvait que le laisser faire ses propres choix...

 

Lydia lui donna son cadeau, lui disant que c'était tout ce qu'elle avait pu obtenir de l'extérieur. Kilian ouvrit avec empressement le petit paquet et découvra un collier en argent avec la première lettre de son prenom comme pendentif. Il souria, trouvant le cadeau tres beau, et la prit dans ses bras, la remerciant du fond du coeur.

 

Kilian partit vers 19h, se trouvant déjà en retard pour sa soirée. Les adieux se firent une fois de plus assez difficiles, mais la jeune fille voulait qu'il se dépêche pour sa soirée.

 

Joey l'appela plusieurs fois sur la route, voulant savoir où il était. 20 minutes plus tard il se trouvait devant la porte de la villa, sonnant, sachant très bien ce qu'il y avait derrière. Joey vint lui ouvrir, et à peine fut-il entrer qu'il entendit un énorme brouhaha s'élever, chantant la chanson d'anniversaire. Kilian éclata de rire, et prit un air surprit.

- Bon anniversaire mon coeur...Lui susurra Joey à l'oreille, le prenant par la taille.

 

Il remercia tout les invités et commença la soirée, lançant un regard complice à Matthiew. Il reçu divers cadeaux plus étonnants les uns que les autres, provoquant l'hillarité des invités. Le plus gros cadeaux fut une place pour le match de Basket pour voir la NBA jouer contre une équipe de Miami. Joey le prit un peu à l'écart, pour lui offrir son présent. Kilian l'ouvrit, et découvrit une superbe montre en argent. Ses yeux s'agrandirent à la vue de l'objet.

- Mais ça va pas !! Lui dit Kilian, l'accrochant déjà à son poignet.
- Juste parce que je t'aime...Lui fit Joey, prenant doucement ses lèvres, dont Kilian lui autorisa directement l'entrée.

 

La soirée fut vraiment éxellente, tout le monde étant beaucoup éméchés. Joey partit se coucher vers 4h du matin, disant à Kilian de le rejoindre lorsqu'il le voudrait. Voyant que plus beaucoup de personnes n'étaient présents, il décida de partir faire un tour sur la plage, près de la villa. L'alcool le faisait marcher bizarrement, et ses sens étaient un peu brouillés, mais il retrouva vite le chemin de la crique. Ses yeux s'abituant à l'obscurité, il découvrit une forme assise sur une couverture, posée sur le sable.


- T'es pas partis avec Melly ?!? Demanda Kilian à Matthiew, s'asseyant lourdement pres de lui.
- Non, elle a encore piqué sa crise, donc elle est partie seule. Lui dit Matthiew, souriant.
- T'as l'air heureux...Répliqua Kilian, s'allongeant sur la couverture.
- T'as l'air complettement bourré...Fit Matthiew, s'allongant à ses côtés.
- Et je suis pas le seul ! Rajouta Kilian, mesquin.

 

Ils éclatèrent de rire, pendant un moment. Le bruit des vagues, et la fine lumière de la lune rendait l'endroit magnifique...Presque romantique...

 

Ils avaient cessé de discuter depuis un moment, savourant l'instant présent. Peu à peu, Matthiew se releva sur un coude, regardant dans les yeux Kilian.


- Je peux te poser une question ? Demanda-t'il sérieux.
- Tout ce que tu veux ! Lui fit Kilian, souriant.
- Pourquoi tu ne me parles pratiquement jamais de toi et Joey ?
- Je...Je sais pas. Répondit Kilian, géné.
- Moi je crois que c'est parce que tu ne veux pas me faire de mal...Parce que tu crois que je ressents toujours quelque chose pour toi.

 

Kilian agrandit ses yeux, l'assurance que prennait Matthiew le surprennait et le génnait fortement. Mais rapidement, le brun se mit à éviter son regard.


- Et tu as raison...Je...Je n'arrête pas de me demander ce qui se serait passé, si je ne t'avais pas repoussé...à Portland...Lui dit-il, timidement.
- Matthiew...Murmura Kilian, complettement perdu.
- Toi, je suis sûr que tu ne penses pas à moi, tu as Joey...Mais, à chaque fois que je passe du temps avec toi...Comme ce matin...Je...
- Arretes...Supplia Kilian.

 

Matthiew comprit qu'il ne devait pas continuer...Il commença à se rassoir convenablement. Il murmura un « je suis désolé » puis essaya de se lever, mais Kilian le retint, le tenant par le bras.


- Arretes de dire que je ne pense pas à toi...Lui fit Kilian, le regardant sérieusement.

 

Le brun se retourna alors lentement, essayant toujours d'éviter le regard de Kilian. Mais celui-ci lui prit son menton, le forçant à le regarder. Rapidement, leurs lèvres se touchèrent. Ils frisonnèrent tous les deux au contact de leurs bouches, l'une contre l'autre. Matthiew, d'abord surprit, se laissa galvanisé par la douceur de ses bouts de chairs, autorisant par la suite l'accès à la langue curieuse de Kilian. Une douce danse commença. Kilian passa ses bras autour du cou de Matthiew, collant son corps au sien. Un doux baiser, reflétant leur amour innavoué, oublié.

 

Matthiew lacha la bouche de Kilian et posa son front sur celui du chatain. Leurs regards se croisèrent, un regard de désir...


- Sois à moi...Pour cette nuit...Lui murmura Matthiew, d'une voix suave.

 

Pour toute réponse, Kilian s'allongea sur la couverture, entrainnant Matthiew sur lui. Leurs bouches se retrouvèrent une nouvelle fois. Matthiew passa ses mains sous le tee-shirt de Kilian, et partit, pour la première fois, dans l'exploration complète du corps d'un homme, autre que lui. Kilian se cambrait sous le plaisir de celles-ci. Rapidement, Ils se retrouvèrent, torse nu. Les mains de Kilian s'aggrippant sur les épaules du brun, celui-ci maltraitant les tétons durcis de plaisir. Des gémisssements légers s'échappèrent de sa bouche, et très vite, Kilian voulait plus, beaucoup plus. D'un geste brusque, il inversa les roles, se retrouvant à califourchon sur Matthiew, surprit. Dans un sourire sadique, il passa sa langue le long du torse du brun, goutant à sa peau sucré. Il commença à déboutonner le pantalon de Mattiew, l'enlevant complettement, envoyant par la même occasion son boxer valser près d'eux. Le sexe de Matthiew était tendu à l'extrème, ce qui augmentait l'envie de Kilian. Délicatement, il posa sa bouche sur la verge, passant sa langue de haut en bas. Matthiew frissonnait de plaisir et d'exitation. Sa bouche entre-ouverte, il retennait avec peine des gémissements, qui pourraient ressembler à des cris. Ehardis par la repiration saccadé du Brun, Kilian, prit le membre en bouche, enroulant sa langue autour. Matthiew ne pu réprimer un gémissement de satisfaction. Le chatain, fier de lui, commença de long vas et viens, faisant cambré Matthiew sous l'afflut de sensations qui irradiait son corps. Kilian, jouait de ses mains en plus de sa bouche. L'une carressant les testicules du brun, l'autre touchant du bout des doigts la peau trempée du torse imberbe.. Il sentit le sexe de Matthiew grossir de plus en plus mais il ne voulait pas reçevoir le plaisir du brun...Pas tout de suite. Il lacha la verge, arrachant par la même occasion un gémissement de protestation à son amant. Celui-ci se releva sur ses coudes, afin de comprendre le pourquoi de cet arret. Kilian le regarda alors en souriant, puis se mit à chercher dans ses poches quelque chose. Il en sortit un préservatif. Matthiew le laissait faire, passant ses yeux sur ce corps si tentant. Kilian sortit le cahoutchou de son emballage, puis le déroula sur le sexe de Matthiew. Il voulait l'avoir en lui...


- Prépares moi...Mets tes doigts...Humidifies les...Lui dit-il, sachant que c'était la première expérience de Matthiew avec un homme.

 

Matthiew fit ce que lui demandait Kilian. Il avança deux doigts hésitant vers sa bouche qu'il lecha doucement. Mais Kilian n'en pouvait plus, il avait mal tellement il était exité. Il avança sa bouche près de celle de Matthiew et l'embrassa sauvagement, lui faisant comprendre que le moment était venu. Le chatain prit les doigts humidifiés, et les fit entrer d'un coup en lui. Une vive douleur le prit et son visage se crispa.


- ça va ? Lui demanda précipitement Matthiew, inquiet.
- Oui...Bouges les, ça va passer...murmura Kilian, posant sa tête dans le cou du brun.

 

Matthiew commença des vas et viens avec ses doigts, embrassant Kilian en même temps, afin de lui faire oublier sa douleur. Celle-ci s'estompa bien vite, et Le chatin demanda à Matthiew d'entrer complettement en lui. Rapidement, il éxécuta la demande, et se retrouva en lui, attendant que Kilian se sente mieux. Le brun n'avait jamais rien sentit de tel, cet endroit si étroit, si chaud....Kilian s'y prenait à la perfection. Doucement, Kilian commença de lents vas-et-viens, sentant le plaisir monter en lui. Il s'aggrippa aux épaules de Matthiew et s'allongea sur le sable, Le brun se retrouvant au-dessus de lui.


