Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Derniers Commentaires

Images Aléatoires

LoGoSSS

Mon logo (on dit merci Elle Sid) :


Et Les petits partenaires ^^ :

♥ Mai-Lynn ♥

 

yaoi.jpg
  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Lundi 24 mars 1 24 /03 /Mars 21:17
  «  Je ne savais plus ce que je faisais, ni même avec qui j'étais, mais une chose captait mon attention. Je me sentais bien...Libéré de toute pression. Je sentais sa main sur moi, qui passait inlassablement sur mon entre-jambe. Il avait envie de moi et j'avais envie de lui. C'était le début de ma dépendance. Je suis devenu accro à la drogue et accro à lui...Pourquoi ? Parce que ces deux choses t’effaçaient de ma mémoire...Et de mon cœur... »

- Viens Kilian, Viens avec moi, et je te promets que Laurence ne te feras plus souffrir.


Kilian ressentait les effets de la drogue prendre peu à peu le contrôle de sa raison. Une tafe, deux...trois...La voix de Nitrin flottait dans l'air...Et ses paroles lui faisaient mal...Souffrir, il n'en avait plus envie.


- Comment je ne pourrais pas souffrir ? Demanda-t-il, fermant les yeux.


- Viens avec moi...Je serais là, et il ne pourra plus jamais t'atteindre. Répondit Nitrin, prenant la main de Kilian.


Kilian sentit sa main suivre Nitrin...C'était donc ça la solution ? S'il restait avec lui il oublierait tout ? Cette perspective faisait battre son cœur...Oui il allait le suivre....


Nitrin le conduisit dans un entrepôt délabré. La rouille colorait les murs. Des fenêtres cassées, recouvertes de carton empêchait la lumière de venir illuminer l'endroit. Le sol était sale, jonchés de sac vide, de seringues et de préservatifs...L'endroit était lugubre, et fit frisonner Kilian. Dans un coin de la pièce, des matelas avaient été installés, et le châtain put apercevoir deux hommes, se préparant à assouvir un désir. De l'autre côté, de vieux canapés, complètement défoncés, ainsi qu’une table basse. Quatre hommes faisaient chauffer de la drogue dans ce qui ressemblait à un bang.


- Voici mon antre Kilian. Fit Nitrin, levant les bras en l'air, tournant sur lui même.


- Où m’as-tu emmené...Demanda Kilian, méfiant.

- Tu voulais oublier non ?

- Je n'ai pas dit que je voulais devenir un drogué...


- Alors pourquoi as-tu accepté le joint ?


Pourquoi ? Il n'en savait rien...Peut-être le fait d'avoir vu Matthiew avec Melly, ou tous les événements qui c'était déroulé en peu de temps...

- Allez, arrêtes de t'inquiéter. Ce n'est pas en essayant une première fois, que tu vas devenir accro. Renchérit Nitrin, un sourire étirant ses lèvres.


Peu convaincu, Kilian le suivit tout de même, s'asseyant à ses côtés sur le canapé défoncé.


- Il reste quoi les gars ? Demanda Nitrin, regardant à tour de rôles les garçons devant lui.

- De l'herbe, de l'exta et un peu de cocaïne. Répondit un gars, tirant sur un joint.


- Tu veux tenter quoi ? Fit Nitrin, regardant Kilian.


Kilian était partagé entre l'envie de partir tout de suite et l'envie de goûter une nouvelle fois. Nitrin n'avait pas mentit, il avait vraiment tout oublié en tirant sur le joint. Il s'était sentit bien...Vraiment bien...


- L'herbe, je t'ai déjà fait essayer...Exta, je t'en ferais gouter quand on sera en boite...Luke, amènes-moi la coke. Répliqua Nitrin, coupant court à l'hésitation de Kilian.


Le prénommé Luke se leva et partit chercher un petit sachet de poudre blanche dans sa veste. Il revint quelques minutes plus tard avec le sachet, un petit morceau de carton et une paille, qu'il tendit à Nitrin. Ce dernier lui sourit et prit les objets. Il posa le tout sur la table puis commença sa préparation. Kilian le regarda faire...Essayer une fois ne lui ferait pas de mal...


Nitrin renversa un peu de poudre blanche sur le morceau de carton. A l'aide de la paille, il regroupa toutes les particules, formant un trait droit. Puis, son regard croisa celui de Kilian.


- Tu mets la paille dans ton nez, et tu te bouches une narine. Tu poses l'extrémité de la paille en début de la ligne et tout en reniflant fortement tu inspires toute la ligne de poudre. C'est simple, regardes.


Nitrin lui fit une démonstration. Une fois la substance inspiré, le brun se boucha complètement le nez et ferma les yeux. Quelques secondes plus tard, le jeune homme rouvrit les yeux, et sourit à Kilian.


- Allez essayes, elle est vraiment bonne. Dit-il, tenant la paille à Kilian.


Fébrilement, Kilian la prit dans ses mains, regardant Nitrin remettre de la poudre sur le carton. Une fois terminé, le châtain se rapprocha de la table et posa la paille sur le début de la ligne. Il ferma alors les yeux et l'image de Matthiew fit son apparition...Il n'avait plus le choix...

D'un geste brusque, il inspira toute la drogue. Celle-ci fit son effet immédiatement, enivrant Kilian d'une douche torpeur de bien être. Les yeux toujours fermés, il se bascula sur le canapé, laissant ses pensées divagués. Il sentit Nitrin rigolé légèrement et le canapé s'affaisser un peu plus. Nitrin devait le suivre dans ses mouvements.


- Tu devrais dire à tes parents que tu ne rentreras pas ce soir...Lui souffla Nitrin, s'allumant un joint.


Kilian éclata de rire, puis suivit le conseil de Nitrin et envoya un message à ses parents, leur disant qu'il restait dormir chez un ami. Il reçu la réponse de Jocia quelques minutes plus tard, disant qu'il devait aller en cours demain, et que c'était la dernière fois qu'il sortait en semaine. Devant cette réponse, Kilian éclata une nouvelle fois de rire, et pris le joint, l'approchant de ses lèvres. Il inspira une nouvelle bouffée, fermant les yeux...


- Pour quelqu'un qui était retissant, je trouve que tu passes vite la vitesse supérieure. Fit Nitrin, un sourire moqueur peint sur ses lèvres.


- J'ai un excellent professeur ! Souffla Kilian, souriant à pleine dents.


Le temps passait et Kilian était de plus en plus défoncé. Il riait pour un rien. Son cerveau s'était complètement déconnecté. Il se trouvait toujours sur ce même canapé sentant une nouvelle force prendre son être. Il se sentait puissant...


- Nitrin ? Dit-il, se rapprochant du Brun.


- Quoi ? T'as assez fumé Kil...Fit Nitrin, le regardant


- Non, c'est pas ça. Pourquoi tu t'appelles Nitrin ? Demanda Kilian.


- Pourquoi tu t'appelles Kilian ? Répliqua Nitrin, un sourire moquer étirant ses lèvres.


- Il est bizarre ton nom.


Nitrin le regarda quelques minutes, passant ses yeux sur le corps de Kilian.


- Si je te dis pourquoi tout le monde m'appelle comme ça, tu m'embrasses ? Demanda-t-il, le regard envieux.


- Je coucherais pas avec toi. Répliqua Kilian, fermant les yeux.


- Pourquoi ? Je te dégoute tant que ça ? Demanda subitement Nitrin, les sourcils froncés.


- C'est pas ça, je coucherais plus jamais avec personne.


- Pourquoi tu dis ça.


- Ça fait trop mal.


- Au début, mais après ça passe...


- J'parle pas de la pénétration. Ça fait trop mal...au cœur.


La voix de Kilian s'était faite plus basse et une larme perla au coin de ses yeux. Le visage de Matthiew refit surface dans sa tête, et son cœur se serra, se remémorant cette nuit si belle.


Nitrin, en voyant la larme de Kilian se rapprocha de lui, et caressa son visage.


- Je te promets que si tu restes à mes côtés, plus personne ne te fera de mal. Dit-il, se rapprochant de ses lèvres.


- Je suis maudit...Je finis toujours par souffrir, quoi que je fasse... Souffla Kilian, les yeux toujours fermé.


- Oublies Kil...Oublies tout ce qui s'est passé, et restes avec moi...Murmura Nitrin, posant ses lèvres sur celles du châtain.


Kilian ne réagit pas vraiment, et laissa Nitrin prendre le contrôle de ses lèvres. Ce n'était pas la même sensation...Mais ça en était une...La langue de Nitrin vint quémander les lèvres de Kilian. Celui-ci lui donna immédiatement l'accès à sa bouche. A quoi bon lutté ?


Leur baiser n'était pas passionner, ni même amoureux, mais Nitrin avait compris que c'était la seule façon pour faire oublier le mal de Kilian. Sa langue tournait dans la bouche du châtain apaisant le mal-être qui assaillait l'esprit et le cœur de l'homme qu'il désirait. Oui il le désirait, dès la première minute. Dès le premier regard qu'ils s'étaient échangés, il l’avait désiré. Il l'avait croisé plusieurs fois, sans jamais voir la beauté de ce garçon, puis il était venu à lui...Nitrin avait vu en lui l'être qu'il était il y a peu, complètement perdu, cherchant la solitude...


Le baiser pris fin, mais Nitrin voulait plus...Beaucoup plus. Il passa sa main sous le tee-shirt de Kilian, caressant cette peau si rêvée, mais la main du châtain arrêta la sienne, surprenant Nitrin.


- Tu avais dit un baiser. Fit Kilian, les sourcils froncés.


- J'ai menti. Répliqua Nitrin, se rapprochant.

- Et moi je n'en ai pas envie. Dit Kilian, reculant sa tête.


- Menteur.


- Je ne suis pas le seul.


Un sourire étira les lèvres de Nitrin...Il avait de la répartie, ça l'excitait...


- Je m'appelle Jaylan, mais je hais ce prénom. Fit Nitrin, se replaçant sur le canapé.


- Pourquoi ? Demanda Kilian, tournant sa tête vers le brun.


- Parce qu'il me rappelle la vie que j'avais avant. Trop de mauvais souvenirs.


- Racontes moi.

- Tu coucheras avec moi si je te le raconte ? Demanda Nitrin, un demi-sourire étirant ses lèvres.


- Non. Répondit Kilian, froid.


- Alors je ne te le dirais pas.


Kilian le regarda alors un moment. Ses cheveux bruns tombant en cascade sur son visage, lui donnait un air rebelle, accentuant son charme. Toute la drogue qu'il venait de prendre lui donnait un air fatigué, mais il restait tout de même très beau.


- Tu as tord...Jaylan, ce nom te vas très bien. Fit Kilian, ne le lâchant pas du regard.


- Qu'importe, tu veux toujours pas coucher avec moi. Répliqua Nitrin, haussant les épaules.


- Roh, mais tu penses vraiment qu'à ça !!


Kilian sentit tout à coup son portable vibré. Surpris, il le sortit de sa poche et soupira fortement en voyant le nom de Lydia dessus...Il l'avait complètement oublié...


- C'est qui ? Demanda Nitrin, se rapprochant de Kilian.


- Personne, je reviens. Fit Kilian, se levant afin de sortir de l'entrepôt.


La nuit avait commencé à tomber, laissant un paysage encore plus sinistre que lorsque Kilian y était arrivé. Rapidement, il ouvrit le clapet de son portable.


- Allo ?


- Kilian ? Mais qu'est-ce que tu fous ! Râla Lydia, mécontente.


- Excuses moi, les parents ne veulent pas que je sorte...Je viendrais demain après les cours.


Il entendit alors Lydia soupirer fortement et son cœur se serra immédiatement. Comment pouvait-il laisser sa meilleure ami pour une soirée avec un parfait inconnu...Mais il ne s'en sentait plus la force, c'était trop tard, il ressentait encore les effets de la drogue en lui...Et elle le sentirait aussi, et il ne fallait surtout pas.


- Je suis désolé Lydia...Murmura Kilian, peiné.


- C'est pas de ta faute, tu viendras demain ?


- Promis.

- D'accord. Répondit-elle d'une petite voix.

- Lydia...Tu sais, c'est peut-être une super famille...

- Mais je ne veux pas partir.


- Moi non plus...Avoua Kilian, les larmes aux yeux.


- Je t'attendrais demain, s'il te plait ne me fais pas faux-bond...


- Je viendrais.


- A demain...


Lydia raccrocha, laissant Kilian dans un malaise violent. Non il ne voulait pas qu'elle parte...Encore une fois on lui enlevait une personne qui lui était chère...Pourquoi ? Pourquoi la vie était-elle tellement injuste avec lui ?


Déprimant, il repartit dans l'entrepôt, retrouvant Nitrin qui fumait un joint.


- Bonne nouvelle ? Demanda Nitrin, souriant.


- Non. Souffla Kilian, regardant dans le vide.


Jaylan remarqua immédiatement l'air peiné de son protégé et posa une main bienfaitrice sur son épaule, le soutenant malgré tout.


- Je peux avoir de ton joint ? Demanda tout à coup Kilian, le regardant les yeux pleins de larmes.


- Kilian...Tu as assez fumé...Fit Nitrin, gêné.


- S'il te plait...Je veux oublier...


Nitrin ne résista pas et lui tendit son joint. Lorsque la fumée entra dans la bouche de Kilian, celui-ci se cala dans le fauteuil, fermant les yeux. A ce moment là, Kilian renvoya une image tout simplement érotique, faisant s'exciter Nitrin...Comment pouvait-on le détruire alors qu'il était tellement beau ? Matthiew Laurence faisait une grave erreur en le repoussant...


Délicatement, Nitrin posa sa main sur l'entre-jambe de Kilian, commençant à le malaxer. Kilian réagit immédiatement, gémissant malgré lui.


- Je t'ai dit non Nitrin ! Dit-il ouvrant les yeux en colère.


Mais le brun ne lui laissa pas le temps de répliquer. Il se mit alors sur ses cuisses, le forçant à ne plus bouger. Ses lèvres effleurèrent celle de Kilian, essayant de l'exciter.


- Je connais mieux que la drogue pour te détendre...Dit-il le regard envieux.


- Je n'ai pas envie. Répliqua Kilian, évitant le regard de Nitrin.


- Menteur, je le sens.


- Arrêtes...


- J'ai envie de toi...Depuis le début je te veux...Je ne te ferais pas souffrir Kilian...Je te le promets...


- Je ne veux pas... Dit faiblement Kilian, troublé.


- S'il te plait...


Que devait-il faire ? Oui il en avait envie mais pouvait-il le faire ? Nitrin disait qu'il ne le ferait jamais souffrir...Etait-ce vrai ? Il voulait y croire...Matthiew...Tout était de sa faute...


- Fais-moi oublier...Murmura Kilian, ses yeux se remplissant de larmes...


« Je suis devenu accro à la drogue et accro à lui...Pourquoi ? Parce que ces deux choses t’effaçaient de ma mémoire...Et de mon cœur... »


°0° J'aimerais bien voir vos têtes, je suis sûre que vous voulez me tuer...loool j'espère tout de même que cette suite vous as plûs ^^ Gros Gros Bisous ! °0°
Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ? - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 12 commentaires
Dimanche 23 mars 7 23 /03 /Mars 19:21

 

«  Je me sentais las. Je savais que j'avais pris la meilleure décision pour lui, pour moi et pour nous, pourtant ce sentiment de culpabilité ne cessait de me ronger. Il ne se passait pas une minute sans que je pense à lui. Un an...Une année entière à ses côtés et je venais de tout réduire à néant. Je venais de détruire un homme que j'aimais, mais pas suffisamment pour pouvoir jouer une comédie. Il ne le méritait pas. Je ne le méritais pas, et je voulais qu'il le comprenne.

 

Sans m'en rendre compte, je déprimais. Me retrouver seul dans mon appartement, ne plus voir ses affaires trainer, ne plus l'entendre se plaindre qu'il était crevé par son boulot...Tout ça me manquait...Il me manquait...

 

J'avais essayé de le contacter, le revoir ne serais-ce qu'une minute pour lui dire que je m'en voulais de lui avoir brisé le cœur. Mais rien n'y faisait, il refusait mes appels et m'interdisait de venir le voir à l'hôpital. Henri me répétait sans cesse que c'était normal, et qu'il fallait que je refasse surface. Pourtant, j'étais persuadé que je ne pourrais me libérer de ce poids que lorsqu'il aurait refait sa vie, avec quelqu'un d'autre, une personne bien meilleure que moi.

 

Ai-vân et Henri essayaient par tous les moyens de me faire sortir, mais je n'y avais plus le cœur. J'en arrivais même à la conclusion que je fusse peut-être tombé amoureux de lui inconsciemment, et que j’aie perdu la chance de vivre une histoire avec un homme merveilleux. Mais cette idée se volatilisa aussi vite qu'elle était apparue. Non, je n'étais pas tombé amoureux de Mathis et je m'en voulais...

 

Finalement, Ai-vân réussit à me faire sortir de chez moi. J'avais complètement oublié, et elle en était totalement satisfaite. Son gala. Son soir de gloire si attendu.

 

Je portais un smoking tiré à quatre épingles, avec à mon bras, une amie complètement excitée. Nous nous trouvions dans une énorme salle de réception du plus grand hôtel de la ville. Toutes les personnes présentes semblaient parfaitement imprégnées dans ce monde de strass, et pailletés d'hypocrisies et de haute bourgeoisie. Bref, le monde dans lequel j'étais né. Même si mon père se trouvait être l'homme le plus riche de France, et que je profitais de ses privilèges, je haïssais ses soirées mondaines où la plupart des gens devenaient votre ami, n'attendant qu'une chose : l'espoir que vous leur faisiez de la publicité gratuite. Et la soirée des grands auteurs n'en étaient pas moins. Des tas de manageurs, publicitaires, éditeurs venaient me serrer la main, reconnaissant en moi, le porte parole de mon père.

 

Une coupe de champagne à la main, l'autre dans la poche de mon pantalon, je restai à l'écart de la discussion qu'Ai-vân tenait avec le directeur d'une grande maison d'édition. Mes yeux vaguaient de têtes en têtes, toutes plus ou moins connues lors de soirées caritatives dont ma mère était la spécialiste. Cependant, une seule personne rendit cette soirée différente des autres...

- Je me doutais que je te croiserais ici...

 

Je n'eus même pas la peine de me retourner, ton odeur, ta voix...

- Noah ! Bizarrement je ne suis pas surpris...Répliquais-je la voix amusé.

- Ravi de voir que tu m'attendais. Dis-tu, me faisant face.

 

Et c'est en croisant ton regard que je compris vraiment pourquoi je me sentais mal à l'aise en ta présence. Tu étais tout simplement magnifique. Comment arrivais-tu à m'écraser ainsi ? Ta prestance, ton allure, ton charisme...Tout me plaisait en toi... J'étais hypnotisé par tes yeux. Je crois que c'est ton regard qui se trouvait être le plus déstabilisant. Tu pouvais faire croire à n'importe qui que je n'étais qu'une connaissance, pourtant dans le plus profond de tes yeux je savais que tu me désirais...Et cette perspective ne me déplaisait pas du tout...

- J'ai appris...Pour toi et Mathis.

 

L'image de Mathis me revint tout à coup en mémoire, et la culpabilité qui avait déserté quelques minutes refit son apparition.

 

- Si tu veux me faire la morale, vas-t’en, je m'en veux déjà assez...Répliquais-je, soupirant.

- Non...Je suis même plutôt flatté...Fis-tu un sourire en coin.

 

Je te regardai alors étonné...Puis comprenant où tu voulais en venir, j’éclatai de rire.

 

- Attends… Tu ne crois tout de même pas que c'est pour toi que j'ai rompu ! M'exclamais-je, essayant de calmer mon fou rire.

- Ce n'est pas le cas ? Demandas-tu, l'ai faussement contrarié.

- Tu es vraiment impossible...

- Merci, et toi tu es vraiment très beau, je n’arrive pas à me décider entre la tenue décontracté, la tenu pyjama ou la tenue classe.

 

Je lui fis un sourire gêné. J'avais beau s'avoir rétorquer, il suffisait que l'on me fasse un seul compliment pour que je rougisse. Par chance, Ai-Vân fit son apparition, détournant ton regard qui scrutait mon corps.

 

- Noah ! Je ne savais pas que vous seriez présent ! S'écria-t-elle, souriant de toutes ses dents.

- Au départ je ne voulais pas venir, puis une chose m'a fait changé d'avis...Dis-tu, lui rendant son sourire.

- Ah oui ? Laquelle ?

- Et bien, j'ai entendu dire qu'un poste que je convoitais s'est libéré il y a peu, alors je suis venu voir si c'était vrai, et peut-être sauté sur l'occasion.

 

Je me raidis instantanément lorsque cette phrase sortis de ta bouche. Elle concrétisait mes pensées, et mon malaise redoubla d'intensité ainsi que mon excitation...Je savais ce que tu recherchais, une partie de jambes en l'air...Libre, sans sentiments...Du plaisir sans contraintes...Et moi je recherchais quoi ? Mon passé...La vie que je pensais devoir avoir à 20 ans...

Mathis avait raison, je voulais redevenir celui que j'avais été et « Baiser tout ce qui bouge... ». Pourtant, c'était justement lui la barrière qui m'empêchais de te sauter dessus directement...Noah...Tu étais son meilleur ami...

 

- Owen, ça va ? Tu as l'air fatigué...Dit Ai-Van, s'approchant de moi.

- Ouais, ça doit être le champagne...Je vais prendre l'air. Fis-je, lui lançant un sourire d'excuse.

- Je t'accompagne. Tranchas-tu, ne me laissant pas le choix.

 

Nous sortîmes de la salle, rentrant sur une terrasse couverte, déserte, et pas vraiment lumineuse. La chaleur qui régnait dans la pièce à côté, commença à me déranger, si bien que l'air frais du vent d'hiver me fit le plus grand bien.

 

- Ça va mieux ? Me demandas-tu, t'accoudant à la barrière séparant le balcon du vide.

- Oui, ça doit être la chaleur. Dis-je, desserrant le nœud de ma cravate.

- Owen, si ce n'est pas pour moi, pourquoi l'as-tu quitté ? Me demandas-tu subitement.

- Il ne te l’a pas dit ? Tu es son meilleur ami pourtant...Répliquais-je, appuyant sur le mot ami.

- Non, et si j'étais lui, j'aurais fait la même chose.

- Pourquoi ?

 

Tu t'approchas alors de moi, me collant à la barrière. Tes yeux bleus si froids devenaient de plus en plus brûlants, ne cessant de m'attirer. Tes mains se collèrent à mes hanches et ton visage se rapprocha du mien. Malgré le fait que je ne devais surtout pas succomber, j'avais de plus en plus d'images érotiques qui défilaient dans mon cerveau, poussant l'excitation qui me rongeait un peu plus loin.

 

- Si je savais que mon meilleur ami s'intéressait à la personne que j'aime, j'aurais fait la même chose, je ne lui aurais pas dit qu'elle venait de me quitter. Me dis-tu, la voix sensuelle.

- Alors si tu le comprends, pourquoi es-tu là à essayer de m'exciter. Demandais-je, dans un murmure.

- Je sais pas...Peut-être le fait que tu donnerais envie de bander à n'importe qui en t'habillant ainsi, ou alors parce que je sais que tu es à deux doigts de craquer...

- Tu as l'air sûr de toi...

- Je le suis...J'ai toujours ce que je désire, et Owen, en ce moment la seule chose qui m'attire c'est toi.

- Tu as pensé à lui ?

- Il n'a pas besoin de savoir qu'entre nous c'est juste du sexe...

 

Je commençai à céder...Tu avais raison, tu arrivais à tout avoir... J'étais en manque, et j'avais une envie folle de toi...

 

- Je l'ai quitté parce que je n'étais pas amoureux, contrairement à lui. Dis-je difficilement, sentant que tu te collais un peu plus contre moi.

- C'est très bien de ta part...Répondis-tu frôlant mes lèvres.

- Il n'est pas de cet avis...

- C'est son choix.

- Et le tien ?

 

Je savais que je jouais à un jeu dangereux, mais j'en avais terriblement envie...Je voulais du sexe. J'étais en manque de sexe. J'avais envie de sexe.

- Viens chez moi.

 

Ta voix avait changé. Tu dégageais une telle sensualité qu'une seule réponse me vint en tête...Comment aurais-je pu refuser ?

 

Mais il semblait que le destin ne voulait pas nous réunir...En tout cas pas tout de suite.

- Et bien Owen, j'ai l'impression que tout va beaucoup mieux !

 

Je reconnu directement la voix mesquine et amusée d'Ai-Vân. Pourtant je ne voulais pas que tu t'en ailles, et tu n'avais pas l'air décidé non plus. Tes mains restaient sur mes hanches, ne cessant de les caresser.

 

- Nous n'avons pas vraiment finis de discuter Ai-Vân, pourriez-vous revenir plus tard. Fis-tu, aimablement.

- Excusez moi, mais Owen, tu es mon cavalier et...J'm'ennuie toute seule. Répliqua-t-elle, faisant la moue.

 

Bien que j'étais horriblement excité, elle avait raison, je lui avais fait une promesse et je devais la tenir, même si pour cela je devais oublier la perspective du plus belle orgasme de ma vie...

 

À regrets, je te poussai, évitant ton regard surpris.

- Désolé. Murmurais-je, reprenant le bras d'Ai-van.

 

Je te lançai un dernier sourire désolé, puis repartis vers la salle de réception. Mais ta voix me retint à nouveau.

 

- Owen ! Je serais au Cab's ce soir, c'est une boite dans le centre, si tu connais, et si la proposition te tente toujours...

- Oh que oui il connait cette boite, je dirais même que c'était son repère... Fit Ai-Van, me regardant avec un large sourire.

- Alors à plus tard...Me soufflas-tu, passant à côté de moi, frôlant ma main, et rentrant dans l'espace confiné.

 

Mon cœur battait à cent à l'heure, pourquoi me retrouvais-je dans cette situation, était-ce seulement mon manque de sexe qui en était la cause ? Je compris bien trop tard que non...

- Tu m'invites à danser ? Me demanda Ai-van, m'entrainant déjà sur la piste de danse.

 

Souriant, je commençais à mener la danse, la faisant tournoyer, à travers la piste, provoquant son fou rire. Mon esprit se détendait instantanément en sa compagnie. Elle était toujours là, même lors de ses tournées ou divers voyages. Sa présence me réconfortait, tout comme celle d'Henri.

- Tu vas y aller ? Me demanda-t-elle tout à coup.

 

Pourtant, Ai-Van avait un don qu'Henri n'avait pas...Celui de poser les bonnes questions au moment où je m'y attendais le moins...

 

- Si tu n'y vas pas j'irais à ta place. Répliqua-t-elle aussitôt, devant mon air ennuyé.

- Oui, je suis sûr qu'il te sauterait dessus. Fis-je moqueur.

- Hey, c'est parce que j'ai pas de bite qu'il peut me résister !

- Ai-Van chérie, pourrais-tu oublier ton langage vulgaire lors d'une soirée comme celle-ci...

- Et toi pourrais-tu me dire ce qui t'empêches d'aller le rejoindre au Cab's ?

- C'est l'ami de Mathis !

- Tu dis ça mais je ne serais pas arrivée tout à l'heure, tu serais déjà en train de te le faire.

- Ai-Vân...Soupirais-je Las.

- Mais Réagis Owen ! Un gars beau comme un dieu te fait du rentre-dedans et toi tu ne fais rien ! Je sais que tu t'en veux par rapport à Mathis, mais tu ne dois pas t'arrêter de vivre pour autant !

- C'est facile à dire ! Mais c'est son...

- Et alors, Noah est assez grand pour savoir avec qui il a envie de baiser !

 

Je poussai un long soupire. C'est vrai, je ne devais pas m'arrêter de vivre mais...

- De toute façon tu n'as pas le choix ! J'ai pris assez de numéros pour pouvoir m'en aller d'ici l'esprit tranquille, et j'ai envie de sortir en boite. S'exclama-t-elle, prenant ma main, afin de m'emmener dans le vestibule.

 

Une heure plus tard, je me trouvais au Cab's. Ai-Vân m'avait rapidement ramené chez moi afin que je me change. Mon jean noir et mon tee-shirt vert, c'est ce qui me rendait à tomber, disait-elle. Tandis que je me dirigeais vers le bar, afin de prendre un remontant, Ai-Van, elle, te cherchait désespérément.

 

- Je crois qu’il n’est pas venu finalement...Dit-elle, s'asseyant à mes côtés sur une banquette.

- Il a surement dû trouver quelqu'un d'autre...Fis-je, ne lâchant pas des yeux l'apollon blond qui se trouvait devant moi, en train de danser sensuellement.

- Ou alors t'as pas été assez rapide.

- C'est pas grave Ai-Vân, la mer est remplie de gros poissons...Tous plus appétissant les uns que les autres...

 

Finalement, je pensais que c'était mieux qu'Ai-Vân nous ait interrompus, je n'aurais pas eu à le regretter par la suite...C'est sur cette déduction que je lâchai Ai-Vân afin de reprendre mon rôle de tombeur que j'avais délaissé. Mon verre à la main, je m'avançais vers l'apollon, et posa directement ma main sur sa hanche l'invitant à danser.

 

Nous dansions enlacés depuis un bon quart d'heure déjà, et je sentais peu à peu mon instinct de coureur revenir au galop. L'excitation pointant à nouveau son nez. Quel bonheur de se dire que l'on pouvait tous les avoir...Et je l'avais choisis lui, pour finir ma nuit en beauté. Mes bras autour de son cou, je laissais ses mains passer sous mon tee-shirt, fermant les yeux en sentant ses lèvres embrasser ma mâchoire. Mais le corps de quelqu'un d'autre se collant à moi, augmenta mon excitation...Un partie à trois ?

 

J'avais les yeux fermés, savourant les caresses que l'on me prodiguait. La main de l'homme qui se trouvait dans mon dos descendit jusqu'à mon bas du ventre, puis sur mon entre-jambe, qu'il caressa sans aucune gêne. Une caresse un peu plus poussée, et je ne pus retenir un gémissement, balançant ma tête en arrière, se posant sur son épaule. C'est à ce moment là que je sentis ton odeur et mes yeux s'ouvrirent instantanément de surprise, croisant ton regard chargé de désir.

 

Je fus tellement surpris que je lâchai le cou de l'autre homme, laissant mes mains en l'air, comme pris en faute. Un sourire amusé étira tes lèvres, puis ton regard se détourna du mien, changeant en cours de chemin, afin d'adopter une attitude froide. Tu regardas alors le beau blond qui nous regardait, et d'une voix qui se fit autoritaire :

 

  • Dégage !

  • Hey mec ! J'étais là le premier...Répliqua-t-il, se rapprochant.

 

Tu te mis alors devant moi, le regardant de toute ta hauteur. Une chose était sûre, je préférai être à ma place qu'à la sienne.

- Merci d'avoir chauffé la place, mais c'est avec moi qu'il va repartir...

 

Le blond me regarda vivement, mais n'y voyant aucun encouragement, il fit demi-tour et partit. Moi, j'oubliai toutes mes bonnes résolutions...

 

Quant à toi, tu te retournas doucement, posant ton front contre le mien. Tes mains vinrent prendre les miennes, les plaçant sur ton cou. Puis, elles descendirent le long de mes côtes, afin de venir se poser sur mes hanches. Un frisson d'excitation me prit, et je ne pus que me coller un peu plus à toi.

- Tu ne m'as même pas attendu...Dis-tu, dans un sourire amusé.

- Tu étais plutôt long à arriver...Répliquais-je le regard lourd de désir.

 

Tes lèvres se posèrent dans mon cou le parsemant de baisers sensuels. Je ne savais pas ce qui se passait et je crois que je ne le saurais jamais. Mais à chaque fois que ta peau touchait la mienne, mon cœur bondissait. Je me sentais bien...Infiniment bien...Tes mains passaient sous mon tee-shirt, caressant mon dos. Tu m'entrainais au rythme de la musique. Je sentais ton excitation grandissante, cependant le plus excité de nous deux devait être moi. Tes mains descendirent, venant soulever le bord de mon boxer, puis passèrent à l'intérieur. A chaque caresse, je sentais mes jambes trembler, et mon corps se raidirent. Mes bras encerclèrent un peu plus ton cou, t'obligeant vraiment à te coller à moi. Ma main passa dans tes cheveux, et à mon tour, je commençai à t'embrasser le cou. Les yeux grands ouverts, je regardai les gens autour de nous, essayant de voir si un vigile arrivait. Mais très vite, mon regard fut captivé par celui d'une personne qui m'était familière...Beaucoup trop familière...

 

Sans prévenir, je m’écartai le plus loin possible de toi, et regardai par dessus ton épaule, le regard horrifié...Mathis, pourquoi a-t-il fallu que tu sois là ? Tu suivis alors mon regard, ne comprenant strictement rien.

- Et merde...Soupiras-tu, comprenant maintenant la situation.

 

Il fallait que je le rattrape, que je m'explique, mais en regardant une deuxième fois, Mathis n'était plus là. Tu essayas de revenir vers moi, mais je te repoussai...Je ne pouvais pas...

 

- Vous n'êtes plus ensemble. Me dis-tu, essayant une nouvelle fois de te rapprocher.

- Et alors ! Je ne peux pas coucher avec toi et savoir qu'il le sait ! M'écriais-je, énervé.

- Si sa te déranges tellement, pourquoi as-tu rompu ?! Tu voulais profiter de la vie Owen !

- Tu es censé être son meilleur ami !

- Et je le suis, mais si j'ai envie de baiser quelqu'un je le baise !

- Tu ne me baiseras pas.

- Ha oui ? Tu crois ça ?

 

Je te fixai, voyant un air de défit dans tes yeux. Lorsque j’avais vu le regard dévasté de Mathis, j’avais compris. Je ne pouvais pas coucher avec toi, sans lui briser une nouvelle fois le cœur...Un seul choix m'était acceptable...

 

- Owen, C'est finis vous deux ! Tu as fait ton choix en le quittant ! tu ne vas tout de même pas arrêter de baiser sous prétexte que ça lui fait du mal ! Dit-il maintenant énervé.

- Non, tu as raison...Je viens justement d'en faire un autre. Répliquais-je, calme.

- Comment ça ? Demanda-t-il, haussant les sourcils, surpris.

 

Je m’approchai alors de toi, mettant ma bouche près de ton oreille.

 

- Tu n'es pas le seul à me faire bander...

 

Puis je partis, m'enroulant dans la foule...Et tu n'essayas même pas de me retenir..."


°0° J'espère que cette suite vous as plus, je dois vous dire que les suites vont mettres du temps à arrvier, je suis vraiment noire de boulot.... Je vous fait de gros bisous !!!! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 3 commentaires
Samedi 15 mars 6 15 /03 /Mars 15:00

« Qu'aurais-je dû faire ? Rester avec lui ? Non...C'était impossible...Je venais de réduire à néant toute notre histoire, pour une simple partie de jambe en l'air...Je me sentais sale...Te revoir après ça m'a fait mal, tu avais l'air si...Calme...On aurait dit qu'il ne s'était rien passé. J'enrageais...Comment as-tu pu me faire ça ? Puis, j'ai appris cette nouvelle qui m'a encore une fois anéanti...Même si je faisais le fier devant elle, mon coeur saignait, je la perdais elle aussi.... Lui est venu vers moi, et je n'ai pas trouvé d'autre échappatoire que celle qu'il me proposait... »

 

Des larmes de peine brouillaient la vue de Kilian. Il espérait que tout ceci ne soit qu'un rêve...Non...Il ne s'était pas laissé berner...Pourtant c'était la réalité. Une pute, voilà ce qu'il avait été cette nuit. Une vulgaire pute qu'on baise et qu'on laisse. Un chien...Il lui avait suffit d'entendre quelques mots pour qu'il écarte les cuisses et lui donne son cul. Il se sentait sale. Son coeur lui faisait mal. Il avait tellement cru...Un cadeau empoisonné.

 

La rage...Quel idiot...Il le savait, Matthiew avait joué avec ses sentiments. La colère déformait ses traits et ses yeux ne cessaient de lâcher des torrents. Violemment, son poing cogna dans un rocher...La douleur faisait oublier la tristesse. Il avait mal, la douleur mentale faisait place à la douleur physique. Il s'était surement cassé le poignet. Du sang coulait de ses phalanges. Il se rhabilla rapidement. Il ne pensait plus qu'à une chose, soigner sa main et dormir...Dormir autant qu'il le pouvait, et peut-être ne jamais se réveiller.

 

Il partit sans un regard à cette crique abandonnée. Cette crique, gardienne de leur nuit. Ses pas se faisaient seuls, car son esprit ruminait la rancoeur et la douleur occasionnée par le rocher.

 

- Kilian ?!?

 

Il aurait reconnu cette voix entre mille...Mais ce n'était pas le moment. Non Joey...Pas le moment.

 

- Je rentre. Dit agressivement Kilian, ne le regardant même pas.

 

Mais le blond ne semblait pas ressentir sa détresse et son besoin de solitude. Violemment il lui prit un bras, le forçant à se retourner.

 

- Tu te fous de moi ! Où t'étais ? On te cherche partout depuis tout à l'heure.
- Nulle part, je rentre. Répliqua-t-il, essayant de se dégager de l'emprise de Joey. 
- Je t'ai attendu toute la nuit !
- Désolé de ne pas t'avoir donné le droit de me baiser. Lâcha méchamment Kilian, se retournant, partant.

 

Choqué, Joey le regarda partir, ne comprenant rien à la situation. Pourquoi lui parlait-il comme ça ?

 

Le vent frappait son visage. Les souvenirs de la nuit refaisaient peu à peu surface dans son esprit...Tout avait été parfait...Pourquoi ?

 

Il ouvrit la porte de sa maison, ne voulant retrouver que la douceur et le confort de son lit. Mais Jocia arriva vers lui affolé.

 

- Kilian ?!? Où tu étais passé, Joey vient de nous appeler, il ne te trouvait plus ! Dit-elle précipitamment, s'approchant.
- Je sais, je l'ai vu. Fit Kilian, baissant la tête.
- Qu'est-ce qu'il ya, pourquoi tu pleures ?
- Pour rien.

 

Sans un mot de plus, il commença à monter les marches. Mais une douleur vive le fit tomber. Jocia avait essayé de le retenir en le prenant pas sa main invalide.

 

- Qu'est-ce que tu t'es fait à la main ! Tu t'es battu ?!? Demanda-t-elle affolée.
- Laisse moi...Je t'en supplie...Laisse moi. Murmura Kilian, sa main contre sa poitrine, les yeux pleins de larmes.
- Kilian...Souffla Jocia faisant un pas vers le châtain.

 

Mais Kilian se leva précipitamment, remontant les marches à toute vitesse. Son regard, si abattu...Il devrait être heureux...

 

Il se sentait mal...Vite...Il faillait qu'il se couche. Ses pleurs ne s'arrêtaient pas...Il plongea habillé dans son lit, recouvrant son corps entier par la couverture. Il plaqua sa bouche contre son oreiller et cria, aussi fort qu'il le pouvait, le coussin étouffant le son. Puis une fois sa colère se calmant peu à peu, il se mit en position foetale, sa main abîmée contre sa poitrine. Ses yeux se fermèrent et il plongea dans un lourd sommeil...

 

Jocia monta plusieurs fois le veiller. Son coeur se déchirait en voyant l'état de celui qu'elle considérait comme son fils...

 

Quelques heures plus tard, Kilian se réveilla, sentant une main chaude et douce lui caresser sa joue. Il se releva doucement, voyant Jocia, l'air triste.

 

- J'ai dormi combien de temps ? Demanda kilian, d'une petite voix.
- Il est 18 heures...Répondit Jocia, posant une trousse de secours sur le lit. Tu permets que je jette un coup d'oeil sur ta main ?

 

Kilian hocha positivement de la tête et lui tendit sa main. Dans une infime tendresse, Jocia la prit et la posa sur ses genoux. Elle sortit un tube de désinfectant, en versant sur un coton.

 

- ça va surement faire mal...Dit-elle, un sourire triste ornant ses lèvres.

 

Le châtain ferma ses yeux, puis il se sentit se déchirer lorsque Jocia appliqua le coton sur ses plaies. Les larmes perlaient au coin de ses yeux, mais aucun cri ne sortait de sa bouche.

 

- Je crois que c'est cassé Kilian...On va aller à l'hôpital. Fit Jocia d'une voix douce mais autoritaire.

 

Kilian ne répondit rien, mais savait pertinemment que contredire sa belle-mère ne servirait à rien.


- Joey n'arrête pas d'appeler...Il s'est passé quelque chose entre vous ? Demanda-t-elle, le regardant fixement.

- Non...Souffla Kilian, regardant dans le vague.
- Pourquoi es-tu aussi triste Kilian ?
- Je...Je n'ai pas envie d'en parler...S'il te plait. Répondit Kilian, baissant la tête.

 

Jocia lui sourit une nouvelle fois tristement, puis passa sa main sur sa joue.

 

- Va prendre une douche, je t'apporte des vêtements propres et on file à l'hôpital.

 

Kilian sortit de son lit puis partit dans la salle de bain. Aussi doucement que possible, afin d'éviter une quelconque douleur, il enleva ses vêtements puis entra dans la douche. Le jet d'eau sur sa peau lui faisait un bien fou. Mais malgré tout, son coeur se serrait encore une fois, et il ne pu empêcher d'autre larmes de couler...Il entendit la porte de la salle de bain s'ouvrir et se fermer. Jocia venait de lui apporter ses vêtements de rechange. De sa main valide, il prit un gant et commença à se laver le corps, enlevant la souillure de l'homme qui venait de le détruire.

 

20 minutes plus tard il se trouvait dans la voiture, avec Jocia au volant. Ils restèrent près de deux heures à l’hôpital, et le jeune homme sortit avec un plâtre...Pas de basket pendant un petit moment...

 

Il eut la permission de Jocia de ne pas aller en cours le jour suivant. Joey n'arrêtait pas d'appeler, mais à chaque fois Kilian coupait court à l'appel en lui envoyant le répondeur. Il avait tenté de venir le voir, mais Jocia lui avait dit que Kilian devait se reposer, s'il voulait aller en cours le lendemain.

 

Ainsi, Kilian se trouvait devant l'entrée du Lycée, prêt à revoir celui qu'il essayait de chasser de sa tête depuis deux jours. La sonnerie retentit. Il avait Littérature, il serait à côté de lui...

 

Il arriva devant sa classe et le professeur vint directement le voir.

 

- Monsieur Baudring, comment vas votre poignet ? Demanda-t-elle, visiblement inquiète.
- Mieux...Merci. Répondit-il, haussant les épaules.
- Bien, heureusement que ce n'était pas l'autre main.

 

Kilian ne répondit rien et partit rejoindre sa place. Quelques minutes plus tard, le garçon roux qui se trouvait à côté de Melly vint prendre place près de lui. Il comprit tout de suite pourquoi mais ne dit rien et regarda par la fenêtre, ses yeux contemplant le paysage.

 

Il sentit qu'on l'observait, et il tourna la tête, croisant le regard de Matthiew. Mais Kilian rompit presque immédiatement le contact, retournant ses yeux vers le décor.

 

Le cours passa lentement, Kilian ne suivant pas du tout. Mais pas une seule fois le jeune homme ne se fit reprocher son manque d'attention. A midi, tout le monde se rua à l'extérieur...Tout le monde sauf Kilian et Joey. Ce dernier s'approcha de Kilian, lui touchant légèrement l'épaule.

 

- On peut se parler ? S'il te plait...Lui demanda-t-il, d'une voix hésitante.

 

Kilian soupira légèrement et baissa la tête...Il n'était pas vraiment d'humeur.

 

- Je...Pourquoi tu n'as pas décroché à mes appels ?
- J'étais fatigué. Répondit Kilian, en haussant les épaules.
- Kilian...Qu'est-ce qui...Commença Joey, essayant de se rapprocher.
- Je n'ai pas envie d'en parler. Trancha Kilian, lui coupant la parole. 
- Mais je...
- Je veux qu'on arrête.

 

Il avait lâché ça comme ça, provoquant sa propre surprise. Mais cette décision il l'avait prise lorsqu'il avait posé ses lèvres sur celle de Matthiew...Il ne pouvait pas jouer avec lui...Plus maintenant.

 

- Qu...Quoi ?!? Demanda Joey, le regard surprit.
- Tout est fini Joey. Répondit Kilian s'avançant pour sortir de la classe.

 

Mais Joey le retint, le forçant à se retourner.

 

- Pourquoi...Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda-t-il, la voix tremblante.
- Rien...Tu n'as rien fait...C'est moi. Lui répondit Kilian, soupirant.
- Mais expliques toi !
- Je t'ai trompé. Dans la nuit de mon anniversaire, je t'ai trompé. J'ai couché avec quelqu'un d'autre.

 

Il savait que ces mots feraient mal au blond, mais si c'était la seule solution pour que Joey soit dégouté, alors tant pis. Soudain, il sentit sa tête partir violemment sur le côté, et un vive douleur au niveau de la joue fit son apparition. Joey venait de lui donner une gifle monumentale.

 

- Comment tu as pu faire ça...T'es vraiment qu'un connard...Tu me fais tomber amoureux de toi et tu couches avec quelqu'un d'autre. Tu me dégoutes ! Cracha Joey, le regard noir.
- Je sais. Répondit Kilian, tournant les talons.

 

Il sortit de la salle le coeur lourd et la joue en feu. Joey avait raison, il n'était qu'un connard...Joey méritait beaucoup mieux...

 

Il voulait être tranquille. Ses pas le menèrent derrière le gymnase, l'endroit le plus désert du lycée. Mais pour une fois, il vit un jeune homme, appuyé négligemment contre le mur. Une main dans sa poche, l'autre amenant un joint à ses lèvres. Ses cheveux long noirs tombaient sur son visage, reflétant un côté mystérieux. Il portait un gilet noir ainsi qu'un jean de la même couleur. Soudain, l'inconnu leva les yeux vers Kilian. Des yeux verts, froids...Presque intimidants.

 

- Si jamais tu dis à quelqu'un que tu m'as vu fumer, je...Commença-t-il.
- Rien je voulais être tranquille, désolé. Répondit Kilian, faisant demi-tour.

 

Mais l'inconnu le retint, la voix menaçante.

 

- Si jamais tu dis à quelqu'un que tu m'as vu fumer, je...Commença-t-il.
- Je n'ais rien vu, ça me regarde pas. Répliqua Kilian, lui coupant la parole.
- Bien. Tu peux rester si tu veux.

 

L'inconnu reporta son joint à ses lèvres, et inspira une bouffé. Kilian vint s'assoir sur le banc près de lui, laissant ses yeux partir dans le vague.

 

- Comment tu t'appelles ? Demanda L'inconnu, ne le regardant pas.
- Je m'appelle Kilian. Fit le châtain, ne le regardant pas non plus.
- Tu veux gouter ?
- Non, je ne fume pas.
- Tu devrais, tu rates quelque chose.

 

Kilian ne répondit rien, il n'avait jamais été tenté par l'herbe, et n'en éprouvait pas le besoin.

 

L'inconnu se remit droit, puis écrasa son joint sur le mur. Rapidement il commença à partir, mais avant de sortir du champ de vision de Kilian, il se retourna, lui lançant un regard amusé.

 

- Je m'appelle Nitrin, si tu changes d'avis et que tu veux tenter, la première fois c'est gratuit.

 

Kilian ne répondit pas, mais ce garçon l'intriguait... Il n'avait pas l'air méchant, mais son apparence le rendait associable...Nitrin, il n'en n'avait jamais entendu parler...

 

Soudain, le vibreur de son portable le sortit de ses pensées. Il regarda le nom de l'interlocuteur avant de décrocher, et souri en voyant le nom de Lydia apparaître.

 

- Allo ?
- Kilian ? C'est Lydia, je ne te dérange pas ? Dit précipitamment la jeune fille.

 

Le châtain fronça les sourcils...Sa voix...Elle semblait triste.

 

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il, immédiatement.
- Rien...Rien de grave. Fit-elle, la voix de plus en plus tremblante. 
- Dis-moi ! Ordonna Kilian
- Je...Il m'on trouvé une famille d'accueil. Dit tristement Lydia.

 

Un sourire étira les lèvres de Kilian...Enfin.

 

- Bah, c'est super !!! tu ne verras plus la grosse mégère...Commença-t-il, prenant une voix enthousiaste.
- Tu ne comprends pas Kil...Souffla Lydia, lâchant un sanglot.
- Comment-ca ?
- La famille habite New-York...

 

Kilian sentit tout à coup son coeur se serrer, et la colère qu'il ressentait au fond de lui disparu. Lydia allait partir. Pourquoi les choses s'accumulaient-elles ainsi ?

 

- Tu pars quand ? Demanda Kilian, tel un automate.
- Dimanche.
- Je rentre chez moi et j'en parle avec les parents. Je serais là demain.
- Mais Kili...
- A demain.

 

Il raccrocha et se leva d'un bond. Non il ne pouvait pas la laisser seule. Il savait très bien que l'inconnu effrayait Lydia. Elle, si joyeuse, se retrouvait presque malheureuse. Il fallait qu'il la rassure...

 

Il commença à marcher afin de quitter le lycée. Il allait se faire engueuler par Jocia mais il s'en fichait. Oui, il était triste, sa meilleure amie partait à l'autre bout du pays...

 

- KILIAN !

 

Le châtain sursauta à l'entente de son nom. Pourquoi ce cri ? Il se retourna lentement, et il sentit son coeur se serrer une nouvelle fois. Sa tristesse présente se mélangea avec la colère qu'il croyait dissipée. Comment osait-il l'appeler...

 

Mais il n'avait pas le temps, et surtout il n'avait pas encore le courage. La douleur était encore vive. Il lui lança un regard froid puis reprit sa marche. Mais soudain, il sentit une main lui agripper l'épaule, et le retourner violement.

 

- Pourquoi tu lui as dit ! Cracha Matthiew, en colère.
- Je ne lui ais rien dit. Répliqua Kilian froid.
- Alors pourquoi il se trouve dans les vestiaires, en train de chialer, en te traitant de connard parce que tu l'as trompé !
- C'est ce qui c'est passé non ? Je lui ais dit que je l'avais trompé, mais je n'ai pas dit avec qui ! 
- Tu n'avais pas le droit !

 

Il n'avait pas le droit ? Il serra ses poings si forts que ses jointures devinrent blanches. Mais il devait aller voir Lydia, il n'avait pas le temps. Rapidement il se retourna, essayant de partir, mais la voix de Mattiew le retint à nouveau.

 

- C'était une connerie cette nuit ! Dit-il, méchamment.

 

S'en était trop. Le regard noir, la rage au ventre, Kilian se retourna violemment, s'avançant vers lui. Sa colère menait la danse, et sa raison ne suivait plus le mouvement.

 

- Pourtant tu as bien prit ton pied ! Lui cracha-t-il.
- C'était une erreur. Et tous mes doutes se sont confirmés. Dit calmement Matthiew, un sourire sadique au visage. 
- Comment ça ?
- Tu n'es qu'une petite pute Kilian.

 

Le coeur de Kilian se brisa en mille morceaux. Il le savait...Mais il n'avait pas besoin qu'on le lui dise...

 

- Tu n'es qu'une petite pute qui aime se faire enculer. Continua Matthiew, le visage impassible.
- Arrête. Murmura Kilian, les larmes aux yeux.
- Pourquoi ? C'est la vérité non ? Il m'a suffit de te dire quelques mots et pu...

 

Mais Matthiew ne pu finir sa phrase, car il reçu un violent coup de poing de Kilian. La rage avait décuplé ses forces, faisant tomber le brun au sol.

 

Kilian avait laissé couler ses larmes. Il avait mal. Il croisa une dernière fois le regard de Matthiew, mais n'y décela aucune marque de remords...Rien...Il avait pensé chaque mots...

 

Lentement il se retourna...Il fallait qu'il parte, qu'il s'éloigne de lui...Ses pas s'accélérèrent...Le plus de distance possible, il ne fallait pas qu'il reste...

 

Sa souffrance coulait le long de ses joues, comment une seule personne pouvait autant le détruire ? Tellement prit dans ses pensées, il ne vit pas la personne devant lui, et se la prit de plein fouet. Le choc fut tellement violent qu'ils tombèrent tous les deux au sol.

 

- Faut toujours que tu viennes me casser les couilles hein !

 

Kilian releva peu à peu les yeux vers l'homme qu'il venait de renverser, et avec une surprise non dissimulé, il rencontra le regard moqueur de Nitrin.

 

- Pourquoi tu chiales ? Demanda Nitrin, fronçant légèrement les yeux.
- Pour rien. Répliqua Kilian, se relevant vivement.

 

Il sécha rapidement ses larmes et tendit une main au garçon, l'aidant à se relever.

 

- Désolé, je ne t'avais pas vu. Dit Kilian, baissant les yeux.
- J'te remercie, je l'avais remarqué. Lâcha Nitrin, époussetant sa veste.

 

Kilian souffla légèrement. Il était déjà assez énervé comme ça...Il fit demi-tour et commença à partir. Mais il sentit bien vite que Nitrin le suivait.

 

- Qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-il le regardant en haussant les sourcils.
- Tu m'as fait mal...Répondit Nitrin, marchant à côté de lui.
- Je t'ai déjà dis que j'étais désolé.
- Je sais, mais tu me dois un service.
- Quoi ?!? Demanda Kilian étonné.
- Tu m'as fait mal...Répéta Nitrin, en haussant les épaules.

 

Ce garçon était vraiment étrange...Pourtant toute la colère qu'il ressentait en lui commençait à partir...Le fait de discuter avec lui l'aidait-il ?

 

- Qu'est-ce que je dois faire ? Demanda Kilian méfiant.
- Pourquoi tu pleures ?
- Pour rien je t'ai dit. Répliqua Kilian agressivement.
- C'est à cause de Laurence ? Je vous ai vu « discuter »...
- ...
- Réponds moi, t'as une dette j'te signale, c'est à cause de Matthiew ?
- Je n’ai pas envie d'en parler.

 

Kilian continua son chemin, mais il stoppa net. Devant lui, Melly embrassait sauvagement Matthiew. Cette vision lui donnait envie de vomir...Si elle savait...

 

Haine, jalousie, tristesse, colère...Tout refaisait surface...Pourquoi lui ? Pourquoi être tombé amoureux de lui ?

 

- Tout le monde sait que Laurence n'est qu'un connard finis Kilian...Fit Nitrin, posant un bras autour du cou de Kilian.

 

La voix de Nitrin résonnait dans sa tête. Un connard...Même plus...Il avait tellement mal...Voir les caresses qu'il lui faisait à elle, alors qu'il les lui avait donné il y a quelques jours.

 

- Tiens.

Nitrin approcha de sa bouche un joint allumé. L'odeur de l'herbe se répondait dans l'air, venant titiller les narines de Kilian.

- Je t'ai dit que ça me tentait pas. Répliqua Kilian, reculant la tête. 
- Oui, mais au moins tu oublieras ce que ce salaud t'as fait...Fit Nitrin, en montrant d'un signe de tête Matthiew.
- En me droguant ?
- Ne vois pas ça comme une drogue, mais comme le truc qui va te faire oublier ta tristesse pour un petit moment.
-...
- Un joint n'as jamais tué personne Kilian, et puis ça va te soulager...

 

Kilian regardait le joint. Il suffisait d’une taf pour oublier...Pour oublier qu'il n'était qu'une pute...Comme il le disait si bien...

 

- Tu choisis quoi, une heure à déconner comme jamais et à tout oublier ou une heure à te morfondre parce qu'un sale type t'as fait souffrir ? Dit Nitrin, ré avançant le joint jusqu'aux lèvres de Kilian.

 

Kilian ferma les yeux, et parcouru les quelques centimètres de distances qui le séparait du joint. Il posa ses lèvres dessus, et inspira un bouffé...Après tout, un joint n'a jamais tué personne...Nitrin avait peut-être raison...Peut-être...

 

" Lui est venu vers moi, et je n'ai pas trouvé d'autre échappatoire que celle qu'il me proposait... »

°0° Une longue suite pour me faire pardonner pour tout ce temps  d'attente, mais en ce moment j'ai pas mal de travail avec la fac...et puis mes suites je les veux parfaites donc...lol. merci à Melly pour la correction de ce chapitre !! Gros bisous !! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ? - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 14:58

 

°0° Pour toutes les personnes qui ne se rappelent plus de la prologue, cliquez ici ^^°0°

«  Si vous continuez cette lecture, et je pense que votre âme de journaliste ne pourrait pas s'arrêter au tout début de cette lettre, Sachez que le commencement de notre histoire remonte à notre seconde...Enfin ma première seconde et sa deuxième seconde.

 

J'entrai pour la première fois dans un lycée aussi prestigieux que le CCNY (City College of New York.). Tout était nouveau pour moi, la ville, la pollution, le bruit...Tout changeait du tout au tout pour un habitué des fermes du Kansas. Je portai fièrement l'uniforme du collège, le pantalon et la veste noir, la chemise blanche et la cravate lavande, mais au fond de moi, je me sentai totalement perdu, dans cet environnement qui n'était pas du tout le mien.

 

Les gens se pressaient autour de moi, me bousculant sans s'excuser. Je savai que je finirai par m'habituer...Mais...J'avais si souvent réver de cette ville, New york, qu' une fois les pieds dedans, je ne réalisai pas vraiment que je ferai toute mes années d'études ici. Cela ne faisait que quelques jours que j'avais quitté mes parents, mon frère et ma soeur, et déjà je ne pensai qu'à une chose, les revoir.

 

Mais je l'avais voulu. Je ne voulai pas devenir comme mon père et mon grand frère, un fermier, et passer ma vie dans les champs. Non, moi je voulai aller loin. J'avai beau n'avoir que 16 ans, je voulai apprendre et devenir quelqu'un, me faire un nom dans ce monde.

 

J'avais travaillé dûr pour réussir le concours d'entrée à la CCNY et ainsi reçevoir une bourse pour financer le coût de mes études, de mon loyer et de mes consommations diverses. J'aimai étudier, mais je voulai avant tout prouver à mes parents que j'avais eu raison de partir, même si je commençai à le regretter.

 

Bien sûr, aucun parent ne laisserait son enfant seul dans les rues d'une grande ville, alors je partageai mon appartement avec mon cousin, Ayden, de 3 ans mon ainé. Il était en terminale, dans le même collège que moi, et avait une réputation à vous couper le souffle, en bref, c'était L'ami à avoir. J'avai de la chance, j'étai de sa famille et il ne pouvait le renier...Toutes les filles étaient raides dingues de lui, disait-il, ce qui ne m'étonnais pas...Ses cheveux bruns et ses yeux bleus...Son mètre 80...Ses muscles...Comment ne pas craquer...Moi j'étais tout l'opposé, Blonds au yeux marrons, 1 mètre 69, pas de muscles, et la peau blanche...J'étais le parfait ringards...Du moins c'est ce que je pensai.

 

Cette journée où je déambulai dans les rues surpeuplées de New york était une journée bien particulière, car c'était la rentrée, le premier jour...Mon premier jour. J'avais peur, mais faisais mon fière devant mon cousin. Je me souviens encore de ses paroles, alors qu'on approchait de l'établissement.

- Pas la peine de stresser Zach, tu vas passer toute ta matiné assis, à attendre qu'on te désigne un groupe avec un redoublant. Me disait-il, un sourire en coin
- Mais je ne stresses pas ! Lui répliquai-je, mettant mes mains dans mes poches et baissant la tête.

 

Il savait tres bien que je mentai, et que j'étais mort de trouille, alors je le remerciai mentalement de ne pas m'enfoncer, comme il le faisait si souvent. Je me risquai à lever les yeux et à regarder autour de moi, détaillant les élèves. Tous tres classes, dans leurs uniformes, très a l'aise.

- Tu vas te faire des amis avec leur méthodes d'insertions, tu verras. Disait Ayden, me regardant sérieusemennt
- Je m'inquiète pas. Lui répliquai-je, froidement.

 

Plus il me disait de ne pas m'inquiéter, plus j'angoissai à la perspective d'entrée dans cette nouvelle école, dans cette sorte de nouvelle vie...

 

Tellement pris dans mes pensées, je ne vis pas arriver un ami d'Ayden.


- Ayden ? Tu es venus plus tôt toi aussi ? Demanda-t'il serrant la main d'Ayden.
- Oui, j'ammène mon cousin en seconde. Endy, voici Zach. Répliqua Ayden, m'avançant vers le prénomé Endy.

 

Il me sourrit et me serra la main. Il était tout simplement magnifique. Ses cheveux étaient colorés en mauve, qui tiraient plus vers l'auburn, et ses yeux verts lui donnaient un air rebelle. Il avait un visage fin, presque androgyne. Il devait ravager le coeur des filles...


- Alex n'est pas avec toi ? Peut-être qu'il sera dans la même classe que Zach...Dit Ayden, cherchant quelqu'un.
- Comme la veille de jour important, monsieur fait le mur, je crois qu'il est partis chez Kaïla...Il devrais pas tarder. Répondit Endy, regardant sa montre.
- Alexander, est le frère d'Endy, il a redoublé sa seconde, donc peut-être tu tomberas dans son groupe d'insertion ou dans sa classe. Me dit Ayden, un sourire rassurant sur les lèvres.
- Enfin, n'essayes pas de suivre trop son exemple...Rajouta Endy, un sourire en coin.

 

Je leur rendis leurs sourires, puis recommença à dévisager secretement les personnes autour de moi. Ils devaient tous avoir mon âge, car l'écusson mauve avec inscrit dessus la lettre S, me montrait qu'il attendait comme moi le début de la réunion d'insertion.

 

La voix d'Endy me fit sortir de mes pensées.


- Tiens le voilà ! Dit-il, montrant la direction par un signe de tête.

 

Je tournai mon regard vers celui qui se trouvait être le frère d'Endy, et je crus que mon coeur avait cessé, un instant, de battre. Le garçon courrait au pas de course, tennant la main d'une jeune fille blondes dans la siennes. Mes yeux ne lachaient pas son visage...Il ressemblait comme deux gouttes d'eaux à son frère, sauf qu'Alexander avait de magnifiques cheveux Chatains, pas du tout coiffés. Son regard émeraude, semblait plus mystérieux, ajoutant du charme à cet être qui se dirrigait vers nous, les joues rosies.


- T'aurais pas pu arriver plus tôt ?!? Demanda Endy, soupirant.
- Désolé, Kaïla a eu du mal à se réveiller...Fit Alexander, moqueur.

 

Je lachai alors Alexander pour contempler la jeune fille à qui il tennait la main. Son apparence ressemblait à celle d'une poupée de porcelaine. Ses cheveux blonds frisés étaient coupés courts, épousant la forme de son visage. Quelques barettes mauves venaient les tenir, lui donnant un petit air sérieux. Son visage était pottelé, mais beau, ses yeux bleux et ses lèvres pulpeuses rosée. Elle avait tout de la petite fille modèle. Elle portait un uniforme elle aussi, mais comme toutes les filles, elle portait un jupe noir, avec des longues chaussettes mauves.

 

Je remarquai, sur le côté gauche de leur veste, le même écusson que le mien...Il était donc eux aussi en seconde.


- Alors Zach, voici Alexander et Kaïla, ce sont des redoublants, donc peut-être que tu tomberas dans leur groupe d'insertion. Me dit Endy, souriant.

 

Je reporta timidement mon attention sur le dénomé Alexander, et je croisa son regard. Ses emeraudes plantés sur moi me provoquaient un sentiment de gêne, qui se dissipa bien vite lorsqu'il tourna la tête pour regarder les autres élèves. Il tenait toujours la main de la jeune fille, et bizarrement, j'en venai à devenir un peu jaloux...


- Bon, cousin, tu devrais suivre les autres petits Seconde. Notre chemin à deux s'arrête ici ! Me dit Ayden, un sourire moqueur au visage.
- Euh...Où je dois aller ? Demandais-je, géné.
- On va t'y conduire, viens Alex ! Fit Kaïla, un sourire resplendissant ornant ses lèvres.

 

Je n'eus pas vraiment le temps d'assimiler les choses, que je me sentis trainé de force, vers l'enceinte du batiment.


- Bon le lycée est super grand, mais à la longue tu vas t'y habiter, tu sais comment marche le groupe d'insertion ? Me demanda-t'elle, posant ses yeux bleus sur moi.
- Non...Pas vraiment...Dis-je, intimidé.
- Enfet tu seras en groupe avec une dizaine d'élève durant la journée, un redoublant prendra en charge ce groupe, il te montrera tous ce que tu dois connaître sur le lycée.
- Vous allez me prendre dans votre groupe ? Demandais-je content de ne pas être trop dépaysé.
- On choisis pas, c'est tiré au sort. Me dit Alex, froid, sans me regarder.
- Tu pourrais être un peu plus aimable Alex ! Lui reprocha Kaïla, s'arretant de marcher.

 

Alex soupira fortement, puis il se retourna vers moi, plantant ses émeraudes, droit des mes yeux.


- Ton redoublant sera tiré au sort...Zach. Dit-il, hypocritement, avant de se retourner et de partir.
- Excuses le...Le matin il est toujours de mauvaise humeur. Me dit Kaïla, faisant un sourire d'excuse.

 

Je lui souris et nous entrâmes dans le batiment réservé aux Seconde. La salle où nous entrions était décoré aux couleurs de l'école. Un podium ainsi que beaucoup de chaises avaient été installés. Kaïla me dit d'aller m'assoir et d'écouter patiement le discours du directeur. Lorsque mon nom serait appelé, je devrais me levé et monter sur le podium.

 

Je partis donc m'assoir, attendant que les autres élèves viennent s'installer aussi. Les redoublants se trouvaient debout sur les côtés de la salle. Une fois la salle bondé, le directeur monta sur l'estrade et entamma un discours bien ennuyeux sur l'histoire de l'école, et le reglement à suivre à la lettre. Il parla aussi de la méthode d'insertion, permettant aux nouveaux elèves de se faire des connaissances plus rapidement.

 

Je trouvai le temps long et son discours pas vraiment interessant. Je me mis alors à regarder autour de moi, et mon regard s'arreta sur Alexander, appuyé contre le mur, les mains dans les poches et la tête baissé. Je me mis à le détailler, je ne savais pas pourquoi mais il m'intriguait... Ses cheveux chatains retombaient sur son visage, cachant le haut de celui-ci. Il avait vraiment un air mystérieux...Mais qui donnait envie de le connaître. Je remarquai alors qu'il avait apporté une touche d'originalité dans son unniforme. Dans la poche de la veste, du côté droit, il avait glissé une rose bleu....Mais je ne pus me poser plus de question, car il releva la tête et son regard croisa le mien. Je me sentis une fois de plus très mal à l'aise. Il devait sentir mon trouble car lentement, ses lèvres s'étirèrent, me laissant apperçevoir un sourire amusé. Je tourna vivement la tête, le rouge me monant aux joues, et j'essayai tant bien que mal de me remettre dans le discours du proviseur.

 

J'avai beau essayer, mon esprit ne cessait de tourner à vive allure, voulant à tout pris que je le regarde une seconde fois, mais je ne pouvai pas, je ne voulai pas...

 

Soudain la voix du directeur me fis sursauter. Et je me rendis compte qu'il venait de crier mon nom.


- Zacharie Stills !

 

Je me levai, comme l'avait fait precedement les autres élèves et marcha en direction de l'estrade. Tout les regards étaient tournés vers moi, ce qui ne faisait qu'augmenter ma gène et mon angoisse.

 

Tremblant légèrement je m'avançai vers le directeur, qui me regardait visiblement ennuyé.


- Bon, vous ferez partis de la Seconde 6. Votre groupe d'insertion sera le 12 et votre redoublant...

 

Il regarda un dossier, passant en revue diverses feuilles. Soudain son doigt s'arêta sur un nom et je priai interieurement pour que ce soit celui de Kaïla...Mais le destin nous joue parfois de drôle de tours...

 

- Votre redoublant sera Monsieur Alexander Woodman. »

°0° Voila le premier chapitre !!! J'espère qu'il vous as plus ^^ n'hésites pas à laisser un com avec des remarques, si vous avez aimés ou pas ^^ Gros bisous !! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi - Communauté : Les Romances Explosives
Ecrire un commentaire - Voir les 13 commentaires
Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 14:55

Chapitre 13 : Jalousie

°0° En ligne sur notre Blog en commun avec May, "Love...Sex...And Boys !", j'espère que la suite et le blog vous plairons !!! Gros bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : A Beautiful Lie
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 6 mars 4 06 /03 /Mars 18:46
« Je me réveillai comme d'habitue vers midi, le soleil entrant dans ma chambre, gênant mon sommeil. L'esprit encore endormis, je passai ma main près de moi, et découvris que Mathis s'était déjà réveillé.
 
Une bonne odeur de nourriture flottait dans l'air, tiraillant mon estomac. Soupirant, je me levai, enfilant un bas de pyjama traînant par terre. Je passai devant la glace et essayai de rabattre mes cheveux dans une coiffure plus...à la mode, mais mes mèches rebelles ne voulaient pas se faire dompter...
 
La fatigue marquait encore mon visage. Je passai alors une main dessus, et sortis de la chambre, croyant que Mathis avait préparé le déjeuner. D'un bond, je sursautai, te voyant en train de mettre le repas dans les assiettes.
- Mais qu'est-ce que tu fous là ?!? Demandai-je, croisant ton regard surpris.
- J'ai fais le déjeuner ça se voit pas ? Répliquas-tu, haussant les épaules.
 
Normal...Tout avait l'air normal...
- Où est Mathis ? Demandai-je, prenant un tee-shirt posé négligemment sur une chaise.
- Il est partit bosser...Aurais-tu peur de te retrouver seul avec moi ?
 
J'esquissai un sourire, si tu croyais me perturber ainsi.
- Dans la mesure où l'on se trouve chez moi, c'est à toi que je devrais poser cette question.
 
Tu me regardas, un sourire de défi ornant ton visage. Puis, tu t'asseyas sur une chaise, m'indiquant l'autre du regard. Je le suivis et vins m'asseoir.

- C'est quoi ? Demandais-je regardant le plat bizarrement.
- Des lasagnes aux brocolis. Répondis-tu, commençant à manger.
- Où tu as trouvé le brocoli...Et les lasagnes ?
- J'ai été les acheter chez l'épicier, en bas.
 
Je commençai à manger en silence. Ton regard posé sur moi, me détaillant et me gênant fortement, mais je tentai vainement de ne rien montrer. Tu portais les mêmes vêtements que la veille, un jean noir et une chemise blanche. Un style mystérieux qui t'allais à ravir. Une bonne odeur d'après-rasage, se mêlait à l'odeur de nourriture. Tu devais si souvent en mettre que l'odeur s'était imprégnée dans ta peau. Je me risquai à lever les yeux, et je remarquai, ton regard, une nouvelle fois posé sur moi.

- C'est très bon, dis-je, me sentant ridicule.
- Merci...Murmuras-tu, ne lâchant pas mon regard.
 
Ta voix grave me faisait perdre pied...Bon dieu, pourquoi fallait-il que Mathis me laisse seul avec toi !
- Tu n'as jamais pensé à faire une carrière dans le manequinnat ? Me demandas-tu scrutant mon corps.
- Tu as vu la photo. Dis-je, souriant en coin, masquant mon malaise.
- Oui...Et la vision que tu m'offres maintenant...
- Je préfère garder ma beauté pour moi. Dis-je précipitement, trouvant que la conversation dérivait.
- Et pour Mathis...Répliquas-tu, mettant tes coudes sur la table, tes mains soutenant ta tête.
- Ouais...Pour Mathis aussi...Fis-je, me levant précipitement.
 
Tu dégageais une aura tellement...Tellement sensuelle, que je me sentais perdu dans tes yeux d'un bleu si profond. Lorsque tu me parlais...Je me sentais comme toutes ces gamines de 15 ans, s'émerveillant lorsqu'un garçon leur parlait...En bref...Je me sentais pathétique.
 
Je partis dans la cuisine chercher une bouteille de coca.
- Des lasagnes ne s'accompagnent pas avec du vulgaire coca...Dis-tu, me fusillant du regard.
- Oui, mais le vin ne me tente pas...Répliquais-je, haussant les épaules.
- Qu'est-ce que ça serait si je t'emmenais dans un restaurant 4 étoiles.
- Parce que tu comptes m'y emmener ? Demandais-je surpris
- Tout dépends de toi, et de ce que tu prévois pour la suite des événements...Répondis-tu, posant un regard sensuel sur moi.
 
Je déglutis péniblement...Pathétique...Et tu ne faisais rien pour arrêter cette sensation qui commençait à irradier mes sens.
- Tu oublies que je suis le fils d'un homme riche, les restaurants 4 étoiles ça me connaît. Dis-je, prenant précipitement une gorgée de mon verre.
- Peut-être, mais tu n'y es jamais allé avec moi...
- Parce que tu as quelque chose de mieux à m'offrir ? Demandais-je étonné
 
Mais le sourire qui ornait ton visage me fit comprendre que je venai de poser une question bête. Que voulait dire un tête à tête au restaurant avec un homme ? Tout simplement que la fin de soirée se passerait chez lui, chez moi ou dans une vulgaire chambre d'hôtel...
- Je vais me laver. Dis-je précipitent, me levant.
- Moi aussi j'aurais besoin d'une douche...Répliquas-tu, toujours ce même sourire moqueur, sur ton visage.
- Tu restes là et tu attends que je finisse. Dis-je, te lançant un regard noir.
- Tu me mordrais ? Demandas-tu, surpris.
- Presque.
- J'adorerais ça...
 
Je te regardais étonné. Comment arrivais-tu à autant me désarçonner. Mais ce qui m'inquiétait le plus c'était que cette dernière phrase venait de m'exister...Il fallait que je prenne une douche...Bien froide...
 
Je partis précipitement, sentant ton regard s'attarder sur mon postérieur. Une fois dans la salle de bain, je tournai la clé, afin d'être sûr que tu ne viendrais pas...Il était hors de question que je me masturbe une nouvelle fois en pensant à toi...Pour toi. Soupirant, je rentrai dans la douche et lançai le jet d'eau froide sur ma peau.
 
Ma peau se paralysait sous l'eau, mais ça m'empêchai de penser...Que tout était devenu beaucoup trop compliqué pour moi...
 
Me reposant sous ce jet, je sursautai lorsque quelqu'un frappa fortement à la porte. Exaspéré, je sortis de la douche et attrapai une serviette que je nouai autour de sa taille. Mes cheveux laissaient encore tomber des gouttes qui s'écrasaient sur moi, mais le tambourinement m’empêchait de les sécher. Je tournai la clé afin d'ouvrir la porte, mais la personne me devança, manquant de me casser le nez.
- Qu'est-ce qu'il fout encore là ?!?
 
Mathis me regardait froidement, les mains sur les hanches.
- Bonjour, tu vas bien ? Oui et toi ? Fis-je, prenant une serviette pour me sécher les cheveux.
- Pourquoi il est encore là ?!? Me répéta Mathis.
- Mais j'en sais rien moi, j'me suis levé, et il avait préparé le repas ! Répliquais-je à moitié énervé.
- Et tu ne l'as pas foutu dehors !
- Bah s'il est toujours là, c'est que non. Dis-je partant dans la chambre.
- Pourquoi ? Répliqua Mathis, me suivant.
- Pourquoi Quoi Mathis, c'est ton pote non ?
- Oui...Mais... Fis Mathis gêné.
- Bah tu le dégages toi-même !
 
Je lui tournai le dos, exaspéré, afin d'enfiler un boxer, un jean et un tee shirt à manche longue jaune. Je pensai qu'il avait comprit que sa réaction me tapait sur les nerfs, mais apparemment non...
- Pourquoi vous avez mangés ensemble ?!? Demanda t’il, me fusillant du regard.
- T'aurais été là on aurait mangé tous les trois ! Alors arrêtes de m'enmerder. Dis-je mettant un gilet rouge.
- D'habitude, quand tu te lèves, tu vires tout le monde, alors pourquoi tu ne l’as pas fait ?
- Mais j'en sais rien, peut-être que j'avais faim ! Dis-je, m'énervant réellement.
- Non, je suis sur...Commença t’il
- Mathis, tu me gaves !
 
Je fus peut-être méchant...Peut-être n'aurais-je pas du lui parler comme ça, mais son attitude m'énervait... Je détestai par dessus tout la jalousie, et s'il savait tous les efforts que je faisai, il aurait pu comprendre que se n’étais pas moi qu'il fallait blâmer...
 
Je pris mes clés et sortis de la pièce, évitant soigneusement le regard surprit de Noah. Je m'apprêtai à sortir de l'appartement. Lorsque la voix plaintive de Mathis me retint.
- Mais Owen, tu vas pas partir comme ça ! Dit-il, se rapprochant de moi
- Si, j'ai besoin de prendre l'air. Fis-je, froidement.
 
J'étais énervé...Et l'air frais me calmerait...
- Mais c'est ton appartement...
- Et bien tu n'as qu'à rester ici, jusqu'à ce que je revienne, calmé !
 
Puis je partis, claquant la porte derrière moi. Les mains dans les poches, je sortis dans la rue. L'air frais vint directement me frapper, et je remarquai une chose...Je n'eus pas pris mon manteau.
 
***
 
J'entrai rapidement dans ma voiture, ne voulant pas remonter dans l'appartement, et je composai le numéro d'Henri sur mon cellulaire, il fallait que je parle à quelqu'un.
- Allo ? Fit-il, la voix fatigué.
- C'est moi, j'te dérange ? Demandais-je, mettant le contact dans ma voiture.
- Non, je bosse.
- J'passe te prendre, on va faire un tour ?
- Pour aller où ?
- Henri...Soufflais-je, exaspéré.
- Ok, tu t'es disputé avec Mathis, je t’attends en bas de l'immeuble.
 
Je rangeai le téléphone dans ma poche puis pris le chemin de l'endroit où vivaient Henri et Sarah. Dix minutes plus tard, Henri s'installait sur le côté passager, et nous partîmes en direction du parking du park. C'était un endroit calme, et comme il faisait froid dehors, je préférai discuter dans la voiture.
- Faut que tu me ramènes vers 16h3O. Me dit-il, regardant la route.
- Pourquoi ? Demandais-je, le regardant furtivement.
- Sarah a invité ses parents et elle veut que je l'aide à ranger l'appart.
 
Je lâchai un petit rire...Décidément, elle le tenait par les...
- Pourquoi tu m'as appelé ? Demanda t’il, me regardant.
- Je m'ennuyais. Fis-je en haussant les épaules, un sourire en coin.
- Oh, c'est sympa...La vraie raison ?
- Mathis m'a fouttu en rogne.
- Pourquoi ?
- Crise de jalousie avec son pote.
- Noah ?
- Oui.
- Il un peu raison non ?
- Non, moi je fais strictement rien, je n’arrête pas de le repousser, ce n’est pas sur moi qu'il faut gueuler !
 
Henri soupira, et je reconnus directement son visage...Il allait me confier quelque chose.
- Il a parlé avec Sarah. Il pense que tu le trompes. Me dit-il, me regardant, sérieux.
- Je le tromperais pas. Fis-je, moi aussi sérieux.
- Je sais, mais lui le pense.
 
Je lâchai un soupire...Las...Tout était vraiment trop compliqué...
- Tu ne peux pas lui en vouloir, regardes ton comportement, et puis il a 27 ans, tu ne peux pas l'empêcher de vouloir une vraie relation.
- ...
- Mais tu ne lui apporteras jamais ça..
- Et qu'est-ce qu'on fait ensemble alors ? Dis-je, recommençant à m'énerver.
- Tu lui offres un semblant de relation.
- Je n'ai rien de mieux à proposer...J'ai essayer pourtant...
- Je sais.
- Alors tu penses que je devrais rompre ?
- Je suis sur que tu as déjà pris cette décision, et que tu attends juste le bon moment...Pas vrai ?
 
***
 
Finalement je ramenai Henri plus tôt que prévu, afin de regagner l'appartement, calmé, en espérant que Noah ne serait plus là...
 
J'avai pris une décision...
 
Je rentrai dans l'appartement, Mathis regardait la télévision. Il se leva lorsqu'il m'entendit poser les clés sur la commode, près de la porte.
- Désolé pour tout à l'heure...Fit-il, baissant les yeux.
- Je crois qu'il faut qu'on parle non ? Dis-je, m'appuyant contre la porte fermée.
 
Il se rassaya sur le canapé et je fis de même, le regardant.

- Tu n'as pas confiance en moi...Soufflais-je.
- Si ! Bien sur que si ! Dit-il, précipitement.
- Non, tes réactions...Tout le prouve...
 
Mathis soupira, et passa ses mains sur son visage.
- Je veux...Je sens que tu n'es pas bien avec moi...Que tu veux quelque chose que je ne peux pas t'offrir. Dit-il, la voix basse.
- Tu as raison...Répondis-je, le regardant.
 
Je vis alors son regard se voiler de tristesse, et je remarquai qu'il faisait un effort énorme pour ne pas laisser couler sa peine.

- Je...Je ne me sens pas à l'aise...Je ne suis pas prêt pour une relation...Enfin... Dis-je maladroiteusement.
- Tu veux retourner comme avant, baiser tout ce qui bouge ! Répliqua t’il méchamment
- Dis pas ça Mathis, je ne veux pas te faire de mal.
- Mais tu m'en fais !
 
Il se leva, énervé, et je le suivis, m'énervant moi aussi.

- Je t'en ferais encore plus en restant avec toi.
- Alors c'est ça, tu veux rompre, oublier toute l'année qu'on a passé ensemble !
- Non, je ne vais pas l'oublier, mais on ne peut pas continuer comme ça ! Tu m'en demandes trop ! J'ai que 20 ans bordel ! Je ne veux pas me poser maintenant.
- Alors pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt !
 
Ses yeux finissaient par céder, et des larmes parcouraient ses joues, me faisant mal au coeur.

- Je suis désolé...Soupirais-je, me rapprochant de lui.
 
Mais il recula, me regarda tristement.

- Mais moi je t'aime ! Pourquoi tu ne ressens rien pour moi !
- Je t'aime aussi, mais...Pas autant que toi...
 
Un sanglot le secoua, et je ne pus m'empécher de le prendre dans mes bras. Mais il se dégagea bien vite.

- Je vais m'en aller...Me dit-il, la voix brisée.
- Non restes. Dis-je ne voulant pas le laisser comme ça.
- A quoi ça sert.
 
Il ne me regarda même pas... Je le méritai vraiment. La porte se referma, me plongeant dans le silence de mon appartement vide. Et c'est là que je compris...Je venai de réduire à néant 1 ans de ma vie... »
 
 
°0° Coucou les p'tits lou ! J'espère que cette suite cous as plus ^^ Pour les Pro Mathis/Owen, je suis désolé, mais attention, l'histoire n'est pas fini lol ^^ et puis comme rien n'est planifié...Premier chapitre de Peur de toi ce soir ou demain ^^ Gros bisous ! °0°
Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Mardi 4 mars 2 04 /03 /Mars 22:30

«  L'idée que tu n'arrêterais pas d'essayer de me séduire ne m'enchantais guère. Je ne voulais pas faire de mal à Mathis, je l'aimais, malgré mes agissements, mes dires, je l'aimais, mais pas autant que lui. L'idée qu'il puisse souffrir par ma faute me faisait déjà mal, mais je ne pouvais nier le désir ardent qui brulait en moi dès que tu m'approchais.

 

Je pense que son constant besoin de montrer sa possession sur moi était dû a mon passé, et même s'il me disait le contraire, je suis sûr qu'il pensait que j'allais le tromper. Pourtant je ne le ferais jamais car je tennait beaucoup trop à lui. Non, jamais je ne le tromperais. J'avais pris cette décision lorsque tu avais dit cette phrase, me montrant à quel point tu étais sûr de toi...Sur que je cederais. J'eus peur. Ai-Vân avait raison. Un rentre-dedans un peu plus poussé m'aurait fait flancher. J'étais un lâche pourtant j'étais sûr d'une chose, jamais je ne ferais de mal à Mathis.

 

Enfin...Je savais que je lui en ferais. Je savais qu'en lui disant que tout était terminé, je lui briserais le coeur, mais qu'avais-je de mieux à faire ? Rester avec lui et ne lui apporter qu'un semblant de vie amoureuse ? Non...Je n'avais pas le droit de lui faire ça. Pourtant je n'arrivais jamais à trouver le bon moment. L'idée de ne plus le voir, me faisait mal...Quel crétin perpétuel je faisais...

 

Cette année passée à ses côtés me montrait à quel point il m'avait fait changer. La stabilitée, la fidélitée, le respect...Il m'avais appris beaucoup de choses.

 

Je le regardais du coin de l'oeuil. Cherchant une quelconque réaction de sa part lorsque tu avais prononcé cette phrase. Personne n'était dupe, tout le monde t'avais vu te coller à moi puis m'emmener dans la salle de bain. Ses yeux s'étaient voilés un instant, mais il avait repris tres vite une allure joyeuse.

 

La soirée commençait assez mal pour moi, et l'envie d'une margarita frappée fit son apparition. Je me dirigea vers le bar, etpassa ma commande à une serveuse assez charmante . Et puis, Rachel arriva, coupant court aux reflexions sur ma petite personne.

- Tu t'amuses ? Me demanda-t'elle souriante.
- Pas vraiment...Soupirais-je, lui rendant son sourire en coin.
- Oui, ma mère à l'habitude de faire des soirées...Particulièrement ennuyeuses.

 

Je lacha un petit rire, et elle me suivit, commandant la même chose que moi. Puis ses yeux bleus se posèrent une nouvelle fois sur moi, me scrutant, m'annalysant même.

- Tu sais...Mathis est raide dingue de toi. Dit-elle, buvant une gorgé de son verre.

 

Et voilà...Mon attitude allait me suivre tout la soirée...Pourquoi étais-je rentré avec lui dans la salle de bain ?

- Mais tu plais énormement à mon frêre aussi...Répliqua-t'elle, me regardant.
- Je crois que je l'ais ressenti...Soupirais-je, passant ma main sur mon visage.
- Il t'apprécie beaucoup depuis qu'il a vu la photo.
- La photo ? Demandais-je, surprit.
- Oui, celle dans le porte-feuille de Mathis, on jurerait que tu travailles dans le manequinnat.

 

Mes souvenirs me revinrent en mémoire. Cette photo avait été prise le lendemain d'une soirée, où Mathis et moi n'étions pas encore un « couple ». Il avait passé la nuit chez moi, et le lendemain, en sortant de la douche, il m'avait prit en photo, refusant de me la rendre. Finalement ce n'était pas aussi surprenant qu'il ait flashé sur cette photo. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison, que j'étais vétu uniquement d'un jean, à moitié ouvert. Mes cheveux mouillés en bataille me donnaient un air rebelle que je détestais, mais qui pourtant plaisait à mes partenaires le lendemain. Les gouttes d'eau coulaient encore sur mon torse, rendant la photo pire qu'érotique.

- Mon frêre a toujours ce qu'il veut...Mais Mathis...Commença-t'elle, une moue timide sur son visage.
- Je ne compte rien faire avec ton frêre. La coupais-je commençant à m'énerver.

 

J'en avais marre qu'on me dise toujours la même chose, ne pouvais-je pas décider par moi même quel choix faire ?

- Mais...Continua-t'elle
- Mais rien Rachel, je tiens à Matthis.

 

Et je la laissa là. Cette soirée commençait vraiment à me donner mal au crâne. Je vis Mathis appuyé négligment contre un mur, une main dans sa poche et l'autre faisant tournoyer le noyeau de son olive dans son verre vide de martini. Sn regard semblait triste, perdu dans le vide. Je ressentis un pincement au coeur, et m'empressa d'aller le rejoindre, mais tellement pris dans ses pensés, il ne me vit pas. Je lui embrassa alors la joue, le faisant sursauter. Puis delicatement je passa un bras autour de sa taille et posa mon menton sur son épaule.

- Je parie que tu penses à la même chose que moi...Lui susurais-je à l'oreille.

 

Mathis se détendit légèrement, et croisa mon regard. Non...Je ne pouvais pas le quitter ce soir...Un lâche....

- T'as dit que j'aurais le droit de goutter à ta sucette...Tu veux pas qu'on rentre ? Lui dis-je un sourire amusé au visage.

 

Il éclata de rire et posa son verre sur le buffet, près de lui.

- Il faut qu'on reste encore un peu...ça fait juste deux heures qu'on est ici. Me dit-il, un sourire géné au visage.

 

Je lui fit une moue triste et m'appuya sur le mur, boudeur. Il rigola une deuxieme fois et m'encercla de ses bras, m'embrassant légerement sur les lèvres.

- Dis...Pourquoi Noah est comme ça avec toi ? Me demanda-t'il, géné.

 

La question que je ne voulais pas entendre...

- Je sais pas...Soupirais-je, las
- Je crois...Qu'il t'aime bien.
- Peut-être.

 

Mon regard ennuyé lui fit comprendre que je ne voulais pas en parler. Qu'aurais-je pu lui dire ? Que son meilleur ami me faisait des avances et que j'étais à deux doigts de succomber ?

 

Contre toute attente, il rapprocha son visage du mien, et m'embrassa, mais cette fois avec beaucoup plus de passion. Sa langue vint quémander l'entrée de ma bouche, que je lui offris avec joie, et nos langues se retrouvèrent, se carressant tendrement. A la fin du baiser, je lui souris, et posa ma main sur sa joue, reposant une dernière fois mes lèvres sur les siennes d'un chaste baiser. J'étais bien dans ses bras...Tout semblait parfait. Mathis était l'homme idéal, alors pourquoi n'arrivais-je pas à tomber amoureux ?

 

Je sentis alors un regard posé sur moi...Pas n'importe lequel. Tu nous regardais froidement. Nous ? Non, c'était plutôt moi que tu tuais du regard. Mais moi je ne voulais pas le soutenir, alors je reporta bien vite mon attention sur Matthis discutant avec lui.

 

Une heure plus tard, j'avais enfin réussi à convaincre Matthis de partir. Avoir constamant ton regard sur mon dos m'énervait. Nous nous trouvions dans le vestibule, remettant nos manteaux, lorsque tu arriva, visiblement furieux.

- Pourquoi tu te barres Mathis, tu vas pas me laisser là ! Dis-tu, regadant ton meilleur ami
- Désolé Noah, je commence à fatiguer, j'ai commencé tôt ce matin. Te répondit Mathis, posant son écharpe sur son cou.
- Tu es fatigué où tu n'as qu'une envie c'est de baiser ton mec ?

 

Cette phrase me fit sortir de mes gonds. Immédiattement, j'attrappa Mathis par la main, et te regarda froidement.

- Un peu des deux surement. Te répliquais-je, avant de partir, enmenant Mathis avec moi.

 

Et nous partimes ainsi, moi tentant de contenir ma fureur et Mathis riant sur ma dernière phrase cinglante.

 

Arrivé chez moi, je partis directement me faire un sandwitch. A part un morceau de gateau, je n'avais rien mangé, et la faim me tiraillait l'estomac.

- Tu veux quelque chose à manger Mathis ? Demandais-je, sortant la mayonnaise du frigo.
- Oui, mais je vais attendre un peu avant de me servir...me dit-il enlevant son tee-shirt.

 

L'effet qu'il recherchait fit tout de suite son apparition, et je ne pus manger que deux ou trois bouchées avant de lacher mon sandwitchi pour ce corps magnifique devant moi.

 

Je me suis avancé vers lui, et je l'ais embrassé vivement...Pourquoi ne tombais-je pas amoureux de lui ? Tout serait bien plus simple. Ma bouche le dévorait, et ma faim se transforma en une envie inssasiable de lui. Ses mains s'attaquaient déjà à mon pantalon, défaisant la boucle de ma ceinture. Les miennes passaient et rappassaient sur son torse, titillant ses mamelons dréssés par l'exitation. Je m'avançai, le faisant reculer. Nous atteignons le rebord du canapé, et habilement, je le fis s'allonger dessus, lachant sa bouche pour aller lécher ce torse si beau et musclé. Mes lèvres parcouraient sa peau avec délectation. Rapidement, je lui enleva son jean, mordant à travers son boxer bleu la bosse bien durci, signe visible de son exitation.

- Je crois que ma friandise m'attends...Dis-je le regardant malicieusement.

 

Il éclata de rire et me lança un « Crétin » à peine audible à cause de sa respiration saccadé. Pris par le désir, je lui enleva son boxer, mettant à nu son intimité. Mais je voulais le faire désirer, autant qu'il me l'avait fait. Je passa ma langue dessus, titillant le gland, puis je remonta jusqu' à son bas ventre, appliquant de légères succions dessus. Un gémissement de protestations sortit de sa bouche.

 

Satisfait, je redescendis peu à peu vers son pénis, mais nous fûmes dérangés par la sonnerie incessante de la porte d'entrée. Mais j'avais tellement envie de lui, que je repris mes caresses.

 

Cependant, Mathis m'arreta, me disant que c'était peut-être important, vu l'heure.

- Remets ton boxer, alors, lui fis-je, regardant sa verge gonflé.

 

Il rigola légèrement et remis son boxer. Puis il se leva et me suiva jusqu'à la porte d'entrée. Soupirant je l'ouvris, et je compris que ma fin de soirée serait comme le début, complettement foirée.

- Noah ! Dit Mathis, surpris.

 

Et oui...Tu te trouvais à la porte, tenant à peine debout, une bouteille de wisky à la main. Tu nous regarda avec un air moqueur, puis entra en nous bousculant.

- Je sais que vous baisiez ! Mais, moi je m'ennuyais ! Alors je suis venus faire un truc à trois ! Dis-tu un énorme sourire sur le visage.
- Il n'en est pas question ! Fit Mathis, devenant aussi rouge qu'une tomate.
- Tres bien, si tu veux pas...J'peux me faire Owen tout seul !

 

Je rigola légèrement. Malgré qu'il soit complettement bourré, sa dernière phrase choqua horriblement Mathis, qui me lança un regard noir lorsqu'il m'entendit rire.

Je le regardais en haussant les épaules, puis partit dans la cuisine faire du café...Et calmer mon exitation qui ne voulait pas redescendre.

 

Je t'entendais, essayer d'enerver Mathis, et je ne pouvais m'empêcher de sourire, trouvant la situation vraiment comique. Mais au bout d'un certain moment, je n'entendis plus un bruit, et Mathis débarqua dans la cuisine, le visage fermé.

- Il s'est endormi...Me dit-il s'asseyant sur le plan de travail.
- Bah, je crois que ce sera pour demain ta fellation. Lui répliquais-je amusé.
- Rigoles pas ! Il a carement foutu en l'air notre soirée ! Et c'est de ta faute...
- Ma faute ? Demandais-je surprit.
- C'est toi qui lui as dit ce qu'on allait faire.

 

Je rigola légèrement, mais le regard noir de Mathis, me fit arréter.

- Et ce qui m'énerve le plus c'est que moi j'suis exité comme je sais pas quoi et qu'en plus de ça tu lui plais ! Me dit-il partant dans la chambre.

 

Pourquoi a-t'il fallu que tu sois son meilleur ami Noah ? »

°0° Désolé pour cette suite qui as mis du temps, mais en ce moment, j'veux écrire quelque chose de vraiment super, enfin j'veux m'appliquer dans chacun de mes chapitres, donc je met vraiment du temps à les écrire...J'espère que le résultat ce voit ^^ et j'espère que cette suite vous as plus et que Galech...Tu dis plus que mon Owen c'est un salaud...Parce que c'en est pas vraiment un mdrrrr Gros bisous ! °0°

 

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires
Vendredi 29 février 5 29 /02 /Fév 23:53

Tout était fini...Ces trois mots résonnaient dans sa tête, entaillant son coeur trop profondement...Que ressentait-il ? De la rage...Oui...Il lui en voulait de lui avoir fait croire qu'il l'aimait...Qu'il lui avait pardonné, alors qu'il s'était joué de lui...Mais il ressentait aussi de la tristesse, car même s'il le détestait, il l'aimait profondement, et il se rendait compte, de ce qu'il avait ressentit, lors de son départ, il y a quatre ans...

 

Cette nuit...Il s'était sentit aimé...Etait-il maudit ? N'avait-il pas le droit au bonheur ? Il aurait été prêt à regner tout pour lui...Sa célébritée...Ses principes...Sa vie...Mais il était partit...Il avait choisit de le laisser...

 

Il avait penser le rejoindre...Attendre le prochain vol, et le rejoindre, où qu'il soit...Mais sa raison reprenait le dessus sur sa folie...S'il était partit, c'est qu'il ne voulait pas être avec lui...Il mettait un trait sur leur relation...Finalement, cette nuit n'avait été qu'un semblant de réconciliation...

 

Le temps était devenu orageux, reflétant inconsciement l'état de Dosan. La pluie s'abbatait sur Chicago, obligeant les passants à courir vers leurs destinations. Le blond, lui se trouvait dans le taxi, regardant pas la fenêtre le paysage urbain défiler sous ses yeux. Il ne voulait qu'une chose, retrouver son lit...Sentir son odeur toujours présente dans les draps...Toucher cette rose, et serrés contre lui ce mot, signe de son amour éternel...

- Pourquoi es-tu partis connard...Murmura Dosan, retenant avec peine ses larmes.

 

Le taxi le déposa devant son hotel et demanda une somme exhorbitante, mais le blond s'en fichait, peu lui importait à présent. D'une nonchalance déconcertante, il balança une liasse de billets sur le siège passager.

- Monsieur, il y a beaucoup trop ! Cria la chaufeur, les yeux grands ouverts.

 

Mais le musicien n'écouta rien, et referma la porte du taxi, s'impregnant de la froideur des gouttes de pluies coulant sur son visage.

 

Il entra dans son hotel, remarquant à peine les regards des gens autour de lui, le reconnaissant. Il prit le premier assenceur libre, et s'y engouffra, appuyant sur le 10 eme étage. Ses yeux fixaient un point immaginaire. Son cerveau s'était éteint en même temps que la porte du Taxi s'était fermée.

 

Les portes s'ouvrirent, et une voix féminine lui indiqua qu'il se trouvait à l'étage demandé. Il sortit, les mains dans les poches, le visage baissé.

 

Il connaissait le chemin par coeur, reconnaissant la moquette luxieuse des couloirs de suite, mais l'odeur avait changé. Un fumée de cigarette se répandait dans le couloir, piquant ses narines. Levant peu à peu les yeux, il crut que son coeur avait céssé de battre.

 

Devant lui, négligement adossé sur la porte de sa suite, Hitoshi se trouvait là, prenant une boufée de cigarette, l'air totalement absent.

 

Dosan cligna plusieurs fois des yeux, pensant que tout ceci n'était qu'une hallucination, une bête image que lui renvoyait son esprit. Mais le Brun tourna la tête vers lui, et un sourire éclaira son visage.

- Salut...Soufflat-il, un sourire en coin.

 

Salut ? C'est la seule chose qu'il trouvait à dire ? L'énervement prit place dans tout son être. Inconsciement il lui lança un regard noir, et passa à côté de lui. Mais Hitoshi attrapa fortement son bras, le forçant à s'arréter.


- Dosan...Murmurat-il, les sourcils fronçés.
- Tu sais qu'on a pas le droit de fumer dans ce couloir ? Lui Dit froidement Dosan, sans le regarder.
- Je sais...Mais j'en avais besoin...
- Pourquoi ?
- Parce que j'avais la désagréable intuition que tu allais me tuer... Avoua Hitoshi, écrasant son mégot sur un mur, tout en gardant le bras de Dosan dans sa main.

 

Le blond ne dit rien...Mais lorsqu'il sentit qu'Hitoshi essayait de le prendre dans ses bras, il s'esquiva, s'écartant le plus possible de lui.


- Ton intuition est mauvaise, je m'en contrefous. Dit-il froidement, ouvrant sa porte à l'aide de son pass.

 

Il claqua la porte, et violement il s'y adossa dessus, posant ses mains sur ses yeux...Il n'était pas partit ? Il était revenu ? Vers lui...Pour lui ? Et Dosan venait de le repousser...Mais qu'est-ce qu'il lui prennait !

 

Tout aussi rapidement, il rouvrit la porte, et courra dans le couloir, à la recherche d'Hitoshi. Celui-ci attendait qu'un assenceur vienne le chercher.


- Non ! Attends, excuses moi ! Cria Dosan, le faisant sursauter.

 

Hitoshi se retourna, et le regarda géné.


- Ce serait plutôt à moi de le faire...Dit-il, désolé

 

Le blond ne répondit rien, et le regarda...Il lui en voulait, mais il ne pouvait s'empécher de l'aimer, passionement...


- Pourquoi tu es partis ? Demanda-t'il faiblement.
- Je ne sais pas...Avoua Hitoshi, completement perdu.
- Tu as voulu me montrer ce que ça faisait ? Tu as voulu me montrer combien tu avais eu mal ? Répliqua subitement Dosan, les yeux commençant à laisser couler ses larmes.
- Non, Non, Biensur que non, je t'en supplies, ne pleurs pas ! Fit Hitoshi, subitement, essayant de se rapprocher du blond.
- Alors pourquoi tu m'as laissé ! T'immagines ce que j'ai ressenti en me levant, et lorsque je suis allé à l'aéroport ?!?
- Je suis désolé...Murmura Hitoshi, la peur le gagnant.

 

Mais le blond ne répondit rien. Dans un signe de sécurité, il ramena ses bras à lui, les croisant. Son visage se baissa...Il souffrait...Il avait mal.


- J'ai eu peur Dosan...Je ne sais pas ce qui m'as prit, mais j'ai eu peur, quand je me suis réveillé et que je t'ais vu dans mes bras...Alors je suis partit chez moi prendre mes affaires. J'arrivais plus à réfléchir, mais quand je suis arrivé devant la porte d'embarquement...Je...J'ai pas pu y entrer...Avoua Hitoshi, s'avança vers Dosan.
- Pourquoi ? Demanda le blond, relevant peu à peu la tête.
- Parce que je suis tombé amoureux...Je me suis rappelé cette nuit...Et tout est devenu plus claire...Je veux passer ma vie avec toi...Je veux me coucher avec toi, et me réveiller à tes côtés...Je veux que se soit toi l'homme qui partagera ma vie...Mais apres ce que j'ai fait...Je comprendrais que tu ne le veuilles plus...Dit-il, baissant la tête.

 

Dosan le regarda étonné. Dans revers de manche, il balaya les larmes qui se baladaient sur son visage, et un sourire sadique étira ses lèvres. Son coeur battait la chamade, et sa raison le poussait à agir...Toute traçes d'amertume ou de haine avaientt disparus, laissant place à une folle envie de l'homme qui se trouvait devant lui, de l'homme qui venait de lui déclarer son amour...


- Tu penses vraiment t'en tirer comme ça ?!? Dit-il la voix forte.

 

Hitoshi releva la tête surprit par ce revirement de situation.


- Quoi ?!? Demanda-t'il, incredule.
- Tu penses vraiment que c'est en me disant ça que tu arriveras à te débarasser de moi ?!? Saches une chose Hito, tu es entièrement à moi. Trancha-t'il encerclant le cou d'Hitoshi avec ses bras.
- A toi ? Fit Hitoshi, un sourire en coin.
- Entièrement...Murmura Dosan, s'emparrant de ses lèvres.

 

Leurs langues se retrouvèrent, entammant cette fois une vraie danse de réconciliation. Un nouveau départ était donné à leur histoire, aussi magnifique soit ce commencement...

 

Hitoshi lacha doucement les lèvres affamés de son amant, et plongea son regard dans celui de son vis à vis. Dans un murmure à peine audible, il concrétisa nos pensées...


- Je t'aime...Mon jeune inconnu...

 

...Les blessures d'amour ne peuvent guérir que par celui qui les a faites...


°0° Et voila, Mon Jeune Inconnu se termine, et je dois dire que j'en ais les larmes aux yeux...(Bon je pleure un peu...) Ma première histoire...Celle qui marque le plus l'évolution dans ma manière d'écrire...J'espère qu'elle vous as plus...

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont lus, lisent, ou liront cette fic, et je remercie encore plus les personnes qui m'ont laissés des commentaires, ils m'ont apportés toute la motivation, qui permet à tous les auteurs d'écrire.

Je voudrais dire aussi merci à Yue, Mahea et Pépii, qui ont été mes trois premières lectrices, et qui m'ont donnés des conseils, car c'est grâce à elles que j'ai réussis à m'améliorer autant.

C'est avec un pincement de coeur énorme, que j'écris, pour la dernière fois sur cette fic : Gros Bisous !

Je vous aime ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 30 commentaires
Vendredi 29 février 5 29 /02 /Fév 15:48

La sensation d'extase...Bonheur...Ses lèvres carressant les siennes...Sa langue s'enroulant passionement autour de la sienne...Dosan aurait voulu mourir au creux de ses bras...

 

Les mains d'Hitoshi caressaient inlasablement les hanches de Dosan, passant ses mains sous son costume. Ce toucher rendait fiévreux le bond, si bien qu'il se collait de plus en plus contre son amant. Quatres ans...Quatre ans qu'il attendait ce moment, et maintenant qu'il était arrivé...Il voulait que ça soit parfait...

 

Délicatement, sans lacher la bouche d'Hitoshi, Dosan commença à déboutonner la chemise bleu du brun. Ses mains passèrent rapidement dans les pans, carressant du bout des doigts son torse. Des frissons le parcoururent lorsqu'il entra en contact avec cette peau si tendre...Comme dans ses souvenirs. Doucement, ses lèvres làchèrent la bouche du brun, embrassant le coin de ses lèvres, le haut de sa machoire, son cou, ses épaules...Lorsqu'il arriva aux tétons durçis, Dosan se mit à les mordiller, les maltraitant à l'aide de sa langue et de ses dents. Ses mains carressaient son dos, et il sentait Hitoshi se cambrer légèrement sous ses caresses, la respiration saccadée.

 

Il avait envie de lui...Il voulait l'entendre crier sous ses caresses...Il voulait le sentir en lui...Brusquement, il lacha le corps d'Hitoshi, s'écartant sous le regard chargé d'incompréhension du brun. Il se recula jusqu'à toucher le bord du lit, puis lentement il enleva sa chemise blanche. Son regard était brulant de désir, et ne lachait pas celui d'Hitoshi. Il laissa tomber sa chemise au sol, laissant les yeux désireux d'Hitoshi se balader sur son torse. Sans attendre, il commença à défaire sa ceinture, descendant la braguette de son pantalon de smoking.

 

Hitoshi ne bougeait pas, savourant la vue que lui offrait Dosan. Il commençait à être à l'étroit dans son pantalon. L'exitation lui faisait tout oublier, il ne pensait qu'à son amant...Plus rien n'existait...

 

Dosan retira son pantalon lentement, enlevant par la même occasion son boxer noir, exposant son corps dans sa nudité complete. Hitoshi se mis à mordre sa lèvre inférieur en découvrant que Dosan était dans le même état que lui...

 

Un sourire sadique étira les lèvres de Dosan, et doucement, il s'allongea sur le lit, invitant Hitoshi à le rejoindre d'un simple regard brulant. Il n'eut pas à attendre bien longtemps. Rapidement, Hitoshi s'avança vers le lit, se mettant à genoux dessus. Dosan se releva vivement capturant sa bouche févieuresement. Il passa ses jambes de chaque côtés d'Hitoshi, et d'un mouvement brusque, il inversa les positions, se retrouvant sur le brun. Il l'embrassa une nouvelle fois, puis du bout de la langue, il descendit jusqu'au bassin de son amant. Hitoshi laissait s'échapper de léger gémissements tellement il se sentit cuisant sous ses doigts. La langue de Dosan vint chatouiller le nombril d'Hitoshi, et de ses mains, il défit, par la même occasion, son pantalon. Il enleva d'un coup les deux bouts de tissus qui cachaient son exitation. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il découvrit un verge gorgée de plaisir. Sans attendre il posa sa langue dessus, titillant le gland. Hitoshi se cambra violement lorsqu'il sentit la langue de son amant encercler son pénis.

 

Le blond, s'amusait un peu avec, faisant languir Hitoshi...Il voulait profiter...Mais lorsqu'il sentit le sexe d'Hitoshi grossir de plus en plus, il décida de le prendre entièrement en bouche, commençant de rapides vas-et-viens tout en carressant les bourses du brun. Des râles de plaisir s'échappaient de sa gorge, son bras sur ses yeux, il se donnait completement au plus jeune. Sentant que la jouissance allait bientôt arriver, il murmurra le prénom de Dosan, afin de le prévenir. Mais celui-ci accentua ses carresses bucales, resserrant sa bouche sur le pénis. Le brun, n'y tenant plus, se déversa dans la bouche de son amant, en un cri rauque.

 

Le torse luisant de sueur, la bouche entre-ouverte, la respiration saccadée, Hitoshi se remetait peu à peu de son orgasme. Dosan quand à lui regardait ce corps bouillant devant lui, totalement soumis. Ce corps qu'il n'avais pas vu depuis trop longtemps.

 

Sensuellement, Dosan s'allongea sur Hitoshi, embrassant son cou, puis traçant un léger sillion jusqu'à ces oreilles, dont il mordit doucement le lobe. Mais lui était toujours aussi exité, et l'envie de lui appartenir corps et âme, l'envie de ne faire plus qu'un avec lui était toujours aussi présente. Dans un murmure empli de désir et de sensualité, Dosan dit :

- Prends moi Hito...

 

Le brun le regarda alors dans les yeux. Des yeux remplis d'amour et de désir. Délicatement, il prit les lèvres rougies de Dosan, et commença à l'embrasser, tout en le basculant, inversant les positions. En une caresse sensuelle, Hitoshi descendit sa main jusqu'aux fesses du blond. Ne voulant pas lui faire de mal, il inséra doucement un doigt en lui, commençant de légers vas et viens afin de l'habituer. Mais l'exitation rendait Dosan insensible à la douleur, aussi bien qu'il commença à s'empaller de lui-même sur le doigt, lachant de légers gémissements. Comprenant la situation, Hitoshi, enfonça un deuxième, puis un troisième. Le brun passait sa bouche sur tout le visage de Dosan, le parsement de baisers.

 

Plus le temps passait, plus Dosan en demandait. Hitoshi lui prit les jambes et les posa sur ses épaules. Il l'embrassa un dernière fois, puis posa son front contre le sien. Les yeux dans les yeux, Hitoshi pénétra Dosan le plus doucement possible. Malgré la vive douleur qu'il ressentit au début, le regard doux et amoureux d'Hitoshi le détendit. Peu à peu, le plaisir fit son apparition, les enmenant tous les deux aux portes du septième ciel.

 

Dosan criait, se cambrait sous les coups de rein puissants. Comment définir la sensation qui le parcouraient ? Il n'y avait pas vraiment de définition...L'amour ? Le bonheur ? L'extase ?...Tous ces sentiments étaient réunis en cette même personne, cette personne qu'il avait aimé au premier regard, cette personne avec laquelle il ne faisait plus qu'un, priant pour rester à lui aussi longtemps qu'il le pourrait.

 

Hitoshi donna son dernier coup de rein, touchant pour la einième fois le prostate de Dosan. Ils éjaculèrent en même temps, toujours les yeux dans les yeux.

 

Epuisé, hitoshi, s'allongea sur le corps de Dosan, posant sa tête dans son cou. Le blond, encercla alors Hitoshi, laissant s'échapper des larmes. Sentant quelque chose couler sur son épaule, Hitoshi releva la tête et vu le visage mouillé de son amant. Rapidement, il se mit à embrasser chaque parcelles de peau recouvrant son doux visage, voulant faire disparaître son chagrin.

- Je sais que ça fait quatre ans que j'ai pas prit un homme mais...J'étais si mauvais que ça ?!? Demanda-t'il souriant.

 

Dosan éclata de rire, et prit avidement sa bouche, capturant sa langue pour une nouvelle danse. Il faisait passer tout son amour dans ce baiser, tout ce qu'il ressentait pour le brun. Il lui demandait une nouvelle fois pardon...


- Non, c'était parfait...Murmurra Dosan, les yeux fermés.
- Alors pourquoi tu pleures ? Demanda Hitoshi, replongeant sa tête dans son cou, voulant lui faire un sucon.
- Parce que je t'aime...

 

Ils restèrent quelques minutes sans échanger de paroles, savourant leurs baisers, leurs caresses...Etait-ce un nouveau départ ?

- Dis le moi...Souffla Dosan, de nouveau éxité par les baisers et les caresses d'Hitoshi.
- De quoi ? Demanda innocement Hitoshi, stoppant tout.
- Mais tu le sais bien ! Fit le blond, les sourcils fronçés.

 

Hitoshi, laissa s'échapper un rire, puis, il s'avança tout près du visage de son amant, à quelques centimètres de ses lèvres. Ses yeux noirs entraient en profondeur dans les yeux bleux de Dosan. Frottant son nez contre celui du blond, Hitoshi murmurra :


- Je t'aime Dosan.

 

Un large sourire illumina le visage de Dosan et presque sauvagement, il reprit posséssion des lèvres si tentatrices de son amant.

 

Cette nuit là, ils refirent l'amour un bon nombre de fois, mais toujours avec cette même douceur, ce semblant de réconciliation.

 

Dosan s'endormit dans les bras de celui qu'il aimait, pour la première fois depuis quatre ans...Il lui avait enfin pardonner, et ils allaient enfin refaire leurs vies tout les deux, ensemble...

 

***

 

Le blond mit du temps avant de se réveiller completement, le fait d'avoir fait des folies tout la nuit avait endoloris son corps. Les yeux fermés, il chercha à taton les bras rassurants de son amant. Mais il ne les trouva pas...Se levant d'un bond, il regarda autour de lui, mais plus aucune traçes. Il se leva rapidement, les larmes tombant déjà sur ses joues. Dans la salle de bain ? Rapidement, Dosan se rua dans la salle d'eau, mais la trouva vide...Son coeur lui faisait mal...Non...

 

Il retourna dans la chambre, cherchant quelque chose, le moindre signe...Et c'est là qu'il la vit, posé sur la table de chevet...Un rose rouge...

 

Fébrilement, il s'avança vers la fleur, et la prit entre ses doigts. Il découvrit un petit mot plié à côté. La peur au ventre, il l'ouvrit, et lu ces mots qui lui déchirèrent le coeur...

 

« Je t'aimerais toute ma vie... »

 

Ses jambes le lachèrent et il tomba à genou. Ses mains serraient fortement la rose, dont les épines lui blessaient la peau...Pourquoi ? Pourquoi était-il partit ?

 

Cette nuit avait été magique...Il lui avait pardonné...Il lui avait dit qu'il l'aimait...Alors pourquoi était-il partit ?

 

Rapidement il regarda le réveil...Il était 9h45...Hitoshi ne partait qu'à 11h.

 

Il se leva d'un bond, et enfila un jean, ainsi qu'un pull. Il prit ses baskets qui trainnaient près de la porte et sortit en courant de la chambre. Dosan ne savait rien de son vol, il ne savait pas la destination, ni l'embarquement, ni-même à quel aéroport il prenait l'avion...Mais lui le savait...Et à cet heure-ci il devait être au « Circus ».

 

Il halla un taxi et demanda à arriver le plus vite possible dans l'établissement. L'énervement et la tristesse le gagnait...Pourquoi ?

 

A peine le taxi se fut arrété, que Dosan lui demanda de l'attendre. Il monta les marches du bureau quatre à quatre, et ouvrit la porte dans un fracas assourdissant.


- Dosan ?!?

 

Akeno se trouvait derrière le bureau, lisant un dossier. Mais il comprit vite que Dosan n'avait pas réussis à le faire rester.


- Je suis désolé...Dit-il, se levant.
- Non, on a encore le temps ! Dis moi où il est ! Cria-t'il, sa colère déformant ses traits.

 

Akeno regarda sa montre...10h15...Il le savait, c'était trop tard, mais peut-être...


- Je viens avec toi ! Dit-il, courant déjà vers la sortie.

 

Ils entrèrent rapidement dans le taxi, et Akeno donna les instructions au chauffeur. Aucun des deux ne prononcèrent un mot pendant tout le trajet, mais leurs pensées allaient toutes vers la même personne.

 

Le trajet fut long, et Dosan angoissait à chaque minutes. Une fois arrivés, ils partirent en courant, Akeno, dirrigeant Dosan à travers les divers couloirs de l'aéroport. Mais lorsqu'ils arrivèrent devant la porte d'embarquement, il la trouvèrent fermées, plus personne autour.

 

Dosan tomba une fois de plus à genoux...Il n'avait pas réussit...Akeno, se mit à genoux près de lui, et l'entoura de ses bras.


- Pourquoi il est partit...Souffla Dosan, d'une petite voix.
- Je suis désolé...Dit Akeno, tentant de garder ses larmes.
- Il m'a fait l'amour, il m'a dit qu'il m'aimait, il m'a dit qu'il m'avait pardonné...Alors pourquoi ?
- ...
- Pourquoi Akeno, dis le moi ?!? Redemanda Dosan, serrant les poings.
- Je n'en sais rien...murmura Akeno, laissant finalement s'échapper ses larmes.

 

De rage, Dosan frappa le sol de son poing. Il avait mal...Pourquoi ?...Il voulait mourir, s'il ne lui pardonnait pas, pourquoi avait-il passé la nuit avec lui ? Pour le faire souffir comme lui l'avait fait ?!?


- Je veux rentrer. Dit-il la voix froide.
- Non, viens on va parler...Fit Akeno, ne voulant pas le laisser seul.
- Laisses moi ! Lui ordonna Dosan, le regard noir.

 

Le blond se leva, et se retourna, afin de partir de l'aéroport. Son coeur saignait...Il avait mal...Tout était fini...


°0° Ne me tuez pas tout de suite hein, attendez au moins l'épilogue ^^ posté surement ce soir...J'espère que ce dernière chapitre vous as plus !! Gros Bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires
Vendredi 29 février 5 29 /02 /Fév 00:02

Les journées qui suivirent la déclaration de Dosan ne furent guère exeptionnelles. Le musicien allait pratiquement tous les jours répéter dans le « Circus ». D'habitude, il ne lui fallait qu'une journée pour prendre ses marques sur une nouvelle scène, dans un nouvel établissement, mais là, il voulait y aller pour lui, pour le voir, Bien qu'Hitoshi s'enfermait, le plus souvent possible, dans son bureau.

 

Akeno s'amusait de la situation, même s'il savait que son meilleur ami soufrait plus que tout. Lorsqu'il était rentré du parc, Hitoshi s'était mis à hurler sur Akeno, déversant toute la colère et la haine encaissée depuis quatre ans. Puis il s'était écroulé en pleurs. Des pleurs sincères, qui trahissaient sa carapace d'homme froid. Mais le chatain y croyait, il savait que Dosan était coriace, il ne se laissait pas abattre, et même si Histoshi s'évertuait à dire qu'il ne pourrait jamais céder, il savait que c'était juste une question de temps...

 

Le blond jouait diverses mélodies, afin de décider par lui-même celles qu'il jouerait vendredi prochain. Akeno s'activait avec la liste des employés ainsi que les taches qui leurs seront attribués. Ce n'était pas un travail vraiment interessant, mais il voulait que l'organisation soit parfaite. Il sentit tout à coup son portable vibrer. Surpris il ouvrit le clapet et découvrit un message d'Hitoshi.

 

« Montes »

 

Il éclata de rire tellement la situation était ridicule. Akeno prit le cahier qui lui servait pour l'organisation et monta les marches menant au bureau d'Hitoshi. Il tocqua et entra directement. Le brun se trouvait derrière le bureau en bois brunis, fumant une cigarette, tout en épluchant des comptes.

- Tu trouves pas pathétique de m'envoyer un message pour que je montes ? Lui demanda Akeno ironique.
- C'est toi qui m'a foutu dans ce merdier. Répliqua Hitoshi, ne lachant pas des yeux son dossier.
- Je sais...Qu'est-ce que tu voulais ? Fit Akeno, soupirant.
- Pourquoi il ne demande que 25OO dollars pour une soirée ?
- Quoi ? Demanda Akeno, surprit.

 

La somme que demandait un artiste pour venir jouer dans le bar était vraiment importante selon la renommée de l'artiste. On pouvait s'attendre à des sommes exhorbitantes, alors que le montant qu'avait demandé Dosan ne représentait rien du tout.

Hitoshi tendit le contrat à Akeno, montrant le montant avec son stylo.

- Il n'a demandé que 2500 dollars pour la soirée de vendredi, il est connu non ? Alors pourquoi il demande une somme médiocre ? Lui demanda Hitoshi, prenant un bouffé de sa cigarette.
- Ça couvre les honoraires de son manager...Il veut faire ce concert gratuitement...
- Dis-lui de refaire son contrat avec un montant correct, vu avec son manageur et son avocat. Lui fit Hitoshi, froid.
- J'en ai marre de faire le train entre vous deux, tu n'as qu'à lui demander toi-même, il faudra bien vous parler non ? Répliqua Akeno, se levant.
- Non ! C'est de ta faute s'il est là, alors maintenant tu vois ça avec lui.
- Tu me fais chier Hito ! Lança Akeno, surprenant Hitoshi.

 

Le chatain partit en direction de la porte. Il l'ouvrit et s'avança de façon à voir le pianiste.

- Dosan ! Montes dans le bureau s'il te plait ! Cria-t'il, avant de rerentrer dans le bureau.

 

Hitoshi se releva de son siège, furieux.

- Pourquoi tu fais ça Bordel ! Je ne t'ais rien demander ! Dit-il, serrant les points.
- Depuis quatre ans tu n'attends que ça ! Alors pour une fois, fais ce que tu as envie !

 

Mais ils ne purent discuter plus longtemps, Dosan frappant à la porte.

- Vous m'avez appelé ? Demanda-t'il, cherchant Hitoshi du regard

 

Hitoshi lui tourna le dos et prit un nouvelle cigarette.

- Tu fumes maintenant ?!? Demanda Dosan, surprit.
- Oui. Répondit Hitoshi froidement sans le regarder.

 

Akeno poussa un soupir d'exaspération. Malgré tous les efforts de Dosan, Hitoshi s'évertuait à rester froid et distant...

- Dosan, pourquoi tu n'as demandé que 2500 dollars dans ton contrat ? Demanda Akeno, s'asseyant sur un chaise.

 

Dosan se gratta la nuque, l'air géné. Pourquoi il n'avait rien demander ? Parce qu'il ne venait pas pour reçevoir quelque chose, mais pour lui, pour le reconquérir...

 

- Retournes voir ton avocat et ton manager, modifies le contrat et refais nous une vraie offre. Lui fit Hitoshi, le regardant froid.
- Non, ce montant me convient. Dit-il soutenant ce regard.
- Arrêtes de faire ton gamin ! T'es modialement connu, 2500 $ ne te suffis pas ! Répliqua Hitoshi, énervé.
- Moi je fais mon gamin ? Depuis une semaine tu ne m'as pas adressé plus de deux phrase en une minute ! Fit Dosan, lui aussi énervé.
- Je vous laisse...Dit tout à coup Akeno, se levant pour partir.
- Restes ! Cria Hitoshi, se levant lui aussi
- Non Hito ! Pour cette conversation un seul associé doit être présent et ce n'est surment pas moi ! Lui retorqua Akeno, claquant la porte après lui.

 

Hitoshi passa sa main sur son visage. Il était las, toute cette histoire le fatiguait...Il se rassit sur son fauteuil sans échanger un regard à Dosan, et reprit sa cigarette, tirant une nouvelle bouffée.

- Pourquoi tu as commencé à fumer ? Demanda Dosan, toujours debout.
- Ça ne te regardes pas. Lui répondit Hitoshi, froid
- Ce n'est pas bon pour tes poumons et ton coeur...
- Mon coeur ? Tu l'as prit, piétiné et foutu dans une broyeuse, alors une cigarette de plus de changera strictement rien !

 

Dosan perçu dans cette phrase toute la ranceur qu'Hitoshi gardait en lui. Il fallait creuver l'abscès, même s'il devrait encaisser les pires choses.

- Vas-y, Dis moi tout ce que tu as sur le coeur ! Allez, craches moi ton venin ! Lui Dit violement Dosan, posant ses points serrés sur la table
- Dégages. Retorqua Hito, menaçant.
- Non, Il faut qu'on parle ! Moi je t'aime et je ferais tout pour que tu me pardonnes, mais si tu ne me dis rien...Je sais que tu m'aimes Hito ! Fit le blond, les yeux embués.
- Tu sais, tu sais, non tu ne sais rien ! Dit Hitoshi, la colère se lisait dans ses yeux.
- Alors dis moi !
- Mais qu'est-ce que tu veux bordel ! Que je te dises que tu m'as complettement détruit ! Que depuis quatre ans je fais semblant que tout vas bien alors que j'ai un mal de chien à refaire Surface ?!? Tu veux quoi Dosan ! Je t'ais donné tout comme je lui avait donné tout, sauf que pour toi j'aurais été capable de n'importe quoi ! Mais tu as tout détruit ! Tu es exactement comme lui ! Cracha Hitoshi, le regard mauvais.
- Non, je suis pas comme Joben ! Protesta Dosan
- Pourtant tu l'as aidé ! Pourtant tu as suivis ses ordres à la lettre ! Tu t'es bien fouttu de ma geule ! Et moi comme un con je croyais à tes mots d'amour ! Je t'ais tout donné ! Et en remerciement j'ai quoi ? apprendre que tout ceci n'était qu'un mensonge !
- J'ai voulu arreter ! Je te le jure, je lui ai demandé plusieurs fois d'arréter ! Tu te rappelles quand je suis revenu complettement meurtris, c'était lui ! Parce que je ne voulais plus jouer avec toi ! Mais après je suis tombé amoureux de toi ...Et il s'est servi de ça ! Je ne voulais plus te quitter alors il en profité ! Crois- moi ! J'aimerais mourir ! Répliqua Dosan, Ses yeux déversant sa peine.

 

Hitoshi avait baissé la tête. Les dernières paroles atteignaient son coeur et le déchiraient une nouvelle fois...Dosan en profita pour faire le tour du bureau, se mettant à côté de lui.

- S'il y a bien une chose sur laquelle je suis sincère c'est mes sentiments. Je t'aime...Pendant quatre ans je n'ais fait que ça, t'aimer...
- Alors pourquoi tu es partis...Demanda Hitoshi, la voix brisée.

 

Dosan ne répondit rien...Pourquoi était-il partit ? Il n'en savait strictement rien...Sur le coup, ça lui avait paru être la meilleur solution, mais aux fils des ans...Il regrettait son geste.

- Si tu étais resté...J'aurais pu te pardonner...Mais tu as choisis de partir. C'est pour ça que je t'en veux, parce que tu n'en avais rien à faire. Je suis resté au même endroit pendant un an en attendant que tu reviennes, mais juste avant ce maudit jour, je suis partis...Avoua Hitoshi, toujours la tête baissé.
- Si tu avais attendu ce putin de jour, tu m'aurais vu...Lui fit Dosan, se jettant sur lui, sanglotant fortement.

 

Sous le poids de Dosan, Hitoshi tomba sur son fauteuil, entrainnant le blond avec lui, qui tomba à genoux. Pris d'une pulsion,, Hitoshi encercla le corps secoué de sanglots de son ancien amant, posant sa tête dans son cou.

- Tous les ans, le même jour, je vais devant ce restaurant, Pourquoi il a fallu que tu partes avant ? Si j'avais su que tu...

 

Mais ses paroles furent étouffées par les lèvres d'Hitoshi. Ce qu'il se passait ? Aucun des deux ne le savaient, pourtant leurs langues se joignirent automatiquement. Un choc électrique...Des frissons...Une légère euphorie...Un manque de quatre ans...Tout ceci réunis dans un doux baiser, timide mais amoureux, un baiser salés dû aux larmes mélangées des deux hommes, un baiser soignant peu à peu leurs coeurs déchirés.

Ils se séparèrent à regrets, posant leur front l'un contre l'autre.

- Retournes travailler...Souffla Hitoshi, les yeux fermés.
- Je t'aime...Répliqua Dosan, bas
- S'il te plait.
- Dis le moi...
- Dosan...
- Dis le moi...Juste une fois...Implora Dosan, ses yeux se remettant à pleurer.
-Tu le sais très bien.
- Je veux l'entendre quand même...
- A quoi ça sert, de remuer le couteau dans la plaie, alors que je vais bientôt partir ?
- Quoi ?!?

 

Le blond s'était séparé violement d'Hitoshi, plongeant ses yeux plein d'incompréhension dans ceux du brun.

- Akeno ne te l'as pas dit...Je pars Samedi, dans la matiné, mon père a besoin de moi...

 

Dosan se leva. Samedi ? Une rage folle emmana alors de lui, et violement il sortit de la pièce. A quoi bon essayer de le récupérer s'ils devraient encore une fois être séparés. Il sortit du bar, ses larmes coulant sur son visage.

- Dosan !

 

Le blond se retourna violement, tout était la faute d'Akeno, il lui avait fait espérer...Pour rien !

- Pourquoi tu as fait ça ! Pourquoi tu ne m'as pas dit qu'il partait ! Cria-t'il, ses larmes redoublant
- Dosan...Souffla Akeno, attristé.
- Tu savais depuis le début que c'était voué à l'échec, c'est pour te venger, c'est ça !!
- Non, pas du tout ! Hitoshi dit qu'il doit partir, mais son père n'a pas besoin de lui ! Il savait depuis le début que tu avais une tournée sur Chicago, alors il a voulu partir avant ton arrivé ! Seulement, j'ai réussis à ce que tu arrives avant. Cria Akeno, lui aussi énervé
- Pourquoi tu me dis ça ! C'est foutu d'avance !
- Non ! Toi seul peut le retenir ! Mais est-ce que tu le veux vraiment ?!?
- Quoi ?!? Demanda Dosan, Outré
- Est-ce que tu veux vraiment qu'il reste ? Je te croyais plus tenace, alors qu'il lui suffit de te dire une seule parole pour que tu te décourages !
- Mais Biensur que je veux qu'il reste !
- Alors prouves le lui ! Fais quelque chose Dosan parce que sinon Samedi à 11h, Hitoshi ne sera plus là.

 

***

 

Cela faisait Trois jours que Dosan n'était pas sortit de sa chambre d'hotel. Trois jours qu'il n'avait cessé de pleurer. Il cherchait par tous les moyens quelque chose qui pourrait retenir Hitoshi, quelque chose qui lui ferait oublier tout..Mais rien n'y faisait, il ne trouvait pas.

 

Dans quelques heures avaient lieu son concert, et dans moins de 24 heures, l'homme qu'il aimait allais partir...

 

Désespéré, il partit prendre sa douche, puis mit ses vetements de soirée, ainsi que son masque noir qu'il mettait sur ses yeux. Il se glissait dans le déguisement totale d'Océan...

Il alla ranger ses compositions, mais tellement pris dans ses pensés, il renversa tout son tas de feuilles, et ses yeux se posèrent alors sur une composition...Une composition qu'il n'avait pas joué depuis quatre ans.

 

La solution...Il venait de la trouver...

 

Rapidement, il prit sa sacoche et partit...Tout ce jouait ce soir.

 

***

Dosan jouait, ses doigts dansant sur le piano. Il sentait le regard de toutes les personnes posés sur lui, mais un seul regard le faisait vibrer...

 

Il jouait l'avant dernière chanson...Et il trouvait l'attente de plus en plus longue. Il stressait comme jamais il n'avait stresser au paravant...Quand vint la dernière note, il se leva, et salua l'assemblé. Il prit le micro et ses yeux rencontrèrent ceux D'Hitoshi. D'une voix calme, il dit :

- Je sais que la dernière musique sur le programme est « Lying for you », mais j'ai voulu changer à la dernière minute. J'ai voulu la changer pour une autre qui me tiens beaucoup à coeur. Cette musique s'appelle « In the End », car c'est dans la fin que je t'ais rencontré...Et plus jamais je n'ais réussis à t'oublier...

 

Il se retourna et prit place une nouvelle fois sur le tabouret, devant son piano. Ses doigts se posèrent sur l'instrument, et son coeur se mis à chanter...

 

Cliquez sur « In the End » (vous vous rappelez ^^)

 

Pendant ce temps, Hitoshi tenait fortement le coin du bar. Ses souvenirs ressurgissaient...Cette mélodie...Celle où il lui avait dit pour la première fois qu'il l'aimait...Ses yeux se mirent à couler au rytme des doigts de Dosan...

 

Il n'en pouvait plus...Son coeur lui faisait mal...A la fin de la chanson, il sortit du bar en courant, n'écoutant pas les appels désespérés d'Akeno...

 

Dosan le vit partir et se fraya un chemin dans la foule qui l'applaudissait. Pourquoi il partait ?!? Il bouscula Akeno, qui se trouvait lui aussi dehors, et se mit à courir, mais le chatain le rattrapa et le fit stopper.


- Laisses le ! Il a besoin de réfléchir ! Ordonna-t'il
- Non, il faut que je lui dise une dernière fois, il faut qu'il reste !! Supplia Dosan, ses larmes coulant une fois de plus
- Tu viens de lui dire...Laisses-le réfléchir...

 

Il prit Dosan dans ses bras, essayant de calmer sa souffrance.

 

***

 

Ils attendirent deux heures Hitoshi, puis ne le voyant toujours pas arriver, Akeno ramena Dosan dans sa chambre d'hotel. Il lui conseilla de dormir et partit. Dormir ? Il n'en avait pas la force...Il resta éveillé jusqu'à 3 heures du matin, attendant quelque chose, mais il ne savait pas quoi...

 

Trois coup frappés à sa porte le fit sortir de ses pensées. Se demandant qui pouvait bien venir à cette heure, il ouvrit, et découvrit avec surpise Hitoshi, géné.


- J'avais peur que tu dormes...Avoua-t'il, souriant en coin.
- Non, j'y arrive pas...Murmurra Dosan, surpris.
- Je peux entrer ?

 

Dosan acquissa, et le laissa entrer. Son coeur battait à tout rompre. S'il était là ? Peut-être...?


- Je suis venu te remercier...Pour la musique...Et pour te dire au revoir. Fit Hitoshi, le regardant droit dans les yeux.
- Ne pars pas ! Dit Dosan, se surprenant lui-même.
- Dosan...Souffla Hitoshi, se rapprochant du jeune, posant son front contre le sien.
- Pardonnes-moi...Je t'en supplies pardonnes moi...
- Je t'ais déjà pardonné...
- Alors restes.
- Je ne peux pas...

 

Hitoshi lacha Dosan, ne voulant pas qu'il le voit une nouvelle fois pleurer. Mais Dosan, le retint, encore.


- Je t'aime, je t'attendrais s'il le faut ! Cria-t'il, ses larmes détruisant son doux visage.
- Arretes ! Lui ordonna Hitoshi, la main sur la poigné.
- Non ! Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime plus que tout ! Je t'ai...

 

Mais la fin de sa phrase fut, une nouvelle fois étoufés par les lèvres d'Hitoshi. Un baiser, cette fois violent, qui fit reculer le blond de quelques pas. Mais il y répondit vivement, passant ses bras autour du cou du brun, le serrant fortement contre lui.


- Arretes de me dire que tu m'aimes...Finit par dire Hitoshi, tout contre les lèvres de Dosan.
- Pourquoi ? Demanda le blond, tout bas.
- Parce que sinon je ne pourrais pas partir...
- Alors tant mieux...Je t'aime...

°0° Snif...Snif, voici l'avant dernier chapitre avant l'épiloque...Et oui, il reste un chapitre, puis l'épilogue arrive...Et ça me fend le coeur...J'espère que cette suite vous as plus...Moi je la trouve vraiment émouvante. Encore et toujours des fautes je pense, et je vous pries de m'en excuser...Gros bisous °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Mon Jeune Inconnu - Communauté : Les Archanges de Sade
Ecrire un commentaire - Voir les 10 commentaires

Présentation

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus