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  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 13:20
Suite de la partie 3

 

Cela faisait deux semaines que cette soirée était passée et je ne l'avais plus revu. Comme il me l'avait ordonné, je n'avais pas essayer de l'appeler, ni de lui envoyer de sms. Par contre une chose m'échappait : je n'arrivais pas à l'oublier.


Au cours de ces deux semaines, j'avais quitté mon emploi au magasin de prêt à porter pour trouver un nouveau boulot dans un bar assez classe. Aujourd'hui, je me trouvais derrière le comptoir d'un bar restaurant hyper classe. Habillé d'un pantalon noir et d'un chemise blanche, je servais les quelques habitués qui avaient les moyens de se payer les verres.


Ce n'était pas un poste très divertisant mais ça changeait d'ambiance, et pour l'instant, cela me convenait. Servant un plat sur une table, je lui fis un sourire chaleureux avant de me retourner. Mais je me cripais immédiatement. Devant moi se trouvait un groupe de personnes. Au milieu, se trouvait Jonah, qui restait lui-même figé. Un cri me fit alors sursauter.


– Nath ! Ça fait longtemps ! S'écria une jeune femme blonde s'avançant vers moi.

– Emma, dis-je dans un sourire, comment vas-tu ?

– Bien ! Alors c'est toi qui va nous servir ?

– Oui, si vous voulez bien me suivre...


Apres une courbette et sans un regard pour Jonah, je marchais en direction d'une assez grande table près d'une fenêtre donnant sur la rue pietonne. J'attendais un instant qu'ils s'intallent, puis leur tendais le menu. Une fois fait, j'allais au bar débarasser, leur laissant le temps de choisir leur menu. Mes yeux ne cessaient de faire des allers retours discrets vers Jonah et Emma, dont la dernière semblait être en train de se disputer avec Jonah. Après quelques minutes j'allais prendre leur commande, évitant soigneusement le regard du brun qui lui me fixait. J'allais ensuite en cuisine et attendais en discutant avec le cuisinier. Il s'appelait Andy et était plutôt sympa. D'un style surfeur, je jalousais son bronzage. Une fois les plats prêts, j'allais les servir, toujours en ignorant superbement Jonah.


Ils mangèrent en discutant affaire, alors que je faisais le netoyage des verres. Andy vint me rejoindre pour prendre son café habituel, et je lui servis avec joie, ravi de trouver autre chose à penser que Jonah.


– J'aimerais bien aller en boite, mais je n'en connais pas beaucoup. Dit-il, buvant une gorgée du liquide fumant.

– Il y'en a une pas très loin, assez sympa, elle se trouve près du fleuriste...Répondis-je m'accoudant au bar.

– Et elle est bien ?

– Oui...De la bonne musique et peu de bagarre, génial.


Andy me lança un sourire et je pris une bouteille d'eau afin de me servir un verre.


– Ce qui est marrant ici, c'est que même l'eau du robinet est payante...M'exclamais-je dans un sourire amusé.

– Tu as un ticket.


Immédiatement je relevais la tête vers Andy, les sourcils fronçés.


– Un type là-bas...Il ne te lâche pas des yeux. Répéta-t-il en haussant les épaules.

– Comment il est ? Demandais-je dans une grimace.

– Brun, de superbes yeux bleu-verts...Si j'étais homo, il me plairait.

– Ce n'est pas vraiment un ticket...Dis-je en reconnaissant là Jonah.

– Tu le connais ?

– Plus où moins.


Je laissais là la discution, puis voulant aborder un autre sujet, je pris le magasine qui me servait à passer le temps et montrais l'image d'un groupe de musique à Andy, mais au moment où j'allais parler, j'entendis la voix stridente d'Emma retentire.


– Arrête d'être aussi coincé et va tout de suite payer !


Tous les regards se tournèrent vers Jonah qui piqua un fard et baissa les yeux en se levant. Il s'excusa auprès de ses associés et vint au bar, peu sûr de lui. Un soupire passa le barrage de mes lèvres, pourquoi avait-il fallu qu'il vienne dans ce bar ? J'arrivais vers lui, le regard froid.


– On...On voudrait l'addition s'il te plait...Dit-il, la voix hésitante.


J'acquiessais et pris mon cahier de commande afin de faire l'addition.


– Tu...Tu vas bien ? Demanda-t'il maladroiteusement.

– Oui, merci. Répondis-je, tappant à la machine.


Il ne dit rien de plus comprenant que je n'avais pas vraiment envie de discuter avec lui. J'étais conscient que lui avoir dit qu'il me plaisait était un mauvaise idée, mais je n'avais pas accepté la manière dont il m'avait repoussé...Alors que ses gestes m'avaient prouvés le contraire.


– Vous voulez payer par carte ? Demandais-je, choississant le « vous » pour enfonçer le clou.

– Oui...Souffla Jonah, déconcerté.


Il me tendit sa carte et je la pris, la passant dans un apareil. Puis, je lui tendis et il tappa son code. Un ticket sortit et je lui retendis sa carte et le ticket.


– Tu finis à quel heure ? Me demanda-t'il, une main sur sa nuque.


Je ne pû m'empecher de rire ironiquement, posant mon regard froid et foudroyant dans les siens.


– J'ai comme une impression de déjà vu ! M'exclamais-je arrogant.

– Nath je sais...Commença t'il, véxé.

– Et la dernière fois ça s'est plutôt mal fini...Désolé, mais j'ai du boulot.


Sans un mot de plus, je retournais voir Andy, lui servant un deuxieme expresso. Jonah lança un regard noir à ce dernier et retourna s'assoir près d'emma, lui glissant quelque chose à l'oreille.


– Plus ou moins hein...Souffla Andy, amusé.

– Oh la ferme...Dis-je posant mes coudes sur le bar et ma tête entre les mains.


Ils se levèrent tous et partirent en me disant en revoir. Emma me fit un signe de la main les suivis. Jonah, quand à lui ne m'offrit pas un seul regard. Juste retour des choses...


Je finis quelques minutes plus tard, donnant mon tablier à une femme d'une trentaine d'année. Je pris ma moto et rentrais chez, moi j'étais las et fatigué, et revoir Jonah, ne m'avait pas aidé. La petite épicerie était bondée, mais la patronne m'offrit un sourire chaleureux. Le lui rendant, je grimpais à l'étage, mais ma journée si triste était loin de vouloir se terminer...


Devant ma porte, se trouvait une femme assez grande, les cheveux blonds cendrés et les yeux marrons. Mon portrait craché en féminin, comme le disait ma mère. Elle portait un tailleur noir avec d'énormes bijoux en or. S'il y avait une qui avait de l'argent, c'était bien elle...Ou plutôt son mari...


– Tu es de plus en plus dur à retrouver Nathaniel. Dit-elle, la voix froide.

– Je ne t'avais pas dit de m'appeler la prochaine fois que tu voulais me voir Katrina ? Demandais-je, entrant la clé dans ma serrure.

– Tu n'aurais pas décroché.

– Je me demande pourquoi.


Le regard noir, elle entra, et posa son regard sur l'état de mon appartement.


– Si tu te trouvais un emploi stable tu pourrais te payer mieux...Dit-elle en faisant un grimace.

– Je compte suivre ton exemple et épouser un gars riche, ne t'inquiètes pas.


Si elle avait eu des révolvers à la place des yeux, je crois que je ne serais plus de ce monde à l'heure actuelle.


– Tu es venu pour quoi ? Finis-je par demander, allant me servir à boire, mais ne lui proposant pas.

– Voir mon frère. Dit-elle, s'asseillant sur le canapé

– Arretes tes idioties, si tu as fait 1000 kilomètres ce n'est pas pour voir si je suis toujours vivant.


Elle poussa un lourd soupire d'exaspération, puis baissa les yeux.


– J'aimerais mettre Papa en maison de retraite. Lacha-t-elle évitant mon regard.

– Tu sais très bien que je m'en fous. Dis-je remettant le jus d'orange dans le frigo.

– Il faut que tu viennes en ville, pour signer des papiers...


A mon tour je lachais un soupire d'exaspération, elle me prenait pour qui ?


– Je t'enverais une procuration. M'exclamais-je, enlevant les chaussures.

– Ça ne marche pas comme ça...Tu n'as donc pas envie de voir où va vivre papa ?

– Pas la moindre envie, non.


Katrina se leva, furieuse.


– Emily était persuadée que tu ne voudrais pas, mais bordel Nathaniel, pour toi la vie est belle mais tu as pensé à nous, On doit se coltiner papa qui est malade tandis que tu te tournes les pouces ! Cria-t'elle en colère.

– J'ai assez donné, tu ne crois pas ? Répliquais-je sur le qui vive.

– Oh arretes avec tes gérémiades !

– Mes gérémiades, oui bien sûr ! Que tu le veuilles ou non, je ne refoutrais pas les pieds la-bas, et je ne le verrais surement pas ! Tu peux le mettre à la rue j'en ai rien à faire ! Débrouillez vous avec lui, et foutez moi la paix ! Vous me devez bien ça ! Hurlais-je les poings sérrés.


C'est à ce moment là que la sonnerie de la porte retentit. Katrina et moi tournâmes en même temps notre regard vers la porte.


– C'est pas vrai il a fallu que tu ramènes Emily en plus ! M'écriais-je, la rage dans les veines.


D'un bond j'allais à la porte et l'ouvris rageusement, pensant croiser le regard de mon autre soeur. Mais à la place d'yeux marrons, je croisais un regard bleu-vert...Jonah se trouvait devant moi, la main encore levée suite au fait d'avoir sonné. Les yeux grand ouverts, il semblait surpris.


– Ce n'est vraiment pas le moment ! Lachais-je hors de moi.

– Désolé...Fit-il, troublé.

– C'est bon, je m'en vais, envoie moi ta procuration, je n'espérais pas plus de toute façon. Dit Katrina, se levant.


Me lançant un regard noir, elle sortit de la pièce, niant totalement Jonah. Dans un soupire, je passais ma main sur mon visage, avant de prendre une grande inspiration.


– Tu veux quoi ? Demandais-je essayant dêtre calme.

– Je suis désolé, je repasserais...Je...Begailla-t'il, géné.

– C'est bon, Dis-je en allant dans la cuisine. Si tu dois me miner un peu plus le moral, autant le faire tout de suite, que je me suicide apres.


Je l'entendis fermer la porte, alors que je me mettais à genoux, cherchant quelque chose sous mon lavabo. Lorsque je le trouvais, je me relevais, et posais la bouteille de wisky sur la table basse avant de m'assoir sur le canapé, la tête contre le dossier, fermant les yeux.


– Laisses-moi boire un verre avant. Dis-je, passant une nouvelle fois mes mains sur mon visage.

– Je...Je ne suis pas venu pour te faire des reproches Nath...Soufla-t'il en s'asseillant près de moi.


Je tournais la tête vers Jonah pour voir qu'il disait vrai. J'étais plus ou moins soulagé. Mon regard se reposa sur le plafond, avant qu'un einième soupire traverse mes lèvres.


– C'était ta soeur ? Elle te ressemble...Dit-il, dans un sourire.

– Malheureusement...Dans ma famille, nous ne sommes pas aussi proches que toi et Tim.

– J'ai cru comprendre.


J'éclatais alors de rire, me mettant assis et ouvrant la bouteille. Je me servis un verre et le bu cul sec.


– Je suis pitoyable à m'enfuir comme ça...Soufflais-je, alors que je portais un deuxieme verre à mes lèvres.

– Tu fuis quoi ? Demanda Jonah, se raprochant sensiblement de moi.

– Ma famille...Mon père...et mon passé.


Jonah ne dit rien. De toute façon, il n'y avait rien à dire... Apres un troisième verre, je me ralongeais sur le dossier.


– Tu veux en parler ? Fit Jonah, posant son coude sur le dosier ,et sa tête sur sa main.

– De quoi ? De ma soeur ? Demandais-je tournant ma tête vers lui.

– Oui...Tim ne m'a jamais dit que tu avais une soeur.

– Parce qu'il ne le sait pas...


Jonah ouvrit de grand yeux surpris, regardant autour de lui, surement à la recherche de photos familiales.


– J'ai deux soeurs, me décidais-je a dire, en fermant les yeux. La première, c'est Katrin, tu l'as vu à l'instant. Elle est mariée à un gars qui travaille dans le pétrole, le genre de gars à n'être jamais à la maison. L'autre, c'est Emily. Elle a deux ans de plus que moi, et est fiancé à un étudiant en medecine. C'est celle qui s'occupe le moins de moi et me laisse en paix. Ça doit bien faire 10 ans qu'on ne s'est plus parlé sans ce disputer...

– 10 ans ? Fit Jonah, perdu.

– J'avais 13 ans la première fois qu'il a commençé à me frapper.


Je sentis Jonah se criper et me lançer un regard triste. Mais je n'en avais pas besoin. Avec le temps, j'avais appris à faire avec, et à ne plus souffrir de cette distance familiale.


– Qui ça ? Osa demander le brun, peu sûr de lui.

– Mon père.


Jonah ne su quoi dire, se contentant de me fixer. J'éclatais alors de rire, comme fou. J'avais envie de relâcher la pression qui s'accumulait.


– Le pire dans tout ça, c'est que ça aurait dû nous soudez plutôt que de nous détruire. J'avais le choix, soit c'était moi, soit c'était elles...Je me suis toujours choisi...Et elles n'ont jamais accepté ce qui se passait. « Papa est malade », « Il ne sait pas ce qu'il fait. M'exclamais-je, la voix forte, pour reprendre plus faiblement. « Arrete d'essayer de te rendre interessant, Papa ne ferait jamais ça »...Même les marques...J'avais les preuves, mais non...Je me bagarais en cours...


Je me redressais, posant ma tête entre mes mains. Je n'avais pas envie de pleurer mais je ne me sentais pas vraiment bien. La main de Jonah se posa alors sur mon dos.


– C'est pour ça que je me suis tiré à 18 ans. Elles refusaient de me croire, alors j'ai cessé de vouloir les protéger...C'est cruel...Mais j'aurais tout donné pour qu'il leur fasse au moins une fois ce qu'il me faisait, pour qu'elles me croient enfin...Mais le jour où je me suis tiré, il s'est calmé...Et je suis persuadé qu'il n'attend qu'une chose c'est que je revienne pour recommencer.


Je sentis alors les bras de Jonah venir me serer et sa tête se posa dans mon cou. Un bien immense chassa alors cette douleur qui commençait à me ronger, et je posais ma tête contre la sienne. Mes yeux se fermèrent ennivrés pas son odeur. Nous n'avions pas reparlé de notre dispute, d'ailleurs je n'en avais pas envie. Je voulais juste rester là, bien, avec lui. Il me surprit en s'approchant un peu plus de moi.


– Je pense la même chose que toi, souffla-t-il, timidement

– Quoi ? Demandais-je surpris.


De quoi parlait-il ? De ce que je vennais de lui confier ? Doucement, je m'écartais de lui essayant de croiser son regard alors qu'il restait fuyant. Je mis alors mes mains sur ses épaules et le forçais à me regarder.


– Jonah, dis-je, perdu, de quoi tu me parles ?


Il soupira fortement comme pour se donner un peu de courage et posa ses yeux bleus-gris dans les miens. Un frisson me parcouru alors qu'il semblait si sûr de lui. Dans ces moment là, il me grisait completement. Il était magnifique et m'envoutait completement. Sa voix parvint à mes oreilles. Il suffit de quatre petits mots pour me faire comprendre que le destin et les sentiments étaient quelque chose d'incompréhensibles...


- Tu me plais aussi...


Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 12:55
Suite de la partie 1
 

Je sonnais à sa porte l'estomac noué. Il arriva quelques minutes après m'ouvrant la porte avec un sourire timide. Mon regard se posa sur ses habits, et mon coeur explosa imméditement. Il était purement magnifique. Un simple jean, un tee-shirt blanc et une veste costard...J'avais en face de moi un vrai homme et non un gamin.


– On y va ? Fit Jonah, géné que je le regarde ainsi.


Je lui fis alors un énorme sourire et lui tendis un casque. Une grimace étira ses lèvres et je compris, que comme Tim, il n'aimait pas les motos.


– Tu es sûr que tu veux y aller en moto ? Me dit-il, faiblement.

– Oui ! M'exclamais-je, ne lui laissant pas le choix de me dire non.


Je remarquais alors que Jonah était de plus en plus mal à l'aise. Voulant le rassurer, je continuais :


– Ne t'inquietes pasn je n'ai jamais eu d'accidents et j'irais doucement.

– Bon...D'accord...Dit-il en haussant les épaules.


Il ferma la porte et attrapa le casque. Ensembles, nous nous rendîmes à la moto que j'avais laissé sur la chaussée. Je grimpais d'abord, puis il s'installa derrière, ne sachant où mettre ses mains.


– Si tu ne te tiens pas à moi Jonah, tu ne vas pas rester longtemps sur la moto. M'exclamais-je amusé.


Il se colla alors un peu plus contre moi, posant ses mains contre ma poitrinne. Je fermais les yeux sous ce contact, sentant la chaleur de son corps sur mon dos. S'il savait les pensées qui me traversaient à cet instant, ça ferait longtemps qu'il serait rentrer chez lui...J'attrapais alors ses mains et le collait un peu plus à moi. Puis fermant les yeux et soufflant pour me donner du courage, je demarais, et pris la route. Je ne savais pas ce qui se passait...Mais je m'en fichais...Nous ne faisions rien de mal après tout...


**


Nous arrivâmes devant une boite de nuit assez branchée de la ville. J'avais l'habitude venir ici, ce qui me permettait d'entrer directement, sans passer par la porte. Jonah et moi descendîmes de la moto et apres un sourire, nous nous dirigeâmes vers l'entrée.


La boite de nuit était bondé, et tout le monde se trouvait sur la piste. Arrivé aux vestiaires, je donnais ma veste, et demanda celle de Jonah, mais il me fit non de la tête avant de rougir.


– Tu va vite crevé de chaud si tu garde ta veste...Allez donnes la moi. Dis-je, gentillement.


Il soupira et enleva sa veste, mettant immédiatement ses mains dans ses poches et en baissant la tête. Il n'était pas vraiment musclé mais du blanc sur cette peau matt lui allait vraiment très bien. Je donnais nos vestes et m'aprochais de lui.


– Ne t'inquietes pas, même sans ta veste tu es toujours sexy ! Dis-je, dans un sourire.


Je lui tirais ensuite le bras pour qu'il me suive, et immédiatement nous nous frayâmes un passage dans la foule pour trouver une table. Quelques minutes plus tard, nous en trouvions une près de la piste de danse. Jonah s'asseilla, regardant autour de lui. Je restais là quelque minutes à le regarder. Il semblait totalement perdu dans cet univers, étais-ce la première fois qu'il allait en boite ? Il tourna alors la tête vers moi et je me mis à rougir et fuis son regard, je n'aimais pas vraiment me faire surprendre à devisager les gens.


– Je...Tu veux un verre ? Demandais-je maladroiteusement.

– Un bierre...Dit-il en hochant la tête.


Je lui fi
s un sourire et me levais précipitement, allant jusqu'au bar. Là, je commandais deux bieres et attendis que le serveur me serve. Il ne fallut que quelques minutes pour qu'un homme vienne me parler. Il était assez jeune, surement était-ce la première fois qu'il arrivait à rentrer dans cette boite. Blond les cheveux assez longs, il était indéniable qu'il était beau, mais ce soir, je n'étais pas seul.


– Tu veux que je t'offre un verre ? Me demanda-t'il, des rougeurs aux joues.


Il était mignon, mais le serveur arriva, et me tendit les boissons. Je les pris et les montrait à l'inconnu.


– Désolé je suis déjà accompagné. Répliquais-je avant de partir rejoindre Jonah.


J'arrivais vers lui et lui tendis sa biere. Dans un sourire je m'asseillais et nous nous mîmes à discuter de la boite. Je lui racontais alors que j'aimais ce genre d'endroit, que je me sentais libre et que ça me ressoursait en quelque sorte. Jonah buvait mes paroles comme avide de conaissances. Géné de ne parler de moi depuis une heure, je détournais la conversation vers lui.


– Et toi tu viens souvent en boite ? Demandais-je connaissant déjà la réponse.

– Non...Pas vraiment, quand je rentre le soir...Je suis plutôt crevé alors...répondit-il hésitant.

– Tu bosses demain ?

– Non...Et toi ?

– Oui, mais je vais quand même profiter toute la nuit ! Lançais-je en me levant, tu viens ?


Il sembla ne pas comprendre, fronçant les sourcils.


– Tu viens danser avec moi ? Demandais-je dans un sourire.


Jonah piqua un fard et fit non de la tête regardant ailleurs. Il n'était pas encore très à l'aise et je ne pouvais que le comprendre. Je lui fis un sourire et partis danser sans lui. M'enroulant entre ces hommes et ces femmes. La musique me guidait et je fermais les yeux la savourant. J'aimais ces instants où j'étais libre de mon corps, libre de chacun de mes mouvements. Totalement absorbé, je sursautais alors que je sentais un corps qui se collait derrière moi. Je me crispais immédiatement, s'agissait-il de Jonah ? Je me retournais alors qu'il me prennait dans ses bras et constatais que ce n'était pas lui mais le garçon du bar.


– Tu ne m'échaperas pas cette fois ! Dit-il plein d'enthousiasme.

– Je suis toujours accompagné. Répliquais-je en posant mes mains sur son torse pour le repousser.

– Il n'a pas l'air tres interessé s'il te laisse danser tout seul.


Rapidement je lançais un regard en coin a Jonah qui nous regardait mais qui ne faisait aucun geste.


– Désolé, je ne suis pas intéréssé. Dis-je froidement.

– Allez, je te promets que tu vas passer une bonne nuit avec moi. Répondit-il essayant de m'embrasser.


Je le repoussais alors vivement, lui lançant un regard noir. C'est alors que je sentis deux bras m'encercler et un tête se poser dans mon cou.


– Il est avec moi. Dit Jonah, froidement.


Le sentir aussi près me fit frissonner. Le blond sembla soudainement se réveiller car il partit aussitôt, nous laissant seuls. Je me retournais alors géné.


– Merci...Je ne savais pas comment le faire partir..Fis-je, passant ma main sur ma nuque.

– Je devrais peut-être danser avec toi...Au cas où...Dit-il mal à l'aise.


Je me retiens alors de rire devant cette soit disant obligation. J'acquiessais et passais mes bras autour de son cou. Immédiatement, le rouge lui vint aux joues. S'il fallait qu'on danse, autant le faire dans les règles, pour donner...l'illusion comme il le voulait. J'attrapais ses mains et les posait sur mes hanches, me collant à lui. Mes bras se posèrent sur ses épaules, laissant nos visages tout près l'un de l'autre. Je pouvais sentir son souffle s'accélérer et çela me fit sourire.


– Comme ça il aura vraiment l'impression qu'on est ensemble. Dis-je, dans un sourire charmeur.


Il ne me répondit rien, rougissant de plus belle alors que je bougeais mes hanches, collant nos bassins.


– Détends-toi, murmurais-je tout contre ses lèvres.

– Je...Je ne sais pas danser, bredouilla-t'il, rouge de gène.

– Moi non plus...Laisse-toi juste guider par la musique...Ferme les yeux.


Je craquais. Tout simplement. Je craquais et je le draguais. Pire que ça je l'allumais. J'aurais dû arrêter mais j'en étais incapable. Il ne me repoussait pas non plus...Mes hanches se collèrent un peu plus contre les siennes, et je resserais mes bras autour de son cou. Je sentis alors son bassin bouger, signe qu'il commençait à se lacher. Perdu...Totalement absorbé par ses levres, je collais mon front contre le sien, oubliant tout autour de nous, oubliant qu'il était le frère de Tim...Ses mains sur mes hanches remontèrent dans mon dos, si bien qu'un frisson me parcouru. Mon nez vint carresser sa joue et je me rapprochais de ses lèvres, hypnotysé. Son souffle m'électrisant, je m'approchais dangereusement de l'interdit. Il nous restais quelques centimètres à franchir, et Jonah, à ma plus grande surprise, fit la moitié. Mais au moment même où j'allais l'embrasser, la musique se coupa. Tout se passa très vite, le DJ cria dans son micro et Jonah reprit ses esprits, me repoussant avec force. La main sur sa nuque comme Tim avait l'habitude de le faire lorsqu'il était géné, il fuyait mon regard comme pris en faute. Je sus à cet instant que j'étais allé beaucoup trop loin...


– Je...Je vais prendre l'air ! Dit-il partant immédiatement.

– Jonah attends ! M'écriais-je essayant de le retenir.


Mais il ne m'écouta pas et sortit de la piste allant jusqu'aux vestiaires, prenant sa veste. Après un juron, je le suivis, prenant mon vêtement à mon tour. Dehors, je le cherchais désespérément pour le trouver contre le mur de la boîte, la main sur les yeux.


– Jonah...Soufflais-je tristement. Excuse moi, je n'aurais pas dû...

– Je vais y aller, dit-il le regard fuyant.

– Non attend, laisse-moi te ramener au moins !

– Je vais prendre un taxi merci.


Sans un regard pour moi, il s'avança vers la rue et là s'en réfléchir, je perdis la tête :


– Tu me plais.


Il se figea immédiatement, restant tourné dos à moi. Je faisais surement un belle connerie, mais tampis.


– Je sais que c'est idiot, et que je devrais pas ressentir ça...Tu es le frère de Tim et je sais que même si c'est lui qui m'a largué, il piquerait une crise en voyant ça...Mais j'y arrive pas. Je me sens bien avec toi...je...Je...Tu me plais.

– Tu ne peux pas me dire ça...Dit-il froid.

– Jonah...Soufflais-je tristement.

– Je ne veux plus te voir.


A mon tour je me figeais...Il passait d'un extreme à l'autre...


– Quoi ? Demandais-je surpris

– Ne m'appelle plus, ne m'envoies plus de message, et ne pense même plus à moi. On est allés beaucoup trop loin.


Sans rien ajouter de plus, il marcha et hella un taxi. Je ne fis rien, me contentant de le regarder. Il ne se retourna même pas, et partit...C'était peut-être mieux finalement...Encore sous le choc, je rentrais de nouveau dans la boîte à la recherche d'une personne. Et je la trouvais en train de danser sur la piste. Dégageant les gens autour de lui, je croisais mon regard dans le sien.


– Tu veux toujours m'offrir une nuit ? Demandais-je, froidement.

– Tu as laché ton gars ? Fit le blond surpris.

– Oui ou non.

– Ok.


Je lui pris alors la main et l'enmenais dehors. Lui tendant un casque, il monta derrière moi, et dans une accélération buyante, je rentrais chez moi. Furieux et mélancolique...


**



Suite partie 3 (P****** d'OB)

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mercredi 14 janvier 3 14 /01 /Jan 12:49
 Coucou mes petit lou !!!!


J'espère que vous allez bien, moi je croule sous les feuilles de cours, c'est la misère. Je vous met le chapitre suivant de Tios, en espérant que cette histoire et chapitre vous plairont.

Gros bisous !




Je pris un temps avant de lui répondre, ne comprenant pas cette soudaine demande. Culpabilisait-il de me voir aussi triste ? Il n'en avait pas l'air pourtant...

 


– Je...C'est que...Dis-je, géné.

– Je comprendrais si tu ne le voudrais pas. Me coupa-t'il, se voulant rassurant.


Pourquoi me sentais-je aussi géné ? Je n'étais plus avec Tim, je pouvais très bien aller boire un verre avec son frère en toute amitié.


– C'est d'accord ! M'exclamais-je, dans un sourire.


Je vis alors ses lèvres dans un sourire et mon coeur se mit à battre, endiablé. Il était tellement magnifique lorsqu'il sourirait que cela me faisait peur. Là, maintenant, il n'était plus le frère de Tim, mais un homme qui vennait de m'inviter à sortir...


– Je te rejoins devant le magasin dans une heure alors...Dit-il, se passant la main dans les cheveux pour montrer son embarras


J'acquiessais pour lui montrer mon accord et il partit. Je restais là, planté devant ses chaussures à le regarder passer la porte. Il ne ressemblait à aucun de mes amants, tellement mature, tellement intelligent...Mais il m'attirait. Pourquoi ne nous étions-nous pas rencontré huit mois plutôt ?


– Il ressemble a quelqu'un...


Immédiatement je me retournais, croisant le regard de ma collègue. Je ne l'avais même pas entendu bouger, trop pris dans les yeux bleus de l'homme qui vennait de partir.


– C'est le frère de Tim...Soufflais-je, géné.

– Et tu vas sortir avec ? S'écria Alice, surprise.

– On ne va pas vraiment sortir ensemble...Dis-je, dans une grimace.


Alice ne dit rien, me laissant retourner à la caisse. Je ne cessais de me demander ce qu'il se passerait si Tim avait vent de ce rendez-vous...Le connaissant, il piquerait une crise à l'idée que son frère fréquente son ex. D'ailleurs, il devait surement être en train de passer du bon temps avec sa nouvelle conquete...Rageusement, j'allais pour faire le compte de la caisse, mais tout les tickets de caisses tombèrent au sol suite à ma maladresse. Devant être rangès dans un ordre chronologique, un juron passa le barrage de mes lèvres et immédiatement je me rabaissais pour les ramasser.


Stréssé comme jamais, je posais mes yeux sur l'horloge. J'étais en retard,et j'espérais vraiment que Jonah m'attenderait dehors. Une fois finis, j'attrapais ma veste et sortais en courant après avoir salué Alice. Je le vis alors, de l'autre côté de la rue, les yeux posés dans le vague. Je courrais vers lui, et arrivais le souffle coupé, respirant avec difficulté.


– Jonah, m'écriais-je, attirant son attention.


Il sursauta et se retourna, surpris.


– Désolé, j’ai du retard, mais je n’ai pas réussi à finir plus tôt… m'excusais-je géné.


Il regarda alors sa montre vennant tout juste de comprendre que j'étais en retard.


– Ce n’est rien, dit-il mal à l'aise.

– Ca fait du bien d’avoir fini en tout cas. M'exclamais-je, Ca ne t’a pas gêné d’avoir du m’attendre ?

– Non ne t’inquiète pas j’avais quelques courses à faires, répondit-il, en me montrant ses paquets.


Nos yeux se croisèrent alors et je ne pu les décrocher. Je ne sais pas ce qui m'attirait chez lui, moi qui d'habitude aimait les étudiants, je me retrouvais à fantasmer sur un homme, qui de plus était le frère de celui que j'aimais. Un pincement au cœur me déstabilisa. Je l'aimais encore. J'aurais voulu qu'il m'arrache mes sentiments en même temps qu'il m'avait brisé le cœur, mais cela était encore impossible...Gêné, je secouais alors ma tête comme revenant à la réalité. Il m'avait brisé le cœur, mais ce n'était pas une raison pour m'empêcher de vivre à nouveau.


Je replaçais alors la mèche de cheveux qui me tombait sur les yeux et demandait, plein d'entrain.


– Bon alors, tu m'emmènes où ?


Je le vis alors rougir et détourner le regard. Qu'est-ce qu'il pouvait être irrésistible à être aussi peu sûr de lui...


– C'est à dire que...Je...Je ne sors pas beaucoup alors...Je ne connais pas de...Bredouilla-t-il gêné.

– Oh ne t'inquiètes pas, m'empressais-je de répondre en rigolant, je connais un coin sympa, je vais t'y emmener.


Cette dernière phrase était soutenue d'un clin d'œil, comme pour le convaincre moi et lui que je savais ce que je faisais. Mais la vérité, c'était que plus le temps passait, et plus je sentais cette confiance en moi disparaître. Lorsque nous serons assis, de quoi allons nous parler ? Nous primes une petit rue pleine de bars, tous plus modernes les uns que les autres, mais il n'y avait qu'un seul qui m'intéressait et je le trouvais, le montrant du doigt à Jonah.


– C'est ici, dis-je, ça ne paye pas de mine, mais tu verras, à l'intérieur c'est très chaleureux.


Nous marchâmes en direction du bar, et je continuais de m'expliquer.


– J'y ais travaillé quelques temps...Ca fait une éternité que je n'y suis pas allé, Tim détestait cet endroit...

– Je n'ais pas les même goûts que mon frère...


Je me tournais alors vers Jonah, lui souriant tristement. Je ne pouvais m'empêcher de parler de Tim...Nous entrâmes dans le bar, et immédiatement je reconnus le patron, qui vint vers nous.


– Nath ! Ca fait un baille qu’on t’a pas vu ici ! Allez ça doit bien faire un an.


Je lui serrais vivement la main, content de le voir apres tout ce temps. Il n'avais pas du tout changé, toujours aussi ouvert et amical.


– Oh tu sais...Je n'ai pas vraiment eu le temps en ce moment...Mais ça me fait plaisir de te revoir. Répondis-je, heureux.


Le patron me sourit chaleureusement et se tourna vers Jonah, lui faisant un petit sourire.


– Tu ne nous présente pas ta nouvelle conquête ? Plutôt bel homme, ça change des gamins.


Je me figeais alors. Il vennait de concrétiser tout ce que je m'évertuais à ne pas penser. Je jettais alors un regard discret à Jonah qui s'était figé lui aussi, et priais pour qu'il ne veuille pas s'en aller.


– C'est le frère de mon...De mon ex...Dis-je rapidement. Ce n'est pas ce que tu crois. Il s'appelle Jonah.


Je me tournais alors vers Jonah


– Et Jonah, je te présente Aurélien.


Aurélien alla lui sérer la main avant d'ajouter qu'il était enchanté de le connaître. Il nous montra une table et nous nous asseillâmes dans un coin. Je posais alors mon regard sur Jonah, qui regardait autour de lui, comme émerveillé. Avais-je choisi le bon endroit ? N'étais-ce pas trop chaleureux pour lui ?


– Tu as raison, dit-il, me faisant sortir de mes pensées, j'aime beaucoup cet endroit, Bon choix...


Je lui fis alors un petit sourire, ravi qu'il aime ce lieu.


– Tu as travaillé ici longtemps ? Me demanda-t'il intéréssé.

– Quatre mois, puis j'ai démissionné, répondis-je, J'aime avoir du changement dans ma vie...Je n'arrive pas à rester dans un endroit et faire tout le temps la même chose.

– Oui...Dit-il en hochant un peu la tête, Je comprends...Des fois on n'a pas le choix. Et tu travailles au magasin depuis combien de temps ?

– Quatre mois ! Répliquais-je, un sourire jusqu'aux oreilles.


J'entendis alors Jonah rire, il avait comprit ma subtilité. Mon travail au magasin devenait de plus en plus ennuyeux, si bien que tous les jours, je me disais que je devais changer de travail. Peut-être à nouveau dans un bar...


Aurélien nous amena nos boissons et un silence s'installa entre nous. Moi d'habitude si jovial, je ne savais quoi lui dire. Il me troublait, et cela m'agaçait.


– Depuis quand est-ce que tu fais de la photo ? Demandais-je, sans réfléchir.

– Oh, répondit-il, surpris, Je… Il y a quelques années, j’ai trouvé un vieil appareil délaissé sur un banc… Ca remonte à environ huit ans. J’ai toujours trouvé moyen de m’acheter quelques pellicules et les faires développer, et je n’ai jamais arrêté…

Il s'arreta là, ne voulant pas continuer. Mes sourcils se fronçèrent, Jonah ne semblait pas decider à parler de lui, ce que je comprennais tout à fait.


– Et qu'est-ce que ça t'apporte ? Demandais-je buvant une gorgé de mon verre.

– Ça a toujours été une forme d'échapatoire pour moi, répondit-il après un moment de réflexion, Et peut-être aussi une manière de saisir quelques instants qu'on oublie trop vite...


Ces mots me touchèrent. Il avait là une véritable passion, une chose qui pouvait le libérer quelque soit l'endroit où il était. J'aurais aimé avoir la même chose, mais a part un désir plus profond que les autres, il n'y avait rien.


– C'est bien d'avoir une passion...Soufflais-je dans un sourire.

– Mais ne parlons pas autant de moi, dit-il en acquiesçant, et toi, tu as une passion ?

– Je n'ai pas vraiment de passion, mais des rêves, et le premier serait de faire le tour du monde un jour. Tu vois de prendre un sac à dos, et de partir comme ça...


Je pu voir ses sourcils se hausser, signe qu'il était surpris. Moi je ne l'étais pas. Peu de gens comprennait mon besoin de totale liberté, de défis. Partir, sans aucune attache, avec simplement le strict necessaire pour vivre. Voir de nouvelles cultures par moi-même...Je le voulais, et un jour je le ferais.


Nous continuâmes notre discussion, apprenant pleins de choses l'un sur l'autre. Il était si différent de Tim que cela me faisait plaisir de discuter avec quelqu'un qui partageait les mêmes gouts que moi. Etais-ce parce qu'il était plus âgé que moi ? J'avais toujours l'habitude de flirter avec des hommes plus jeunes, toujours différent de ma personnalité, mais jamais je n'avais rencontré une personne qui partageais autant de points communs. Cela me faisait plaisir autant que ça me faisait peur...


Pris dans mes pensées, je sursautais alors que j'entendais Jonah tousser brusquement. Mon regard se posa sur lui, et je le vis rougir violement et éviter mon regard. Mais alors que j'allais parler, la sonnerie de son portable retenti et il baissa la tête, le consultant. Je le vis se figer, comme pris en faute. Après quelque secondes, je commençais à m'inquieter.


– Quelque chose ne va pas ? Demandais-je troublé.


Il releva alors la tête, le rouge aux joues et me dit que tout allait bien. Je sus à cet instant que ce n'était pas la vérité, mais je n'avais pas envie de le froisser. Nous reprimes notre discussion comme si de rien était, rigolant de temps à autre.


– J'ai appris que tu as élevé ton frère tout seul, dis-je, dans un sourire, à quel âge ?

– Seize ans. Répondit-il, géné.

– Si jeune...Et tu as réussis à t'en sortir...Comment as-tu fait ? Des petits boulots comme moi ?


J'entrais dans sa vie privée et j'en était pleinement conscient, mais il m'intriguait, et j'avais envie de mieux le connaître. Mais cela ne sembla pas lui plaire car il ne me répondit rien. Son regard se fit fuyant, comme s'il avait quelque chose à cacher. Il semblait de plus en plus mal à l'aise et je m'en voulu aussitôt, ce n'était pas ce que je voulais...


– Eh Jonah ! Ne panique pas comme ça.M'exclamais-je vivement, Désolé, je n’aurais pas du jouer l’indiscret comme ça. Ton passé reste ton passé. Si tu n’es pas prêt à en parler, tu n’as pas à te forcer. Tim m’a juste dit que c’était toi qui l’avait élevé alors que vous n’aviez plus de parents, et ça me suffit pour voir que tu es quelqu’un de bien.


Son regard s'ancra alors dans le mien, et je ne pu le quitter. Ses prunelles océan étaient si profondes et semblaient si tristes que cela me faisait de la peine. J'étais persuadé qu'il cachait quelque chose à tout le monde, sans même se l'avouer à lui, et cela lui faisait du mal. Voulant lui apporter un peu de soutien, j'approchais ma main près de la sienne et la posait dessus, sans aucune arrière pensée. Mais Jonah ne l'entendit pas de la même façon. Il sursauta violement et retira sa main, comme pris en faute. Son regard se fit une nouvelle fois fuyant...Avais-je dépassé une limite ? Un grimace étira mes lèvres...J’en oubliais qu'il était le frère de Tim et qu'il pouvait mal interpréter mes gestes...


Il posa son regard sur sa montre, et ses yeux s'agrandirent de surprise. Il se leva alors, géné.


– Je suis désolé, je dois y aller. J’ai un repas et je n’ai pas vu l’heure… dit-il, désolé.

– Pas de problème. Tu peux me donner ton numéro ?


J'avais parlé sans réfléchir et me rendait compte immédiatement de ma gaffe. Moi qui me demandais si je ne franchissais pas des limites, je vennais de le faire en beauté cette fois...


– Désolé, je n’aurais pas du… Excuse-moi. Soufflais-je géné à mon tour.

– Non d’accord, répondit-il, sérieux.


Je posais alors un regard surpris sur lui. Il prit un stylo et marquai son numéro sur la nappe en papier. Puis il la déchira et me la tendit, avec un sourire. Je pris le papier et le mis dans ma poche, ravi, et me levais. Nous allâmes au bar, et nous payèrent séparement. Il me dit en revoir, et je le laissais partir, Antony me retenant. Ce fut avec une joie immense que s'achevait cette journée, qui avait plutôt mal commençé...


**

La nuit vennait de tomber et je me retrouvais chez moi à m'ennuyer devant la télévision. Mon regard ne cessait de se poser sur ce bout de papier près de mon portable. Avait-il ressenti la même chose que moi ? Je n'avais cesser de penser à Timothy, mais le plus bizarre était que la tristesse m'avait quitté pour laisser place à une immense envie de le connaître, lui, son frêre.


Je mordis alors mes lèvres. Il était indéniable qu'il me plaisait, mais cela semblait si irréel...Jamais je n'étais sorti avec un homme comme lui, alors pourquoi ressentais-je ce sentiment maintenant ? Et surtout pourquoi lui ? Ne pouvait-il pas être autre chose que son frère ?


– Ahhhh j'en ai marre ! Grognais-je, las.


Je me mettais debout pour faire les cent pas dans mon appartement. Et si je l'appellais ? Non...Je lui dirais quoi...Je retournais alors m'assoir sur mon canapé et attrapais mon portable et le billet.


– Je peux toujours lui envoyer un message...Soufflais-je voulant me donner un peu de courage.


J'ouvris alors un nouveau message et commençais à tapper, peu sûr de moi. Après tout qu'avais-je à perdre ?


« J'ai passé un agréable moment avec toi. Pourra-t'on le refaire ? »


J'appuyais sur le bouton d'envoi et reposais mon portable vivement, comme si celui-ci me brulait les mains. Rongeant mes ongles comme j'avais l'habitude de le faire, je laissais mes yeux poser sur cet objet, attendant une réponse. Mais en vain. Au bout de deux heures, je n'avais toujours pas de réponse...Surement Jonah avait-il plus la tête sur les épaules que moi, et savait très bien quelles étaient les limites à respecter. Il n'en restait pas moins que le frère de mon ex, et moi l'ex de son frère. Que pouvais-je espérer...S'il m'avait invité à boire un verre, c'était seulement par pitié, par culpabilité...Quel Idiot.


Enervé je me levais et allais prendre une douche, et commençais à m'habiller. Je n'allais pas rester chez moi à déprimer encore une fois. Mais alors que j'enfilais mon jean, j'entendis la sonnerie de mon portable. Je restais figé quelques instants, avant de comprendre que j'avais un nouveau message. Immédiatement, je me ruais hors de la salle de bain, manquant de m'étaler plusieurs fois. Arrivé, je le pris en main et un sourire étira mes lèvres alors que je voyais ce « oui ». Simple, mais pourtant chargé de non-dits. Il voulait qu'on se revoit et à cet idée mon coeur s'accéléra.


Sans vraiment réfléchir, je lui répondais.


« Tu fais quoi ce soir ? »


Anxieux, j'attendais encore quelque secondes, avant que mon portable sonne de nouveau.


« Je regarde la Tv... »


J'ouvrais alors un nouveau message, mais me stoppais. Etais-ce normal que je me sente aussi exité ? J'avais envie de le voir certes, mais je ne devais pas oublier qu'il restait le frère de Tim et qu'il allait piquer une crise en apprennant ça...


– Oh et puis merde, il ne s'est pas géné pour me plaquer...On va juste faire une virée entre...Amis. Dis-je, les sourcils fronçés.


« Ca te dis d'aller en boite avec moi ? »


Sa réponse ne tarda pas : « Oui pourquoi pas ». Immédiatement je lui répondais que je passais le prendre dans dix minutes. Puis je jetais mon portale sur la table et allait enfiler mon tee-shirt noir puis ma veste en cuir marron. Je me passais alors de l'après-rasage et attrapais mes deux casques puis sortis. Un ronronement de moteur, et j'allais en direction de chez Jonah.


**




Suite dans la partie 2 ^^

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Mardi 6 janvier 2 06 /01 /Jan 23:40
Hey mes petits lou ! J'espère que vous allez bien !!!
Alors moi, c'est la galère, je suis en plein partiel, et je suis malade u_u, je vous promet c'est pas beau a voir, vive les exams hein ^^
J'espère que cette suite vous plaira ^^ on avance de plus en plus dans l'histoire, et on bientôt au moment fatidique..Enfin le bientôt il arrivera quand même dans un moment lol.
Allez ! Gros bisouuuuuuu (l)

 

« Je me souviens de ces instants, si magiques et si merveilleux, où il n'y avait plus que moi et lui. Je me souviens de ses tendres baisers, j'avais l'impression de vraiment exister dans ses bras. Ayden était au courant de notre aventure, mais ne disais rien. « J'étais jeune, je devais profiter ». Ca sonnait faux pour moi. Je prenais ce qu'Alexander voulait bien m'offrir, mais je voulais plus, beaucoup plus. Je refusais de me donner à lui s'il ne quittait pas Bayron. Je ne faisais que l'imaginer dans ses bras, prenant du plaisir.


Ce jour là, nous nous trouvions dans ma chambre. Depuis un certain temps, Alexander délaissait Bayron, ne passant son temps qu'avec moi. Ce dernier avait bien remarqué la nouvelle attitude d'Alex et lui avait proposé un rendez-vous. Alex n'avait pas eu le choix et avait accepté. Alors je passais mon temps à l'embrasser, espérant le faire céder, et qu'il reste une nouvelle soirée avec moi. Ses mains ne cessait de me caresser comme je l'aimais, et sa bouche mordillait mon cou. Une jambe par dessus les siennes, je collais volontairement nos intimités pour lui faire comprendre ce qu'il gagnerait s'il quittait Bayron. Il était impatient et je l'étais tout autant que lui. Un gémissement un peu plus fort passa le barrage de mes lèvres, et je mordis celles-ci en sentant la main d'Alex descendre de plus en plus bas. Le rouge me monta aux joues et dans un gémissement je soufflais un « non » peu convaincant. Dans un sourire, Alexander, déboutonna mon jean et passa sa main sous mon boxer, touchant mon penis. Je me cambrais immédiatement, fermant les yeux. Il pouvait faire de moi ce qu'il voulait, et il en était conscient. Mais ce que j'aimais par dessus tout chez lui, était qu'il me demandait toujours avant de faire...


– Laisse moi te faire du bien... Souffla-t-il, le regard désireux.

– Quitte Bayron et tu pourras. Répliquais-je, sérieusement.


Ses sourcils se fronçèrent et vivement, il commença à me masturber. Ma timidité n'était plus présente à ses côtés, tellement je me sentais bien avec lui. Je n'avais honte de rien. J'étais devenu Bisexuel, plus homosexuel qu'autre chose, et peu m'importait. Juste lui est moi. Malgré ma bonne volonté, je gémissais de plus en plus fort, et ne résitais pas bien longtemps.


– Laisse moi... Juste ça Zach... J'ai envie de toi, tu ne peux même pas imaginer. Me susurra-t-il à l'oreille, d'une façon si sensuelle, que mes poils se hérissèrent.


Je ne répondis rien, incapable de prononcer un mot sous les caresses qu'il me prodiguait. Un sourire amusé aux lèvres, Alex descendit son visage jusqu'à mon tee-shirt, légèrement relevé. Sa langue s'enfonça dans mon nombril. Je me cambrais de tout mon long, sentant que je ne tiendrais pas bien longtemps. Nous étions en train de franchir une étape que je nous avais toujours interdit, mais aujourd'hui, Alexander avait réussit a me faire céder. Ses mains agripèrent mon boxer, le baissant en même temps que mon jean. Les miennes s'agripèrent aux oreillers, cachant mon visage rouge dans celui de gauche. Les doigts d'Alexander glissèrent sur mes cuisses et j'entendis la voix rauque et exitée d'Alex murmurer :


– Tu es magnifique Zach.


Mon coeur se mit à accélérer un peu plus. Comment pouvait-il me trouver beau alors qu'il était avec Bayron ? Je ne pu y réfléchir, me cambrant violement alors qu'Alexander me prennait entre ses lèvres. Cette sensation, je ne l'ais connu avec qu’un homme. On dit souvent que lorsqu'on aime, le septième ciel apparaît à chaque fois. Croyez-moi, c'est vrai. Je n'avais aucune expérience, mais la sensation que je ressenti alors qu'Alex entamait ses vas-et viens, vallait tout le reste. Mes mains s'agrippèrent aux oreillers, et ma gorge dépolyait des gémissements qui me faisaient rougir. J'avais de plus en plus chaud, me suprennant à bouger mes hanches pour m'enfonçer un peu plus dans la gorge d'Alexander. Ce dernier me caressait sans relâche, augmentant le rythme lorsque mes gémissements se faisaient moins bruyants. N'en pouvant plus, sa main s'abaissa, déboutonant son jean. Il se carraissait au même rytme que ses succions, me faisant me cambrer de plus en plus.


Quelques minutes plus tard, je me répendais dans sa bouche dans un cri de soulagement, tandis qu'il éjaculait dans sa main. La respiration, saccadée, l'oreiller sur les yeux, je tentais de retrouver un souffle calme. Alexander, prit un mouchoir et s'essuya la main, avant de se rallonger sur moi, m'offrant un baiser passionné.


– Merci...Souffla-t-il, laissant son souffle glisser sur mes lèvres.

– Tampis ! Répliquais-je, avant de me ruer sur ses lèvres une nouvelle fois.


Je balaçais loin mes inquietudes et barrières. Je ne voulais qu'une chose, aller jusqu'au bout avec Alexander. Il ne régit pas immédiatement mais ce ne fut que très rapide, car immédiatement, il me plaqua sur le lit, posant mes jambes sur ses hanches. J'avais faim de lui, de sa personne. Je voulais l'avoir pour moi, avec moi, en moi. Nous nous embrassions sauvagement, comme si un manque de l'autre se faisait sentir. Alexandre se redressa, surprit de cet échange.


– Tu es sûr ? Me demanda-t'il, inquiet

– Arretes de parler ! M'écriais-je dans un gémissement, me redressant afin de capturer une nouvelle fois ses lèvres.


Les mains d'Alexander vinrent s'entremeller dans mes cheveux blonds. Dans un sourire, il planta son regard émeraude dans mes prunelles et s'éloigna un peu. Lentement, il enleva son tee-shirt, attrapant par la suite mes mains pour les poser sur son torse. Puis il se rallongea sur moi, m'embrassant à m'en faire perdre la tête. Ses mains se posaient sur mon corps sans aucune pudeur. Ivre de ses caresses, je me laissais aller, retrouvant cette chaleur qui controlait mon corps tout à l'heure.


Mais alors qu'il avait réussit a faire céder toutes mes barrières, nous entendîmes la porte d'entrer claquer, et Ayden me crier qu'il était rentré.


– C'est pas vrai ! Cracha Alexander, s'allongeant sur moi, las.


Je ne pu m'empecher de soupirer moi aussi. Toute suite était impossible, surtout pas avec Ayden dans les parages.


– Je suis désolé...Soufflais-je, l'encerclant de mes bras.


Je sentis Alex sourire contre mon épaule et m'embrasser la joue.


– La prochaine fois, on ira chez moi...


Je souris, et Alexander se mit sur ses genoux, enfilant son tee-shirt. Il remit ses chaussures alors que je me rhabillais le rouge aux joues.


– Il va falloir que j'y aille de toute façon. Dit-il, embrassant ma joue.

– Tu m'appelles ce soir ? Demandais-je plein d'espoir.

– Si ça ne se finit pas très tard, je repasserais ici.


Je lui fis un énorme sourire avant de déposer un smack sur ses lèvres. Il se leva et sortit. Je l'entendis discuter avec Ayden alors que je me ralongeais sur le lit un sourire aux lèvres. Mon cousin me rejoingit peu de temps après, amusé.


– Serais-je rentré trop tôt ? Demanda-t'il, s'asseillant au bord du lit


Immédiatement, mes joues reprirent leurs couleurs rouges et Ayden éclata de rire. Nous passâmes le reste de la soirée tranquilement, regardant un film. Puis Ayden sortit, car il amenait une fille en boite. Je restais donc seul a zapper sur différentes chaines, regardant de temps à autre mon téléphone portable. Une heure plus tard, j'entendis quelqu'un frapper à la porte, et immédiatement j'allais ouvrir. Alexander se trouvait derrière, l'air ailleurs.


– Tu as finis tôt ! M'exclamais-je ravi.

– Oui...Dit-il dans un sourire crispé.


Il entra apres m'avoir embrassé la joue et alla poser sa veste sur une des chaises dans la salle à manger. Je sentis immédiatement qu'il était crispé de part sa façon d'éviter mon regard.


– Tout va bien ? Demandais-je les sourcils fronçés.

– Oui oui, me répondit-il, dans un sourire qui sonnait faux.

– Ayden est sortit...Il ne rentrera surement pas de la nuit...Tu peux rester si tu veux.

– D'accord.


Sans un mot, il partit s'assoir sur le canapé, toujours cet air ailleurs collé sur son visage. Je m'asseillais près de lui, et il ne fit aucun geste vers moi.


– Qu'est-ce que tu as fait avec Bayron ? Demandais-je, inquiet.

– Rien, on est allé boire un verre. Répondit Alexander, évasivement.

– Et vous avez discuté de quoi ?

– De pas grand chose, la routine.


Il se leva, imitant un baillement.


– Je suis un peu crevé, ça te dérange si je vais prendre une douche et me coucher ? Demanda-t-il se grattant la tête comme embété.


Je fis non de la tête et me levais. J'étaignis la télé et allais lui préparer un pyjama ainsi que des serviettes. J'allais ensuite me deshabiller, et me mettre dans le lit. Pourquoi était-il étrange ? Je stressais à l'idée qu'il veuille tout arreter. Bayron avait-il tout compris ? Mon coeur se serra à cette idée. Je desaprouvais cette situation, mais je ne voulais pas que l'on ne redevienne que des amis...


Il revint quelques minutes plus tard, m'offrant un sourire crispé. Sans un mot, il s'allongea sur le lit et se mit dos à moi. Il n'avait même pas fait un geste vers moi. Ne supprotant pas cette distance, je m'allongeais, près de lui. Le coeur, lourd, je m'endormis.


Nous nous réveillâmes le lendemain matin à l'aide du réveil. Alexander tenait toujours cette attitute distrainte lorsque je lui parlais, et cela m'inquietais. Nous nous rendîmes au lycée dans une ambiance crispée, suivant les cours l'un à côté de l'autre sans se parler une seule fois. Ce fut à l'heure de la pause, que Belinda vînt nous rejoindre, s'aggripant à moi avec force. Plus le temps passait, plus je me demandais pourquoi Alex ne voulait pas que je la quitte. Bayron vint nous rejoindre juste apres, un sourire aux lèvres. Il embrassa Alexander et je me crispais, fuyant leur regard. Mais je ne pu rester sourd à leur discution.


– Alors tu as penser à ma proposition d'hier ? Fit Bayron, posant ses mains sur les hanches d'Alex.

– Je...Ouais, mais je n'ais pas encore décidé...Répondit-il me regardant du coin de l'oeil.

– Dis oui, alex ! Trois mois en angleterre, ça se refuse pas, tu pourras même faire ce stage que tu veux.


Mon coeur se brisa à l'instant même où j'entendis cette phrase. Il allait partir trois mois sans même m'en parler. Mes poings se sérèrent et je luttais pour ne pas exploser. Il hésitait, et cela m'énervait.


– Je...Il faut que je vois désolé...Dit-il, sentant que j'étais au bord de la crise.

– Alex voyons ! C'est une chance pour toi ! M'écriais-je, agacé.


Je me redressais alors, posant un baiser sur la joue de Belinda.


– Je dois aller à la bibliothèque, a tout à l'heure. Dis-je, dans un sourire faux.

– Attends ! Je viens avec toi, fit Alexander, immédiatement.

– C'est pas la peine.


Mauvais, je marchais rapidement jusqu'à l'énorme batiment qui acceuillait la bibliothèque. J'entrais dans le hall allant immédiatement me réfugier dans une rangée de livres pousséreux. Mais Alexander m'avait suivit.


– Zach...Souffla-t'il, s'approchant de moi.

– Tu comptais me le dire quand ! M'écriais-je en murmurant. Le jour de ton départ ?

– Non...J'ai rien décidé encore...Dit-il fautif

– Mais t'en a envie ! J'en est vraiment marre !

– Quoi ?


Alexander s'était soudainement crispé, et me regardait. Il s'approcha alors de moi et me prit dans ses bras. Je ne pu m'empecher d'avoir les larmes aux yeux. Mes bras se posèrent autour de son cou et ma tête plongeait dans celui-ci.


– Quittes-le...Soufflais-je tristement. Ne pars pas avec lui...Je te promets qu'on ira tout les deux mais n'y va pas avec lui...

– Zach...Je...Dit-il géné.


Je me dégageais alors de lui, le repoussant violement.


– Pourquoi tu hésites tellement ! Ça te dégoute tant que ça de ne sortir qu'avec moi ? M'écriais-je énervé

– Non ! Ce n'est pas ça...Dit-il, dans une grimace

– Alors c'est quoi ? J'en ai ma claque de devoir te partager ! Je te veux que pour moi...Dis-je les larmes aux yeux.

– Je...


Sa voix hésitante me faisait sortir de mes gonds. Un soupire las sortit de mes lèvres alors que je marchais en direction de la sortie, déçu. Mais Alexander, m'attrapa le bras. Enervé, je me retournais, le regard noir.


– Tu sais quoi ! C'est fini ! C'était totalement absurde qu'on commence cette histoire !

– Qu'est-ce que tu racontes ! Fit Alexander, déboussolé.

– Je veux plus qu'on se voit !...Et...Ce soir je vais coucher avec Belinda ! Dis-je dans un ton de défi.

– T'es quand même pas sérieux...Souffla-t'il, déboussolé.

– Si ! Au moins elle, elle sait ce qu'elle veut !


Choqué, il me laissa partir. La sonnerie retentit, et le coeur en morceaux, j'allais en cours sans lui. Belinda m'offrit un sourire et alla s'assoir à sa place. Le visage neutre, J'allais m'assoir près d'elle.


– Tu ne vas pas avec Alex ? Demanda-t'elle, surprise.

– Non.


Alexander rentra alors et de la tristesse voilà ses yeux en me découvrant près de Belinda. Mais il ne dit rien et alla s'assoir à sa place. Je m'en voulais. Ce n'était pas ma faute, et il avait tout ce qu'il méritait...Mais je m'en voulais. Je tournais alors la tête pour le regarder, mais ce dernier m'observait aussi. Immédiatement, je retournais la tête le rouge aux joues. La balle était dans son camp. Il n'avait juste qu'à choisir. Moi ou Bayron.


Le soir même, je me trouvais chez Belinda. Ses parents sortis pour la soirée, nous étions tous les deux seuls dans sa chambre. Malgré ce que j'avais dit à Alex, je n'avais aucune envie de le faire. Si la veille j'étais prêt à perdre ma virginité avec lui, aujourd'hui, c'était loin d'être le cas.


Elle se trouvait allongé lascivement sur moi, essayant de m'exiter. Mais rien n'y faisait je n'y arrivais pas. Même ses baisers me dégoutait...Dans une enième tentative, Belinda se redressa, le regard désireux et posa ses mains sur la boucle de ma ceinture. Immédiatement, je me redressais, la faisant tomber sans le faire exprès.


– C'est pas vrai ! Ragea-t'elle, énervé, T'es gay ou quoi ?

– Oui !


Nos yeux s'ouvrirent de surprise alors que je me rendais compte de la boulette que je venais de faire. Je vis alors des larmes venirent se loger dans ses yeux alors qu'elle baissait la tête.


– C'est...Alexander, c'est ça...murmura-t'elle, tristement.

– Belinda...Je...

– Vas-t'en...S'il te plait.


Sans un mot, je me levais, ramassant mes affaires. La main sur la poignée, je la regardais une nouvelle fois.


– Je suis désolé...Dis-je en sortant.


Trop pris par ma relation et mon envie d'être avec Alexander, je n'avais pas une seule seconde penser à Belinda. Je lui avais briser le coeur, et cela me faisait de la peine. Comment avais-je pu faire ça ? Moi qui ne connaissais rien à la vie en arrivant du Kansas, je me retrouvais gay, menant une double liaison...Un vrai n'importe quoi.


Je marchais dans le rue déserte éclairée par la lune et les réverbères, l'air frais me faisait du bien. Mon regard se posa alors sur l'enciente du lycée, passage obligatoire pour rentrer chez moi. Mais mon regard se fixa plus précisement sur le vélo que était posé contre un mur. Ce vélo, je le reconnaitrerais entre mille, c'était celui d'Alexander. Je fixais alors la piscine, et découvrit avec surprise qu'elle était allumé. Alexander, comme vous l'avez surement appris dans sa biographie, faisait partie de l'équipe de natation, et était aussi l'assistant de l'entraineur, lui permettant ainsi d'avoir les clés de la salle. Le coeur battant à mille à l'heure, j'étais persuadé qu'il s'y trouvait avec Bayron. Sûrement pour me faire moi-même souffrir, je decidais d'y aller. Sans un bruit, je pénétrais dans la piscine, allant jusqu'au bassant mais en me cachant derrière les gradins. Mon coeur se serra alors que je découvris Alexander, assis sur le bord du bassin, le jean retroussé jusqu'au genoux et les pieds dans l'eau. Mais ce qui me frappa le plus, fut la tristesse qui rongeait son visage.


Je me mis à regarder autour, mais il n'y avait pas la trace de Bayron. Pourquoi Alex était-il aussi triste ? J'eu immédiatement la réponse lorsqu'il sortit son téléphone et composa un numéro. Mon coeur se mit à battre beaucoup trop vite alors que je l'entendais parler.


– Salut Ayden, c'est Alex...Zach est chez toi ? Demanda-t-il, passant une main sur son visage.

– ...

– Ah...Et il t'a dit quand il rentrerait ?

– ...

– Non...Ce n'est pas grave...

– ...

– Non, ne lui dis pas que j'ai appelé...S'il te plait.


Il racrocha et un sourire radieux étira mes lèvres. Rapidement, je sortis des gradins sans un bruit et allait derrière lui. J'enlevais mes chaussures et prit un visage neutre, juste pour le faire culpabiliser un peu plus.


Il sursauta violement alors que je m'asseillais sur le bord, mettant mes pieds dans l'eau. Je tournais la tête vers, lui, d'une façon faussement triste.


– J'ai vu ton vélo...Dis-je, en haussant les épaules.


Alexander me fit un petit sourire cripé, et regarda une nouvelle fois dans le vague.


– Ta soirée s'est bien passé ? Demanda-t'il, tristement.

– Ça aurait pu être mieux. Lachais-je en haussant les épaules une deuxieme fois.


Il baissa la tête, penaud. Je n'avais pas vraiment réfléchit en disant cela, mais ça pouvait aussi signifier que Belinda et moi l'avions fait. Son attitude mélancolique me faisait rire...S'il savait que je n'avais fait que penser à lui...


– Je...Dit-ll, hésitant. J'ai rompu avec Bayron...Il ya deux heures...


Un énorme sourire vint se placer sur mes lèvres, et je le cachais avec difficulté.


– Pourquoi, demandais-je, neutre

– Je suis...Je suis tombé amoureux de toi Zach...Je...


Un soupire passa le barrage de ses lèvres et il reposa ses yeux sur l'eau transparente du bassin.


– J'ai fais le con...J'aurais jamais du te proposer ce...Cette liaison secrete, mais au début, j'avais peur que tu me jette lorsque tu aurais enfin trouvé ta sexualité...J'ai trouvé que ce moyen débile pour garder une échapatoire...Je suis désolé...Et maintenant à cause de ma connerie, tu viens de perdre ta virginité avec une fille encore plus idiote que moi ! S'écria-t'il énervé.

– Alex...Soufflais-je, un sourire aux lèvres.

– Et le pire, c'est que je n'ai rien fait pour t'arréter ! Je...J'aurais pu te retenir a la bibliothèque, ou t'empécher de passer ta soirée avec elle, mais non, je suis rester là assis pendant je ne sais combien de temps à t'imaginer avec elle.

– Alex...Répétais-je

– Je suis qu'un idiot ! Conclua-t'il s'allongeant sur le sol et posant sa main sur ses yeux.


Il semblait si triste que cela m'emplissait de joie. C'était cruel, mais le voir se traiter de tous les noms, me touchait enormement., Je m'allongeais alors contre lui, posant mes coudes de chaque côtés de sa tête.


– Tu te souviens, murmurais-je contre ses lèvres. C'est ici que tu m'as volé mon premier baiser...


Mes lèvres se posèrent alors sur les siennes, lui déposant un simple smack avant de relever la tête pour découvrir son regard surpris.


– Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda-t'il, des rougeurs sur les joues.

– J'ai quitté Belinda.


Mes lèvres allèrent une nouvelle foirs rejoindre les siennes, pour les enlever aussi vite.


– Il ne s'est rien passé..


Je l'embrassais alors, plus longtemps, puis me redressais, ancrant mon regard dans le sien.


– Et je suis amoureux d'un idiot.


Alexander inversa immédiatement les positions, un énorme sourire ornant ses lèvres. Ses lèvres vinrent m'embrasser, réclamant l'accès à ma bouche que je lui donnais avec plaisir. Mes mains se posèrent sur sa nuque, ravi d'enfin le retrouver. Nos langues s'emmellaient et se déméllaient avec avidité, effaçant ce manque de l'autre.


– Zach...Murmura-t'il, contre mes lèvres, Tu veux sortir avec moi ?


Je virais alors au rouge écarlate et hochait la tête vigoureusement. Le « nous » clandestin devint alors un « nous » public à partir de cette soirée là. Je n'avais pas honte d'être avec lui, au contraire, Bien que toujours timide, j'assumais ce que j'étais. Devant ma famille, mes amis, je devenais enfin moi. Alexander fut le premier homme a atteindre, mon coeur. Le premier, et le seul. Il m'offrit ma première fois et resta à mes côtés...Mais ce bonheur ne dura pas...Apres tois années passées avec lui, il a fallut que je gache tout...Lorsque Kevin a débarqué. »


Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
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Jeudi 1 janvier 4 01 /01 /Jan 00:01

Bonne Année mes petits lou !!!!!!!!

 

J'espère que vous faitez ça bien comme il le faut !!!

 

Gros bisous !


Le soleil commence à se lever. A chaque fois c'est la même chose, je vais le voir quand rien ne va autour de moi et je reste des heures. Des heures à le regarder tendrement endormis. Je l'aime encore même après tout le mal qu'il m'a fait...Si seulement il pouvait se réveiller, que je puisse lui hurler dessus. Que je puisse le détester...


Ayla arriva devant chez elle et constata avec soulagement que la voiture de Gael se trouvait toujours sur la chaussée. Rapidement, elle rentra chez elle, mais ne perçu aucun son, aucune dispute. Ses yeux se posèrent alors sur l'état de son appartement, ne constatant aucune traces de violence.


Soit Edwin est parti...Soit l'un des deux à commis un meurtre...


Mais alors qu'elle allait fermer la porte de sa maison, son regard se posa sur la chemise bleue d'Edwin sur le sol. Bloqué, son cerveau se mit à émettre toutes sortes d'hypothèses, mais une seule était recevable et si improbable...


Non....Ne me dite pas qu'ils ont fait ça chez moi !!!


En colère, elle claqua la porte et alla ramasser cette chemise, mais des bruits de pas rapides dans l'escalier la firent se retourner.


Gael ! C'est...


Mais elle se stoppa directement lorsqu'elle vit son meilleur ami le regard lourd. Il sortit sans un mot de la maison. Sans un regard pour elle.


Gael...


Espérant au plus profond d'elle qu'elle avait tort, elle monta les marches de l'escalier, et alla dans la chambre d'ami, pour découvrir des vêtements éparpillés au sol, et un Edwin assis, ses genoux à sa poitrine, ses mains sur ses yeux et secoué de sanglots. Le cœur d'Ayla se serra alors qu'elle vit son ancien ami si désespéré.


Sans un mot, elle referma la porte, voulant le laisser seul un moment. Doucement, elle alla voir dans la chambre de sa fille, où celle-ci s'amusait dans son lit.


Je vois que Mademoiselle n'a pas voulu déranger les deux messieurs a côté...


La petite Coralyn se leva alors et tendit les bras vers sa mère. Souriante, Ayla la prit, et la posa sur la table à langer, commençant à l'habiller. Quelques minutes plus tard, Ayla descendit sa fille et l'installa sur sa chaise haute. Elle commença à préparer son biberon et disposa le petit déjeuner sur la table, pour elle et Edwin. Ce dernier arriva quelques minutes plus tard, torse nu, les yeux rouges et gonflés. Evitant le regard de la jeune femme, il cherchait désespérément quelque chose.


C'est ça que tu cherches ? Demanda-t-elle, montrant la chemise qu'elle tenait dans sa main.


Edwin acquiesça et la prit, posant alors son regard sur la petite fille qui elle même le regardait. Il enfila sa chemise, et tel un zombie, il s'approcha de la petite brune.


Elle ressemble à Julian... Dit-il, lui faisant un sourire.

Oui, il ne pourra pas nier que c'est sa fille. fit-elle tristement.


Edwin regarda alors le petit déjeuner sur la table et fit une grimace.


Désolé Ayla, j'ai pas vraiment faim...Dit-il, enfilant sa veste de smoking.

Pourtant après une partie de jambe en l'air tu as toujours faim. Répliqua-t-elle dans un sourire moqueur.


Les joues d'Edwin prirent une teinte rouge alors qu'Ayla passait devant lui, une cafetière de café chaud dans les mains. Elle s'assit et se servit.


Allez viens t'assoir, et raconte moi tout.


Flash back


La fête battait son plein dans la maison d'Ayla alors que la nuit commençait tout juste à tomber. Le jardin devant la maison était noir de monde, qui dansait au rythme d'une musique endiablée. Eclairés par les lanternes de la rue ainsi que les petites guirlandes lumineuses qu'Ayla et Julian avaient disposés un peu partout, les invités mangeaient et buvaient dans une ambiance festive. Mais un invité n'était pas à la fête...


Gael se trouvait assis sur les marches du perron, le portable contre son oreille, essayant de joindre, mais sans succès jusqu'ici, Edwin.


Il ne veut pas venir... Il m'a appelé tout à l'heure pour me dire qu'il restait chez lui. Fit Ayla, s'asseyant près de lui.

Sa mère ne veut pas qu'il vienne ? Demanda Gael, passant sa main sur ses yeux.

Il a perdu le pari... Il est loin de savoir que tu as largué Seth...

Tu aurais pu lui dire lorsqu'il t'a appelé... Souffla Gael, en se mettant debout.

Hey ! J'avais autre chose à penser que votre histoire !


Gael réessaya une nouvelle fois d'appeler le jeune homme, mais ce dernier ne répondit pas, encore une fois.


Sa mère est là ? Fit Gael, évasif.

Oui pour.. .Gael, qu'est-ce que tu comptes faire ? Demanda Ayla, un sourire aux lèvres.

S'il ne veut pas venir à moi, c'est moi qui ira à lui.


Sans un mot de plus, Gael descendit les marches du perron, Ayla sur ses talons. Il sortit du jardin, et essayant de ne faire aucun bruit, il entra dans le jardin des Conroy. Ayla voulut le suivre, mais quelqu'un l'empêcha, lui prenant le bras.


Qu'est-ce que vous faites ? S'écria Julian, regardant Gael partir.

Il va voir Edwin !! S'exclama la jeune fille presque hystérique

Et tu le suis ?

Oh arrêtes ! Toi aussi tu meurs d'envie de savoir ce qu'il va se passer.


Julian fit une moue mignonne et donna un coup de coude à Ayla alors qu'il voyait son frère jeter des cailloux sur la fenêtre du brun. Après quelques secondes, Edwin ouvrit la fenêtre et se figea en voyant Gael.


Qu'est-ce que tu fais là, souffla Edwin assez fort pour que Gael l'entende.

Si tu répondais à ton portable, je n'aurais pas eu besoin de venir ici ! Répliqua le châtain le regard noir.

Roh j'entends rien ! Rouspeta Ayla, viens on va dans ma chambre !

Hé bah, c'est du rapide avec toi, dit Julian, la suivant en rigolant.

Idiot, de ma chambre on entendra mieux.


Rapidement, les deux jeunes grimpèrent dans la chambre d'Ayla, et ouvrèrent discrètement la fenêtre, observant dans le noir les deux garçons. Ils semblaient être en train de se disputer.


Descends je te dis ! Rouspéta Gael

Mais je peux pas, ma mère est dans le salon ! Souffla Edwin, regardant derrière lui.

Il faut que je te parle !

Si je ne t'ais pas répondu, c'est surement que je ne le voulais pas !


Julian lâcha un gros soupire, et regarda Ayla en levant les yeux au ciel.


Ils ne sont pas encore ensemble et se disputent déjà...Murmura-t-il, dans un sourire.


Ayla rigola légèrement et les regarda à nouveau.


Pourquoi tu as fait ce match cet après-midi ? Demanda Gael sérieux.

Ça ne te regarde pas ! Souffla Edwin dans une grimace.

Ça me regarde si je suis l'enjeu d'un pari débile !


Edwin baissa les yeux, pris en faute.


Désolé... Souffla-t-il, tristement.

Edwin, tu voudrais sortir avec moi ? Demanda Gael, assez fort.


Le brun se figea immédiatement et leva la tête. Ayla gloussa comme une petite fille et Julian eu un sourire amusé sur ses lèvres. Gael faisait enfin le premier pas...Et assez directement.


Quoi ? Murmura Edwin, peu sûr de lui.

Ça te dirait de sortir avec moi ? Répéta Gael, dans un sourire.

Attends.


Edwin ferma la fenêtre et Gael pu voir la lumière s'éteindre dans la chambre du brun. Il attendit quelque minutes puis entendit la porte d'entrée, s'ouvrir et se refermer doucement. Puis, Edwin apparu, un manteau noir sur le dos et un bas de pyjama rouge. Les mains sur les bords de son manteau pour le tenir fermé, il n'osait pas regarder le châtain.


Si tu es au courant du défi, tu es au courant que je ne dois plus t'approcher... Souffla-t-il honteux.

Ce point marcherait s' il y avait toujours une certaine ambigüité dans ma relation avec Seth. Répondit Gael, dans un sourire.

Ambigüité ?

J'ai tiré un trait avec Seth aujourd'hui même.


Edwin haussa les sourcils sous la surprise et ses joues prirent une teinte rouge. Gael s'approcha alors, et prit le menton du brun entre ses doigts.


Alors, tu veux bien ? Fit Gael, approchant son visage de celui d'Edwin.


Pour toute réponse, Edwin balança la main qui tenait son menton et se mit sur la pointe des pieds. Ses bras encerclèrent le cou du châtain et ses lèvres ce posèrent sur celles de Gael. Ayla éclata alors de rire, ravie.


Je pense que ça veut dire oui ! Dit-elle, heureuse.


Puis elle tourna la tête, et croisa le regard de Julian, qui la fixait.


Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda-t-elle, rougissant.

Rien désolé ! Répliqua Julian, posant immédiatement sur les deux jeunes qui se bécotaient.


Ayla regarda alors un moment Julian, avant de sourire tendrement...


Fin du Flash-back


J'aurais préféré qu'il me crie dessus... J'aurais jamais pensé que ça se passerait comme ça... Lâcha Edwin, les larmes aux yeux... « Il nous fallait bien une nuit d'adieu »... C'est comme s'il me disait...

Adieu. Fit Ayla, aussi soucieuse que lui.


J'ai l'impression que je vous ais fait du mal à tous les deux. Jamais je n'aurais dû vous réunir aisni, c'était trop tôt... Et dans quel état vais-je retrouver Gael ?


Il me dit Adieu... Je ne devrais pas avoir mal parce que je lui ai dit adieu il ya cinq ans... Mais...


Ayla se leva aussitôt et vint enlaçer Edwin. Le brun éclata en sanglot et serra fort contre lui la frêle jeune femme. Depuis combien de temps n'avait-il pas pleurer ?


C'est comme si tu vivais une deuxieme séparation, n'est-ce pas... Fit Ayla, doucement.


Edwin hocha sa tête, incapable de dire le moindre mot. Il avait mal. Une douleur qui lui lacinait la poitrine comme cinq ans auparavant. Il lui fallut une heure avant de reprendre ses esprits et que ses pleurs se tarissent. Une fois fait, il se leva, prit sa veste et la mit.


Tu t'en va ? Demanda-t'elle, surprise

Oui... Ne le prends pas mal, mais j'ai besoin d'être seul. Dit-il, en baissant la tête.

Je comprends.


Je comprends, mais je ne peux pas. Si Gael a recouché avec lui, je suis persuadé qu'il l'aime encore. Je ne peux les laisser se séparer à nouveau... Je veux que Gael soit heureux...


Edwin embrassa alors Ayla sur la joue, et fit un sourire à la petite Coralyn, avant de s'avançer vers la porte d'entré. Ayla, distraite, se réveilla aussitôt lorsqu'elle entendit le bruit caractéristique du verrou.


Attends ! Cria-t'elle, faisant sursauter le brun. Il joue à un jeu.

Quoi ? Fit Edwin, en se retournant.

Gael joue à un jeu, au début c'était un pari entre lui et moi, mais ça s'est transformé en jeu, une habitude.

De quel jeu tu parles. Répliqua Edwin, les sourcils fronçés.

Tous les soirs, il se fait un mec différent. Tout le monde connait ce jeu.


Les poings d'Edwin se serrèrent aussitôt, et Ayla le remarqua tout de suite. Pourtant, Edwin tentait de garder une attitude neutre.


Tu veux me faire croire que ça ne te touche pas c'est ça ?


S'ils sont assez bons au lit, Gael leur offre une deuxieme nuit. Conclua-t'elle, s'approchant du brun.

Et il y 'en a eu beaucoup à l'avoir ? Cette deuxieme nuit... Souffla Edwin, faiblement.

Il n'y a eu personne.


Le brun resta méditer quelque minutes avant de se passer la main sur son visage, l'air las.


Ecoutes Edwin, Dit-elle, sérieusement, ce que je veux que tu comprenne, c'est que s'il ne prend jamais son pied, c'est qu'il y a une raison. Je sais que tu es triste, et que tu te sens mal, mais cette nuit n'a-t'elle pas fait remonter certains sentiments que vous pensiez perdus ? Tu es jaloux. Je t'ais mis au courant pour le jeu et maintenant tu es jaloux, n'est-ce pas ?

Ayla... Ce n'est pas aussi simple... Fit Edwin, agacé.

Biensûr que si ! C'est toi qui complique tout. Poses toi une seule question Edwin : Suis-je encore amoureux de Gael, oui ou non ?


Edwin se figea immédiatement devant cette question. Simple mais pourtant si compliquée à la fois. Il laissa la porte se refermer, et se colla dessus, posant ses yeux dans le vague. Ayla, quand à elle le regarda sans un mot. Elle attendait qu'il se décide. Oui, et elle l'aiderait autant qu'il le faudrait. Non, et elle les laisseraient tranquils. Un simple mot pouvait changer leur destin...Un simple mot, qu'Edwin prononça douloureusement.


- Oui...


Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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Mardi 30 décembre 2 30 /12 /Déc 21:59

Coucou mes petits lou !

Un chapitre vous attend chez lybertys ! merci a joy pour la correction ! Bisous

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 22:13
Le chapitre 2 écrit par Lybertys est en ligne sur son blog. Bonne lecture ! 

Voici les liens, la suite arrivera bientôt :

Partie 1 : 
http://yaoi-story.over-blog.com/article-26134599.html
Partie 2 : 
http://yaoi-story.over-blog.com/article-26134599.html


Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Jeudi 25 décembre 4 25 /12 /Déc 21:48
Salut à vous, lectrices et lecteurs de Mai-lynn.

Ayant un problème d'ordinateur, je me charge personnellement de publier ce chapitre tout nouveau, d'une toute nouvelle histoire, écrite avec moi ^^ (Lybertys). XD

Nous espérons que cette histoire vous plaira ^^ le deuxième chapitre ne va pas tarder à être publié sur mon blog et nous vous donnerons les liens.

Pour conclure : Un dernier petit mot à vous faire passer avant la lecture de ce chapitre de sa part : 

"Joyeux noel mes p'tits loups !"




 J'étais bien dans ses bras. Pourquoi fallait-il qu'on bouge ? Je l'embrassais dans le cou, le mordant passionement. Je voulais qu'il cède, encore une fois. Timothy cédait souvent, et l'ambiance de mon appartement m'y aidait. Les murs étaient rouges avec des meubles noirs. C'était un studio, avec une seule pièce puis la salle de bain. Mon lit, près du canapé était le lieu où je me sentais le mieux au monde. En ce moment, je pouvais dire que je nageais dans le bonheur. J'avais dans mes bras un homme magnifique, avec qui je sortais depuis maintenant huit mois. Il était plus petit que moi, les cheveux chatains clair. Ses yeux bleus étaient cachés par ses paupières, savourant les douces caresses que je lui produigais. Je sentais qu'il était aussi éxité que moi, mais lui se retenait, car nous devions partir.

 

–      Nath...Souffla-t'il, perdu.

 

Un sourire étira mes lèvres alors ma main glissait le long de son torse ferme, mais à peine musclé. Doucement, je déboutonnais son jean voulant le toucher dans son entièreté, mais il ne m'en laissa pas le temps.

 

–      Nathaniel ! Fit-il, la voix dure.

 

Je soupirais, déçu par le simple fait qu'il ne veille pas continuer. Je me soulevais et m'allongeais sur le dos fixant le plafond.

 

–      Je déteste quand tu m'appelles par mon prenom...Dis-je, en boudant.

 

Je l'entendis rigoler puis se lever, attrapant sa chemise noire.

 

–      Peut-être mais c'est la seule chose qui te fait réagir...Et puis, j'aime ton prénom. Me répondit-il

 

Je me levais à contre coeur, ne prenant même pas la peine de refaire le lit. Mais à peine eus-je fait deux pas que Timothy me rappela.

 

–      Tu vas où tout nu ? On est déjà en retard ! Fit-il, les mains sur les hanches.

–      Je vais boire un coup et m'habiller, ça te vas ? Répondis-je, sur le même ton. Et puis je me balade tout nu si j'ai envie !

–      Moi ça me dérange pas...

 

Nous éclatâmes de rire et je partis dans la cuisine pour me servir du jus d'orange. Je bus directement dans la bouteille puis partis dans la salle de bain, m'habiller.

 

–      Il s'appelle comment ton frangin déjà ? Demandais-je, alors que j'enfilais mon jean bleu délavé.

–      Jonah et il va être furax de voir qu'on est en retard ! Me cria Timothy, s'approchant de la porte de la salle de bain.

 

J'enfilais mon tee shirt rouge et mon pull kaki par dessus puis me regardait dans le miroir. J'avais les cheveux blonds comme les blés et des yeux marrons verts. Je n'étais pas un top model, mais je dégageais un charme fou. J'avais beaucoup de charisme, réussissant à me demener dans n'importe quelle situation.

 

–      J'suis prêt ! Dis-je, mettant de l'après-rasage sur mes joues.

 

Je marchais d'un pas rapide vers l'entrée, attrapant au passage mon portefeuille que je glissais dans la poche arrière de mon jean et les deux casques qui tronnaient sur la commode. Ma main se posa sur la poigné de la porte et je tournais la tête vers Tim, qui me regardait du salon.

 

–      Je croyais qu'on était préssé ?!? Demandais-je, souriant à la vue de son regard posé sur mes fesses.

–      Tu aurais pu t'habiller moins sexy. Me dit-il en haussant les épaules.

–      Autant faire craquer toute la famille en même temps !

 

Je l'entendis rigoler légèrement et sortis de la pièce, suivis par mon amant. Je fermais à clé et nous descendîmes les marches afin de retrouver la rue bondée de monde. Je vivais dans le centre, au dessus d'une épicerie. Nous tournions immédiatement afin de rentrer sur le petit parking de l'épicerie, pour s'approcher de ma moto. Timothy n'aimait pas vraiment ce véhicule, mais moi, il me faisait vibrer. Je me sentais pousser des ailes lorsque j'étais sur ce bolide. C'était une Suzuki GSX R noir, il m'avait fallu trois mois de salaires pour me la payer, mais çela valait le coup. Je tendis un casque à Timothy qui fit une grimace en le prenant dans ses mains.

 

–      Je te promets de ne pas aller vite, où il habite ? Demandais-je m'asseillant sur ma moto.

–      Dans la rue du Video Club. Me répondit-il s'asseillant à son tour, me serrant fortement.

 

J'enlevais la bequille et demarrait le moteur. Un petit coup de main et nous partîmes dans un rugissement. L'air frais venait sur nous, me ravissant. Je retrouvais ce sentiment de parfaite liberté que j'aimais tant. Je sentais Tim plus crispé que jamais dans les virages, et un sourire amusé ne voulait partir de mon visage.

 

Dix minutes plus tard, nous nous arrêtâmes devant une allée de petites maisons toutes plus jolies les une que les autres. C'étaient les typiques petites chaumières anglaises avec les briques rouges et les fenetres aux contours noirs. Nous descendîmes de ma moto et je mis l'anti-vol et nous marchâmes quelques secondes avant de s'arréter devant la quatrième maison. Timothy me prit la main et je sentis qu'il était de plus en plus tendu. Surment le fait de me présenter. Il ouvrit la porte de la barrière en fer forgée noire et entra dans le petit jardin parfaitement tondus. Nous montâmes les marches du peron pour arriver devant une porte scultée dans du bois noir. De magnifiques vitreaux montraient une fleur berçés par les rayons du soleil.

 

–      C'est magnifique ! Dis-je portant mes doigts au vitrail.

–      Oui, c'est mon frère qui la dessiné. Répondit Tim, appuyant sur la sonette.

–      Il est artiste ?

–      Non, agent immobilier, il aime juste dessiner.

 

Je pensais alors que cet homme avait gaché un incroyable talent, mais je n'en fit pas part à Tim car je savais toute l'estime qu'il portait à son frère.

 

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur une jeune femme blonde, les cheveux raides. Elle avait un visage ovale et extrement pâle, et de magnifiques yeux verts. On aurait pu croire en une poupée en la voyant avec ce haut blanc et cette jupe courte rose.

 

–      Vous êtes en retard les garçons ! Nous dit-elle, un enorme sourire aux lèvres.

–      Désolé Emma, il a pas voulu se dépécher ! Fit Tim me montrant du doigt

–      C'est qui c'est jetté dans le lit à peine arriver dans l'appart ?!? M'offusquais-je, géné

 

J'entendis la jeune femme rire puis se decaller afin de nous laisser entrer. Nous pénétrâmes alors dans un hall tres coloré. Les murs étaient peints en oranger, avec un parquet et des meubles couleur miel. Un escalier en bois se trouvait en face de la porte. À côté, une ouverture sur ce qui devait être le salon.

 

–      Vous devez être la femme de Jonah, je suis Nath. Me présentais-je, avançant une main vers la jeune femme.

–      Enchanté, je suis Emma, mais pas la femme de Jonah, me dit-elle en me serrant la main.

–      C'est une collègue et bonne amie de mon frère. Fit Timothy, enlevant sa veste.

–      Désolé ! Fis-je géné

–      T'inquiètes, tu n'es pas le seul à penser ça ! Répliqua-t'elle amusée.

 

Sur cette boulette, j'enlevais ma veste, la donnant à Tim qui la posa sur le porte manteau. Une bonne odeur de poulet flottait dans l'air et déjà mon ventre criait famine. La jeune femme nous conduisit dans le salon, qui, je dois l'avouer était magnifique. Les murs étaient de couleurs rouge foncés, presque bordeau, avec des meubles marrons et jaunes. Une véritable ambiance orientale. Le canapé marron clair donnait sur un écran plasma gigantesque avec en desous la nouvelle playstation avec quelques jeux. Derrière, une grande table en pin avec des chaises rouges. La table avait été mise et je pouvais voir que ce fameux Jonah avait sortit la belle vaiselle.Tout près, un vaisselier de la même couleur, où tronnaient fièrement de magnifiques photos en noir et blanc représentant du paysage. Mes yeux restèrent fixés sur une photo montrant une balançoire dans un parc d'enfant. La balançoire était suspendue dans l'air comme si le temps s'était arrété par quelque chose. L'effet en noir et blanc, faisait ressentir beaucoup de tristesse.

 

Le menton de Timothy posé sur mon épaule me fit sortir de mes pensées, et dans un sourire je me tournais vers lui.

 

–      C'est mon frère qui l'ait a faite aussi. Me dit-il rayonnant.

–      Elles sont magnifiques. Répondis-je re gardant à nouveau les photos.

–      Merci.

 

Je sursautais immédiatement à l'entente de cette voix grave et parfaitement inconnu. Mon regard se posa sur un homme assez grand. Je pouvais voir sur son visage, des traits semblables à ceux de Timothy, mais il n'était pas vraiment son portrait craché. Je le trouvais très beau. Chatain, les cheveux assez courts et légèrement ondulés, il dégageait un charme fou. Ses yeux verts étaient posés sur moi, m'envoutant complettement. Ce n'était pas le coup de foudre, loin de là, mais je n'étais pas insensible à son charme. Il fallait que je me ressaisisse, et tout de suite.

 

Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire de courtoisie et je levais la main vers lui.

 

–      Je suis Nath, merci beaucoup de m'avoir invité chez vous ! Dis-je plein d'énergie.

–      Jonah, tutoies moi, je t'en prie. Me répondit-il, serrant ma main.

 

J'acquiessais de la tête prenant en note sa demande, puis rangeais ma main dans ma poche. Jonah se tourna vers Timothy et je pu voir son sourire s'élargir encore plus.

 

–      Je fais ton plat préféré et tu n'es même pas capable de venir à l'heure. Fit-il, amusé.

 

Timothy ouvrit la bouche mais je le coupais, sachant très bien ce qu'il allait retorquer.

 

–      Et ne dis pas que c'est de ma faute ! Répliquais-je, les sourcils fronçés.

 

J'entendis alors Jonah rigoler légèrement et prendre son frère dans ses bras. Je ne fus pas vraiment surpris de cette marque d'affection mais je n'étais pas vraiment habitué. Moi et mes deux soeurs n'étions pas vraiment proche, un coup de fil pour les fêtes et anniversaires nous suffisaient. Je leurs avait toujours reproché le passé, et elles n'avait jamais rien voulu entendre, alors je m'étais effacé. Je savais qu'elles se voyaient souvent, tant mieux pour elles. Ma vie n'était que meilleur depuis que j'avais coupé tout lien avec ma famille.

 

Un baiser sur ma joue me sortit de mes sombres pensées et immédiatement, je plongeais mon regard dans les océans de mon amant.

 

–      Tu penses à quoi ? Me demanda-t'il passant sa main dans mon dos.

–      À rien, j'aime bien la déco de la maison de ton frère. Dis-je, allant jusqu'à la grande bibliothèque de vinyles.

–      Oui, il aime les couleurs...

 

Timothy n'avait jamais aimé les couleurs trop vive, préférant le blanc apaisant de son appartement au rouge électrique du mien. Je passais alors mon regard sur ces vieux CD, les touchant du bout des doigts. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais la facheuse manie de toucher tout ce qui m'entourait. Il me fallait un contact physique avec ce qui m'interessait. C'est alors que je m'arrétais sur un Vinyle que je cherchais depuis un moment sans le retrouver, celui des Rolling stones. J'adorais une de leur chanson, Satisfaction, et je cherchais désespérément leur album colector en 45 tours. Immédiatement je le pris dans mes mains, les yeux brillants.

 

–      Tu aimes les Rolling stones ?

 

Je relevais la tête surpris, avant de croiser le regard vert du frère de Timothy. Un grand sourire étira mes lèvres, et immédiatement je me sentis rougir sous son regard amusé. Mais je repris bien vite mon assurance, reposant le Vinyle sur l'étagère.

 

–      Qui ne les aimerais pas ! Dis-je vivement, un sourire aux lèvres.

–      Timothy par exemple. Fit-il, regardant Tim amusé.

 

Je rigolais légèrement, à part le rap et le RNB, Timothy n'écoutait rien d'autre. Cela nous vallait certaine disputes car il détestait ma musique, et je n'aimais pas vraiment la sienne. Le concerné fusilla son frère du regard et lui tira la langue avant de partir dans la cuisine rejoindre Emma. Je sentis alors Jonah reposer son regard sur moi tandis que je regardais une nouvelle fois sa collection de 45 tours.

 

–      J'ai un ami qui travaille dans une maison de disque, si jamais tu voudrais un vinyle, ou autre n'hésite pas ! Finit-il par dire, détournant le regard.

–      Merci, c'est gentil. Répondis-je, en souriant.

 

C'est à ce moment là qu'Emma et Tim arrivèrent dans la pièce chargés de plats tous plus appétissants les uns que les autres. Mon ventre se mit immédiatement à gargouiller, et j'entendis Jonah rire. Il avait un rire grave et tellement sensuel que cela me donna des frissons. Mais immédiatement, je tournais la tête, ne souhaitant pas penser cela du frère de mon amant.

 

Je m'asseillais alors près de Timothy, touchant sa cuisse par habitude. Je souriais alors qu'Emma se levait et me remplissait mon assiette plus que ce je ne pourrais manger. Mais j'accepetais poliment. Tout le monde se serva et Timothy monopolisa la conversation. Son frère le regardait, buvant chacune de ses paroles. Il ne semblait pas se rendre compte que son frère se vantait, allant même jusqu'à embellir un peu trop la réalité. A ce moment même il parlait de ce partiel qu'il avait eu haut la main, soit disant en révisant à peine. Ce qu'il oubliait c'était la nuit blanche que j'avais passé à lui expliquer diverses equations.

 

–      Et toi . Tu fais quoi comme étude ? Demanda tout à coup Emma, semblant totalement desinteressé.

–      Je...J'ai arrété mes études...Fis-je, géné.

–      A oui pourquoi ?!?

–      Emma ! S'exclama Jonah, lui lançant un regard noir.

–      Non, c'est bon, répondis-je dans un sourire. J'ai quitter ma famille dès que j'ai eu la majorité, alors il fallait bien que je trouve de quoi me nourrir...Et puis...Je ne suis pas vraiment fait pour les études.

–      Pourquoi ça ? Fit Jonah, les sourcils fronçés.

–      C'est un surdoué.

 

Timothy avait laché cette phrase sans vraiment réfléchir, et me regarda immédiatement, un regard désolé accroché au visage.

 

–      Je suis pas vraiment un surdoué...Je...Je suis l'actualité et j'avais une soeur plus vieille que moi, alors j'aimais lire ses cahiers et essayer à les faire par moi-même. C'était une sorte de défi...ça m'amusait...

 

Je vis alors Jonah sourire, ce même sourire en coin qui me charmait.

 

–      Tu fais quoi alors dans la vie ? Me demanda-t'il tout à coup.

–      Je travaille dans un magasin de costumes et vetements chics pour homme, dans le centre.

 

C'est alors que Timothy repris la parole, racontant  à son frère un de ses entrainements de basket. J'avais l'habitude qu'il me coupe la parole, Tim aimait que les regards soit posés sur lui. Il idolatrait son frêre et voulait à tout prix que celui-ci soit fier de lui. Et à voir les yeux brillants de Jonah posés sur lui, il y arrivait parfaitement. Timothy avait de la chance d'avoir un frère aussi aimant, et je soupsonnais même qu'il s'en serve un peu. Mon regard se posa alors sur la jolie blonde peu interessée par la discution des deux frères. Elle me lança alors un faible sourire avant de se servir un verre de vin blanc, et de reposer son regard sur moi.

 

–      ça fait combien de temps vous deux ? Demanda-t'elle sans indiscretion.

–      8 mois bientôt. Répondis-je dans un sourire.

–      Et vous vous êtes rencontrez où ?

–      Dans une boite de nuit dans le centre, je travaillais là-bas en tant que serveur.

–      Tu as fait beaucoup de petits boulot ?

 

Cette question avait été posé par Jonah. Il avait coupé court à sa discution avec Tim et me regardait, une drôle de lueur dans les yeux. Ce genre de regard qui me destabilisait. Je me souviens de la première fois où j'avais vu Timothy attendant que je lui serve son verre. Il avait exatement ce même regard. J'avais su dès la première minute que je lui plaisais, mais là, ce regard me perturbait.

 

–      Je...Oui, un tas...Personne ne prend de gamins de 18 ans. J'ai fait tout et n'importe quoi jusqu'à ce que je rencontre Edouard. Répondis-je hésitant.

–      Edouard ? Demanda Jonah, interessé.

–      Un vieux crouton...Souffla Tim, regardant dans une autre direction.

–      Peut-être mais ça a été le seul qui m'ait tendu la main alors que je n'arrivais plus à joindre les deux bouts. A force de faire tous ces petits boulot...J'étais tellement fatigué et j'avais tellement faim que j'ai fait un malaise en rentrant chez moi. Et lorsque je me suis réveillé, j'étais dans une sorte d'infirmerie, et Edouard est arrivé. Il était directeur d'un centre pour jeune en difficulté, et m'a offert l'hospitalité, le temps que je retrouve une situation potable.

 

Je n'avais aucune honte à raconter ma vie, pourtant, lorsque je vis le regard fuyant de Jonah, je me sentis triste. Pourquoi fuyait-il mon regard ? Pensait-il que je n'avais rien a faire avec son frère vu que je n'avais pas un passé exemplaire ? Soupirant, je fis le vide en moi. Je ne devais pas me mettre le frère de Tim à dos dès la première rencontre. Affichant un sourire, je pris la bouteille de vin et me servis un verre.

 

–      Et vous deux ? Ça fait longtemps que vous travaillez ensemble ? Demandais-je sur un ton faussement enjoué.

–      Cinq ans, répondit Emma en souriant. Cinq et je suis toujours à le supporter. Mine de rien il a une sacré personnalité !

–      Elle dit ça juste parce que je refuse qu'on crée une agence à nous deux...Fit Jonah, dans une grimace.

–      C'est le bon moment pourtant, avec le marché de l'immobilier qui ne cesse de s'accroitre... fis-je buvant une gorgé de mon vin.

–      Peut-être mais je ne me sens pas encore prêt à me lancer.

 

Il avait lançé cette phrase d'une façon froide qui ne laissait place à aucune négociation. A cette instant, Jonah me fit penser à mon père alcolique, qui par peur de mal faire restait dans son petit travail à l'usine. Par frustration, il buvait, et déversait son angoisse sur le seul fils de la maison. J'espérais de tout coeur que la même chose ne lui arrive pas. Il n'avait pas confiance en lui, cela se sentait. Je ne savais pas pourquoi ce genre de personne restait ainsi à leur place, faire quelque chose qu'il n'aimait pas. Pour moi, s'était comme s'auto-interdire une liberté. Se priver de quelque chose pour toute sa vie.

 

Je posais alors ma main sur la cuisse de Timothy mais ce dernier la rejetta, regardant ailleurs. Mes sourcils se fronçèrent immédiatement et je posais mon regard sur lui. Je compris alors que je l'avais froissé. Las de ses crises, je reposais mes coudes sur la table et repris la discussion avec Emma, bien vite suivis de Jonah. Timothy resta là, à nous écouter, jouant avec sa nourriture, un air boudeur affiché sur son visage.

 

Le repas retrouva une bonne ambiance, bien que longue a démarer. Je fus surpris de remarquer que je partageais de nombreux points de vue avec Jonah. Nous finissâmes notre repas assez tard dans l'après midi. Et vers les quatre heures, je décidais de rentrer. Timothy se leva sans un mot. Il serra son frère dans ses bras et lui promis de l'appeler apres son match de basket. Je serrais alors la main de Jonah, affichant un magnifique sourire.

 

–      Merci encore pour ce repas, s'était délicieux. Dis-je aimablement.

–      De rien, j'espère te revoir bientôt. Me répondit-il, dans un sourire en coin.

 

Je fis la bise à Emma et partis rejoindre mon amant qui attendait près de ma moto. Sans un mot je lui tendis un casque qu'il prit et grimpais sur mon bolide. Tim fit de même et dans un crissement de pneus nous partîmes en direction de son appartement.

 

Apres quelque minutes nous arrivâmes à destination et il descendit immédiatement, me tendant le casque.

 

–      Qu'est-que tu as Tim ? Soufflais-je, en ayant assez de son attitude.

–      Rien, je dois y aller. Fit-il, sans un regard pour moi.

 

Surpris, et énervé, je le regardais partir vers son appartement. Las, je remis mon casque et demarrais , mais au moment où j'allais partir, je sentis la main de Tim posée sur mon bras.

 

–      Et tu ne me rentiens même pas ? Me demanda-t'il outré.

–      Pourquoi je le ferais ? Tu as vu ton attitude ? Répliquais-je, en haussant légèrement le ton.

–      Mais...Tu ne sais même pas pourquoi je réagis comme ça !

–      En huit mois j'ai appris à te connaître, j'ai bien remarqué que tout le monde avait le regard posé sur moi. C'est ça qui t'enerve non ?

 

Il me lança un regard noir et se retourna, apparement véxé. Il monta dans son appartement et dans un soupire j'éteignis le moteur, et montais à mon tour. Je grimpais les trois étages et arrivais devant sa porte. Dans un sourire, je vis qu'il l'avait laissé ouverte et entrais, le trouvant avachit dans son canapé, zappant sur différente chaines. Je posais alors les casques sur le sol, et posais ma veste sur la table pas loin. Son appartement était deux fois plus grand que le mien, et la décoration beaucoup plus luxieuse. Je m'asseillais sur le canapé et regardais mon amant qui boudait toujours dans son coin. Doucement, je m'allongais sur lui, embrassant son cou.

 

–      Allez, tu crois pas que se serrais plutôt à moi de faire la tête ? Tu m'envoies balader alors que je n'ais rien fait. Dis-je, posant ma main sur sa hanche.

–      Tu étais le centre d'interet de tout le monde, mon frêre buvait tes paroles ! Dit-il d'une petite voix.

–      C'est la première fois qu'il me voit...Je lui vole son frère, c'est normal qu'il essaye de me connaître.

–      Je sais, mais ça m'énerve.

 

Dans un sourire je lui pris ses lèvres pour un baiser passionné. Peut-être n'aurais-je pas du céder, peut-être aurais-je du lui faire remarquer qu'il était égoiste. Mais je n'en avais pas envie. Je faisais avec depuis huit mois, car je l'aimais. J'étais tombé amoureux depuis que j'avais croisé son regard ce soir là dans cette boite de nuit branché. Je me souviens encore du petit billet qu'il m'avait glissé dans la main, me permettant ainsi de le rappeler apres la soirée.

 

Ses mains vinrent sous mon pull, m'offrant mille frissons. J'aimais lorsqu'il me touchait, lorsqu'il m'embrassait. J'aimais ses lèvres sur mon corps, son parfum sur ma peau. Il m'ôta mon tee-shirt et je sus à cet instant que la dispute venait de prendre fin. Il n'y avait pas eu d'excuse, ni de gagant. Tampis.

 

–      Tu n'avais pas un entrainement ce soir ? Demandais-je, alors qu'il dégraffait mon jean et m'allongeais sur le canapé.

–      J'ai mieux au programme.

 

Je me mordis la lèvre alors qu'il me prenait entre ses lèvres. Mon cerveau se déconnecta comme à chaque fois. Je savais que j'allais encore prendre mon pied...

 

**

 

Je me réveillais le lendemain, encore courbaturé par nos ébats de la nuit. Ma main se posa immédiatement de l'autre côté du lit, mais personne ne s'y trouvait. Je relevais alors la tête pour trouver Timothy callé contre le mur, le regard tourné vers moi. Mais il ne me voyait pas, totalement plongé dans ses pensées.

 

–      Tu fais peur...Arrete de me regarder on dirait un psychopate. Lachais-je, me retournant sur le dos.

 

Un sourire étira ses lèvres et il se mit à genou sur le lit, prenant mes lèvres fougeusement. Surpris, je pris part au baiser apres quelque secondes, retrouvant sa langue avec plaisir. Le baiser, toujours autant passioné que les autre, prit fin alors que je manquais de souffle pour le continuer. Il posa alors son front contre le mien, posant sa main sur ma joue.

 

–      Je te quitte, souffla-t'il, les yeux fermés.

–      D'accord, je viendrais voir ton match ce soir. Répondis-je en déposant un smack sur ses lèvres, avant de me rallonger dans son lit.

 

Alors que je pensais qu'il allait partir, il resta là à me regarder.

 

–      Tu devais pas aller en cours ? Demandais-je, me redressant sur mes coudes

–      Tu n'as pas compris...Je veux qu'on se sépare. Me dit-il sérieusement.

 

Mon coeur manqua un battement et je ressentis l'effet d'un seau d'eau glaçé me tomber dessus. Je relevais alors la tête pour croiser son regard, cherchant un quelque chose qui me montrerais qu'il plaisantait. Mais rien. Il était totalement sérieux.

 

–      Tu ne dis rien ? Je suis désolé...Je ne veux pas d'une relation comme la notre, pas maintenant...On peu resté ami si tu veux.

 

J'avais envie de lui rire au visage. Comment pouvait-il me dire ça ? Je ne réagissais pas. Peu à peu, je sentais mon coeur se briser. J'avais envie de pleurer, mais je ne le ferais pas car je n'avais plus versé une goutte depuis mes 13 ans. Sans un mot je me relevais, me rhabillant au passage sans un regard pour lui.

 

–      Nath...Dis quelque chose...Me supplia-t'il, se rapprochant de moi.

 

La vérité, s'était que je ne savais pas quoi lui dire. Un multitude de questions me traversait l'esprit, mais je n'avais qu'une seule a lui poser. Je n'avais pas le courage. Pourtant, il fallu qu'il m'appelle par mon prénom. Comme mon pere le faisait. Ce prénom que je détestais, et qui pourtant faisait monter la rage et le courage en moi.

 

–      Nathaniel !

 

Les poings sérrés, j'arretais ma marche devant sa porte.

 

–      Tu m'as présenté à ton frère. Pourquoi ? Demandais-je, la voix calme.

–      Je...Tu comptes beaucoup pour moi mais...

 

Je ne lui laissais pas le temps de continuer, déjà agacé par sa voix peinée. Pourquoi était-il triste ? Ce n'était pas lui qui se faisait larguer. Rageusement, j'attrapais les casques et ouvrais la porte, avant de sortir. Je l'entendis m'appeller plusieurs fois et me suivre dans le couloir. Mais je n'avais pas envie de l'écouter. Rapidement, j'arrivais à ma moto et la démarrais. Je le laissais alors là sur le trottoir à m'appeller désespérément. J'étais fou de ce type. Et il venait de me réduire en morceaux.

 

**

 

Assis sur le comptoir du magasin, je regardais les gens passés devant la vitrine et regarder les vêtements de luxe qu'ils ne pourront jamais se payer. Peu de clients venaient acheter, ce qui rendait les journées longues et monotones. Je posais alors mon regard sur Alice, la responsable de ce grand magasin de haute couture pour homme. Elle était assise dans un coin du magasin, jouant avec sa machine à couture.  La radio était branché, mais aucune musique ne me plaisait. Non, tout m'enmerdais. Depuis une semaine, c'était ça. Moi d'habitude si joyeux et expressif, je me retrouvais à broyer du noir pour un gamin qui n'en valait pas la peine. J'avais mal au coeur, pour lui, mais aussi parce qu'il m'avait ôter toute joie. Je ne l'avais pas revu depuis qu'il m'avait plaqué, et je me trouvais pitoyable de rester ici. Il ne voulait pas d'une relation fixe, souhaitant batifoller à droite et à gauche, pourquoi n'en faisais-je pas de même ?

 

–      Nath ? Tu pourrais allez ranger les paires de chaussures s'il te plait ? Me demanda Alice, sans lever la tête.

 

J'acquiessais et me remis sur mes deux jambes. Sans grande envie, je me dirigeais vers le coin chaussures et m'appliquais directement. Ces foutus gosses de riches n'étaient même pas capable de remettre les même pointures dans la même boite. Trop impliqué, je ne me retournais même pas au son de la sonnette, m'avertissant un nouveau client. Alice pouvait bien s'en charger.

 

–      Je peux vous aider monsieur ? Dit-elle aimablement.

–      Non...Je regarde simplement, merci...

 

Mes mains se crispèrent au son de cette voix, et immédiatement je me retournais croisant le regard émeraude du frère de mon ex. Mais étant maladroit par nature, je renversais toutes les boites de chaussures que je venais de ranger. Un juron sortit de ma bouche et je m'abaissais immédiatement pour les ramasser. Jonah vint alors m'aider. Je lui fis un sourire pour le remercier et nous rangeâmes les boites. Quelque minutes plus tard, j'avançais ma main pour rattraper la derniere chaussure, mais Jonah fit de même et nos mains se touchèrent. Surpris, je la ramenais vers moi, le rouge aux joues. Je sentis son regard sur moi et détourna la tête tout en me levant. Il se releva à son tour et me tendit la chaussure avec un petit sourire en coin. Je la pris et la remis en place. Puis doucement, je me tournais vers lui.

 

–      Je ne savais pas que tu aimais la haute couture...Dis-je, dans un petit sourire.

–      Je n'aime pas vraiment, j'ai juste voulu jetter un coup d'oeuil. Répondit-il en haussant les épaules. Comment vas-tu ?

–      Bien...Mentis-je, et toi ?

–      Pareil...Je pensais appeler Timothy pour lui en parler mais vu que je te vois le premier...Que dirais-tu de venir diner à la maison demain soir ?

 

Le malaise qui me rongeais depuis maintenant une semaine revint à grand galop, et je ne pus que baisser le regard et me retourner pour prendre une paire de chaussure et la changer de place.

 

–      Je pensais que tu serais au courant...On n'est plus ensemble...Dis-je d'une petite voix.

 

Il ne répondis rien, se contentant de me fixer. Je me sentais de plus en plus mal à l'aise à ses côtés porquoi ne disait-il rien ? Je me retournais alors, prenant sur moi et affichant un air faussement joyeux.

 

–      Allez, je dois retourner bosser, si tu veux de l'aide, n'hésite pas ! Dis-je, avant de passer près de lui et de revenir vers le comptoir.

–      Nath !

 

Surpris, je me retournais. Sa bouche formait une sorte de grimace tout à fait adorable, comme s'il cherchait à me demander quelque chose mais qu'il hésitait.

 

–      Tu finis à quelle heure ? Finit-il par me demander

–      Euh...Dans une heure. Répondis-je en regardant ma montre. Pourquoi ?

–      Je...ça te dirais de venir boire un verre avec moi ?

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : The Innoncence Of Sleep
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Jeudi 18 décembre 4 18 /12 /Déc 15:08

??

Coucou tout le monde !!!

Je m'excuse de ne pas vous avoir laissé de chapitre mercredi, il se trouve que c'est la fin de mon semestre, alors j'avais plein de partiel et des dossiers à rendre, et comme d'hab je m'y prend a la derniere minute ^^

J'essaye de vous mettre quelque chose au plus vite ^^

Bisouuus

Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Jeudi 11 décembre 4 11 /12 /Déc 08:36
Comme promis l'OS, j'espère qu'il vous plaira !!

Merci beaucoup pour tous vos com à l'article précédent, ils sont tous très touchant. J'attend encore un peu, car j'ai 41 abonnés et juste 15 com ^^ (Ouais ouais, je vous lacherais pas mdr)

Allez, la prochaine suite sera celle de One More Night chapitre 9

Bisous !!



 

Je me souviens de ce jour si triste. Ce ciel si noir et cette pluie diluvienne. Nous avions tout pour être heureux... Mais j'ai tout gaché. Je me souviens de l'odeur de ta peau, et de celle de tes cheveux, je me souviens de ton souffle si enchanteur contre mon oreille, de tes doigts amoureux sur mon corps. Je me souviens des larmes sur ton visage.


De la déception que je pouvais lire dans tes yeux aussi. Je me souviens de tes mots. Si durs, si cruels, mais tellement vrais. Je me souviens de ton sourire la première fois. Un sourire magnifique attirant tous les regards. Mais j'avais été l'heureux élu, celui mieux que tous les autres. « Je te hais ». Tu avais bien raison, tu n'aurais jamais dû m'aimer. J'ai fait une erreur en t'enchainant à moi pour la vie. Mais moi je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Ces trois mots ont un goût amer dans ma bouche. Je t'aime et je t'ai fait souffrir. On dit que c'est normal, que pour aimer, il faut souffrir...Quel proverbe débile, jamais je n'aurais dû te détruire.


Je me souviens de la première fois. Cette douce et tendre première fois. A faire mon fier, je n'avais pas vu que tu y tenais. Tu t'es donné à moi, m'envellopant complètement de ton amour. Mais j'ai tout gaché. Si tu savais comme je regrette...Je me souviens de tes doutes bien vite envolés par la conviction que si nous nous aimions tout serait magnifique. Et je l'ai cru aussi. Tu m'as fait croire en moi alors que je savais que je détruirais tout. Je t'aime. Et je reste là à hésiter.


Me pardonneras-tu un jour ? J'ai peur. Je ne peux pas vivre sans toi. Tu m'as fait gouté à ton amour et depuis je meurs en silence. S'il te plait reviens moi. Entends mon appel désespéré. J'ai mal. Je t'aime. Pardonne moi je t'en supplie... Je me souviens de tes baisers endiablés, de tes mots doux, de tes jambes s'enroulant autour de mes hanches. Je sens encore tes ongles me griffer la peau, je vois encore ton visage rayonnant et ta bouche pulpeuse. Je me rappelle les fois où tu criais à en faire palir les voisins, où tu te cambrais tellement fort que je ne pouvais me contenter d'une fois. Je me souviens de ta timidité maladive, bien vite dissimulée lorsque tu étais dans mes bras. Je t'aime. Reviens moi.


J'ai peur que tu aies trouvé quelqu'un d'autre. Peur que tu n'aies pas reçu ma carte. Peur que tu ne m'aimes plus. Mais tu ne peux pas. Notre amour est invincible m'as-tu dit. S'il te plait, ne fais pas la même erreur que moi et tiens ta promesse. Je sais...C'est hypocrite, mais j'ai tant besoin de toi ! Je t'aime.


Je me souviens de tes lèvres douces m'embrassant à merveille, de tes mots brulants qui me faisaient vibrer...Pourquoi a-t-il fallu que je gache tout ? Je t'aime et je t'ai fait partir. J'ai tellement mal que j'ai l'impression que mon coeur va exploser. Comment ai-je pu te tromper alors que tu es celui que j'aime ? Je me hais. Je me déteste. Et je reste là. Dans ce hall à t'attendre désespérément. Tu es parti. « Je ne veux plus te voir ». « J'ai besoin de partir ». Mais je ne veux pas que tu partes. Un mois déjà que je ne te vois plus, et je sens ce gouffre m'envelopper de noir un peu plus. Et tu n'es pas là. Alors je t'attends. Tu sais que je suis là. Je vois les hôtesses passer à côté de moi et me regarder bizarrement. Ça fait déjà trois heures. S'il te plait viens.


Je me souviens de cette chanson que tu fredonnais sans cesse. Cette chanson que tu aimais plus que tout et dont tu connaissais tous les mots. Je l'aime aussi. Plus je l'écoute, plus je pense à toi. Moins je l'écoute, plus j'ai besoin de toi. Reviens moi. Pardonne moi. Mes yeux fixent ces portes qui s'ouvrent et qui se ferment. Des milliers de personnes arrivent mais aucune d'elle n'est toi. Personne n'est toi. Tu me manques. Je t'attendrai le temps qu'il faudra. Pourquoi es-tu venu ici ? Quelqu'un t'attendait-t-il ? Je me souviens de tes bras m'encerclant, si frêles et pourtant si rassurants, je me souviens de ton nez frottant amoureusement le mien, comme un petit enfant découvrant le baiser esquimaux. J'ai envie de te voir, de te toucher, de t'embrasser, de te crier haut et fort à quel point je t'aime. Mais tu n'es pas là. Pourtant tu sais que je viens. Tu sais que je t'attends.


Cinq heures et tu restes sourd à l'appel de mon coeur. Je suis fatigué. J'ai mal au coeur. Je m'assoie et mes mains viennent se poser sur mes yeux. Tu ne viendras pas. C'est encore trop tôt sûrement...Je ne pense qu'à moi, pourrais-je te pardonner si tu couchais avec un autre ? Je ne l'aime même pas. Je ne sais même plus comment il s'appelle. Pardonne moi. J'aimerais revenir en arrière et ne jamais comettre cet acte. Mes larmes coulent. J'ai tellement mal. Une puis deux, et une rivière de peine se déverse sur mes genoux. Moi si solide et si froid, je pleure comme une fillette.


Je me souviens de ton parfum, un parfum piquant mais terriblement excitant. Pourquoi faut-il que je le sente ? Le destin veut me torturer. Une main se pose sur mon épaule alors que je sens un poids s'abattre sur le siege à côté. Je veux qu'il me laisse tranquille ! Et cette odeur qui m'encercle de plus en plus...S'il vous plait abrégez mes soufrances. Les yeux rouges, le coeur battant à mille à l'heure, je relève la tête et croise ton regard azur. Je reste pétrifié. Mon coeur loupe un battement pour s'endiabler un peu plus. L'entends-tu ? Il crie ton nom...


  • C'est à moi de pleurer...Souffles-tu, le regard perdu dans le vague.


Mon coeur se serre et je tombe à genoux devant toi, posant mon front sur tes mains. Tu me regardes. Je sens tes océans brûler ma nuque. Je suis pathétique n'est-ce pas...


– Je taime, murmurai-je, le coeur secoué de sanglots.

– Tu me l'as déjà dit dans ta lettre, réponds-tu, d'une voix froide

– Pardonne-moi...

– Ca aussi.


Je ne sais quoi dire. Tu m'en veux encore. Je ne peux pas te quitter. Si tu es là c'est que tu dois encore m'aimer un peu n'est-ce pas ? J'ai peur. Peur que tu repartes. Peur que tu ne restes pas à mes côtés. C'est tout ce que je mériterais je le sais mais...


– Pourquoi ?


Ta voix me surprend et je relève la tête pour croiser tes océans plein de larmes.


– J'ai lu et relu ta lettre. Je sais que tu m'aimes, je l'ai toujours su. Mais je ne comprends pas pourquoi...

– Je ne sais pas.


Je sens tes mains se crisper. Tu ne voulais pas de cette réponse, pourtant, c'est la seule que je puisse te doner.


– Je ne sais pas...J'ai perdu la tête. Et je me suis rendu compte de mon erreur bien trop tard. J'ai envie de mourir.


Mes larmes redoublent. Sans toi, je ne peux plus vivre. Pardonne moi, je t'en supplie. Je sens tes bars venir se poser dans mon dos et ta tête plonger dans mon cou. Mon coeur est prêt à exploser et mes larmes augmentent. J'attends. J'attends que tu me quittes. Ou que tu me reprennes.


– Je peux pas.


Mon souffle se coupe. Je ne suis qu'un idiot. Bien sûr que non tu ne peux pas...Qu'est-ce qui m'a pris ?


– Je n'y arrive pas, dis-tu, comme pour m'achever. Je t'aime. Tu me manques. J'ai essayé de t'en vouloir mais je n'y arrive pas. Alors rends moi un service.


Sans prévenir, je m'agrippe à toi et tu tombes de ton siège. Nous nous retrouvons tous les deux assis sur le hall de cet aéroport bondé. Mais je m'en fiche. Continue.


– Je ferai tout ce que tu veux...Fis-je, t'encerclant plus fort.

– Ne recommence plus jamais, dis-tu, posant tes lèvres sur les miennes.


Mes larmes ne cessent de couler et mes mains viennent se poser sur ta nuque. Mon dieu, suis-je en plein rêve ? Si c'est le cas, pitié, ne me réveillez pas. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Ta langue s'enroule à la mienne dans une danse exquise. Es-tu aussi heureux que moi ? Je t'aime. Plus jamais je ne commettrai d'erreur. Je t'ai perdu une fois, mais jamais je ne te reperdrai. Jamais je ne te décevrai. Je t'aime...


Par mai-lynn - Publié dans : One Shot...Mmmh
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