- Bouges...Plus fort...Lui ordonna Kilian, les yeux fermés.

 

Hésitant mais doux, Matthiew augmenta le rytme de ses coups de rein. Leurs gémissements allaient à l'unnison, savourant les étoiles qui venaient à leur rencontre. Jamais Matthiew n'avait ressentit cette sensation, ce bien-être. Kilian, se cambrait sous la violence des coups, griffant par la même occasion son amant. Ils auraient pu se faire surprendre...Ils auraient pu tout arréter...Ils auraient pu réfreigner ce désir...Mais ils avaient choisit de céder....Ne tenant compte que de l'instant présent. Bien vite, la douce délivrance fit son apparition, nos deux amants atteignant le septième ciel dans un cri de plaisir mélé de soulagement. Leurs corps étaient en sueurs et leurs repsirations avaient du mal à retrouver un rytme normal...Mais cela leurs étaient égal...

 

Kilian se trouvait dans les bras de Matthiew, son visage dans le cou du brun. La brise venait chatouiller leurs peaux, et le chant de la mer les berçait. La lune leur apportait une traquilité, seul témoin de leur aventure.


- Bon anniversaire...Murmurra Matthiew, carressant Kilian du bout des doigts.

 

Kilian rigola légèrement, et se releva sur ses coudes, plongeant ses yeux dans celui avec qui il ne faisait plus qu'un il y a peu.


- Tu as été le meilleur cadeau de la soirée. Fit-il, amusé
- Meilleur que la mustang ? Demanda Matthiew, moqueur.
- Bien plus que tu ne l'immagines...Avoua Kilian, avant de reprendre ses lèvres dans un doux baiser.

 

La fatigue les gagna peu à peu, et ils tombèrent dans un sommeil profond...

 

Quelques heures plus tard, Kilian se réveilla seul, la couverture, posée sur lui. Il se leva brusquement, cherchant Matthiew, mais il remarqua bien vite qu'il ne restait que lui, sur la petite crique abandonnée. Son coeur se déchira, et ses larmes se mirent à couler...Il ne lui avait rien promis, pourtant il aurait tellement voulu...Il se maudissait d'avoir cédé...Pourquoi ? Pourquoi fallait-il toujours qu'il tombe dans le panneau ? Son coeur lui criait qu'il était un idiot et sa raison insufflait en lui une rage folle...

 

« Un rêve que tu as piétiné en partant le lendemain, me laissant sombrer définitivement dans ce gouffre qui pendait à mes pieds. »

°0° Oulalalalala 7 pages et demi format Word *_* jamais fait autant !!!! J'espère que cette suite vous as plus, j'imagine déja les têtes, contents au début, en rage à la fin ^^ Gros Gros bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ? - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 22:30

Une fine pellicule de pluie commençait à mouiller les passants de Tokkyo. En cette période, les rues étaient pleines à craquer. Noël approchait, rendant les gens de plus en plus joyeux à l'idée de revoir la famille, et de passer un moment agréable.

 

Mais pour certaines personnes, cette période reste un souvenir atroce, résultant d'un perte innimaginable. L'une de ces personnes ce trouvait là, dans cette rue à regarder un vieux restaurant tombé en ruine. Cela faisait quatres années que ce jeune homme venait à cette endroit, le même jour. Ses yeux bleus laissaient perlés des gouttes salées, qui n'avaient rien à voir avec la pluie. Ses cheveux blonds, avaient légèrements poussés avec le temps, mais il gardait toujours le même visage...Quatre années où son coeur ne cessait de saigner...Quatre années où il avait détruit une personne...L'homme de sa vie.

- Dosan, la pluie se fait de plus en plus forte, rentrez dans la voiture.

 

La voix du majordome lui fit reprendre ses esprits. Dans un profond soupire il fit un adieu à cette ruine, qui avait caché sous son toit une partie de sa vie, peut-être la meilleure qu'il soit. Il rentra dans la grande limousine noire aux vitres teintés.

- Pourquoi vous obstinez-vous à revenir ici tous les ans monsieur ? Demanda le majordome, démarrant la voiture.
- Comme tous les ans, je vous répondrais que cela ne vous regarde pas Edouard. Lança Dosan, regardant par la vitre le paysage défilé.

 

L'homme au volant regarda à travers le rétroviseur, le visage triste de son employeur. Le jeune Dosan était revenu complettement dévasté aux états-unis. Il avait débarqué dans la maison familiale, le visage meurtrit. Biensûr la presse avait immédiatement remarqué le retour du jeune pianiste et l'avait annoncé au monde entier. Ses parents, en voyant son état, lui avait laisser un temps de répis, avant de lui demander une explication, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, le jeune océan gardant au plus profond de lui le mystère. Il avait retrouvé le chemin du buisness quelques mois apres son retour, ses doigts jouant son mal-être profond. Sa disparition donna une nouvelle jeunesse à son succès, vendant son nouvel album à des milliards d'exemplaires. Mais depuis quatre ans, il ne profitait plus de rien, s'enfermant toute la journée dans la salle de répétition, déchainnant sa tristesse et sa colère sur les touches d'ivoires. Pendant près d'un an, les parents de Dosan essayèrent de lui faire retrouver le goût de la vie, mais rien y fit...Alors ils le laissèrent jouer et retrouver sa notoriété, qui elle restait intact, même si le personnage ne l'était plus.

- Votre manager a appelé, nous devons prendre le premier avion pour chicago, une série de concerts pourraient avoir lieu prochainement. Dit l'homme au volant, prenant la direction de l'aéroport.
- Où ? Demanda Dosan, toujours le visage tourné vers l'horizon.
- Je ne sais pas monsieur, Thorn ne me l'as pas transmis. Nous avons rendez-vous demain à 13h dans une salle de conférence, à l'hotel habituel.
- Il ne me laissera jamais me reposer ce foutu manager...souffla Dosan, passant sa main sur son visage.

 

Le majordome sourit, puis tourna à gauche, prennant un racourci afin d'arriver au plus vite à l'aéroport...

 

***

- Pourquoi elle veut une augmentation encore ?!?

 

L'homme qui venait de dire cette phrase paraissait énervé. Ses poings serraient les acoudoirs de son fauteil. Ses yeux noirs lançaient des éclairs. Il était tres élégant malgré son caractère soudainement emporté. Il portait un costume noir, tres strict, avec une chemise rouge venant apporter une touche de fantaisie au personnage.

 

Devant lui se trouvait un jeune homme chatain, tres beau garçon. Son teint était bronzé, ce qui allait parfaitement avec ses yeux verts. Lui portait une chemise blanche, surmonté d'une veste de costard, et d'un jean.

- Elle dit qu'elle fait trop d'heures depuis le début du mois...Et elle a raison Hito...Ton bar tourne à merveille, mais tes employés sont mécontents...

 

Quatre années avaient passés, quatre années, où Hitoshi avait bien changé, mais malgré tout, l'amitié qu'Hitoshi et Akeno s'était portée, était resté intacte. Deux jours après le départ de Dosan, Akeno était retourné au restaurant, ne sachant rien de l'histoire. Et c'est avec surprise qu'il découvrit son ami, assis par-terre, dans le noir, totalement détruit. Il avait eu beaucoup de mal à s'en remettre, mais au fil du temps, ses yeux cessèrent de pleurer, son coeur cessait de lui rappeller l'être qu'il avait aimé. Il s'était forgé une carapace, impénétrable même pour Akeno, qui, bien qu'il soit toujours à ses côtés, ne le reconnaissait plus vraiment.

- Tu as pensé à ma proposition ? Demanda Akeno, changeant de conversation.
- De quoi ?...Ha, oui, te laisser les rennes pour une soirée...Répondit Hitoshi, pensif.
- Je veux juste que tu me laisses faire pour une soirée, je choisis les artistes, et en plus je m'occupe de l'organisation.
- C'est ton rôle de t'occuper de l'organisation, c'était convenu comme ça en devenant associé, toi l'organisation, moi, les finances et les artistes. Répliqua Hitoshi, levant un sourcil.

 

Associés...Cela faisait maintenant deux ans qu'Hitoshi et Akeno possédait le « Circus », une une sorte de bar boite de nuit à thème. Les débuts avaient été rudes, mais maintenant tout allait parfaitement bien, à part quelques problèmes avec les employés.

- Allez, laisses moi m'occuper des artistes, juste pour un soir...Je veux faire une surprise à Jason. Dit-il, lui lançant un sourire irrésistible.
- Tres bien, occupes toi de ça, mais au moindre problème, tu te débrouilles ! Lui lança Hitoshi, se levant et se dirigeant vers le porte-manteau pour allez chercher son manteau.
- Ne t'inquietes pas...Où tu vas ? Demanda Akeno, se levant à son tour.
- J'ai rendez-vous avec Samia. Lui répondit-il en allumant un cigarette.
- La brune, métissée ?
- Oui.
- Il est quelle heure ?
- 12h 40...
- Merde je suis en retard !

 

Akeno enfila son manteau à la vas-vite et commença à dévaler les marches pour sortir du bureau. Il ne vit pas le regard surprit d'Hitoshi, et sortit du « Circus », courrant le plus vite possible.

 

***

Dans une salle de conférence, trois personnes attendaient patiement la venue d'un collaborateur. La première était un grand type, maigre. Il avait les cheveux roux, mais sont visage laissait apparaître beaucoup de charme. Il portait un costume noir trois pièces, tout ce qu'il y avait de plus professionnel.

 

A côté se trouvait Dosan. Il avait l'air de vraiment s'ennuyer, mais il s'opstinait à regarder par la fenètre, et attendre que la journée passe.

 

Pres de lui se trouvait une jeune femme, d'une trentaine d'année. Ses cheveux étaient d'une belle couleur auburn, légèrement ondulés, tombant sur ses épaules. C'était une tres belle femme. Elle portait un tailleur féminin, gris claire qui lui donnait un air strict.

- Il a dix minutes de retard ! Souffla exaspéré, l'homme roux, regardant une nouvelle fois sa montre.
- Calmes toi Thorn, il va arriver...Lui dit calmement La jeune femme, lisant un dossier.
- On ne fait pas attendre une star !
- Ça te déranges d'attendre encore quelques minutes Dosan ? Demanda La jeune femme, posant son regard sur le blond.
- Non. Lui répondit-il simplement, en posant sa tête sur le dossier, fixant la porte.

 

Cinq minutes de plus passèrent. Dosan s'amusait à faire rouler une balle en plastique d'une main à l'autre, histoire de faire passer le temps. Tout à coup, la porte s'ouvrit, faisant sursauter les personnes assises.

- Excusez-moi pour ce retard, il y avait des bouchons.

 

Dosan leva peu à peu les yeux vers la personne qui venait d'entrer, et laissa échapper sa balle, tellement le choc le paralysa. Akeno se tenait devant lui, un sourire mesquin peint sur son visage.

- Akeno...Souffla Dosan, faiblement.
- Je vois que tu ne m'as pas oublier...Lui dit le chatain, s'approchant de la table.
- Monsieur Torehu, permettez moi de vous présenter le jeune Ocean, son avocate Eva Lawis et moi-même Thorn Millers. Dit Thorn, s'adressant à Akeno.
- Enchanté...Répondit Akeno, s'asseyant en face d'eux.
- Alors vous souhaiteriez qu'Océan face une apparition lors d'une de vos soirées à thèmes...
- Oui, nous voulions faire une soirée assez classe, sophistiquée, et nous avons pensé tout de suite à Océan...Voici les papiers, vous pouvez les lire, ils sont en règles. Répondit Akeno, sortant des papiers de sa sacoche qu'il tendit à l'avocate.
- Attendez ! Ordonna Dosan, regardant Akeno.

 

Tout le monde se tourna vers le blond, surprit par le ton autoritaire qu'avait employé le jeune.

- Je veux qu'on se parle seul à seul...Poursuivit Dosan, se levant.
- Euh Dosan...Je ne sais pas ...Commença Thorn
- Ce n'est pas une demande. Lui répliqua froidement Dosan, en faisant signe à Akeno de le suivre.

 

Akeno se leva, et suivit le jeune Dosan à travers un couloir. Ils entrèrent dans une chambre d'hotel assez luxieuse. Dosan ferma la porte, et s'appuya sur celle-ci, les bras croisés, le regard froid.

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! Lui lança agressivement le blond.
- Tu n'as pas écouté ? Nous voulons faire une soirée à thème...commença Akeno, un sourire en coin.
- C'est qui nous ?
- Moi et ...Hito...Répondit le chatain, souriant.

 

A l'entente de son prenom, Dosan se sentit tressaillirent et la plaie de son coeur s'ouvrit plus profondement.

- Tu vas me faire croire qu'il veut que je joue chez lui ? Lui lança Dosan, un sourire ironique sur les lèvres.
- Non, il n'est pas au courant...souffla Akeno
- Alors pourquoi tu es venus ici !
- J'ai besoin...
- Et ne me redis pas que tu me veux pour ta soirée à theme ! Le coupa froidement Dosan, attendant la vraie explication.

 

Mais Akeno ne parlait pas. Plus le temps passait, et plus Dosan sentait ses barrières tombés...Une curiosité fit surface...Son coeur le poussait à parler...

- Il...Comment il va ? Demanda-t'il, allant s'assoir dans un fauteil.
- Tu es la dernière personne à l'avoir vu...Lui lança Akeno, s'asseyant en face.
- Comment ça ?
- Tu as réussis à le détruire Dosan, il est devenu Froid, capricieux, insupportable.

 

Dosan soupira fortement...Entendre ça lui faisait mal....

- Mais je pense qu'au plus profond de lui, il veut te revoir...Comme toi... Lui dit Calmement Akeno, sentant la tristesse de Dosan.
- Tu rigoles, pas apres ce que j'ai fait ! Relança Le blond
- C'est vrai qu'il a souffert, et il souffre toujours autant, pourtant je sais qu'il faut qu'il te revois.
- Tu devrais me haïr toi aussi...

 

Sa détresse se ressentait dans sa voix, ce qui pinça le coeur d'Akeno.

- Je t'ais haïs oui, jusqu'à il y un an, jour pour jour, lorsque je t'ais vu pleurer devant le restaurant d'Hitoshi...

 

Le blond releva la tête surprit, mais ses yeux se voilèrent rapidement.


- Pourquoi tu me dis ça ! Il a refais sa vie, et je suis sur que tu en a profité ! Cracha méchament Dosan.
- Il a refait sa vie ? Qu'est-ce que tu en sais, il sort avec une fille différente chaque soirs, et sache que je n'ais pas pensé une seule seconde à tenter quoi que ce soit avec lui pendant ces quatres années ! En plus, ça fait 6 mois que je suis avec quelqu'un...Avoua Akeno, un peu en colère.
- Un fille ? Demanda Dosan, surprit.
- Plus aucun homme n'est entré dans sa vie apres toi Dosan...
- Je...

 

Mais il ne pu finir sa phrase, la porte de la chambre s'ouvrit sur le manager de Dosan.


- Excusez moi de vous déranger, mais Dosan, nous avons un autre rendez-vous...Dit-il, regardant le blond.

 

Puis il se tourna vers Akeno.


- Monsieur Torehu...Je suis navré mais le soir que vous avez selectionné n'est pas possible à caser dans l'agenda de...
- J'irais. Lança Dosan, se levant.
- Quoi ? Demandèrent en coeur Thorn et Akeno.

 

Dosan croisa le regard d'Akeno, plongeant ses yeux bleu profonds dans ceux de son vis-à-vis.

 

- Je ferais ce concert...

 

°0° Hey les gens...Vous savez quoi ?!? Je suis totalement contente de ce que j'ai écrit, j'ai réussit à dire tout ce que je voulais sans trop en dévoiler...Parfait , J'espère qu'il vous as plus !!!!! Gros bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 11:09

« Pourquoi éprouvais-je de l'anxiété à aller à ta soirée ? Pourquoi l'idée de te revoir me plongeais dans un état de stress ? Je me souviens encore être resté une heure devant mon armoire à chercher quoi me mettre. Et finalement c'est Mathis qui avait choisit pour moi, un jean baggy et un tee-shirt noir, tout ce qu'il y a de plus simple. J'enfila ma veste en cuir noir et j'attendit patiement que Mathis finisse de se préparer. Le résultat me laissa bouche bé. Il portait un tee-shirt vert avec un jean moulant. Ma peur disparu aussitôt pour laisser place à une envie de lui incroyable. Tel un félin guettant sa proie, je me suis approché de lui, l'enlaçant par la taille, déposant de légers baisers dans son cou.

- On est pas obligés de partir tout de suite non ? Dis-je, collant mon érection à son entre-jambe.
- Owen, pourquoi il faut toujours que tu sois exité dans les pires moments...Soupira-t'il
- C'est de ta faute, tu as vus comment tu es sapé ?

 

Il lacha un petit rire avant de me plaquer contre le bar, m'embrassant goulement. Ses carresses me faisait perdre la tête. Rapidement il se retrouvait à genoux, lechant avidement ma verge dressé. Sa langue encerclait mon sexe, me faisant gémir fortement. Je m'agrippais au bar avec force, les jointures de mes mains devenaient blanches. Apres un long moment où il m'infligeait une torture sans égale, il la prit en bouge, commençant directement des vas et viens rapides. Mon cerveau était complettement déconnecté, mes membres paralysés. Je sentais la jouissance approché, mais je faisais tout pour perdurer ce moment. Ses mains carressaient mes testicules, me provoquant un désir deux fois plus dur à retenir. Au fur et à mesure, il sentit mon pénis se gonfler de plus en plus. Il démarra de lents vas et viens, tout en appliquant de légères succions à chaque fois qu'il arrivait au bout. Je ne pus me retenir plus longtemps et j'éjacula dans sa bouche, lui avalant mon sperme avec délection.

 

Je me remettais peu à peu de mon orgasme lorsque je le sentis me rhabiller correctement. Voulant le remercier, je lui pris sauvagement la bouche, essayant à mon tour de lui procurer du plaisir. Mes mains descendirent vers la boucle de sa ceinture, et je commença à la dégraffer. Mais ses mains m'en empéchèrent. Surpris je le regardais sourire, amusé.

- T'auras le dorit de gouter à ma sucette en rentrant...Me dit-il tacquin.
- Je sais pas si j'en aurais encore envie en rentrant...Lui répliquais-je boudant.
- Tu es toujours en train de bander Owen...Allez viens, on est déjà en retard !

 

Soupirant je le suivis jusqu'à sa voiture, puis nous partîmes en direction de la maison de Noah. Une chose est sûre, Mathis savait comment me déstresser...

- Tu trouves que ton appartement est génial...Attends de voir sa barraque. Me dit Mathis, un sourire en coin.
- Pourquoi ? Il est friqué ? Demandais-je soudainement interessé
- Oui assez.
- Il fait quoi comme métier ?
- Il travaille dans la pub, c'est un créatif.
- Comment tu le connais ?
- On était voisin, un jour on a discuté et on est devenu ami.
- Bizarre...murmurais-je à moi-même.
- Pourquoi ?
- Que tu sois amis avec un gars qui se fait plein de mecs alors que toi t'es un adepte des relations sérieuses.
- Pas aussi bizarre que de voir un ancien tombeur devenir le mec d'une seule personne...
- Je suis toujours un tombeur, répliquais-je énervé.

 

Il stoppa la voiture et posa sa main sur ma cuisse. Il s'approcha alors de moi et m'embrassa délicatement.

- Oui...Mais tu es devenu mon tombeur...Me dit-il, s'éloignant peu à peu de moi.

 

Je sortis de la voiture en haussant les épaules. Le fait de toujours l'entendre dire que je lui appartenais commençais à m'énerver, mais que pouvais-je faire...Je remettais toujours à plus tard le moment où je lui dirais que je ne ressents pas la même chose que lui.

 

Soupirant je me mis à regarder la maison devant laquelle nous nous trouvions. Celle-ci était en briques rouges et aux joints blancs, à deux étages. Les vielles marches d'un perron menaient à une porte d'entrée massive, faite de bois noirs. Et pour ajuster du charme à la batisse, les montants des fênetres étaient eux aussi du même bois et formaient des petits carreaux sur les vitres. L'ensemble donnait au quatier un charme typique britanique.

 

Nous montions ces marches. Entre-temps, Mathis m'avait pris la main, marquant une nouvelle fois sa posséssivité sur moi. Il sonna à la porte d'entré. On entendait distinctement la musique de la pièce, ainsi qu'un grand brouhaha.

 

La porte s'ouvrit quelques minutes plus tard sur une jeune femme magnifique. Ses longs cheveux noirs bouclés tombaient sur son visage en cascade. Ses yeux étaient d'un bleu perçant, dont le contours étaient légèrement maquillé. Elle portait une robe mauve sublime, épousant parfaitement la courbe de son corps. Si je n'avais pas été gay, je crois que je lui aurais sauté dessus aussitôt.

- Vous êtes en retards ! Dit-elle, lançant un énorme sourire.
- Je sais, un petit contre-temps...Lui répondit Mathis, me regardant en souriant.

 

Nous entrâmes dans la maison. Le hall d'entrée était de forme circulaire, dans les tons beiges. En face de la porte d'entrée se trouvait une commode en bois claire. De chaque côtés, une porte en bois de la même couleur, ouverte. L'une laissant entrapperçevoir une cuisine tres design et l'autre montrant le salon, dont l'ambiance parraissait ennivrante.

- Owen je te présente Rachel, la soeur de Noah. Me dit Mathis, en accrochant son manteau sur le porte manteau.
- Enchanté, lui dis-je, en tendant une main vers elle.
-  Venez, la plupart des invités sont déjà présents. Me dit-elle en souriant

 

Rachel nous conduisit dans le salon, et je fus subjugué par la beauté de celui-ci. Le plancher était du parquet lustré vieilli par les années, accordé à des murs de couleur jaune pale. L'ensemble donnait déjà une atmosphère chaleureuse. L'un des murs était occupé par une imposante bibliothéque où les étagères vomisaient des tas de livres. Un grand canapé de toile blanche tronait au milieu du salon avec devant une table basse en bois clair. Un énorme écran plasma diffusait des musiques connus de tout le monde. Sur un autre mur, une grande cheminée simple tronait fièrement, avec placé sur un de ses cotés, un grand bureau de verre avec un ordinateur dernier cri. De nombreuses décorations ornaient les murs et le plafond, afin de mettre les invités dans l'ambiance.

 

Les personnes présentes avaient l'air toutes autant superflus les unes des autres. Pourtant elle semblait s'amuser. Certaines personnes dansaient sur la musique, d'autres discutaient métiers, loisirs...Pourtant la personne pour qui cette soirée était organisé ne se trouvait pas là.


- Il se fait le serveur...me dit Rachel répondant à mon tour d'horizon.
Tu m'étonnes...C'est qui qui as organisé cette fête ? Demanda Mathis, détaillant lui aussi les personnes présentes.
- A ton avis...Lui dit Rachel, en soupirant.

 

Mais sa phrase fut interrompu par un cri aigu provenant de derrière nous. En sursautant nous nous retournâmes vers ce cri. Une femme d'une soixantaine d'année se trouvait devant nous. Elle avait de longs cheveux gris et des yeux tout aissi bleu que rachel. J'en déduis que c'était la mère...Elle portait une robe noire cintré. Son visage était clair...Elle ressemblait beaucoup à ses enfants. Elle avait porté la main à sa bouche étouffant la fin de son cri.


- Meredith, t'as soirée est superbe. Lui dit hypocritement Mathis, lui faisant la bise.

 

Une voix s'éleva dans les airs. Une voix que je redoutais d'entendre, sachant l'effet qu'elle me provoquant.


- Arretes de lécher le cul de ma mère Mathis, cette fête est à chier... Dis-tu, entourant le cou de Mathis avec ton bras.
- Je te regardais faire discretement, ne voulant pas vraiment attirer ton atention.
- Je vois que tu as amenés ton apollon...Tu as raison Owen, la décontracté te rend...Sexy...
- Noah ! Surveilles ton language ! Dit La dénomé Meredith, avant de reporter son attention sur Mathis. Alors Mathis, tu ne me présentes pas ?
- Si, voici Owen, mon compagnon...Owen voici la mère de Noah.

 

Je lui fis un sourire hypocrite. Le commencement de cette soirée n'était pas des plus agréable...Je sentais ton regard pesant passer sur moi, mais je faisais tout pour l'éviter. Meredith partit dire bonjour à d'autre invités, nous laissant tous les quatres.


- Noah ! Tu as pris quoi ?!? lui lança Mathis, le remettant droit.
- Un cachet d'extasy et une pipe pourquoi ? Répondis-tu, le regardant sérieusement.
- Parce que tu tiens à peine debout...Souffla Rachel.
- Mêllez vous de vos affaires...Allez viens l'apollon, on vas foutre un peu d'ambiance dans cette soirée de merde.

 

Sans que je ne m'y attende, tu avais prit mon poignet m'enmenant sur la piste de danse. Tu montas le son de la télévision, et tu t'es collé à moi, dansant sensuellement contre moi. Si j'avais été au Cab's ou n'importe où je t'aurais tout de suite sauté dessus...Mais malheureusement nous nous trouvions devant une vingtaine d'invité qui nous regardait avec des yeux grands ouverts. Mais avant que je ne puisse me dégager de ton emprise, tu m'emenas dans une pièce juste à côté. Cette pièce était une salle de bain assez luxieuse. Mais ma comtemplation fut remise à plus tard lorsque je me sentis appuyé violement contre la porte.


- Tu sais que tu es bandant comme mec...Me dis-tu, passant une nouvelle fois tes yeux sur moi.
- Et toi tu sais que tu perds tout ton charme quand tu prends de l'exta ? Te répondis-je, le regard froid.

 

Tu lachas un petit rire, mais tu me garda toujours prisonnier.


- Je vois que tu arrives à me résister...
- Tu ne m'interesses pas...mentis-je, évitant son regard.
- Je suis sur que si...Et je suis sur que si je te demandais de le quitter...Tu le ferais...me dis-tu, sensuellement.
- Je le croyais ton ami.
- Je le suis.
- Alors je ne connais pas la vrai définition du mot...

 

Tu lacha un deuxième rire, mais cette fois ta main passa sous mon tee-shirt, se posant sur ma peau frémissante.


- J'ai toujours eu ce que je voulais...Et je sais qu'un courreur de pantalon en reste toujours un...

 

Tu partis sur cette dernière phrase me laissant me remettre du contact de ta main sur mon bassin. Quelque minutes plus tard je décida de retourné dans le salon et j'arriva devant un énorme gateau au chocolat. Tu te trouvais devant ce gateau d'anniversaire, visiblement ennuyé... Rachel vint près de toi et demanda devant tout le monde quel était ton voeux. Tu souffla les bougies, puis ton regard croisa le mien.

 

- Que celui qui me résiste mette fin à son jeu... »

°0° J'espère que cette suite vous as plus ^^ mais j'ai été inspiré pour l'écrire, et je tiens a remercier Oré de m'évoir aidé avec la description des pièces. Gros Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 13:23

Hitoshi raccrocha et posa le téléphone sur la commode...Mais qu'avait-il fait ?...Sentant sa détresse, Dosan l'enlaça par la taille et posa sa tête dans son cou, mais Hitoshi s'en dégagea bien vite. Il était en colère...

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Dosan, enfilant son caleçon.

 

Mais Hitoshi ne répondit pas, et pris une valise, balançant avec colère ses vetements dedans.

- Hito, pourquoi tu fais ta valise ?!? se risqua à demander Dosan
- On part. Lui répondit froidement Hitoshi.

 

Dosan le regardait bouche-bée...Ce coup de fil...Son coeur se serrait...Pourquoi avait-il accepter ?

- Tu n'aurais pas dû me faire boire...Et puis pourquoi ce putin de réveil n'a pas encore sonné ! Dit Hitoshi, en prenant le réveil et en le balançant à l'autre bout de la pièce.

 

Le bruit du réveil explosé contre le mur fit sursauter Le blond. Hitoshi se rassit sur le lit et prit sa tête entre ses mains. Il avat l'air complettement perdu. Dosan s'assit à côté de lui et le prit dans ses bras.

- Hito...Dis moi...Le supplia-t'il
- J'aurais dû aller à cette fusion...Murmura Hitoshi.
- Mais tu m'as dit...
- Mon père a perdu une partie de sa fortune...Et mon restaurant.

 

Dosan lacha tout à coup Hitoshi...C'était le choc...Par sa faute...Son coeur lui faisait mal, et ses yeux commencèrent à s'humidifier...Pourquoi Joben était-il aussi cruel ?

- Hito...Je suis désolé...Dit Dosan, essayant de reprendre Hitoshi dans ses bras
- Pourquoi ? Ce n'est pas toi qui a tout perdu. Lui lança ironquement Hitoshi.

 

Le brun se leva, et partit prendre sa douche, laissant le jeune Dosan s'écraser sous le poids de la culpabilitée. Dépité, il se leva, et commença à ranger leurs affaires dans la valise. Pourrait-il vivre alors qu'il venait de détruire une partie de la vie de son amant ? En le faisant boire il pouvait gagner un avenir avec lui mais le méritait-il ?

 

En une heure, Hitoshi et Dosan se trouvait devant l'hotel, attendant un taxi pour les conduire à l'aéroport. Les deux amants ne s'adressaient pas la parole, l'un se maudissant et l'autre devenant de plus en plus anxieux.

 

Le trajet en avion se fit plus pénible qu'ils ne l'avaient crus, la mauvaise humeur d'Hitoshi s'abbatait sur Dosan, celui-ci accusant son état. Ce n'est qu'après trois heures de vol qu'Hitoshi se calma, devenant plus tendre avec son amant.

- Excuses moi...Souffla Hitoshi, mettant sa tête dans le cou de Dosan.
- C'est rien. Lui répondit simplement Le blond, passant sa main dans les cheveux d'Hitoshi.
- Si, je suis désagréable avec toi, alors que tu n'as rien fait...

 

Hitoshi embrassa tendrement Dosan. S'il savait...S'il savait que tout ceci était de sa faute...

 

Ils débarquèrent vers 21h à l'aéroport de Tokyo. Le paysage était gris et une fine pluie commençait à s'abbatre sur la capitale. Hitoshi appela un Taxi et ils partirent en direction du restaurant, laissant derrière eux les souvenirs de Paris.

- Qu'est-ce que tu vas faire sans ton restaurant Hito ? Demanda Dosan, tenant la main d'Hitoshi dans la sienne.
- J'en sais rien...Il faut que j'aille voir mon père, et prier pour qu'il puisse s'en sortir...

 

Ils arrivèrent devant le restarant, Dosan sortant les bagages.

- Pourquoi tout est allumé ?!? Dit Hitoshi, en fronçant les sourcils.

 

Dosan s'avança vers Hitoshi et constata que le restaurant était allumé. Hitoshi s'avança vers la maison, suivit du Blond, laissant les bagages de côté. Hitoshi ouvrit la porte, entrant dans la salle de restauration. Il fit le tour de la pièce et ses yeux s'arrétèrent sur une personne qu'il aurait aimé ne plus jamais revoir.

 

Dosan rentra quelques secondes plus tard, et il cru que le sol craquait sous ses pieds, lorsqu'il vu le regard glacial de Joben se poser sur lui.

 

L'homme état assis sur une chaise, une cigarette en bouche. Pas loin de lui, se trouvait Nina, accouder au bar, regardant les deux amants un sourire machiavélique sur le visage.

- Désolé de vous avoir fait revenir plus tôt...Dit Joben, recrachant une bouffé de fumé.

 

Hitoshi et Dosan était paralysé devant ce spectacle.

- Je vois que vous êtes surpris de me voir ici...Surtout toi Océan...N'est-ce pas ?

 

Dosan se sentit étouffer...Non....

- Océan ? Demanda Hitoshi, fronçant les sourcils.
- Oh...C'est vrai...Pardon, tu ne connais pas la vérité....Répliqua Joben, se levant.
- Je t'en supplie...Tu avais promis...Supplia Dosan, la panique le submergeant complettement.
- Ce n'était que des mots...C'est fou comme l'amour peut faire croire n'importe quoi...
- Qu'est-ce qui se passe ?!? Dit Hitoshi, s'éloignant de Dosan anfin de le regarder.

 

Mais Dosan baissa la tête, comprenant que tout était fini. Un rire aigu prit place dans la pièce. Nina, regardait la scène et se réjouissait de l'éffet provoqué par leur venu dans le restaurant.

- Tu ne le reconnais donc pas...Sa musique ne te rappelle-t'elle donc pas notre histoire Hito ? Lança Joben, soulevant la tête de Dosan.
- Il n'y a pas eu de nous Joben... Dit méchament Hitoshi.
- Ce n'est pas ce que tu disais lorsque nous faisions l'amour pourtant...
- Tu es mon frere ! Cria Hitoshi, hors de lui
- Si tu ne l'avais pas su...Tu aurais continué à m'aimer... murmura Joben, la tristesse voilant ses yeux.

 

Il lacha le menton de Dosan, et regarda droit dans les yeux Hitoshi.

- Tu te crois sale Dosan ? Regardes plutôt ton...Amant...Pendant trois ans il a aimé une personne...Puis il a découvert que c'était son frere...Son père ayant eu une aventure avec une prostitué...Alors il l'a jetté, comme la dernière des sous-merdes.

 

Dosan regarda alors Joben, puis Hitoshi. L'étonnement prenait place des ses yeux mouillés. Fréres ?

- Je t'ais aimé autant que je t'ais détesté...Et je me suis vengé...je te fais mal comme toi tu m'as détruit...Souffla Joben, s'avançant vers Hitoshi.

 

Hitoshi le regardait s'approcher...Peu à peu il reconnaissait l'être qu'il avait aimé pendant quelques mois...

- Tu te rappeles hein ? Ses yeux si bleus...Sa musique que j'aimais tant et dont tu es tombé amoureux...Qui a disparru...Je l'est retrouvé...
- Joben...Supplia Dosan, tombant à genoux.
- Il a accepté ma requete...Il s'est joué de toi...Et moi j'ai assisté à la scene, me réjouissant de ta perte.
- Je ne te crois pas. Dit Hitoshi, s'appyant sur le mur.
- Tout à été mis en scène...Pour que tu souffres...Pour que tu vois ce que j'ai vécu lorsque tu m'as dit que je te dégoutais...

 

Les larmes commencèrent à couler sur les joues d'Hitoshi. Il avait mal...Terriblement mal. Pourquoi était-il tombé amoureux ?

- Tu as envi de crever hein ?!? D'autant plus que tu as tout perdu...J'ai tellement rêvé ce moment... Dit Joben, souriant.

 

Joben comptemplait les deux amants totalemet détruit, s'éxitant face à son désastre.

- Joben, il faut qu'on parte ! Dit Nina, arborant le meme sourire.
- Dis merci à ta belle-mère Hito...Elle a réussit à emmener ton père dans ta perte...

 

L'homme s'approcha d'Hitoshi et posa ses lèvres sur celles paralysées d'Hitoshi. Un baiser d'adieu...Un baiser de destruction. Joben et Nina partirent, laissant les deux hommes totalement dévastés.

 

Les minutes s'écoulèrent sans qu'aucun des deux hommes ne bougent. Finalement, avec beaucoup de mal, Dosan se releva, le visage complettement meurtri. Avec appréhension il s'approcha d'Hitoshi. Celui-ci laissait couler de chaudes larmes, mais s'obstinait à regarder un point tout au fond de la pièce. Ses bras étaient posés le long de son corps, un tristesse profonde marquait chaque traits de son visage.

- Je t'en supplie...Dis quelque chose...Murmurra Dosan, s'avançant un peu plus vers lui.

 

Mais rien n'y faisait...Joben avait réussit, il l'avait détruit...Désespérement il se jetta dans ses bras, pleurant toutes les larmes de son corps.

- Pardonnes moi...Je t'en supplie pardonnes moi... supplia Dosan, serrant Hitoshi.
- Vas-t'en. Répondit faiblement Hitoshi.
- Non...Je t'aime...je suis désolé...

 

S'en était trop...avec force, Hitoshi se détacha de l'étreinte de Dosan, qui tomba sous le choc.

- TU M'AIMES ! Tu étais au courant depuis le début ! Tu l'as laissé faire ! Comment as tu pu... lança Hitoshi, la colère prenant place.
- Je t'en supplie...Cria Dosan, se relevant
- Je veux que tu prennes tes affaires et que tu t'en ailles...Je ne veux plus jamais te revoir !
- Non...Non...Je...
- SORS ! VAS-T'EN !

 

Un vase se fracassa par-terre, faisant sursauter Dosan. Hitoshi tomba alors à genoux. La colère et la tristesse le submergeait. Il se sentait vidé...Impuissant. Son coeur le faisait souffrir...

 

Dosan s'approcha et se mit dans la même position. Il le prit dans ses bras, voulant le réconforter. Hitoshi se laissa faire, las.

- Je t'en supplie vas-t'en...Murmurra Hitoshi, déconnecté.
- Je ne peux pas...répondit Dosan, plongeant sa tête dans le cou d'Hitoshi.
- Pourtant tu as pu me faire croire que tu m'aimais...
- Je t'aime...C'est la vérité...Je...J'ai pas réussit à ne pas tomber amoureux de toi...
- Mais tu as réussis à me tuer...Vas-t'en...Sors de ma vie...

 

Dosan sentit son coeur se déchirer...Il avait raison...Il l'avait tué...Délicatement il posa ses lèvres sur celles d'Hitoshi, voulant gouter une dernière fois au bonheur qu'il venait de gacher. Hitoshi répondit au baiser, et leurs langues se rencontrèrent pour une dernière danse... Leurs larmes se mélangeaient, parfumant leur baiser d'une mélancolie.

 

Dosan mis fin au baiser et posa son front contre celui de son ex-amant.

- Je t'aime...Et je t'aimerais toute ma vie...Pardonnes moi...

 

Le blond se leva et regarda une dernière fois Hitoshi. Puis il passa la porte du restaurant...Faisant un adieu au bonheur qu'il avait connu...

°0° Je sens déja les protestation s'élever dans les airs...Mais ne vous inquiétez pas ceci n'est pas la fin, même si celle-ci s'approche de plus en plus. J'espère que vous avez aimé, moi j'ai eu du mal à l'écrire, Hein Oré ^^ j'avais les larmes aux yeux ^^. Gros Gros Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Mercredi 20 février 3 20 /02 /Fév 21:04

«  Un homme est-il condamné à toujours se poser des questions sur ses choix ? Je pensais avoir pris la bonne decision alors pourquoi cette envie de tout envoyer balader ? Pourquoi ressassais-je toujours cette dernière phrase dans ma tête ? Cette dernière phrase qui marquait la fin...Je pensais que c'était moi qui l'avait dite...Pourtant lorsque tu t'es retourné, mon coeur s'est déchiré, et j'ai compris le mal que je t'avais fait...Excuses moi... »

- Allez viens je te ramène.

 

Joey pris Matthiew dans ses bras, et l'aida à se relever. Il ne l'avait jamais vu dans cette état...Surtout pour un mec...Mais Joey ne pouvait pas abandonner. S'il avait fait cette crise quelques jours avant, il aurait pu le quitter...Et lui laisser, mais pas maintenant...

 

Il roula en direction de la maison de Matthiew. Aucune lumières n'étaient allumés. Visiblement, persone n'attendait le brun.

- Ma mère t'appelle, puis va se coucher...Elle a l'air vraiment inquiète. Soupira Matthiew, en ouvrant la portière.
- Attends ! Dit Joey, le rattrappant.
- Quoi ?
- Tu l'aimes ?

 

Matthiew se rassit dans le siège. Il avait le visage baissé, et un soupire de lassitude s'échappa de ses lèvres.

- J'en sais rien. Finit-il par dire, refermant la porte, gardant la chaleur de la voiture.
- Je ne savais pas que tu étais...
- Je ne suis pas homo...C'est juste qu'il...
- T'attires ?
- Oui.
- Moi je l'aime...
- Je sais.
- Alors on est pas dans la merde.

 

Cette dernière réplique fit sourire matthiew.

- On a beau être dans la merde, comme tu dis...Mais la seule différence entre toi et moi c'est que ce sera toujours toi qu'il choisira, quoi que je fasse, ou dise. Dit-il, sortant de la voiture.
- Je suis désolé Matt ! Dit précipitement Joey, s'acoudant sur le siège passager afin de voir Matthiew.
- Pourquoi ?
- ...
- T'en fais pas, tu as gagné le trophé, j'me contenterais de la seconde place.

 

Matthiew ferma la portière sur cette dernière phrase. Il mit ses mains dans ses poches puis rentra dans sa deumeure. Joey poussa un soupire, arriverait-il à garder son meilleur ami et son petit ami ?. Il demarra la voiture pour rentrer chez lui. Sur la route, il regarda son portable et remarqua qu'il avait reçu un message de Kilian.

 

« Je suis rentré, je n'ais pas prévenu Jocia que je passais chez toi...Je risque de me faire tuer. A demain. »

 

Joey rangea son portable dans sa veste et se concentra sur la route. Il savait qu'il devait demander à Kilian avec qui il voulait être, mais une partie de lui refutait cette idée...Et si il lui répondait Matthiew ? Il avait eu le coup de foudre pour ce chatain aux yeux d'un vert étincelant....Non, il ne voulait pas lui poser cette question...Il ne voulait pas savoir...On dit souvent que l'amour rend aveugle...Ce soir joey avait pris cette décision...Devenir aveugle et éviter de perdre Kilian.

 

***

 

Kilian était rentré chez lui aussi vite qu'il avait pu, voulant éviter à tout prix les foudres de Jocia, mais malgré tous les efforts possibles, son entrée se fit remarquante.

- Je peux savoir où tu étais passé ! Cria Jocia, se levant du fauteuil.

 

Elle portait sa robe de chambre mauve, signe qu'elle avait veillé jusqu'à 1 heure du matin pour attendre le retour de Kilian. Celui-ci se sentit géné, et se mis à passer sa main nerveusement sur sa nuque.

- Je...Désolé, je suis passé chez Joey..Et...On a pas vu l'heure tourner.
- Kilian ! Tu sais tres bien que tu dois me demander la permission pour aller chez quelqu'un le soir, même si c'est pour aller voir Joey. Dit-elle montant les escaliers.
- Oui...Désolé...

 

Kilian se mit à monter les marches lui aussi, sentant la fatigue prendre peu à peu le dessus, mais la voix de Jocia le retint.

- Oh Kilian, pas de sortie ce week end...dit-elle avant de rentrer dans sa chambre.
- Quoi ?!? mais non !! Elsa fait une soirée, j'peux pas rater ça !!! répliqua Kilian, la suivant dans sa chambre.
- La prochaine fois tu n'oubliera pas de m'appeler lorsque tu iras chez un ami. Vas te coucher, il est tard.

 

Jocia poussa gentiment kilian de sa chambre, et ferma la porte, laissant un jeune homme mécontant regagner son lit. Le respect des règles n'avait jamais été son fort. Soupirant, il se coucha, et s'endormit rapidement.

 

La semaine passa calmement. Joey et Kilian se rapprochaient de plus en plus, jusqu'à devenir presque inséparable. Le chatain évitait soigneusement Matthiew, limitant leurs discutions à un simple bonjour. Joey remarquait bien la gêne de Kilian en présence de Matthiew, lorque celui-ci se trouvait dans la pièce avec eux, le partage qui s'était instauré entre les deux amants se volatilisait complettement, mais Joey laissait faire, et attendait patiemement.

 

Ils étaient en cours de littérature. Kilian et Matthiew était assis l'un à côté de l'autre, mais aucun n'osait s'adresser la parole. La professeur passait entre chaque rangés pour rendre les copies de la dissertation qu'ils avaient rendus, il y a quelques jours. La plupart était des mauvaises notes, soulevant des protestations dans la classe. La professeur semblait être sourde dans ces moments, elle rendait les copies, le visage impassible. Elle s'approcha de Kilian et le regarda droit dans les yeux.

- Monsieur Baudring Deuchet, pourriez-vous rester quelques minutes apres les cours ? Dit-elle lui tendant sa copie.

 

Le jeune homme prit sa feuille et la regarda avec appréhension...Pourquoi cet entretien ? Ses yeux se posèrent alors sur sa note...A+...

- Kilian a eu un A+ !

 

La voix suraigue d'Elsa retentit dans ses oreilles. La jeune fille se trouvait derrière Kilian et pouvait ainsi regarder la copie.

 

Le chatain paru soulager...Pendant quelques secondes il avait cru l'avoir raté, et ceci aurait été un coup dur pour lui, car depuis l'accident de ses parents, il avait fait de la littérature son rêve. Le cours passa rapidement, Kilian lisait la moindre remarque que la professeur avait notée sur son devoir.

 

Quand la cloche sonna, tout le monde se leva afin de rejoindre le self, sauf Kilian, qui s'avança vers le bureau de la professeur.

- J'ai lu votre dissertation et j'ai été vraiment étonné par votre point de vue...Dit-elle, se levant et s'installant face à Kilian.
- Je...commença-t'il, géné
- Bien que je ne sois pas tout à fait d'accord avec vous, j'ai beaucoup aimée votre façon d'écrire et d'expliquer votre point de vue.
- Merci madame.
- Savez-vous ce que vous allez faire l'année prochaine ?
- Non...Pas vraiment...j'avais pensé à la faculté de lettres à Seattle.
- Vous as t-on déjà parler de L'unniversité de New York ?
- Oui, mais c'est une école privé...
- Elle offre les frais de scolarité à celui qui remportera le concours de la jeune plume.
- La jeune plume ?
- C'est un concours qui s'adresse à toutes les personnes qui voudraient s'inscrire dans cette unniversitée. Votre candidature doit être munie d'une lettre de recommandation d'un de vos professeur, et si vous vous lancez dans ce concours, je veux bien vous la donner.
- Pourquoi vous feriez ça ?
- Vous avez beacoup de talent monsieur...Bien que Seattle soit une ville vraiment culturel, New york vous permetterais de toucher à plus de style.

 

Kilian la regarda un instant. Cette femme, qui paraissait si froide et hautaine, essayait de le l'aider à entrée dans une prestigieuse école. Mais le jeu en valait-il la chadelle ? Son rêve avait toujours été de devenir écrivain...Pourquoi ne pas tenter sa chance ?

- Comment se passe le concours ? Demanda-t'il, penssif.
- Vous devez écrire un fait qui vous as marqué, cela peut être une histoire de plusieures pages, comme une nouvelle de trois pages, l'important est le style et l'assurance de votre écrit.
- Je ne sais pas si...
- Vous en êtes tout à fait capable...Tenez, voici le formulaire d'inscription, remplissez-le et rammenez-le moi lorsque vous aurez pris une decision.
- Merci...

 

Kilian prit la feuille et la rangea dans son sac, puis il sortit de la pièce. Cette simple fiche d'inscription pourrait décider sa vie entière...Devait-il prendre le risque d'espérer réussir quelque chose et que finalement rien ne marche ? Il y avait certainement beaucoup de candidats beaucoup plus talentueux que lui...Tellement pris dans ses pensés, il se prit de plein fouet un éleve, ce qui le plaqua contre le mur.

- Désolé, je ne t'avais pas vu...Dit Kilian, ramassant son sac.
- C'est rien...Lui répondit l'inconnu, dont la voix lui semblait familière.

 

Kilian leva les yeux vers la personne, et la reconnaissa directement en découvrant deux pupilles bleus acier plantées sur lui. Matthiew se tenait devant lui, se frottant l'épaule.

- J'étais perdu dans mes pensées aussi...Dit-il, ramassant son sac, tombé lui aussi.

 

Kilian lui sourit mais sentit directement la gène tendre l'atmosphère. Il se retourna, ne voulant pas rester seul dans le couloir avec lui.

- Tu n'es pas obliger de fuir. Lui lança Matthiew, assez fort, ce qui stoppa Kilian.
- Je...Dit-il désarçommé
- Tu n'es pas obligé de fuir, ou de m'éviter...J'ai compris qu'il t'aimais, et que c'est lui qui t'offrira la tranquilité que tu veux.
- Non, c'est pas de la tranquilité...
- Quoi qu'il en soit, arretes de m'éviter, je ne tenterais plus rien. Tu avais raison, c'est avec lui que tu dois sortir...

 

« Cette dernière phrase qui marquait la fin...Je pensais que c'était moi qui l'avait dite...Pourtant lorsque tu t'es retourner, mon coeur s'est déchiré, et j'ai compris le mal que je t'avais fait...Excuses moi... »

 

°0° J'espère que cette suite vous as plu ^^ j'ai galéré à l'écrirer, parce que je voulais qu'elle soit parfaite, et je dois dire que je suis assez contente. Gros bisous !!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ? - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Mardi 19 février 2 19 /02 /Fév 20:12

Chapitre 10 : Frustration

Ilyès attendit Trois sonneries avant de réellement prendre conscience de la situation dans laquelle il se trouvait. Il se releva d'un bon et se mit à chercher dans son manteau afin de trouver son téléphone, tout en évitant le regard de Jonas. Celui-ci le regardait faire...Il avait envie de lui...De ses lèvres, de son corps...Il remua énergiquement la tête afin de se remettre les idées en place.

- Allo ? Demanda Ilyès, le dos tourné à Jonas.
- Chéri ? C'est moi, je dors chez Cal ce soir, il vas pas super bien... dit Ely, d'une traite.
- OK...Souffla Ilyès.
- Tu n'as pas l'air heureux...Jonas est la ?
- Oui.
- Vous ne vous engeulez pas ?
- Non.
- OK, je vois que tu ne veux pas trop parler...A Demain.

 

Puis elle raccrocha, laissant Ilyès soufflant de lassitude. Il se retourna vers Jonas, un sourire d'excuse peint sur le visage.

- Ely reste avec Calvin ce soir.... Dit-il passant sa main dans sa nuque.

 

Jonas leva de grands yeux vers lui...Si Ely ne rentrait pas...Il serait tous les deux seuls, toute la nuit...Sans barrières... L'affolement le submergea, et d'un bond il se leva, bredouilla un « Merci, je vais y aller », avant de sortir de la chambre. Mais Ilyès le rattrapa bien vite, attrapant sa main.

- Attends ! Tu peux passer la nuit ici si tu veux...Dit-il, tenant fermement la main de Jonas.
- Non...Je ne peux pas...souffla Jonas, en baissant la tête.
- Pourquoi ?
- Je...Je ne te connais même pas ! Répliqua Jonas, cherchant n'importe quelle excuse pour eviter la vérité.
- Si,  tu me connais...Sur le net....

 

Jonas baissa la tête, des brides de conversations refirent surface. Il se rappelait les paroles de l'ange, sur son attirance pour le meilleur ami du frere de sa petite amie...Il ressentait donc la même chose pour lui ?

- Je ne peux pas rester...Et tu ne peux pas me demander de rester...Dit Jonas, ne voulant pas regarder Ilyès.
- Je sais...souffla le Blond, ne lachant toujours pas la main de Jonas.
- Alors laches moi...Laisses moi partir.

 

Ilyès lacha de la prisonnière, après avoir longtemps hésité. Jonas reprit ses affaires et se dirigea vers la porte d'entrée. Mais la voix de l'ange le fit arréter sa course.

- Je ne suis pas étonné que tu sois Constantine...Dit-il, le regardant intensement.
- Quoi ? Demanda Jonas, feignant l'ignorance.
- Je ne suis pas surprit...Enfin si...Mais...
- Ce n'est pas un choc...continua Jonas, se retournant.
- Non...Pourtant je devrais...
- Oui...Je te laisse....
- Non attends ! Ordonna Ilyès, le rattrapant.

 

Mais Jonas ne voulait pas se retourner...La conversation glissait sur un sujet qu'il ne voulait pas aborder, pas maintenant...Il était las...Calvin et maintenant Ilyès...Il ne pouvais plus...

- Laisses moi partir, je suis fatigué. Souffla Jonas
- Je ne peux pas...Pas dans ton état...Répliqua Ilyès, se rapprochant.
- Arretes.
- Pourquoi tu ne veux pas rester ? J'ai fais quelque chose de mal ?
- Non...
- Alors restes....
- J'ai dit non !

 

Jonas avait haussé la voix sans vraiment s'en rendre compte, et en voyant le sursaut d'Ilyes, il s'en voulu. Il se retourna, mais avant de partir il voulu clore une histoire qui n'avait jamais commençé.

- Je ne peux pas rester parce que tu es l'ange...Et que tout ce que tu as dit sur le net...Je le ressens aussi...

 

Il ne vit pas le regard surpris d'Ilyès en partant, ni même le fait qu'il se soit agrippé au canapé pour ne pas tomber, tellement la découverte des sentiments de Jonas lui faisait perdre la tête. Jonas partit en courant de l'immeuble. La nuit était fraiche et il pleuvait beaucoup. Son appartement était à 30 minutes de celui d'Ely, et à cette heure-ci, il n'y avait aucun bus...Il commença à marcher dans la ruelle sombre, qui avait pour seule éclairage le clair de lune. La pluie tombait sur lui, mais Jonas ne s'en rendait pas vraiment compte, il ne voulait qu'une chose se retrouver dans son lit et dormir, pour se réveiller et voir que toute cette soirée n'avait été qu'un stupide cauchemare.

 

Tellement prit dans ses pensées, il n'entendit pas les bruits de pas courirent vers lui. Une main le força à se retourner sur la chaussée glissante, ce qui le fit tomber à la renverse, enmenant la mystérieuse personne avec lui. Mais quand Jonas rouvrit ses yeux, il découvrit Ilyès sur lui.

- Decidement, il faut toujours qu'on se retrouve par terre...Dit le blond esquissant un sourire.

 

Mais Jonas ne le rendit pas, et esseya de se libérer de la position d'Ilyès sur lui. Le blond se leva, et le regarda sérieusement.

- Il faut qu'on parle sérieusement Jonas...
- On s'est tout dit. Répliqua Jonas, lui tournant le dos

 

Buté comme jamais, il voulut reprendre sa marche, mais à peine eu-t'il le temps de faire un pas qu'il se sentit propulsé sur le mur d'une batisse, Ilyès emprisonnant ses lèvres d'un baiser ardent. Jonas fut tellement surpris qu'il garda les yeux ouverts, laissant au blond le soin de forcer ses lèvres engourdies. La langue du blond vint caresser ses deux bouts de chair, quémandant l'entrée. Baissant peu à peu les barrières, Jonas ferma les yeux, lui laissant l'acces. Leurs langues se touchèrent pour la première fois, et les deux hommes sentirent un choc violent prendre place dans leurs corps. La langue d'Ilyès fut prise de frénésie, si bien qu'elle commença à entourer celle de Jonas, l'avalant de plus en plus. Leur baiser dura jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus respirer. Doucement, Ilyès quitta cette bouche rosie, et le regarda dans les yeux.

 

Peu à peu la réalité refit surface, et d'un geste rapide Ilyès se recula de Jonas. Il le regarda complettement perdu avant de lacher un simple désolé, puis il partit, laissant Joans se poser des miliers de questions. Ses jambes tenait à peine, et il avait du mal à reprendre sa respiration. Mais pire que tout, une érection commençait à pointer son nez.

 

Il ferma les yeux et essaya tant bien que mal de penser à autre chose, à quelque chose d'ignoble...Et c'est ainsi qu'il se rappela qu'il devait bosser ce soir. Sursautant, il regarda sa montre, il était 1h du matin. Rapidement il se mis à courir vers le bar de nuit, qui n'était qu'à cinq minutes d'ici.

 

Le bar était une fois de plus bondé, certaines personnes faisant toujours la queue, voulant rentrer. Jonas passa par l'entrée réservée aux employés, priant qu'il pourrait encore le faire le lendemain. Il s'approcha du bar, la hantise de voir Aude, grandissant dans son ventre.

- JONAS ! T'as vu l'heure qu'il est !! S'exclama la patronne, visiblement en colère
- Désolé, Cal a...Crevé...dit-il cherchant une excuse.
- T'as une idée de la merde que t'as foutu !! vas te changer ! Tu feras la fermeture, et tu me dois une soirée en plus !

 

Soupirant, il partit dans les vestiaires...Une soirée de plus...Vivement qu'il finisse ses études. D'un geste lasse, il enfila son tee-shirt noir près du corps, seul uniforme de la maison, et partit à son poste, servant la clientèle déchainé. Même s'il en avait marre de ce boulot, il devait dire qu'il payait bien, entre le salaire et les pourboirs, et le rytme était tellement intense qu'il ne pensa pas une seule seconde aux deux baisers qu'il avait échangé.

 

Il resta jusqu'à 6 heures du matin, sortant les derniers clients complettements souls, leurs donnant le numéro du taxi à côté. Il du nettoyer toute la salle et ranger les chaises, avant de vraiment pouvoir partir. Il était tellement fatigué qu'il commençait à être d'une humeur massacrante. Il éteignit les lumières et ferma à clé le bar.

 

Le jour pointait son nez, laissant son air frais réveiller le visage endolori par la fatigue de Jonas. Mais son regard fut attiré par une personne familière, qui se tenait sur une belle voiture bleue. Il s'avança d'un pas trainant vers la personne, et sans vraiment le vouloir, il l'agressa.

- Qu'est-ce que tu fous là Cavin ?!?
- Je...Je me suis dit que je pourrais passer te prendre...ça fait une heure que j'attends...dit-il géné.
- Non, c'est bon je rentre à pieds.
- Il est 6 heures du matin, si je te ramenes tu pourras au moins dormir 1 heure et demi avant d'aller en cours ! Répliqua Calvin, tentant de le faire rester avec lui.
- Autant que j'aille directement en cours ! Retournes te coucher, j'suis pas d'humeur à parler.
- Je...J'ai pas réussis à fermer l'oeuil de la nuit...
- Pourtant Ely à un effet si soporiphique...
- Quoi ? Demanda Calvin surpris.
- Ely a dormis chez toi cette nuit non ?
- Non, apres qu'Ilyès soit partis je suis rentré moi aussi...Qui t'as dit ça ?
- Ilyès. Souffla Jonas, en se retournant, commençant à marcher.
- Je te ramanes attends ! Dit précipitement le Brun.

 

Mais Jonas se retourna alors violement, lançant un regard noir à son ami.

- J'ai dit NON ! Qu'est-ce que vous avez tous à vouloir me retenir ! Laisses moi tranquille ! Si je veux aller en cours à pieds J'irais à pieds ! Alors tu remontes dans ta bagnole Calvin, et tu te casses ! Je viendrais te voir lorsque j'en aurais envie !

 

Sur cette tirade blessante, Jonas partit vers l'unniversité, voulant assiter à son cours de 8 heures...Il dormirait plus tard. Il arriva pile à l'heure davant son amphithéâtre, ayant du passer dans des secrétariats afin de régler quelques affaires. Il rentra et s'installa au fond, afin d'être le plus tranquille possible, vu son humeur horrible. Il avait cour de Sciences politiques, ce qui n'atténuait pas pas sa fatigue.

 

C'est alors que Jonas vit débarquer Ilyès, sa sacoche en main. Il s'avança vers le bureau et brancha le micro.

- Votre professeur vient d'appeler le secrétariat, il est dans l'incapacité d'assurer son cours, je vais donc le faire à sa place.

 

Le bond commença à s'installer, puis en relevant la tête il croisa le regard de Jonas. Il se regardèrent quelques secondes avant que le blond ne mette fin à cette rencontre. Jonas suivait chacun de ses mouvement, écoutait chacune de ses paroles. Ses yeux ne pouvaient lacher ses lèvres qu'il avait, il y a peu, embrasser. Il n'avait pas vraiment eu le temps de réfléchir depuis qu'Ilyès était partit. Que signifiait ce baiser ? Etait-ce juste une pulsion, ou l'avait-il prémédité ?

 

Le cours passa ainsi, Jonas sentant de plus en plus le poids de la fatigue. Ilyès mit fin au cour, et Jonas se leva, espérant retrouver rapidement son lit. Mais la voix du blond le rappela à l'odre.

- Jonas, tu peux venir s'il te plait ?

 

Las, Jonas partit à sa rencontre. Ilyès attendit que tous les élèves soit partis pour s'adresser au chatain.

- Comment vas tu ? Demanda le blond, s'approchant de Jonas.
- Bien. Répondit Jonas en haussant les épaules.
- T'as mauvaise mine...
- J'ai pas dormis, j'avais oublier que je devais aller bosser.
- Et tu es quand même venus en cours ! Dit Ilyès, en haussant la voix, étonné.
- Je t'ais fait une promesse, j'irais à un maximum de cours...

 

Ilyès le regarda alors, ses yeux rencontrèrent les prunelles vertes de son vis-à-vis. Jonas sentit rapidement un désir s'installer. Il fit alors une tentative d'approche...A quoi servait-il de résister ?...Mais Ilyès se recula lorsque Jonas esquissa un mouvement. Il rompit le contact visuel, et commença à ranger ses affaires dans sa sacoche. Jonas accusa le coup sans broncher, mais sa mauvaise humeur refit surface...

- Ecoutes, pour hier...Je...commença t-il.
- Quoi hier ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda mesquinement Jonas.
- Tu le sais très bien !...Je suis désolé...
- J'en était sur !

 

Jonas commença à partir furieusement, il y avait cru pourtant...

- Jonas, je ne peux pas tout changer comme ça ! Cria Ilyès.
- Bah t'avais qu'à pas me rattraper, je t'ais pas obliger à m'embrasser ! répliqua Jonas, Se retournant, le regardant méchament.
- T'étais consentant !
- Justement ! Et je le suis encore, mais toi tu fous tout en l'air !
- Je ne peux pas faire ça à Ely, ça fait si longtemps qu'on est ensemble !
- Si t'étais pas aussi aveugle, t'aurais compris que celui qui se joue de l'autre c'était elle !
- Quoi ?? demanda Ilyès, les sourcils froncés.

 

Jonas avait parlé trop vite, et il remarqua bien trop tard sa gaffe.

- Rien ! Dit-il en se retournant, voulant sortir de l'amphi.
- Jonas, qu'est-ce que tu veux dire ! Cria Ilyès, essayant de le rattrapper.
- R...Rien...

 

La tête de Jonas se mit à tourner...L'obscurité commença à prendre possession de sa vision. Il voulu se rattraper avec le coin d'une table, mais il la rata, et perdit l'équilibre. Seul la voix d'Ilyès criant son nom arriva à son cerveau avant de perdre connaissance.

°0° Voila !!! J'espère que ma suite vous as plus ^^ Il y'a de l'action, je pense que certaine qont contente, d'autre non ^^ Gros Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : A Beautiful Lie - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires

Présentation

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus