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  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 12:04

Chapitre 1 en ligne

Sur le blog de Joy !! Merci à elle pour l'écriture :)

Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive - Communauté : Les Romances Explosives
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 22:50
 

« Je me sentais mal...Je n'avais envie de rien. Je ressassais dans ma tête les récents événements et tout cela me faisait mal. Inconsciemment je me disais que nos routes ne devaient pas se croiser, que si tout ce qui venait de m'arriver n'était en fait que l'avertissement du destin. Tes lèvres sur les miennes...Matthiew, c'est ce qui m'a poussé à me droguer ! Je voulais me séparer de toi...M'éloigner de toi...Je me sentais mal...Le comprendras-tu un jour ? »


Sans vraiment réfléchir, Matthiew s'avança rapidement vers Kilian et posa ses lèvres sur celles du châtain. Kilian, le laissa faire complètement. Ses yeux étaient grands ouverts, tentant d'analyser la situation. Il regardait les yeux de Matthiew fermés d'une façon horrifiée...Qu'est-ce qui se passait ?...Lorsque Matthiew tenta d'immiscer sa langue dans la bouche de Kilian, le châtain reprit un temps soit peu le contrôle de lui même et repoussa violemment Matthiew.

- Mais qu'est-ce qui te prends?!? le cingla-t-il méchamment.


Sous le choc, Matthiew avait reculé de quelques pas, regardant Kilian, étonné. Lydia s'approcha alors doucement de son ami, qui regardait autour de lui paniqué.

- Où est-ce que je suis ?
- Tu ne te souviens de rien ? Demanda-t-elle affolée,
- Si...Je me souviens du ciné et de...


Tout à coup les yeux de Kilian se posèrent sur sa blessures. Rapidement, il souleva sa chemise d'hôpital et regarda le pansement qui entourait son bas ventre.

- Matthiew, va appeler le médecin s'il te plait. Fit Lydia, s'asseyant sur le lit de Kilian
- Non...Je...
- S'il te plait ! Tu lui parleras après ! Et vous madame Laurence sortez d'ici, vous n'avez rien à faire là. Répliqua-t-elle la voix tranchante.


Megane posa un regard noir sur la jeune fille puis sortit de la pièce, suivie de son fils, qui ferma la porte après un dernier regard au châtain. Lydia posa alors sa main sur la joue du jeune homme, et rapidement elle se jeta sur dans ses bras, laissant échapper quelques larmes.

- Calmes-toi Lydia...Je vais bien... Fit Kilian, caressant la chevelure rousse de la jeune fille.
- J'ai eu tellement peur Kil...Quand ton cœur s'est arrêté...J'ai cru que plus jamais je ne te reverrais ! Ne refais plus jamais ça tu m'entends ! Répliqua Lydia, la voix pleine de sanglots.


Des larmes roulèrent sur les joues rouges de Kilian. Il se sentait mal...Pourquoi ce sentiment de vide lui pressait-il le cœur? Un homme d'une quarantaine d'année rentra dans la chambre, faisant sursauter les deux jeunes. Il ordonna à toutes personnes présentes de sortir de la pièce. Lydia et Matthiew quittèrent la pièce à regrets, restant dans le couloir. Aucun des deux ne parlaient, mais Lydia ne pouvait s'empêcher de regarder le brun, un sourire rayonnant au visage.

- Tu sais Matthiew...Je..Je pense que tu devrais attendre un peu avant de parler à Kilian. Dit-elle, s'asseyant à ses côtés.
- J'ai déjà trop attendu...Dit-il fixant la porte.
- Oui, mais Kilian vient de se faire agresser...Laisses-lui le temps de se remettre...


Lydia ne continua pas sa phrase, dérangée par un raffut dans le couloir. Arrivant vers eux, Marc, Jocia et Samantha, essoufflés.

- Que...Quand s'est-il réveillé ?!? Demanda Jocia, affolée.
- Il y a à peine cinq minutes. Il se rappelle de tout, et le médecin est en train de l'ausculter. Répondit Lydia, souriante.


Jocia lâcha un soupir et s'assit elle aussi sur le banc. Quelques minutes plus tard, Joey les rejoignit, le visage rayonnant, mais sans un regard pour Matthiew. Le médecin sortit de la pièce, la mine quelque peu déconfite. La famille du châtain se leva immédiatement, et s'approcha de l'homme.

- Ne vous inquiétés pas, il va bien. Il n'a aucunes séquelles et la plaie est en voie de guérison. Fit-il, souriant faussement.
- Alors qu'est-ce qui ne vas pas docteur ? Demanda Marc, inquiet.
- Il dit qu'il ne se souviens pas de qui l'a agressé, et qu'il ne veut pas porter plainte.
- Quoi ?!? s'exclama Jocia, surprise.
- Je pense que cela est du au choc. Quelques fois quand le patient a été agressé trop brutalement, son subconscient prend le dessus et lui fait oublié qui l'a agressé, mais ce qui m'ennuie, c'est le refus de plainte. Je pense qu'il serait bon que vous lui parliez, mais en douceur, de façon à éviter un refus obstiné.


Marc acquiesça et le docteur partit, laissant famille et amis dans le couloir. Matthiew se leva, et voulu rentrer, mais Joey l'en empêcha, lui barrant le chemin.

- Même si tu as décidé qu'il était ton petit ami avant même qu'il soit au courant, c'est à sa famille d'entrer, et non à toi. Dit-il le regard dur.


Sans un mot, Matthiew se retourna et quitta le couloir. Il avait besoin de prendre l'air, et surtout de mettre au clair ce qu'il allait dire à Kilian.


La famille Deuchet entra fébrilement dans la pièce, mais lorsque les yeux larmoyants rencontrèrent les émeraudes ennuyées de Kilian, ils se ruèrent dans la pièce. Jocia s'assit sur le bord du lit et passa sa main dans les cheveux touffus du châtain, telle une mère protectrice. Samantah et Marc, eux prirent place sur une chaise. Personne ne parla de l'agression, laissant place au bonheur de retrouver celui qu'ils pensaient ne jamais revoir. Ils voulaient attendre. Cela ne faisait que quelques minutes qu'il s'était réveillé, et même si l'envie de savoir qui avait pu commettre ce crime était présente, savourer les retrouvailles prenaient le dessus. Après quelques heures, la famille décida de rentrer et de revenir dès le lendemain.


Alors qu'il pensait voir Lydia entrer, Matthiew, débarqua, le regard fuyant. Doucement, il referma la porte et s'assitsur le lit, près de Kilian...Trop près. Kilian eut soudainement peur de cette proximité. Il ne savait pas pourquoi, mais être aussi près, l'angoissait. Brusquement, il se renfonça dans son lit, s'éloignant le plus possible. Matthiew lui lança un regard triste, mais baissa la tête immédiatement, sans rien dire.

- Tu dois me haïr...Encore. Dit-il, la voix basse, après un certain temps.
- Quoi ? Demanda Kilian, surpris.
- Tu penses que je t'ai posé un lapin...C'est ça ?


Kilian ne répondit rien. Il n'avait pas vraiment eu le loisir de penser à ça. Avec l'agression, tout s'était produit rapidement, trop rapidement au goût de Kilian. Il ne se rappelait rien de sa convalescence, mais les souvenirs de cette soirée lui revinrent en mémoire. Le cinéma...Matthiew...Jaylan... Il avait mal au cœur. Il se sentait vide. Ses mots lui revinrent en mémoires... Si je ne peux pas t'avoir alors personne ne t'aura mon amour... Pourquoi ne l'avait pas t-il vu arriver ? Aucuns doutes, rien. Il n'avait rien vu....un sentiment de culpabilité énorme le rongeait et tellement pris dans ses remords, il n'entendis pas que Matthiew lui parlait. Mais rapidement, le brun réussit à recapter l'attention du malade, par une simple phrase, qui pourtant effraya le jeune.

- J'aimerai que tu m'embrasses...


Soudainement, Kilian releva la tête et planta ses émeraudes pétrifiés dans les océans sérieux de son vis-à-vis. Une peur sourde prit place dans tout son être. Il n'avait rien écouté de l'explication de Matthiew, et sa demande résonnait dans sa tête. Après tout ce qui s'était passé entre eux...Devait-il le faire ?

- Tu voudrais que je t'embrasse alors que tu m'as posé un lapin...Dit-il faiblement, baissant la tête.


Il était perdu. Complètement perdu. Il voulait voir Nitrin. C'était peut-être une erreur, mais il avait besoin de le voir. De lui dire combien il était désolé. Mais encore une fois, les mots de Matthiew le firent revenir dans la réalité, et lui serrèrent le cœur.

- Je te l'avais déjà dit, mais mon père est parti quand il a appri que ma mère était enceinte. Cela ne faisait pas longtemps qu'ils étaient mariés mais ma mère était folle de lui. Lorsqu'elle a su qu'elle était enceinte, cela faisait quatre mois, alors l'avortement était impensable. Elle m'a donc gardé, en perdant l'être qu'elle aimait. Puis je suis né, et ma vie est devenue un véritable enfer. Elle est devenue alcoolique et me traitait de tous les noms. Elle me rabâchait sans cesse que c'était de ma faute si mon père était parti, ce que j'ai fini par croire. Un soir j'ai craqué, et je me suis enfui. J'avais déjà fait des recherches, et j'avais retrouvé la trace de mon père. Lorsque je suis arrivé chez lui, c'est sa femme qui m'a ouvert. Elle était belle, mais en aucun cas comparable avec ma mère. J'ai demandé à voir mon père et il est apparu devant moi. Il ne me ressemblait pas du tout, peut-être la voix. Il m'a dit qu'il savait que je viendrais ici, qu'il m'attendait depuis longtemps. Il m'a fait entré et j'ai fait la connaissance de deux personnes, mes demi-frères. Eux non plus ils ne me ressemblaient pas du tout. Mon père m'a présenté comme étant le fils d'une amie et non pas comme son fils, mais je n'ai rien dit. Il m'a amené dans son bureau et nous avons parlé. Mais ce fut loin de la discussion que j'avais espérée. Non. Il m'a dit que ce n'était pas ma faute, mais que lorsqu'il était parti c'était pour fuir ma mère, et non moi. Il ne l'aimait plus, et était tombé amoureux de celle qui était à présent sa femme. Il s'est mis à critiqué ma mère et je n'ai pas pu le supporter. Ce n'était pas ma faute mais la sienne. A cause de lui, ma mère était détruite, et même si parfois je la hais, elle reste toujours ma mère. Je suis partit après lui avoir crié ce que je pensais et je suis rentré chez moi. J'ai retrouvé ma mère dans ma chambre, enroulée dans mes couvertures et pleurant à chaudes larmes. Lorsqu'elle m'a vu, elle m'a sauté au cou et a tenté de s'excuser, et elle m'a dit qu'elle arrêterait de boire, puis elle m'a remercié de l'avoir choisie elle. Ça a marché un temps, mais bien vite elle a recommencé. Ce n'étais plus tous les soirs, mais lorsqu'elle buvait, il arrivait toujours un accident. C'est ce qui s'est passé le jour où l'on avait rendez-vous. Elle est rentrée complètement ivre et s'est coupé la main. Kilian...J'étais en retard mais je suis venu. Je suis allé au cinéma mais je n'ai vu personne. J'ai essayé de t'appeler mais tu ne répondait pas, alors je suis allé devant chez toi, et j'ai vu de la lumière dans ta chambre...Je me suis dit que tu m'en voulais, alors je suis rentré, avec l'idée de revenir le lendemain. Puis Joey m'a prévenu...Je...J'ai senti tout s'écrouler autour de moi quand il m'a annoncé que tu était à l'hôpital. Quand tu a fait ton arrêt...Je...J'ai eu tellement peur, que je me suis juré que quand tu te réveillerais je te dirais mes sentiments.


Une fois son monologue terminé, Matthiew, les yeux larmoyants rencontra le regard triste de Kilian. Il s'avança un peu plus de lui, et laissa sa main caressé la joue pâle du châtain.

- Je t'aime Kilian. Je sais que je t'ai fait beaucoup de mal et crois-moi, j'aimerais effacé tout. Je t'aime plus que tout et je suis prêt à faire n'importe quoi pour toi. Souffla-t-il, avant de poser ses lèvres sur celles de Kilian.


Le châtain ne le repoussa pas. Ces paroles...Ils les avaient attendues. Mais il fallait qu'il les dise maintenant, alors qu'il mourrait de peur. Quelqu'un d'autre l'aimait. Était-ça l'amour ? Faire souffrir les gens ? Il ne voulait plus entendre ce mot. Il ne voulait plus être amoureux. Il voulait le voir lui. Il avait mal...


Il ne réagit pas face aux lèvres gourmandes de Matthiew qui lui dévorait la bouche. Non...Il remuait ce mal être qui le bouffait un peu plus. Il avait peur. Il ne voulait plus avoir mal. Lorsqu'il sentit la langue de Matthiew quémander l'entrée à sa bouche, Il ne put continuer ainsi et le repoussa violemment. Il mit ses genoux contre sa poitrine et posa sa tête dessus, laissant couler ses larmes, trop longtemps refoulées. Surpris, Matthiew le regarda quelques minutes puis essaya de se rapprocher.

- Je comprends...C'est peut-être trop tôt...On peut attendre si tu veux...Je....Commença-il, se voulant réconfortant.
- Tu ne comprends pas...Souffla Kilian, le tête entre les genoux, la voix pleine de sanglots.
- Alors expliques-moi...Fit Matthiew, se rapprochant et passant un bras autour de Kilian.


Kilian releva la tête posant son menton sur ses genoux. Des larmes coulaient le long de ses joues.

- Regardes nous. Regardes tout ce qui nous est arrivé. Je ne veux pas que tu m'aimes et je ne veux pas t'aimer. Avec tout ce qui s'est passé, tu crois pas que c'est un signe ? Je me dis que peut-être, on est pas fait pour être ensemble. J'en ai marre de croire en l'amour Matthiew. Je ne veux plus y croire. Dit-il, faiblement.


La main de Matthiew se crispa et son visage se mit à refléter l'inquiétude immense qui grandissait en lui.

- Qu'est-ce que tu racontes...Demanda-t-il hésitant.
- Je veux que tu t'en ailles...Tout était parfait quand on était amis. Fit-il, se décalant afin de se séparer de Matthiew.
- Kilian...
- S'il te plait vas-t'en.


Matthiew baissa la tête. Il avait tellement espéré, que maintenant il en avait mal au cœur. Il était choqué par les propos de Kilian. Il ne savait quoi répondre face à ça. Il avait imaginé tout les cas de figure, que Kilian accepte, ou qu'il le repousse violemment, mais pas qu'il lui dise l'aimer aussi mais ne pas vouloir être avec lui. Sans un mot, il baissa les bras. Il ne savait plus quoi faire. Il souffrait atrocement. Il se remit debout, non sans jeter un dernier regard à Kilian. Mais celui-ci ne le retint pas.


Mal. Voilà comment il se sentait lorsqu'il referma cette porte. Devant lui, Joey et Lydia le regardaient étonnés. Il n'avait plus la force. Une haine sourde se propageait en lui, une haine contre celui qui avait agressé son amour, celui qui l'avait fait changer. Las, il s'assit sur un siège, posant son front contre ses mains. Rapidement, il sentit Lydia s'asseoir près de lui et lui demander ce qui n'allait pas. Mais il n'avait pas la force de lui expliquer.

- Je pense que c'est à toi d'aller le voir maintenant...Murmura-t-il, laissant couler ses larmes.


Joey regardait son ancien ami complètement paniqué. Il croisa le regard désespéré de Lydia et acquiesça.

- Vas-y. Lui dit-il simplement. Sans un mot, il prit la place de Lydia, mais ne chercha pas a consoler Matthiew.


Lydia s'avança, et entra sans un mot. Ses yeux se posèrent sur son meilleur ami, en boule dans son lit. Par mégarde, elle laissa la porte légèrement ouverte. Rapidement, elle s'assit sur le lit, et passa sa main dans la chevelure de Kilian. Elle avait mal au cœur pour lui.

- Kilian...Pourquoi ? Demanda-t-elle, triste


Mais le châtain ne répondit rien et se contenta de fermer les yeux, bercé par la douce caresse que lui prodiguait Lydia.

- Tu sais...il est sincère...Je...Il ne t'a pas quitté une seule fois depuis que tu es tombé dans le coma. Il était là à côté à te tenir la main...Je...Dit-elle, perdue.
- Je ne veux pas qu'il m'aime. Répondit Kilian, faiblement. Je veux voir Nitrin...
- Quoi ? Demanda Lydia surprise.


Elle venait de se lever, ne comprenant pas la demande de son ami, mais bien vite, son cœur se serra encore plus.

- Lui aussi il m'aime...Lui aussi et je n'ai rien vu...Et regarde ce qu'il m'a fait...Je...Je veux le voir...Je veux m'excuser...Dit-il, la voix secouée de sanglots.
- Kilian...C'est...C'est Nitrin qui t'a poignardé ? Fit Lydia, effrayé.
- Non...Souffla-t'il désespéré...Il s'appelle Jaylan...


                                               ***


De l'autre côté de la pièce, Joey et Matthiew regardaient la porte l'air totalement absent. Ils avaient entendu toute la discussion, du début à la fin. Brusquement, Matthiew se leva de sa chaise, son regard était noir et ses poings serrés au maximum. Sans un regard pour Joey, il prit la direction de la sortie...C'était stupide, pourquoi n'y avait-il pas pensé ?...Mais rapidement, il se sentit projeté contre un mur, Joey le maintenant dessus.

- Où est-ce que tu compte aller ? Demanda-t-il, la voix froide.
- A ton avis ! Rétorqua Matthiew essayant de se dégager.


Mais rien n'y fit, Joey maintenait sa prise.

- Tu es peut-être furieux...Commença-t-il, sérieux
- Parce que toi tu ne l'es pas ? Fit Matthiew, les poings serrés
- La raison n'est pas là, c'est le boulot de la police !
- La police ? Tu l'as entendu comme moi, il ne portera pas plainte !
- Laisse-lui le temps de se remettre du choc.


Matthiew le regarda alors froidement. Son visage n'exprimait plus aucune expression.

- Tu te crois peut-être supérieur à moi...Le grand Joey qui fait preuve de sagesse et gentillesse démesurément. Regardes-toi, tu n'es même pas foutu de prendre l'initiative de quelques choses. Et tu te dis amoureux ? Rétorqua-t-il méchamment.
- Parce que aller lui casser la gueule lui prouvera que tu l'aimes ? Fit Joey, ironique.


Furieux, Matthiew bouscula Joey qui tomba au sol. Le regard mauvais, il le contourna et sortit. Le regard de Joey se posa sur le mur vide. Oui il était un lâche...Il crevait d'envie d'aller voir Nitrin, mais par dessus tout, et c'était peut-être quelque chose d'ignoble, il voulait reconquérir Kilian. Il avait l'espoir...Il venait de repousser Matthiew alors peut-être...Qu'importe si Kilian ne l'aimait pas, Joey s'en fichait, il voulait juste être avec lui...


***


Après une vingtaine de minutes, Matthiew se trouvait devant l'entrepôt où habitait Nitrin. Ses poings ne voulaient pas se desserrer tellement il était en colère. Une forte musique se faisait entendre mais aucune ombre dans l'entrepôt...Nitrin était-il seul ?


Le brun se dirigea vers la porte et l'ouvrit, provoquant un énorme grincement qui alerta Nitrin. Celui-ci était avachi sur le canapé, un bras sur ses yeux. Son autre main tenait un joint, déjà bien entamé. Sur la table basse, de nombreux sachets de poudre vide y gisaient.

- Foutez le camps, j'ai dit que je voulais voir personne ! Dit-il, la voix faible.
- Même pas moi Nitrin ? Demanda Matthiew, s'avançant vers lui.


Brusquement, Nitrin enleva son bras, et ses yeux se posèrent sur Matthiew. Un sourire sadique étira alors ses lèvres.

- Je savais que tu n'allais pas tarder...Fit-il, jetant son joint au sol et se mettant debout.
- Ravie de voir que tu m'attendais. Répondit Matthiew, ironique.
- Si tu es là, c'est qu'il est sortit de son coma...Tu dois être heureux, même après tout ce que j'ai fait il est encore à toi ! Cracha Nitrin, haineux.


Un rire commença à sortir de sa bouche, mais bien vite il fut étouffé par le poing de Matthiew. Sous la violence du coup, Nitrin tomba au sol, la main sur sa lèvre ensanglantée. Furieux, Matthiew prit Nitrin par le cou et le releva, le jetant violemment contre le mur, afin de le maintenir par la suite.

- Tu n'es qu'une ordure ! Comment as-tu pu lui faire ça ! Hurla-t-il, la voix haineuse
- Je l'aime...Mais il t'aime toi ! Rétorqua Nitrin sur le même ton
- C'était moi qu'il fallait poignarder alors pas lui !
- Non...Autant lui abréger ses souffrances aussi vite que possible, car avec toi tout le monde souffre, c'est bien connu !


Violemment, un deuxième poing vint s'abattre sur son visage, qui maintenant laissait saigner son nez.

- Ne vient pas mêler le passé à ça ! Cria Matthiew hors de lui
- Pourtant tu m'as détruit autant que tu l'as détruit lui. Fit Nitrin, la main sur le nez.
- J'ai refusé tes avances ! Je ne t'ai jamais détruit !
- Mais je t'aimais !
- Et moi pas ! J'ai refusé tout depuis le début ! C'est toi qui t'es détruit, pas moi ! J'ai été honnête avec toi ! Mais toi non, tu as tout tourné en ta faveur Jaylan tout ! C'est de ta faute si ta famille ne te regardes plus, c'est de ta faute si tu n'es qu'un drogué, en aucun cas la mienne !
- Tu n'es qu'un enfoiré...Souffla Nitrin, les larmes aux yeux.
- Je suis sûr que tu lui as dit...Je suis sûr que c'est la raison pour laquelle Kilian a commencé à trainer avec toi. Quelles horreurs as-tu été lui raconter pour qu'il te suive hein ? Que c'est à cause de moi ? Que je t'ai poussé à bout ?
- Je ne lui ai rien dit ! Mentit Nitrin, les yeux larmoyants,


Nitrin sentit une nouvelle fois sa tête tourner, et le poing de Matthiew s'écraser sur sa joue...Il avait mal...

- Tu n'es qu'un lâche. Souffla Nitrin, la main sur la joue
- Et toi tu n'es bon qu'à m'insulter.
- Je suis tombé amoureux de lui...Pourquoi c'est toujours toi qui gagne...Fit Nitrin, désemparé.
- Je n'ai rien gagné...A cause de toi...Tu dis l'aimer...Tu me détestes parce que je t'ai soi disant détruit...Regardes ce que tu as fait Jaylan...Cette fois c'est toi qui l'a détruit. Répondit Matthiew froid.


Brusquement, il reprit le col de Nitrin et le recala au mur. Ses yeux lançaient des éclairs.

- Ne t'avises plus jamais de le toucher, ni même d'essayer de le revoir une seule minute, car crois-moi, ce n'est pas trois poings que tu auras dans la figure. Dit-il, haineux.


Sans un mot de plus, Matthiew se retourna, et sortit de l'entrepôt. Nitrin le suivit du regard...Il avait mal au cœur. Doucement, il se laissa tomber au sol, ses larmes coulant sur ce visage défiguré.


« Je voulais me séparer de toi...M'éloigner de toi...Je me sentais mal...Le comprendras-tu un jour ? »

°0° Kiaaaaaaa mon tit Kilian il a trois amoureux pour lui tout seul...Et moi j'en ai aucun...Personne veut être mon amoureux ? *Mai-lynn, légèrement en manque d'affection...* Allez j'espère que cette suite vous as plus, je pense qu'il reste trois chapitre encore puis l'épilogue arrive, c'est pour ça que je vais me concentrer dessus et la finir ^^ Voilaaa Gros bisouuus °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ? - Communauté : Les Archanges de Sade
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 23:52
 

La nuit venait de tomber, enveloppant le paysage de son manteau noir. Le clair de lune se reflétait dans les vagues, et l’atmosphère était refroidie par les nombreux glaciers des environs. On pouvait entendre d’énormes cascades d’eau se déverser dans le lac voisin. Au milieu de ce paysage somptueux, flottant sur l’eau claire, un magnifique voilier se déplaçait lentement, pour permettre aux passagers de dîner confortablement. En effet, à l’intérieur, un homme avait tout tenté pour se faire pardonner. Il avait parsemé la cabine et le pont de bougies parfumées de couleurs différentes afin d’apporter à l’endroit une touche de romantisme. Il voulait que tout soit parfait. Mais apparemment, tout ne se passait pas comme prévu. Quelque chose venait gâcher ce tableau idyllique…des cris.

- Et tu crois que c’est avec ce putain de dîner que tu pourras m’amadouer ? Je croyais que tu étais d’accord, qu’on arrêtait tout ça !

- Mais tu aimes faire ça autant que moi !

 

Deux hommes venaient de sortir de la cabine, l’un apparemment furieux, hurlant sur l’autre, qui paraissait soumis. Le premier était grand et blond, et personne n’aurait osé le contrarier tant il avait l’air autoritaire et tant sa carrure était imposante. Ses yeux noisette, légèrement plissés lui donnait un air froid, qui contrastait avec ce qu'il venait de dire. Il portait une chemise blanche, légèrement ouverte, sur un jean clair. L'autre était brun, les cheveux mis longs, raides, épousant parfaitement la courbe ovale de son visage. Ses yeux bleu acier lui donnaient un air rebelle, ténébreux. Sa peau était pâle, presque blanche. Il portait un tee-shirt noir à manches longues ainsi qu'un jean clair. Même s’il tentait parfois de répliquer, on voyait bien qu’il n’avait aucun pouvoir sur son partenaire.


- Non c'est toi qui dis que j'aime ! C'est toujours toi qui décides de tout !

- C'est ça ! Ca avait pas l'air de te déplaire, sinon tu m'aurais demandé d'arrêter !

- Ah oui ? Et tu l'aurais fait ? Arrête de mentir, tu n'es bon qu'à ça, j'en ai assez !

- Je t'ai jamais menti! Tu savais toujours où je t'emmenais ! Sois honnête un peu !

- Honnête ?!? Je n'ai jamais voulu en arriver là, si je l'ai fait, c'était pour toi, et tu le savais ! Mais là, je n'en peux plus...

- Je t'ai forcé à rien, alors arrête de dire que t'as fait ça pour moi ! T'aimais ça ! T'es une vraie pute et tu le sais, aies au moins le courage de l'admettre !


Ces mots le blessèrent plus qu'il ne l'aurait cru. Instinctivement, ses yeux larmoyants se posèrent sur l'anneau doré qu'il avait au doigt, signe de leur amour éternel. Une vive colère s'empara alors de lui, et il le retira violemment, pour le jeter brutalement au visage de son compagnon.


- J'en ai marre ! Tu m'entends, j'en ai marre ! J'en peux plus. Je suis une vraie pute ? Toi, tu n'es qu'un sale connard, alors autant arrêter tout de suite cette comédie qui nous sert de mariage !


Il n’aurait pas du faire ça, il le savait, mais il ne supportait plus d’être traité comme un objet. Il avait trop pris sur lui récemment, et tout était sorti d’un coup, ce qui vraisemblablement ne plaisait pas à son mari. L'homme blond regarda l’alliance tomber au sol. Ses poings se serrèrent de fureur... De quel droit lui parlait-il comme ça ? Lentement, il leva les yeux et croisa le regard soudainement paniqué de brun. Celui-ci n’eut pas le temps de réagir que déjà, un poing le frappait au visage, si fort qu’il recula de quelques pas et trébucha sur les bougies posées au sol. Ses jambes buttèrent contre la rambarde du voilier et il perdit l'équilibre, passant par dessus bord. Dans un instinct de survie, il se rattrapa juste à temps à la rambarde. L’air suppliant, il demanda à son compagnon de l’aider à remonter à bord. Celui-ci s’avança vers lui, et lui prit les mains. Il le regarda dans les yeux, un long moment, comme pour imprimer une dernière fois ce regard d’acier dans sa mémoire.


- Crève, lui dit-il, avant de le laisser tomber dans les eaux profondes de la rivière.


°0° Hey hey, oui oui, une nouvelle histoire mais aussi une nouvelle coprod ^^ Et avec Joy !! Alors j'espère que ce prologue vous plaira ^^. On écrira chacune notre tour un chapitre, et je metterais un lien lorsque le chapitre sera publié sur son blog ^^ Voilaaaa Gros bisouuuus °0°

Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive - Communauté : Les Romances Explosives
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Lundi 5 mai 1 05 /05 /Mai 18:32
 

Cela fait trois mois que tu es partis maintenant. Trois mois que je regarde cette porte, dans l'espoir de te voir apparaitre. Désespéré, voilà ce que je suis. Cette douleur me lascine la poitrine. Mais pourtant celle-ci me garde en vie, mais plus pour longtemps...Je le sens. Tu sais mon amour, même si je ne regrette rien à notre histoire, je t'en veux, car quand tu as fermé cette porte, tu as détruit notre amour. Mes larmes ne coulent plus depuis un bout de temps, épuisées. Mon esprit s'envole dans nos souvenirs heureux. Tu vois, je le savais, je vivrais avec nos démons. Trois mois que je ne sors pratiquement plus de mon lit. Je ne peins plus, je ne mange pratiquement plus. J'entends ma sœur venir me voir. Je sais qu'elle aussi est désespérée de me voir dans ce lit, mais pour rien au monde je ne le quitterais car c'est ici notre dernière fois. J'ai beaucoup maigri. Trop que me dis ma sœur. Je sais que ton fils est né. Tu dois être un merveilleux père. Je l'envie car tu es à lui corps et âme, comme tu l'étais avec moi. Emmitouflés dans ma couette, je respire ton odeur qui n'est qu'illusion. J'aurais aimé mourir cette nuit. Mais au lieu de ça, je t'attends désespérément alors que je sais que tu ne reviendras jamais. Les yeux dans le vague, je me remémore les premiers instants où ma route a croiser la tienne. Je me souviens encore de cette nuit, ou pour la énième fois je souhaitais me faire revivre. Je faisais partie de ceux qui croquait la vie à pleines dents. Un artiste comme tant d'autres. Puis je t'ai vu, assis sur le tabouret, un verre de whisky a la main. Tu faisais passé cet anneau doré entre tes doigts, cet anneau qui représentait l'échec de ta vie familiale. Un commun accord me disais-tu...J'avais plutôt l'impression qu'il n'y avait qu'elle qui le voulait. Nous n'avions rien en commun. Tu étais si sérieux, et moi si désinvolte, pourtant lorsque je t'ai vu, je n'ai su détourner mon regard. Peut-être était-ce le coup de foudre, je n'en sais rien, mais j'ai tout fait pour t'avoir, et après nombreux efforts, je t'ai eu. La tâche fut rude, mais me faire repousser autant de fois n'a fait qu'attiser mon envie. Tu étais à moi, et je t'appartenais. Cette nuit-là, je t'ai rendu jaloux. Je savais que ça marcherait, car ces derniers temps, tu restais plus avec moi. Puis je suis allé le voir. Ludovic. Tu ne le savais pas encore mais c'était mon meilleur ami, et il savait que j'étais tombé fou amoureux de toi. Nous n'avons fait que dansez, peu être un peu trop sensuellement, mais je sentais déjà ton regard meurtrier me brûler le dos. Lorsqu'il a voulu m'embrasser, tu m'as attiré vers toi, et un sourire de victoire s'est affiché sur mes lèvres. J'ai eu tort de joué avec toi, mais la récompense fut tout de même merveilleuse. Tu étais si timide. C'était ta première fois avec un homme, pourtant je crois que je n'ai jamais autant apprécié les préliminaires. Tes mains me faisaient vibrer. Elles étaient si douces. Tu m'embrassais avec une telle passion que je me sentais perdre pieds. C'était magnifique. Pourtant la crainte ne te quittais pas. Tu hésitais, et plus tu me disais que tu étais désolé, plus j'en redemandais. Nous étions dans ma chambre, sur ce même lit. Je ne t'avais jamais vu aussi stressé que pour notre première fois. Peut-être était-ce parce que tu avais peur, tout simplement. Franchir le cap avec un homme, surtout après avoir passé tant de temps avec une femme, n'est pas anodin. Pourtant ce cap, tu l'as dépassé divinement bien. Je me souviens de ta bouche sur moi. Les gémissements sortaient de ma bouche sans que je ne le veuille. Je serrais les draps à m'en faire mal. Je n'ai joui rien qu'avec les préliminaires...Était-ce ça le pouvoir de l'amour ? Ton intrusion s'est faite un peu brutalement, mais tu as su te faire pardonner...Longuement. J'ai atteint l'orgasme le plus fou, le paroxysme du plaisir, le paradis en un mot. Jamais je n'avais ressenti ça, et mon amour pour toi s'est décuplé lorsque tu as joui en moi, m'entrainant par la même occasion. Le suite ne fut que de pures moments. Même les disputes restent gravées dans ma mémoire car la réconciliation n'en fut que merveilleuse. Mais il a fallut que ce bonheur soit détruit. Je me sens faiblir un peu plus. Ma cœur avait raison...J'avais trop maigri...Je ne sais pas si c'est mon corps qui souhaite rendre l'âme ou si mon cœur est épuisé de saigner. J'entends ma sœur poussé un cri et crier mon nom. Elle décroche téléphone et je l'entends appeler une ambulance. Je n'ai même pas la force de lui dire de raccrocher...S'il te plait Emma...Laisses-moi mourir.


Cela fait maintenant deux jours que je suis ici. Dans ce lit qui n'est pas le mien. J'entends le bip bip incessant du moniteur. Ce son qui risque de me rendre fou. Mais je suis trop faible pour dire quoi que ce soit. Des tas de fils sont plantés dans mon bras. On m'alimente, m'a t-on dit. Mais je ne veux pas. Pourquoi ne me laissez-vous pas en paix ? Mes yeux sont à demi-clos, mais je peux voir les traits tirés de ma sœur. Soudain, j'entends la porte s'ouvrir, et je tourne la tête. Je ne veux pas entendre cette infirmière. Celle qui me maintient en vie contre mon gré. Pourtant c'est la voix d'un homme que j'entends. Cette voix si familière et lointaine. Cette voix qui fait battre mon cœur...Lentement...Doucement...Emma...Qu'as-tu fait ?

- Depuis combien de temps est-il dans cet état ?
- A ton avis ?


Ma sœur est en colère. Elle t'en veux, ça se voit. Pourtant elle ne devrait pas. Je veux me relever. Suis-je dans un rêve ?...Je n'ai plus de forces...Si c'est un rêve, faites qu'il se termine maintenant.

- Laisses-nous.
- Non.
- Laisses-nous Emma.
- Ramènes-le, je t'en supplie...Ramènes-le.


Ma sœur pleure. J'ai mal. Excuses-moi Emma. J'entends la porte claquer. Es-tu parti mon amour ? Encore une fois tu as fermé cette porte. Je sens le lit s'affaisser, et un corps s'allonger tout contre le mien. Ton odeur. Mes yeux lâchent la douleur de mon cœur. Je pleure. J'ai mal. Pourquoi me fais-tu tant souffrir Samuel ? Mes larmes roulent sur mes joues, mais je n'ai pas la force de les arrêter. Je te sens bouger. Non ! Ne t'en vas pas !Tu poses ton visage dans le creux de mon cou. Je le sens devenir humide. Non mon amour...Ne pleure pas...

- Idiot...Si tu ne voulais pas que je parte, il fallait me le demander.


Alors c'était aussi simple ? Avec une seule demande j'aurais pu te faire rester ? Samuel...Je m'en serais voulu toute ma vie. Je t'aurais privé de ton fils.

- Vis Ethan...Reviens-moi...


Je te sens une nouvelle fois bouger. Tes lèvres si chaudes se posent sur les miennes. Un baiser. Trois mois que je le voulais. Me reviendras-tu ? Si je te le demande...M'obéirais-tu ? Je sens les forces me revenir. Juste assez pour te souffler ce mot.

- Restes.


Je te sens sourire à travers ton baiser. Je sens mon cœur rebattre. C'est toi Samuel qui me maintient en vie ?

- Tu n'as plus le choix Ethan. Tu vas devoir me supporter toute ta vie, car il est hors de question que je te quittes une nouvelle fois.


Je t'aime. Je t'aime Samuel. Je t'aime à en crever. J'accepte ma punition. Prends-moi dans tes bras Samuel. Embrasses-moi, insuffles-moi ton amour. Mon amour...Oui je vais vivre...J'entends mon cœur battre de nouveau. De plus en plus fort. Oui je vais rester à tes côtés. Pour la vie entière. Mon amour...Tel un phœnix, dans tes bras, je renais.

°0° La suite de l'OS Adieu loool j'ai pas pu résister, je dis pas qu'il est mieux mais j'arrivais pas à lui laisser une fin triste ^^ J'espere qu'il vous plait autant qu'à moi lol Gros bisouuuu °0°

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Archanges de Sade
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 18:48
« - Tu veux que je te montre ma queue ? Répliqua Alexander, amusé.

 

A ces mots, je cru que mon cœur avait cessé de battre un instant. Bien que ce ne soit qu'une parole en l'air, celle-ci me fit rougir plus que je ne le pensais, étirant le sourire moqueur d'Alex. Ayden, quant à lui, explosa de rire en voyant ma tête. Il posa une main sur ma chevelure blonde cendrée puis regarda Alexander.

- Alors que nous vaut l'honneur de ta visite mon cher Alex ? Demanda-t-il, s'accoudant à la chambranle de la porte.
- Endy t'avais prêté son tee-shirt Superman et j'avais envie de le mettre ce soir. Répondit Alex en haussant les épaules.
- Pourquoi tu sors ce soir ?


Ayden s'était reculé, laissant Alexander rentrer dans notre appartement. Moi je restais là, à le fixer, n'osant dire un seul mot. La main sur la poignée, j'écoutais leurs conversations, laissant ce drôle de sentiment m'envahir lorsque j'entendais Alex ouvrir la bouche.

- Ouais, Kaïla joue ce soir, alors je vais aller la voir. Fit Alex, les mains dans les poches.


Ayden hocha la tête et se dirigea vers la porte, nous laissant lui et moi seul. A cette pensée, mais joues rougirent encore plus, ce qui ne faisait qu'accroitre mon malaise. Il posa son regard émeraude sur moi et un sourire sadique étira ses lèvres.

- C'est moi qui te fais aussi peur ? Me dit-il, les sourcils froncés.
- Non...Non...Je suis comme ça avec tout le monde ! Répliquais-je, gêné.
- Ça dois pas être amusant tous les jours...Fit-il grimaçant légèrement.


Ma première pensée fut qu'il ne m'aimait pas, et je ne sus pas pourquoi mais elle me serra le cœur. Mon regard s'attarda une nouvelle fois sur lui. Alex regardait l'émission qui passait à la télé. Ses cheveux châtains partaient dans tous les sens et quelques mèches venaient se perdre dans son visage si doux. Ses bras étaient croisés sur son torse. Il portait une veste en cuir beige avec en dessous un tee-shirt noir assez près du corps. Son jean bleu clair épousait parfaitement la forme de ses fesses et rien qu'à cette pensée, mes joues reprirent leur teinte rougeâtre. Je ne m'étais jamais dit que je pourrais trouver un garçon attirant car, aucun ne me plaisait dans le Kansas...Ni aucune fille...Alban, mon frère, me disait que c'était parce que j'étais encore jeune, ou que je n'avais pas encore trouver la personne qui faisait battre mon cœur...Je secouai rapidement la tête, non je n'étais pas gay, et surement pas attiré par quelqu'un d'aussi hautain qu'Alex...Alors pourquoi avais-je autant envie qu'il m'apprécie ? Ayden fit son retour dans la pièce, le fameux tee-shirt en main. Il le tendit à Alex qui le prit sans un merci, mais à voir l'expression neutre de mon cousin, il avait l'habitude.


Alexander se rapprocha de la table du salon et enleva sa veste puis son tee-shirt, exhibant son torse nu. Mon regard se posa automatiquement sur ses abdominaux finement dessinés. Sa peau légèrement hâlée rendait son corps merveilleusement attirant. Je ne me rendis pas compte tout de suite que le regard d'Ayden était posé sur moi, et qu'un sourire en coin étirait ses lèvres. Alexander remit son tee-shirt puis ré-enfila sa veste.

- Bon je vais y aller ! S'exclama Alex, se dirigeant vers la porte.
- Attends, Zach connait rien à New-York, tu serais d'accord de l'emmener ? Demanda Ayden, me regardant.


Mes yeux s'agrandirent de surprise, et j'eus envie de me cacher derrière n'importe quoi afin d'éviter aux deux hommes de voir mon visage rouge. Alexander haussa les sourcils, visiblement, lui non plus ne s'y attendait pas. Il me regarda alors de son regard perçant, et je fus paralysé quelques minutes, ne sachant quoi dire. Cependant, il reporta bien vite son attention sur Ayden.

- Pourquoi pas, mais faut qu'il se dépêche de se changer. Dit-il en haussant légèrement les épaules.


Je jeta un coup d'œil à ma tenu, et une grimace étira mes lèvres. J'avais complètement oublié que je portais encore l'uniforme du Lycée...Lycée...Mais demain on avait cours !

- Euh demain...On doit aller au lycée...Dis-je, gêné


Je vis alors Alexander lever les yeux au ciel, ce qui me réconforta un peu plus dans l'idée qu'il ne m'aimait pas.

- Je vois...Monsieur à peur de ne pas pouvoir se réveiller...Bon moi faut que j'y aille.


Cette phrase me blessa plus que je ne l'aurais cru, et dépité je baissa immédiatement la tête...Non, il ne m'aimait pas. Mais la voix froide et cassante d'Ayden me fit sursauter.

- Tu vas arrêter de te foutre de sa gueule ! T'étais exactement pareil quand t'es arrivé ici.


Alexander regarda mon cousin étonné, mais ne trouva rien à répliquer. Le regard d'Ayden se tourna alors vers moi, puis un sourire étira ses lèvres. Il s'approcha de moi, puis me contourna pour rentrer dans ma chambre.

- Viens on va te trouver des fringues bien pour aller au piano-bar.


Sans un regard pour Alexander, je suivis mon cousin, redoutant la venue de notre futur tête à tête. Ma chambre n'était pas vraiment décorée, mais reflétait bien ma personnalité...Timide. Les murs étaient de couleurs bleus ciel. Mes meubles bruns se mariaient parfaitement avec mes draps rouges. Mon bureau, près de la porte, laissait apercevoir une multitude de feuille, toutes éparpillés. Ayden se dirigea vers le placard rouge, tendis que je m'asseyais sur mon lit. L'idée de sortir avec Alexander m'effrayait un peu, mais bizarrement, j'en avais envie...

- Tiens, enfiles ça et sors avec lui, et si demain t'es mort, je te tirerais par la peau des fesses pour que t'ailles en cours. Me dit-il, un sourire amusé sur le visage.


Rapidement il sortit de la pièce, me laissant m'habiller. Il m'avait choisit un jean foncé avec un tee-shirt noir à manche longe, surmonté d'une veste kaki. Je n'étais pas vraiment habitué à porter ce genre de choses...Étant du Kansas, un simple jean un tee-shirt et un chemise me suffisait.. C'était comme ça que s'habillait la plupart des garçons là-bas, alors qu'ici, plus c'était moulent, plus c'était à la mode. L'ensemble était assez classe. Je me souvins alors qu'Ayden avait dit un piano-bar, était-ce l'endroit ou je devais me rendre avec Alexander ? Sans trop me prendre la tête, j'enfilai mes affaires et ressortis de la chambre. Le regard d'Alexander se posa automatiquement sur moi, passant de haut en bas. Ses sourcils étaient levés, soulignant son étonnement. Mais sans un mot, il me fit signe de le suivre, puis sortit de la pièce. Un soupir sortit de ma bouche, et je me sentis poussé vers la porte d'entrée.

- Allez vas t'amuser, et si ta mère appelle, je lui dirais que tu es déjà au lit. Me fit Ayden, fermant la porte derrière moi.


La peur au ventre je suivis Alexander qui fixait la route. Aucun de nous deux n'osait parler. Nous arrivâmes dans une station de métro assez déserte et nous attendîmes devant le quai. Le métro ne tarda pas et nous rentrâmes dans la rame. Debout, Alexander regardait par la fenêtre alors que moi je ne cessais de le regarder, d'un œil discret. J'eus par dessus tout envie de lui parler...Même si son côté hautain me laissait perplexe, je ne perdais pas cette envie de le connaître. Sans que je ne fasse attention, les mots sortirent de ma bouche, le surprenant lui aussi.

- Pourquoi tu m'aimes pas ?


Alexander se tourna vers moi hébété. Je crois que ne fus jamais aussi rouge de toute ma vie. Ce n'était pas de l'audace, ni même une once de courage non...Je venais de laisser déraper une de mes pensées les plus profondes. Pourtant je voulais qu'il me réponde...

- Qui te dis que je t'aime pas ? Me demanda-t-il la voix neutre.
- Ton comportement. Répondis-je timidement.


Alexander laissa échapper un profond soupir, puis se tourna vers moi

- ça a n'a rien a voir avec toi, je suis comme ça avec tout le monde. Répliqua-t-il mettant ses mains dans ses poches.
- Sauf avec Kaïla. Lâchais-je, avec une pointe d'amertume dont je ne me croyais pas capable.
- Elle, c'est différent. Je la connais depuis le maternelle, toi je te connais pas du tout.


La voix froide et impersonnelle d'Alexander me blessa. Sans un mot, je baissai la tête et regardai par la fenêtre. Je sentais son regard sur moi, mais pour rien au monde je n'aurai relevé la tête. Le peu d'assurance que j'avais trouvé pour lui poser ces questions, il venait de l'envoyer valser, me renfonçant une fois de plus dans ma timidité. Une pointe d'énervement prit place en moi, et j'en vins même à détester Ayden de m'avoir embarqué là-dedans. Je sentis la rame ralentir, et Alexander me tira afin de m'indiquer que nous devions sortir. Sans un mot ni regards, nous marchâmes dans les rues désertes de New York. Une brise fraiche venait caresser mon visage, mais pour rien au monde je ne lui aurais dit que j'avais froid.

Quelques minutes plus tard, nous nous trouvâmes devant un bar au allures assez classes. La pièce semblait froide, mais c'était ce que l'on appelait classe : noir, blanc et gros étaient les seules couleurs présentent dans la pièce. Des tables noirs étaient disposées ici et là, celles-ci prises par de nombreux clients, qui discutaient autour d'un verre, laissant un brouhaha remplir la pièce. Un bar de couleur noir sur le côté droit montrait des serveurs habillé sobrement, complètement débordés. Au fond, une énorme scène avec dessus un magnifique piano noir. Une forte lumière était dirigée dessus.

- Suis-moi. M'ordonna Alexander, partant.


Je le suivis, contournant plusieurs tables. Quelques minutes plus tard, nous nous trouvâmes sur une table près de la scène. Une serveuse vint directement nous demandez si nous souhaitions à boire.

- Une bière. Fit Alexander, regardant la carte. Et toi ?


Je sursauta légèrement lorsque j'entendis qu'il me parlait.

- Euh...Non, rien c'est bon, j'ai pas d'argent. Répondis-je, timidement.
- Je t'ai pas demandé si tu avais de l'argent, je t'ai demandé si tu voulais boire quelque chose. Répliqua Alexander, visiblement énervé. Coca ou bière, j'ai pas les moyens pour autre chose.
- Coca...Fis-je surpris.


Alexander évita mon regard et regarda encore une fois le menu. Alors que je n'espérait plus rien de lui, plus rien d'une quelconque amitié, voilà qu'il m'offrait un verre. Rapidement, la serveuse nous apporta nos consomations puis les lumières se tamisèrent. La scène s'illumina, laissant apparaître Kaïla, encore plus belle que d'ordinaire. Elle portait une robe rouge, légèrement décolté. Ses cheveux étaient ondulés et son visage laissait apparaître une légère teinte de maquillage. Habillé comme ça, elle ne faisait pas du tout ses 17 ans. Elle s'approcha de son piano puis s'asseya sur le tabouret. Souriant discretement, elle laissa ses doigts danser sur les touches de l'instrument.

ici

Je me sentis légèrement énervé lorsque je vis le regard plein d'admiration que lui lançait Alexander. Je me sentais totalement exclu, comme si il n'y avait plus qu'elle qui comptait. Malgré tout, je trouvais sa musique merveilleuse, et je n'étais pas le seul. Plus un chuchotement dans la salle me montrait que tout le monde écoutait Kaïla. Après quelques minutes, Kaïla mit fin à son morceau et se leva, sous les applaudissement du public. Elle sortit de la scène, le sourire aux lèvres. Les lumières se rallumèrent, ramenant aussi une ambiance tendue entre moi et Alexander. Je ne savais pas quoi lui dire,et lui ne faisait aucun effort pour rompre ce silence.


Peu de temps après, Kaïla nous rejoignis, le sourire aux lèvres.

- Alors comment vous avez trouvez ? Demanda-t'-lle, s'asseyant.
- Comme d'habitude, magnifique. Lui fit Alex, buvant une gorgée de sa bière.
- Oui...Tu joues bien...Dis-je timidement.


Un silence reprit, faisant comprendre à Kaïla l'état actuel des choses.

- Qu'est-ce qui s'est passé entre vous deux ? Demanda-t-elle les sourcils froncés.
- Rien...M'exclamais-je commençant à devenir rouge.
- Il crois que je l'aime pas. Fit Alexander, regardant la scène vide.
- Pourquoi ça ?
- Mon comportement, à ce qu'il paraît. Lui répondit Alexander, en haussant les épaules.


Je ne savais plus du tout où me mettre. Mes joues devinrent rapidement rouges, et j'avais incroyablement chaud. Mais Kaïla mit fin à ma gène lorsqu'elle me fit un sourire tendre.

- Ne t'inquiètes pas, il est comme ça avec tout le monde. Me dit-elle, rassurante.


Elle commença vite à me poser des questions, sur le pourquoi de ma venue ici, dans ce bar, puis sur le Kansas. J'appris que son père était le directeur de ce bar, et de l'hôtel qu'il y avait au dessus. Je passa une bonne soirée dans l'ensemble, même si Alexander n'ouvrit la bouche que très rarement. Nous sortîmes du bar aux alentours des 23 heures, et je me pris de plein fouet le vent frais.

- Vous rentrez comment ? Nous demanda Kaïla, emmitoufléé dans son manteau.
- En métro, je le ramène et je rentre. Fit Alexander, sans me demander mon avis.
- Ok, Rentrez bien !


Rapidement, je me mis à suivre Alexander qui marchait à grands pas. Le froid me tiraillait la peau, me faisant frissonner. Alex sembla le remarquer car il enleva sa veste et me la tendit.

- Non ! Tu vas avoir froid ! M'exclamais-je étonné.
- C'est bon. Sinon je te la donnerais pas. Me dit-il, le visage sans expressions.


Silencieux, il reprit sa marche, mais cette fois moins rapide, me laissant le temps d'enfiler son manteau. L'odeur de son parfum emplissait mes narines, et je n'arrêtais pas de me dire qu'il sentait incroyablement bon. Nous fîmes le trajet du retour sans un mot, mais cette fois-cii, ma gène n'était pas aussi grande. Après une bonne quinzaine de minutes, nous nous retrouvâmes devant la porte de mon appartement. Rapidement j'enlevai sa veste, presque à regrets, puis je la lui tendis, croisant son regard sérieux. Il la prit en hochant la tête puis l'enfila.

- Dors bien. Me dit-il avant de se retourner et commencer à partir.


Ma surprise était grande...Et cette dernière phrase, sans que je ne comprenne pourquoi, m'obligea à lui poser un question :

- ça veut dire qu'on est amis ?!?


Je vis Alexander s'arrêter net devant cette question, puis il se retourna, plantant ses émeraudes dans mes yeux timides. Un fin sourire en coin étira ses lèvres, puis, la voix amusé, il me dit :

- ça se pourrait bien...

°0° Allez une petite suite de peur de toi ^^ apres l'OS Badant un peu de gaïtée non ? lol Gros bisouuuu °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi - Communauté : Les Romances Explosives
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Mercredi 30 avril 3 30 /04 /Avr 18:27
free music
°0° Un article très badant je l'avoue lol mais je l'ai fait avant d'aller en partiel...Oui vous voyez l'humeur ^^ J'espère qu'il vous plaira parce que moi je l'aime lool. Gros bisous ! °0°



Je comprends ton regard. Ces yeux bleus profonds qui ne veulent pas laisser couler leur détresse. Mon cœur cesse de battre. J'ai mal. Alors ça y est...Tout est réellement finis. Tu va la rejoindre et me laisser...Comment puis-je vivre sans toi ?...J'ai mal...Je veux mourir...Je sens tes lèvres contre les miennes. Ce baiser magnifique dont toi seul connait le secret...Ces lèvres tendres que j'embrasse pour la dernière fois. Tu vas partir...Loin de moi...Et moi ? Je deviens quoi dans tout ça ? Ta langue s'immisce dans ma bouche...J'ai tellement besoin de toi. Je m'attache à toi désespérément...J'aimerais t'emmener avec moi, loin de tout, loin d'elle, loin de lui...Mais je n'ai d'autres moyens que de te serrer dans mes bras, aussi fort, tout en approfondissant le baiser. Notre baiser de cinéma. Je ne pleure pas...Non...Mais j'ai mal...Atrocement mal...Suis-je égoïste de te vouloir pour moi seul, jusqu'à la fin des temps ? Tes mains passent sous mon tee-shirt, caressant ma peau. Ce contact qui m'électrise et me rend encore plus fou de toi...S'il te plait...Ne me quittes pas... Mais c'est trop tard...Tu as fait ton choix...Tu la choisis elle...Et lui...Juste pour lui, tu l'a choisie elle. Je profite de cette dernière nuit car ce sera vraiment la dernière. Car tu es un homme honnête, et que contre ton envie tu resteras le mari fidèle que beaucoup de femmes veulent. Tu as enfin enlevé ce bout de tissus et moi j'ose enfin posé mes mains sur toi. Cette chemise blanche qui tombe au sol...Oui je vais profité...Parce que demain tu ne seras plus là...Tu me laisseras seul face à mes démons, face à mes souvenirs...Nos souvenirs...Tu l'entends ? Mon cœur qui ne bat plus...Il ne battra plus jamais...à cause d'elle...de lui...De toi. Tu tombes à genoux devant moi. Tes mains parcourent ma peau et ta langue s'introduit dans mon nombril. Je ferme les yeux et mes larmes coulent...Je profite...Tes mains expertes retirent mon jean et mon boxer. Je sens ta langue sur moi...Cette sensation...Je ne la connaitrais plus...L'orgasme...Plus jamais...Ta bouche...Tout est fini...Tes vas et viens débutent et mes mains viennent se poser sur ta tête...Dans ta chevelure noire de jais. Je ne peux que pousser des gémissements, laissant ta langue exquise m'avaler. Mes larmes ne cessent de couler. J'aurais pu te repousser...Remettre à plus tard ce moment fatidique où tu me ferais ton adieu...Mais je n'en ai pas eu la force...Si tu dois me quitter, détruis-moi maintenant et offres-moi ma nuit. Sur cette pensée j'éjacule, remplissant ta gorge de cette substance que tu dis délicieuse. Ta bouche remonte jusqu'à mon visage et ta langue vint lécher mes larmes salées. Mais rien y fait je n'arrive pas à m'arrêter. Je veux que tu continues...Je veux te sentir en moi, parce plus jamais je n'atteindrai le septième ciel. Tu seras le seul à me l'avoir fait découvrir et le dernier à me l'offrir sur un plateau. Mes mains descendent jusqu'à ton pantalon...J'ai besoin de te sentir en moi...Je veux exister... Une dernière fois au creux de tes bras. Les derniers remparts de tissus tombent à terre, et je me sens basculer sur le lit. Ce lit qu'est le mien. Ce lit où notre amour est né...J'ai mal. Tes lèvres prennent encore une fois le contrôle de ma bouche et je sens une note salée venir attrister notre échange. Ce ne sont pas les miennes...Pour la première fois, je te vois pleurer. Pour la première fois, je vois ta faiblesse et j'ai mal à en mourir. Pourquoi faut-il que tu me quittes ? Je t'aime...Je t'aime à en crever...Mais ce sentiment est invisible. Elle...Elle va te donner un fils. Mes jambes s'écartent, et je te sens venir entre elles. Tes doigts viennent s'introduire en moi dans un mouvement lent, qui fait monter en moi un vague de chaleur. Tu es patient...C'est ça qui m'a plu chez toi...Ta patience...Tes doigts font des vas et viens qui ne cessent de me faire chavirer. Mes mains se crispent sur les draps, mes yeux se ferment et mes larmes coulent. Délicatement, tu te fonds en moi, et un sentiment de plaisir m'enveloppe,pourtant, mes larmes redoublent d'intensités. Tu te penches vers moi et m'embrasses. Je sens tes larmes venir et se mélanger au miennes...Pourquoi la vie est-elle aussi injuste ? J'entends ta voix chargé de tristesse me demander si je vais bien...Mais comment veux-tu que j'aille ? Mon cœur ne bat plus et j'ai mal...Je t'aime moi, et toi aussi ! Pourquoi tout n'est pas aussi simple ? Pourquoi ne nous laisse-t-on pas vivre en paix ? Je te veux a mes côtés pour la vie entière ! Mais c'est lui que tu choisis...Ton enfant...Ta chair et ton sang...Moi je ne suis que celui qui t'a fait jouir pendant sept mois...Non...Excuses-moi mon amour...Je mens...Mais j'ai mal...On dit qu'il est plus facile d'en vouloir, que d'aimer...Mais moi je n'y arrive pas...Je t'aime...Et j'ai mal. Tu t'accordes en moi dans un déhanché parfait. Mes cris résonnent dans la chambre, mes yeux croisent les tiens. Nos yeux larmoyant. Délicatement, je pose mes mains sur ton visage que je ne reverrais plus...

- Je t'aime

Tes lèvres rentrent une nouvelle fois en contact avec les miennes, comme pour répondre à la voix plaintive de mon cœur mort. Tes coups de reins redoublent d'intensités et je sens mon esprit se propulser dans cet endroit qu'on appelle paradis. Mes mains s'agrippent à ton dos, mes ongles te griffent car je veux que tu te souviennes de moi. Le fruit de ton plaisir se répand en moi et je me laisse alors aller à mon tour.

- Je t'aime aussi...Plus que tout.

 

Je te souris tristement et je te sens te retirer de moi. Tes bras viennent se poser sur moi, comme une étreinte bienveillante. Je ne peux pas...Je ne peux pas te laisser me quitter...J'ai trop mal. Ma tête vint se loger dans le creux de ton cou. Je respire une nouvelle fois ton parfum. Ce parfum que j'aime temps et que jamais plus je ne sentirais...Mes yeux se ferment, bercés par le rythme régulier de ton souffle...Je me sens bien là...S'il te plait...Laisses-moi mourir au creux de tes bras...

Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh - Communauté : Les Romances Explosives
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Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 19:55

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Chers amis , L'heure est grave...Perri veut arréter d'écrire !

Ainsi je prends ma détresse en main (je sais pas si ça se dit...) et je vous en fait part...Il ne faut pas qu'elle arrête !

J'aimerais que tous les gens qui passent sur ce blog clique
ici et aille lire ces histoires, car vraiment elles en valent le coup. Je me souviens encore de la première, souvenirs de lycée je crois que j'ai adoré, et son histoire de 6 chapitres vraiment magnifique, et celles en cours, jeux ou perte d'innocentes ou même les landes de la vengeance. Franchement, allez visiter son blog, il faut boosté ma petite Perri chérie !

Alors cocotte, j'espere de tout coeur que tu va revenir sur ta décision, car tes fics sont MAGNIFIQUES !

Je vous fait à tous de gros bisous et submerger la de com en donnant vos avis ^^


Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Samedi 26 avril 6 26 /04 /Avr 00:21

?

Désolé les petits lou !! Mais en ce moment j'suis en plein examen, donc surement pas de suite avant la semaine prochaine, et encore c'est pas sûre :s  *Partiel de mon c** *

Mais lol je chôme pas je vous promet, je bosse mes cours le jour et la nuit c'est les suites enfin celles qui sont écrite en caché lol donc pour le moment j'ai le prologue plus deux chapitres de La mélodie de Briseïs, et la prologue et Trois chapitres de One More Night. N'oubliez pas le vote continue ! donc pour ceux qui n'ont toujours pas voté...DEPECHEZ-VOUS !!

Sinon je vous fais d'énorme bisous et à bientôt !!!!! (Et dites moi merde j'en ai bien desoin lool)

Et en Bonus, une photo de mon chouchou dans Skins : Maxxie <3 
On dit merci Rom et Mahea pour la découverte lool

Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 15:44
« J'ai senti ta main dans la mienne. Cette douce caresse me maintenait en vie. Je vous entendais parler autour de moi, des paroles de réconfort. Mais je n'arrivais pas à me réveiller, je me sentais bien là. Plus rien ne pouvait m'atteindre, tout était parfait...Mais il a fallu que tu retires ta main...Mes doutes ont ressurgi...Et je n'ais pas pu continuer... »

Cela faisait maintenant cinq jours que Kilian était allongé dans ce lit. Il semblait paisible. Kilian n'avait pas refait d'ACV depuis la dernière fois, et son état, qui s'était à présent stabilisé, avait permis une nouvelle opération qui avait été terminée avec succès. Les medecins disaient que le réveil du jeune homme dépendait seulement de lui, de son bon-vouloir à revenir dans « le monde des vivants ».

Assis près de lui, Matthiew ne cessait de regarder Kilian dormir. Ses traits tirés montraient une énorme fatigue. Mais, depuis que le coeur de Kilian avait laché, le brun ne quittait plus la chambre, tenant cette main blanche qui commençait peu à peu à se réchauffer. Il ne pensait plus à rien, regardant ce visage qu'il trouvait si beau. Ses taches de rousseurs, sur son nez, lui donnait un air enfantin, faisant sourire Matthiew. Il en venait à se haïr lui-même pour tout le mal qu'il lui avait fait. Tout était de sa faute, il le savait, s'il n'était pas parti cette nuit là, Kilian n'aurait pas rencontrer Nitrin, et personne ne serait allongés sur ce lit d'hôpital.

La porte de la chambre s'ouvrit, dévoilant Jocia, elle aussi les traits tirés. Elle tenait dans ses mains deux tasses de café fumant, et un sourire triste étira ses lèvres lorsqu'elle vit le visage concentré de Matthiew fixer son fils.

- Matthiew ? Interpella-t-elle, voulant montrer sa présence

L'intéressé tourna lentement sa tête vers la mère, et lui rendit son sourire triste. Jocia s'avança et lui tendit une tasse de café. Matthiew la prit d'une main, sans jamais lâcher la main de Kilian. Il but une gorgé puis la posa sur la table de nuit, reprenant sa contemplation. Jocia fit le tour du lit et tira un fauteuil, afin de s'assoir près du châtain. Elle le regarda quelques minutes puis reporta son attention sur Matthiew.

- Tu ne penses pas que tu devrais rentrer te reposer un peu ? dit-elle, sachant d'avance la réponse du jeune homme.
- Je veux être là quand il se réveillera, répondit Matthiew, reprenant une gorgée du café noir.
- Laisses moi au moins demander à l'infirmière de t'apporter un lit de camp...Il faut que tu dormes un peu...
- Non merci...Je n'ai pas sommeil
- Vous êtes pareil tous les deux, aussi têtu l'un que l'autre..., soupira Jocia, caressant du bout des doigts le visage endormie de Kilian.

Matthiew ne répondit rien, et sourit à cette remarque. Toutes ses pensées allaient vers le jeune homme couché. Il s'était fait une promesse lorsqu'il avait entendit le cœur de Kilian rebattre. Il allait lui dire, tous ce qu'il ressentait. Tout était clair dans sa tête, il voulait être auprès de lui, qu'importe si, pour cela, il devrait affronter le regard des autres et perdre son meilleur ami...Plus jamais il ne laisserait Kilian...

                                               ***

Dans le couloir, Joey regardait Matthiew serrer la main de Kilian...Pourquoi n'était-ce pas lui qui serrait cette main ? Pourquoi n'était-ce pas lui que le cœur de Kilian avait choisi ? Il n'avait jamais émis cette hypothèse, que Kilian se soit jeté dans ses bras pour fuir Matthiew, pourtant cette vision confortait ses incertitudes. Son cœur lui faisait mal. Ses larmes menaçaient de couler à tout moment. Une main réconfortante se posa sur son épaule, et lentement il tourna son visage.

Lydia se trouvait près de lui, un petit sourire s'affichant sur ses lèvres. Elle sentait la détresse du jeune homme mais ne savait pas comment l'aider.

- Pourquoi tu n'entres pas ? demanda-t-elle, se rapprochant de lui.
- Je n'y ais pas ma place, répliqua Joey, mélancolique
- Bien sûr que si...Arrêtes de dire des bêtises...

Les yeux de Joey se posèrent une nouvelle fois sur les mains liées. Une question lui brulaient les lèvres...Il voulait savoir...Quitte à encore plus souffrir par la suite.

- Quand Kilian m'a quitté, il m'a dit qu'il avait couché avec quelqu'un...A départ je pensais que c'était avec Nitrin...Mais maintenant...Je suis sûr que tu sais avec qui il m'a trompé...Dis le moi. Ordonna Joey, regardant toujours au travers de la fenêtre.

La jeune fille le regarda alors avec un pincement au cœur. Si elle lui disait, cela anéantirait une fois de plus le blond. De plus, elle ne pouvait se résoudre à trahir la confiance de Kilian. Même si il se trouvait à présent dans le coma, elle garderait tout ses dires et pensées au plus profond de son cœur. Elle et son journal intime étaient les uniques confidents du jeune homme, alors il était hors de question qu'elle le dise à Joey, même si le blond méritait de savoir. Le regard dure, elle se tourna elle aussi vers la vitre, et regarda Matthiew caresser du pouce la main de Kilian.

- Je n'en sais rien, il ne m'a pas dit qu'il t'avait trompé. Dit-elle sans le regarder
- Arrête de mentir..., souffla Joey, déçu.

La jeune fille ne répliqua rien, et se retourna, dans l'intention de partir. Mais elle fut retenue par la main de Joey sur son bras.

- Dis le moi, je ne m'emporterais pas, je te le promets, fit Joey, le regard triste
- Et après c'est moi qui mens..., dit-elle, lasse.

Le blond lâcha alors son bras, et regarda la jeune fille se retourner, et lui lança un regard triste.

- Même si je le savais, je ne te le dirais pas, ce n'est pas à moi de te le dire. Et excuse moi de te dire ça, mais ce n'est pas le moment de chercher les réponses à tes questions.

Sur cette dernière phrase, Lydia, se retourna et laissa un Joey complètement déboussolé par ce soudain changement de comportement. Mais Lydia s'arrêta après quelque pas, et se retourna. Ses yeux se posèrent sur le sol.

- Désolé...Je n'aurais pas du dire ça..., dit-elle, un air désolé au visage.

Joey la regarda un moment, puis lui lança un petit sourire triste. Il se rapprocha d'elle, et lui prit la main.

- Non, tu as raison...Il n'y a que Kilian qui compte pour le moment...

Un dernier sourire, puis ils sortirent sur couloir, afin d'aller prendre quelque chose dans la cafétéria.

                                            ***

Lydia et Joey venaient de finir de déjeuner. Un repas rapide et pas vraiment succulent, mais peu importait. Ils parcourraient les couloirs de l'hôpital afin de rejoindre la chambre de Kilian. Cela faisait du bien à Joey de parler de tout et de rien avec la rousse, Kilian avait de la chance de l'avoir. Pris dans leur discussion, ils ne virent pas tout de suite arriver devant eux une femme brune, et l’heurtèrent de plein fouet.

- Excusez nous, dit tout à coup Lydia, gênée.

Joey posa ses yeux sur la femme et ses yeux s'agrandirent de surprise. Il reconnu immédiatement ses deux yeux bleus glacées et ses long cheveux bruns...Le portrait craché de son fils...

- Madame Laurence ? Que faites-vous ici ? demanda-t-il étonné

La femme passa un regard neutre sur la jeune fille près de lui, puis un sourire hypocrite vint couvrir ses lèvres. Ses yeux se posèrent sur Joey, et une main bandée vint frôler sa joue.

- Appelle-moi Megane, depuis le temps que tu viens chez nous..., dit-elle, d'une voix neutre.
- Lydia, je te présente Megane Laurence, la mère de Matthiew
- Enchanté..., répliqua Lydia, timidement.

Megane ne lui accorda même pas un regard, et regarda autour d'elle.

- En parlant de mon fils indigne, on m'a dit qu'il serait surement ici, ajouta-t-elle, la voix sévère
- Oui, on va vous conduire à lui, fit Joey, immédiatement.

Ils marchèrent tous les trois dans le couloir puis s'arrêtèrent devant une porte. Lentement, et sans faire le moindre bruit, Joey ouvrit la porte, et la mère de Matthiew entra comme une furie dans la chambre d'hôpital. Elle regarda rapidement Kilian, allonger sur le lit puis ses yeux se posèrent sur la main de son fils, tenant celle du malade. La voix de Matthiew la fit sortir de ses pensées.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-il froidement.

Sursautant légèrement, Megane croisa le regard vide et fatigué de son fils.

- Cinq jours que tu es parti, et aucune nouvelles. Tu n'as pas pensé que je pouvais m'inquiéter ? dit-elle s'approchant légèrement
- Depuis quand ressens-tu ce sentiment ? répliqua Matthiew, tranchant.

Le femme lança un regard noir sur son fils, puis regarda le jeune homme allongé.

- Je pensais que tu étais avec Melly, alors je l'ai appelé, mais elle m'a dit que tu devais surement être avec ce crétin, dit-elle, le regard dure.
- Ce n'est pas un crétin ! Répliqua Matthiew, en colère.
- Ce sont ces mots...
- Melly n'est qu'une idiote, fit le brun, se rasseyant.
- Avec qui tu sors...rajouta Megane, un sourire amusé sur le visage
- Sortais.

Megane regarda son fils étonné. Il avait passé deux années de sa vie avec la jeune fille...Pourquoi ce soudain revirement ? Elle savait que son fils n'était pas amoureux, mais qu'il l'utilisait pour satisfaire ses envies...Voila la seule chose qu'elle savait...

Lydia et Joey restaient sur le pas de la porte, ne voulant pas déranger. Mais Joey s'évertuait à fixer ces mains liés, écoutant brièvement la dispute familiale.

- Matthiew, tu ferais mieux de rentrer maintenant, dit tout à coup Mégane, se retournant pour partir.
- Il est hors de question que je parte, répliqua Matthiew, toujours aussi froid.
- Tu n'as pas ton mot à dire ! Ton ami a besoin de sa famille, pas de toi !
- Ce n'est pas mon ami, dit tout à coup Matthiew, passant son regard sur Kilian
- Alors qu'est-ce que tu fais ici ?

Matthiew regarda alors sa mère, et un sourire sincère étira ses lèvres.

- C'est mon petit ami.

A ces mots, les yeux de Mégane s'ouvrirent de surprise, et une moue de dégout vint masquer ses lèvres. Joey quand à lui, accusa le coup. Il se retourna puis sortit de la pièce...Il fallait qu'il aille dehors, il étouffait.

- Quoi ? demanda Megane, incrédule.
- C'est mon petit ami, mon amant, tout ce qui rapproche, de près ou de loin à une relation amoureuse...ça te va ? répliqua Matthiew, toujours sa main dans celle de Kilian.
- Tu dis ça pour me faire enrager, comme d'habitude
- Tu crois vraiment que je balancerais ça comme ça alors qu'il est sur un lit d'hôpital.

La mère regarda férocement son fils. Ses traits se déformèrent sous la colère.

- Tu me dégoutes...souffla-t-elle le regard méprisant.

Cette dernière phrase eut le don d'énerver Matthiew. Brusquement, il lâcha la main de Kilian et s'approcha de sa mère.

- Pourquoi ? Parce que j'aime un homme ? C'est ça qui te dégoutes ? Crois-moi, il y a bien plus de choses qui me dégoutent chez toi.

Soudain, Lydia poussa un cri, et les deux personnes tournèrent leurs regards vers la jeune fille, visiblement dérangés. Mais les yeux de la rousse se remplirent de larmes et elle pointa son doigt vers le jeune malade.

- Kilian...souffla-t-elle, comme paralysée.

Matthiew fronça ses sourcils et regarda dans la direction. Son cœur faillit lâcher, et un énorme sourire vint étirer ses lèvres.

Devant lui, dans le lit d'hôpital, Kilian venait d'ouvrir ses yeux...

« Mais il a fallu que tu retires ta main...Mes doutes ont ressurgis...Et je n'ais pas pu continuer... »


°0° J'vous ais fait peur avec l'intro hein ^^ Looool J'espère que cette suite vous as plus ^^ La prochaine sera Peur de toi. Gros Gros Bisous ! °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Pourquoi c'est si dur ?
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Jeudi 17 avril 4 17 /04 /Avr 15:45
«  Je ne sus pas vraiment pourquoi, mais lorsque je me suis retourné, un sentiment inconnu s'est mis à me comprimer l'estomac. Je ne fus plus du tout motivé à faire la fête...Je me dirrigeai donc vers Ai-Vân, mais celle-ci se trouva être en bonne compagnie. J'attendis patiement que leurs échanges langoureux prennent fin, regardant les gens danser autour de moi.

- Tiens, tu n'es plus occupé toi ? Me dit Ai-Vân, s'approchant de moi.
- Je pourrais te répliquer la même chose, lui répliquais-je tacquin.


Le visage de mon amie se retourna vers la garçon et je suivis son regard. Il était grand et musclés, ses cheveux chatains tombaient sur ses épaules, accentuant le charme de ses beaux yeux bleus. Il nous fixait du regard et je me perdis vaguement dans ses prunelles...Ton image refit alors surface dans mon esprit et je remuai violement la tête.

- Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda Ai-van, étonné.
- Rien...Je...J'ai mal au crane, je vais rentré. Répondis-je, fatigué.


Elle me regarda alors perplexe, passant son regard sur moi, puis sur le bel appolon sur le canapé.

- Euh...ça te déranges si je te laisse rentrer tout seul ? Fit-elle, d'un air désolé.
- Non, c'est bon, fait attention a toi. Répondis-je, l'embrassant rapidement sur la joue.


Un dernier sourire et je partis, traversant une nouvelle fois la foule en sueur. Une fois dehors, je me mis à frissoner devant le vent hivernale. Le temps passait tellement vite que je n'avai pas remarqué que nous approchions de l'époque de Noël. Les mains dans les poches de mon jean, je marchai en direction de la station de métro, encore ouverte à cette heure-ci. 30 minutes plus tard, je me trouvai devant mon immeuble, me pressant afin de retrouver mon atmosphère chaude. Cependant, lorsque j'entrai dans mon couloir, la faible lumière de la lune éclaira un visage familier, celui-là même qui m'avait fait perdre mes moyens quelques heures plus tôt.


Assis à même le sol, Mathis avait ses coudes sur ses genoux et le visage plein de larmes. Un sentiment de culpabilité se mit immédiatement en marche et avec appréhension je m'approchai de lui. Il ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il sentit que je m'asseyai près de lui. Aucun mot ne sortait de ma bouche. J'attendai patiement qu'il veuille commençer, mais je sentai que la nuit allait être longue.

- Tu ne l'as pas ramené à ce que je vois...Finit-il par lacher, ses yeux fixant le mur devant lui.
- Non. Répondis-je fixant moi aussi le mur
- Pourquoi ?
- Parce que c'est ton meileur ami.


Ma dernière phrase fut lançée sans m'en rendre compte. Elle venait du plus profond de mon coeur. Je l'entendis alors soupirer, et mon regard se perdit dans le sien. Je me perdis alors dans mes pensées, et mes yeux se voilèrent, me remémorant les doux moments passés en sa compagnie. Ce temps merveilleux qui avait été détruit par cet organe, ne voulant pas tomber amoureux. Je sentis alors un soufle chaud carresser mes lèvres, et, comme effrayé je m'éloignai de lui, mes deux mains derrière mon dos, soutenant mon poids.

- Embrasses moi. M'ordonna Mathis, le regard triste.
- Non. Répondis-je fronçant les sourcils.
- S'il te plait...Une dernière fois...


Une dernière fois...Ces mots résonnaient dans ma tête, voilant mon esprit de toute logique. Je ne voyai que ses lèvres, si tentatrices, devant moi. Il voulait un baiser...Juste un baiser...Je ne pus réfléchir plus longuement, je sentis un poids venir sur mon corps et des lèvres chaudes kidnapper mes lèvres. Je ne répondis pas immédiatement au baiser, mais la langue de Mathis eut vite raison de moi, et je lui donnai l'accès à ma bouche. Nos langues se lièrent avec tendresse et mes yeux se fermèrent, berçés par cette douce étreinte. Mathis était la douceur née, et j'en profitai...Je ne fus qu'un lâche. Je savai que je lui faisait du mal, j'en avai pleinement conscience, mais il me forçait à dépasser ces limites. Le souffle vint à nous manquer, et à regret, Mathis posa son front contre le mien, les yeux toujours fermés. Le clair de lune venait adoucir ses traits, faisant fondre mon coeur. Il eut beau être plus vieux que moi, il gardait son visage d'adolescent, si pur et si beau. Mais dans ma contemplation, j'entendis une phrase qui me choquait.

- Fais moi l'amour...Murmurra-t'il les yeux fermés.
- Non Mathis. Fis-je, le ton dur.
- C'est...Notre nuit d'adieu...
- Tu joues avec le feu...
- S'il te plait...
- Non, Mathis on peut pas...Soupirais-je luttant contre mon envie.
- Je t'aime...Me dit-il, les yeux larmoyant.


Ses mains s'évertuaient à passer sous mon tee-shirt, tentant de me faire céder. Ses mots, que je ne pouvai lui offrir me transperçaient, et je ne pus me résoudre à faire ça. Brusquement je lui pris ses mains, et les éloignèrent de mon corps. Son regard exprimaient une profonde tristesse.

- Arrêtes, je ne veux pas te donner de faux espoirs. Dis-je gentillement.
- Si tu m'aimes un peu, offres moi cette dernière nuit...Répliqua-t'il, versant une larme.
- On ne peut pas...Demain tu te réveilleras et on recommençera comme avant, c'est ça que tu veux ?
- Je te veux toi Owen ! Si tu veux avoir ta liberté, reprends là, mais restes avec moi.


Sa dernière phrase me brisait le coeur. Il était donc prêt à faire ce sacrifice rien que pour moi ? Quel sentiment idiot...Délicatement, je le pris dans mes bras et sa tête vint se loger immédiatement au creux de mon cou. Ses larmes se mirent à couler, et mon coeur se brisait...

- Pourquoi tu ne m'aimes pas...Murmura-t'il, la voix déchirée
- Je suis désolé...Dis-je carressant tendrement sa chevelure.
- C'est lui que tu aimes ? Me demanda-t'il tout à coup.
- Qui ? Répondis-je, les sourcils fronçés.
- Noah...
- Je ne suis amoureux de personne Mathis...
- Tout est arrivé à cause de lui...S'il n'était pas revenu, tu ne m'aurais pas quitté...
- Tu as tort...ça n'a rien changé...Dis-je, prenant son visage entre mes mains.
- Je suis sûr que si pourtant...Fais le si tu y tiens tant. Me dit-il, la voix dure, retirant son visage de mes mains.
- Faire quoi ?
- Couches avec...Fais-le, mais reviens moi apres.


Sa voix fut dure, et me fit froid dans le dos. Devant ma non-réponse, Mathis se leva et commença à partir, me laissant par terre. Mais j'essayai de le retenir...J'avai pris une décision, pourquoi me poussait-il vers toi ?

- Je ne coucherais pas avec lui Mathis ! Dis-je haussant le ton.
- Si tu le feras...Car il arrive toujours à ses fins...Mais je t'en prie, ne t'y attache pas...

Mathis partit sur cette dernière phrase. Me laissant méditer seul dans le couloir. Voilà la dernière chose que je voulai avoir, son accord. Pourquoi ressentait-il cela pour moi ? Pourquoi m'avoir choisis moi ? Il venait de m'accorder le droit de coucher avec son meilleur ami, car il pensait que c'est ce qui me ferait revenir avec lui. Mes questions sur notre relation étaient déjà présentes dans mon esprit, et tu n'avais été que le facteur qui avait un peu bousculé notre rupture.


Un soupire franchit le barrage de mes lèvres, et dépité, j'entrai dans mon appartement. Mes vêtements furent jettés dans ma chambre, à même le sol. En boxer, je m'allongeai dans mon lit, fermant les yeux et n'ayant que mon sommeil pour seul réconfort.


***


Je me réveillai le lendemain matin, aux allentours de onze heures, l'esprit encore embrumé. Je tirai ma couverture qui tomba au sol, et me levai. Mes mains passèrent dans ma chevelure, qui comme à son habitude était completement désordonnée. J'entrai dans la pièce de vie et mon regard fut tout de suite attiré par le clignetis rouge de mon répondeur, affichant un nouveau message. Etonné, je pressai le bouton et la voix de mon père parvint à mes oreilles.

- Owen, j'aurais besoin que tu me rendes un service, Nous avons embauché un nouveau publicitaire et j'aimerais que tu lui présentes un peu l'entreprise. J'aurais bien donner ça à un des employés mais je n'ai personne sous la main. Nous avons rendez-vous à onze heures trente, s'il te plait, ne soit pas en retard. Ah et ta mère t'embrasse.


Mon regard se posa sur mon réveil, qui affichait onze heures dix...J'allais être en retard. Rapidement je rentrai dans la salle de bain, prenant un douche rapide. J'enfilai n'importe quoi, un jean et un pull noir, puis je pris ma veste en cuir, mon porte-feuille, mes clés et partis de l'appartement.


J'arrivai avec dix minutes de retard devant le bureau de mon père. Un petit clin d'oeuil à la jolie secrétaire siliconné et j'entrai sans frapper. Mon père se trouvait derrière son bureau. La baie vitré derrière lui montrait un paysage urbain ravissant à voir de nuit. La pièce était très lumineuse, décoré aux tons beige et chocolat. Devant son bureau, deux chaises, dont l'une était occupé par un homme brun, assez grand. Je regardai mon père avec un air désolé, et un petit sourire d'excuse étirait mes lèvres. Mon père n'était pas un homme stricte, mais il refusait tout retard. Etant l'actionnaire majoritaire de la Launsell's Campagny, grande agence immobilière, il se devait d'afficher un statut d'ordre et de respect. Sa forte carrure et son regard vert fonçé lui donnait un air sérieux. Ses cheveux chatains, coupés court affinait son visage, ne lui donnant pas ses 45 ans.

- Owen, je t'avais dit 11 heures 30. Me dit-il la voix dure.
- Je sais, désolé 'pa, mais je me suis levé tard...Fis-je désolé.
- Oui passons, je te présente notre nouveau publicitaire...


L'homme assis sur la chaise se retourna vers moi, et un profond soupire sortit de mes lèvres lorsque nos regards se croisèrent.

- Monsieur Noah Wayles. Lachait mon père
- C'est gentil, mais oublies les présentations, on se connait déjà. Dis-je te regardant sévèrement.
- Bien alors tu ne verras d'inconvénients à lui faire visiter l'entreprise.
- Je crois que je n'ais pas vraiment le choix. Répliquais-je ironique.


Je sentis ton regard moqueur passé sur moi et un malaise m'asseillit. Je perdai tout mes moyens face à toi, et ça me dérangait vraiment. Mon père quitta la pièce pretextant un rendez-vous urgent, me laissant dans cette pièce avec toi. Ma seule arme face à toi fut de me montrer froid.

- J'ai pas été assez clair hier ?
- Si, mais là je suis venu pour des raisons professionnelles. Répliquais-tu, sur le même ton.
- Tu n'aurais pas pu choisir une autre boite que celle de mon père ?
- Pourquoi allez ailleurs alors que celle-ci est la meilleure de la ville...Et puis c'est toi qui ne veut pas céder, moi je n'ais rien à me reprocher.


Je te lançai un regard meurtrier, puis me retournai, dans l'attention d'en finir le plus vite possible avec cette visite. Mais ta voix m'arreta encore une fois.

- Avant de commençer, je tiens à te dire qu si tu as fait ton choix, tant mieux pour toi mais lutter contre ses envies n'est pas humain. Mathis est assez grand pour savoir que votre histoire est terminée, et s'il ne l'admet pas encore, alors tampis pour lui. Mais saches une chose, plus tu m'évites...


Je me sentis alors tout d'un coup retourné et plaqué contre le mur. Ton corps vint se caller contre le mien et tes mains se posèrent sur le mur, me faisant prisonier. Ton souffle vint carresser mes lèvres, pourtant je voulai pas quitter ce masque froid.


- Plus tu m'évites...Plus tu m'exites...Lachais-tu, avant d'ouvrir la porte et de sortir du bureau. »


°0° Ai-Vân, sort ta langue de la bouche du monsieur !!! Non mais oh c'est sencé être Yaoi et tu lui piques la vedette *Mai-Lynn déraille*...J'espère que cette suite vous as plus !!!!!!!!!!! Gros bisous et la prochaine Pourquoi c'est si dur...J'entends déja les cris de joie ^^ °0°

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible - Communauté : Les Archanges de Sade
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