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  Love, Sex, and Boys : Arrêt du blog, mais l'histoire continue sur mon blog !

 

Chapitre 10 de One More Night



OS : Je me souviens

Prochaine maj : Chapitre 8 de Peur de toi

 



Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne lecture !

Lundi 8 septembre 1 08 /09 /Sep 20:23

QUEER AS FOLK - I LOVE YOU
envoyé par dorian

...Je suis fan, y'à pas à dire !!!!

Pendant toute la semaine j'ai rigolé en voyant Joy regarder hollywoaks mais pourtant je suis pareil avec mes petits Justin et Brian !!! mdrr

Je vous met cette video, je la trouve vraiment magnifique.

Gros bisous à tout le monde !

Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Lundi 8 septembre 1 08 /09 /Sep 01:08
Et voila un petit chapitre en plus !!! Merci à tout le monde pour les coms, ça me fait vraiment plaisir ! Encore une fois, j'espère que cette suite vous plaira et je suis désolé de mettre autant de temps entre chaque fics.

Gros Gros bisous !!

Corrigé par Joy

« – Alexander aime les garçons, lâcha Ayden, un petit sourire aux lèvres.


Connaissez vous ce sentiment ? Sentir le monde entier s'écrouler autour de vous. Au fond de moi je le savais. Je le voyais. Je le ressentais. Je n'étais pas comme eux. Non. Jamais je n'avais été comme les autres. Comme mon frère. Jamais je n'avais suivi son exemple. Pourtant, j'avais appris la définition de la vie que m'avaient apprise mes parents. La vie était comme ça et pas autrement. Au fond de moi, je savais qu'il avait tort. Que je n'étais pas comme eux. Que j'étais comme lui. Mais je ne pouvais pas. J'étais trop jeune. J'ai honte aujourd'hui.


– Qu...Quoi ? Balbutiai-je, perdu.

– Il est homosexuel Zach, répondit Ayden, les sourcils froncés.


Mon premier instinct fut de ne pas y croire. Puis les souvenirs de ce baiser me revinrent peu à peu et mes doigts se posèrent sur mes lèvres. Ce baiser si doux. Ce baiser que j'avais tant aimé. Mon premier baiser.


Mes yeux s'agrandirent sous cette constatation et immédiatement je me levai, me jetant dans la salle de bains. Je sentis Ayden me suivre, complètement déboussolé. Mais je n'avais pas le temps. Il fallait à tout prix que j'efface sa présence. Pour moi, c'était la seule solution. Je pris ma brosse à dents et y mis du dentifrice. Avec force, je me mis à me brosser les dents, avec une telle énergie que je sentais mes gencives souffrir. J'avais mal. Partout.


– Zach ! Pourquoi tu réagis comme ça ! Zach !!


Je n'écoutais pas Ayden, totalement perdu dans mon délire. Ce ne fut que lorsqu'il me secoua sans ménagement que je laissai ma brosse à dent tomber au sol et le regardai tristement. Il me passa un verre d'eau et je bus, me rinçant les dents. Malgré tout, je n'arrivais pas à oublier...


– Pourquoi tu réagis comme ça ?!? Me cria Ayden, inquiet.

– Pour rien ! Crachai-je énervé.


Surpris, il se recula un peu. Ayden ne m'avait jamais vu dans un tel état de fureur. Mon esprit marchait à cent à l'heure. Le regard noir, je passai à côté de lui, pour me diriger dans ma chambre. Mais mon cousin ne l'entendit pas de cette oreille.


– Depuis quand tu es homophobe ?!? S'écria-t-il, devenant de plus en plus énervé.

– JE SUIS PAS HOMOPHOBE ! Criai-je, rentrant dans ma chambre.

– Pourquoi tu es comme ça alors Zach ! Il ne t'a RIEN FAIT !

– C'EST PAS TOI QU'IL A EMBRASSE !


J'avais presque hurlé cette phrase. Les larmes me venaient aux yeux sans que je puisse y faire quelque chose. Les poings serrés, je luttais pour reprendre mon souffle. Une rage immence bouillonait dans mes veines, une rage que je n'avais jamais ressentie. Ayden se rapprocha de moi, appuyant sur mon bras, essayant de me réconforter. Mais je le rejettai violement, peut-être trop car il tomba par terre, me lançant un regard blessé. Sans plus attendre, je m'enfermai dans ma chambre, me laissant glisser le long de ma porte. Les larmes se mirent à couler, et j'éclatai en sanglots.


Mademoiselle Guilliet, vous devez sûrement me traiter de tous les noms. Et croyez bien que je pense la même chose que vous. Mais j'avais peur, et je ne savais pas encore le bonheur qui m'attendait à ses côtés.




Je sentais les larmes remonter, aussi nombreuses et dévastatrices que les précédentes. Que ressentais-je au fond ? Ce jour là, Ayden frappa plusieurs fois à ma chambre, mais je ne le laissai pas entrer. Recroquevillé sur moi-même, je me sentais sale. Tout ce que je croyais venait de s'écrouler, comme un château de cartes. Et le pire, c'était que je ne faisais que me remémorer ce premier baiser. Ce baiser que j'avais tant aimé. Je n'allais pas à l'école le lendemain, ni le jour suivant. J'etais plongé dans une sorte de déprime, laissant le brouillard m'envelloper. Ce fut le troisième jour que quelqu'un entra dans ma chambre. Je me redressai immédiatement aux bruits de pas, fronçant les sourcils alors que j'avais fermé la porte a clé.


Je vis alors Alexander, souriant, lever une pince à cheveux. Il avait l'air heureux, tout fier. A cet instant, je le haïssais. Il dut voir la haine danser dans mes yeux car il perdit son sourire et posa la pince sur le bureau.


– Alors comme ça tu es au courant... Souffla-t-il, s'asseyant sur le lit.


Immédiatemet, je rabattis mes jambes contre moi, lui lançant un regard noir.


– Tu comptais me le dire quand ? Dis-je , sérieusement.

– Je pensais que tu le savais déjà.

– Menteur.


Un soupire passa le barrage de ses lèvres, et il passa une main sur son visage. Son regard se posa dans le vide. Il semblait perdu, totalement perdu.


– Jamais. Je ne voulais pas que tu l'apprennes, avoua-t-il, baissant la tête.

– Pourquoi ? Demandai-je, d'une petite voix.


Je me haissais. Voilà. Je ne le haissais pas lui, mais moi. Ou plutôt, je nous haissais. Lui parce que tout était de sa faute. Moi parce que je sentais mon coeur battre vite. Beaucoup trop vite.


– Je suis gay. Et je n'ai pas peur de l'avouer, quoi qu'en pense le monde entier. J'aime les garçons, et ça ne regarde que moi. Pourtant, je ne voulais pas te le dire, parce que ta réaction je l'avais prévue. Je...Je ne voulais pas que tu t'éloignes de moi. Je voulais rester ton ami. Mais c'est de ta faute, c'est toi qui as voulu qu'on le devienne, pas moi. Je voulais t'éviter le plus possible, mais tu n'as pas voulu entendre. Je suis devenu ton ami, mais j'ai brisé la règle que je m'étais imposée...


Il n'avait pas osé me regarder pendant toute cette déclaration, gardant obstinement son regard rivé sur la lampe de chevet.


– Pourquoi... Murmurai-je me recroquevillant un peu plus sur moi même.

– Quoi ? Demanda Alexander, surpris.

– Pourquoi tu m'as embrassé ! Tu savais que c'était mon premier baiser ! M'écriai-je, énervé.


Il baissa une nouvelle fois la tête et de grosses rougeurs parsemèrent ses joues.


– Parce que...Tu m'attires....Souffla-t-il, d'une voix presque imperceptible.


Ces mots me sonnèrent plus qu'une gifle. Je n'arrivais pas à croire ce qu'il me disait. Moi ? Je n'avais rien pour moi, alors pourquoi moi ? Pourquoi je me sentais soudainement heureux de cette déclaration ? Pourquoi pensais-je à cet instant qu'Alexander était incroyablement beau avec ses rougeurs ? Je ne voulais pas. Non, il ne fallait pas que je devienne comme lui.


– Sors, dis-je, évitant son regard.

– Ecoute Zach...Souffla Alexander, ennuyé.

– Sors t'entends ?!? Je ne suis pas comme toi ! Il est hors de question que je devienne comme toi ! Crachai-je, le regard noir.


Alexander se le va immédiatement, une expression blessée au visage.


– Qu'est-ce que ça veut dire Zach ? Lacha Alexander, d'une voix calme.

– Je ne veux plus te voir, je ne veux plus te parler ! Fis-je, les larmes aux yeux.


Il ne répondit rien, continuant de me regarder calmement. J'avais mal au coeur, et je m'en voulais de ressentir ça. Quelques secondes plus tard, il était parti de ma chambre après m'avoir soufflé un « Comme tu veux » qui me déchira le coeur.


Ainsi commença la période la plus dure de ma vie. Pourtant, j'avais tout pour moi. J'avais commencé à sortir avc Belinda, à son plus grand bonheur. Je m'étais fait plein d'amis, devenant peu à peu assez populaire. J'étais toujours aussi timide, et cela les faisait rire. J'avais de très bonnes notes à l'école, et mes parents étaient ravis. Ma relation avec Ayden resta la même. C'était mon cousin, et ce lien ne pouvait se casser, c'était lui qui me l'avait dit.


Je pensais avoir oublié Alexander. Ou plutôt, j'essayais de penser que j'avais oublié Alexander, car je devais admettre que le baiser que nous avions échangé n'avait rien à voir avec ceux de Belinda. Mon coeur ne battait pas aussi vite, et je n'avais pas ses papillons dans le ventre. Mais j'étais « normal ».


Pourtant, deux mois après, tout bascula.


J'entrai dans l'enceinte du lycée, main dans la main avec Belinda. Nous nous dirigions vers notre groupe d'amis, qui rigolaient de leurs bétises habituelles. Je n'aimais pas vraiment leur histoire, alors je me mis contre le mur, regardant en face les autres lycéens; j'entendais au loin Belinda raconter en boucle notre sortie au cinéma, si insignifiante. Mon regard se posa alors sur Alexander, qui venait d'entrer dans l'enceinte du lycée. Son regard parcourut lui aussi les lycéens puis il se stoppa, regardant un endroit bien précis. Un long sourire étira ses lèvres et il se mit à avancer dans cette direction. Je tournai alors la tête et mes sourcils se fronçèrent immédiatement.


Non loin, se trouvait un garçon, assez grand, et musclé. Il devait être en terminale car il semblait plus âgé que tout le monde. Il était brun, les cheveux ramassés dans une queue de cheval. Son regard fixait Alexander, et il avait ce même sourire aux lèvres.


Alexander s'avança doucement vers lui, d'une démarche presque sensuelle. Je me surpris à le détailler, et secouai vivement la tête. Mon regard se posa sur son ami, et je ne sais pas ce que je ressentis exactement. Mais lorsque je vis Alexander lui prendre la main et l'amener dans les vestiaires de la piscine, je sentis un élan de rage m'asseillir.


Sans vraiment m'en rendre compte, et poussé par je ne sais quelle curisité, je me mis à marcher.


– Je reviens, soufflai-je à Belinda.


D'un pas rapide, je pris la même direction qu'Alexander, veillant à ne pas faire de bruit alors que je refermais la porte derrière moi. A peine eus-je fait quelques pas, que j'entendis les bruits caractéristiques de baisers et de gémissements. Paralysé, je n'osais plus faire un pas. Je sentais mon estomac se comprimer atrocement. Mais la voix d'Alexander me fit relever la tête.


– Je t’ai pas vraiment fait venir pour ça...Dit-il, difficilement.

– Tu ne me repousses pas non plus, répondit l'inconnu.


Mais leurs ébats furent interompus par la sonnerie stridente annonçant le début des cours. Je voulus alors partir, pour ne pas me faire repérer, mais la malchance fut avec moi, et je me pris les pieds dans les affaires de natation qui trainaient par-ci par là, m'étalant lamentablement contre le sol. Alexander et son ami arrivèrent immédiatement et me trouvèrent plus rouge qu'une tomate.


– Tiens, ce ne serait pas ton ancien ami ? Rétorqua le brun, un sourire mauvais aux lèvres.


Je levai alors difficilement mon regard vers Alexander, qui me regardait sans aucune expression. J'entendis son ami nous dire qu'il allait en cours puis notre contact visuel fut rompu par le brun qui ramena fiévreusement Alexander à lui. Sans aucune pudeur pour moi, ils s'embrassèrent, et moi je ne pouvais détacher mes yeux d'eux. Pourquoi avais-je à cet instant une envie incroyable de tuer ce brun moqueur ?


Le rouge aux joues, Alex fnit par mettre fin au baiser, et le brun sortit du vestiaire. Presque immédiatement, Alexander me tendit une main afin que je me relève. Je me rendis alors compte que je ne m'étais pas encore remis debout. Evitant son regard, je pris sa main, et d'énormes frissons me transpercèrent.


Nous marchâmes côte à côte sans échanger un seul mot jusqu'à notre salle de cours; celui-ci avait déjà commencé depuis un moment, et la professeur de français nous lança un regard noir.


– Vous avez une excuse ? Cracha-t-elle, visiblement énervée.


Je me sentis alors pris en faute. Je sentais le regard de tous les élèves posés sur moi, me jugeant surement, comme ils savaient si bien le faire. Je baissai la tête et la secouai négativement. J'entendis alors la professeur soupirer fortement puis s'asseoir sur sa chaise.


– Tout le monde s'est déjà réparti en groupes de deux pour ce cours, alors allez vous asseoir, vous ferez équipe à deux pour ce cours et pour le projet de fin de semestre, trancha-t-elle, sérieuse.


Je relevai immédiatement la tête alors qu'Alexander partait en direction de la seule table libre.


– Ce n'est pas une demande Monsieur Stills, allez vous asseoir.


Dépité, je me mis à marcher, évitant le regard de Belinda qui devait sûrement être furieux. Je m'assis sans un mot près d'Alexander, sentant immédiatement le rouge me monter aux joues. Le cours recommença, mais je ne pus me résoudre à le suivre.


J'étais attiré par chacun de ses gestes, chacun de ses souffles. Je ne cessais de respirer son odeur, odeur que j'aimais tant. Je me rappelais du soir où il m'avait donné sa veste, de ce même soir où nous étions amis. Du jour où...il m'avait embrassé.


Il m'avait manqué. J'essayais d'interdire ses mots de passer dans mon esprit, mais aucun barrage n'était assez résistant. Mon coeur battait à un rythme tellement fort, que je ne cessais de me demander s'il ne l'entendait pas lui aussi. Il m'avait manqué. Incroyablement.


Je sursautai alors que la sonnerie retentit, mais restai assis. Puis, lorsqu'il ne restait plus que quelque personnes, je me levai, rangeant mes affaires. Je mis mon sac sur mon dos, et regardai timidement Alexander, attendant qu'il me parle, mais il n'était visiblement pas décidé à le faire.


– Zacharie, tu viens ? Me demanda Belinda, m'attendant sur le pas de la porte.

– Je te rejoins au self, lui dis-je, sans la regarder.


Elle me lança un regard furieux, puis sortit, me laissant seul avec Alexander. Il ne me regardait pas, rangeant son sac. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, mais lorsque je le vis se lever et partir sans un mot, mon coeur se serra, et je voulus l'en empêcher, mais il me devança.


– On aura qu'à diviser en deux, et le faire chacun de notre côté ce projet, on verra au prochain cours, lâcha-t-il, s'avançant vers la porte.

– Non ! M'écriai-je, sans vraiment m'en rendre compte.


Il s'arrêta aussitôt et se retourna, visiblement surpris.


– Pourquoi non ? Me demanda-t-il, perdu.

– Je...On...On le fait ensemble, balbutiai-je maladroit.


Il soupira et posa une main sur son visage. Je me souvins alors qu'il faisait toujours ça, quand il se trouvait dans une situation délicate.


– Je...Je n'ai toujours pas changé Zach, tu as du le voir ce matin. Il baissa alors la tête et reprit, évitant mon regard. Et même après tout ce que tu m'as dit, je ressens toujours la même chose. Alors est-ce que tu sais dans quoi tu t'embarques ?


J'avoue que je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. A cet instant, je ne voulais plus réfléchir. Je voulais tout simplement que tout redevienne comme avant; c'est là que je vis le brun arriver dans la salle, les mains dans les poches. Ce gars m'agaçait. Enormément.


– Oui, répondis-je, décidé.


Alexander parut surpris, mais un petit sourire étira ses lèvres. Il sursauta alors que le brun l'appelait, et s'excusa auprès de moi avant de partir avec lui. Pourquoi est-ce que je me sentais aussi déçu qu'il parte avec lui ? Pourquoi ses dernières paroles me réchauffaient un peu le coeur ?


J'étais jaloux. Voilà la raison. Il m'avait fallu deux mois pour comprendre. Comprendre que je voulais être comme lui. Avec lui.


Rageusement, je sortis de la classe. Je ne me sentais pas bien du tout. Courant dans les rues de New York, j'arrivai rapidement à mon appartement, essouflé. Ayden se trouvait sur la table de la salle à manger, en train de travailler. Immédiatement il se leva.


– Qu'est-ce que tu fous ici Zach ? Me demanda-t-il, perdu.

– Je...J'ai séché...Soufflai-je, posant mon sac à terre.


Un sourire ironique étira les lèvres de mon cousin. Et il s'assit sur le canapé, me lançant un « Si ta mère savait ça ! ». Mais je ne pris pas en compte sa remarque. Il fallait que je lui en parle, j'étais trop terrifié par ce que je venais d'admettre.


– J'ai parlé avec Alexander aujourd'hui, dis-je , la lanière de mon sac toujours en main.

Une grimace étira ses lèvres, et il me regarda avec attention, sûrement pour essayer de trouver une expression de dégout...


– Et qu'est ce qu'il s'est passé ? Finit-il par demander, d'une petite voix.


Il pensait sûrement que j'allais une fois de plus m'énerver, lui crier dessus comme la dernière fois, mais je ne fis rien. Je pris une grande inspiration, et décidai de prendre un autre tournant, suivre une autre voie, différente de celle dans laquelle j'avais grandi :


- Je crois que je suis gay."

 

Par mai-lynn - Publié dans : Peur De Toi
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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 23:27
Je ne sais trop quoi dire a part mon habituel "J'espère que ça vous plaira" ^^. Remerciez Joy qui n'arrétais pas de me crier "Mais écris ton putain d'article !" mdrr ouais ouais, j'me retrouve chez elle a toulouse et c'est pour devenir une esclave...
Allez gros bisous les 'tis lou !

Chapitre corrigé par Joy

« Je me réveillai avec un mal de tête énorme et une incroyable envie de vomir. La tête entre les coussins, je ne rêvais que d'une chose, pouvoir me rendormir. Mais un bras encerclant ma taille m'en empêcha. Mes yeux s'ouvrirent de surprise et je cherchai au plus profond de ma mémoire mes souvenirs perdus. Qu'est-ce que j'avais fait cette nuit ? Je me souvenais du pari que l'on avait fait. Je me souvenais aussi avoir pris le volant et être allé au Gab's. Là, je t'avais vu. Encore. J'avais l'horrible impression que tu me suivais. Et je savais que ce n'était pas qu'une impression. Tu me voulais, à n'importe quel prix.

Anxieux, je relevai doucement la tête de mon coussin, essayant de passer inaperçu. L'étreinte se resserra et je remarquai avec soulagement que ce n'était pas toi. Ses cheveux étaient blonds, assez courts. Il n'était pas vraiment musclé et d'une paleur cadavérique. Mes sourcils se fronçèrent alors que je me demandais ce que j'avais bien pu lui trouver. A ce moment même, il se retourna, se mettant sur le dos. Je pus alors aperçevoir un énorme tatouage sur son torse, représentant une panthère noire avec de magnifiques yeux verts. Le tatouage était assez grand, prenant tout son torse et la queue allait sur le dos. Je sus alors pourquoi je l'avais choisis lui. J'aimais les tatouages, même si je n'en avais pas. Sans faire de bruit, je me levai, prenant un boxer en passant. Je sortis de la chambre et l'enfilai dans le salon, allumant la télé directement sur la chaîne des clips.

Je voulais laisser un peu de répit à l'homme avec qui j'avais sûrement couché et dont je ne connaissais pas le nom. Dans quelques minutes je le réveillerais et lui dirais de partir. Comme avant. Dans un petit sourire, je me dirigeai vers la cuisine, mais la sonnerie de la porte d'entrée m'en empêcha. Mon regard se posa sur le réveil qui affichait 9h30. Mes sourcils se fronçèrent et ne prenant pas compte de ma tenue, j'allai ouvrir. Je n'aurais sûrement pas dû.

Pourquoi étais-je aussi surpris de te voir sur le pas de ma porte ? Noah...Tout aurait été beaucoup plus simple si j'avais couché avec toi dès le début. Tu m'aurais oublié le lendemain, et tu ne te serais pas trouvé là devant ma porte, ton regard azur me transperçant, ton sourire en coin me faisant frissoner. Tu n'aurais pas été là à me tendre ce sachet de croissant. Et je n'aurais pas senti mon coeur battre aussi vite dans ma poitrine.

Pourquoi t'es encore là... Soupirai-je, me retournant et posant ma main sur ma poitrine, essayant de me calmer.

Je t'apporte le petit dejeuner et tu me rembarres, merci, répliquas-tu, rentrant dans mon appartement.

Tu n'as pas une vie par hasard ?

Tu levas les yeux au ciel et jetas le sachet de croissants sur la table. Puis regardant autour de toi, tu enlevas ta veste, la posant sur le canapé. Mais la porte de ma chambre s'ouvrit, libérant mon amant d'une nuit. Il semblait exténué, se frottant les yeux comme un petit garçon. Il était torse nu, exposant son magnifique tatouage. Je te regardai, un petit sourire étirant mes lèvres alors que tu lançais un regard noir au nouveau venu. Etais-tu déjà jaloux à cette époque ?

Le blond reprit son tee-shirt qui trainait sur un fauteil, puis regarda Noah. Son visage prit alors une teinte rouge et je sentis immédiatement sa gène.

C'est ton mec ? Me demanda-t-il, une main sur la nuque.

Sûrement pas ! Rétorquai-je, te fusillant du regard.

Il murmura un faible « Ok » et s'approcha de moi d'une manière assez hésitante. Intrigué, je le laissai faire, jusqu'à sentir ses lèvres contre les miennes. Je devais avouer qu'il embrassait vraiment bien. Ne fermant pas les yeux, je jetai un instant un regard sur toi. Tu nous regardais sans la moindre émotion. Pourquoi me sentais-je déçu ? Je ne sais pas ce qui me prit, mais je décidai alors d'entamer un peu plus le baiser. Ma main droite vint se poser sur l'une de ses fesses et l'autre passa sous son tee-shirt alors que ma langue forçait le barage de ses lèvres. Il y répondit ardemment, passant lui aussi ses mains sur moi. Il ne m'en fallut pas plus pour commencer à être excité, mais était-ce parce qu'il se collait à moi, ou le simple fait que tu nous regardais ?

Il y a des chambres pour faire ça ! Crachas-tu, agacé.

Je décidai alors de jouer un peu, pour une fois que ça pouvait être mon tour.

Il a raison, on serait mieux là-bas, dis-je, souriant sensuellement.

Mais alors que je lui tirais la main pour rentrer dans ma chambre, il ne bougea pas, une mine déconfite au visage.

J'en ai envie. Vraiment envie, surtout après cette nuit...Souffla-t-il déçu. Mais si je vais pas en cours, je vais me faire tuer par ma mère...

Je lâchai immédiatement sa main, écarquillant les yeux. J'entendis alors ton rire si désagréable m'écorcher les oreilles.

Tu as quel âge exactment ? Demandas-tu, un sourire amusé au bord des lèvres.

16 ans pourquoi ? Répondit-il, mettant son sac à dos sur son dos.

Je sentis mon estomac se retourner violemment. Qu'est-ce qui m'était passé par la tête ? Je n'eus pas le temps d'y penser plus longtemps que je sentis ses lèvres happer les miennes et un morceau de papier me glisser dans la main. Il murmura un « appelle-moi » puis sortit de mon appartement.

Tu crois que je l'ai dépucelé ? Demandai-je, ne lachant pas la porte des yeux.

Tu ne te souviens pas ? Fis-tu, dissimulant ton rire

Je ne me rappelle que de son tatouage...Soupirai-je, posant ma main sur ma figure.

Je t'entendis alors éclater de rire, puis tu te dirigeas vers la cuisine. Comme si tu étais chez toi, tu commenças à sortir le jus d'orange, la confiture...Tout pour un petit déjeuner en couple. Sauf que nous n'étions pas en couple.

Tu devrais aussi partir Noah, dis-je, marchant en direction de la porte d'entrée.

Mon petit homme va essayer de trouver du boulot, je dois lui préparer un bon repas, me répliquas-tu, un air enfantin au visage.

Sors. Je passerai à ton bureau ce soir pour te dire que tu as perdu.

Un petit sourire étira tes lèvres et battant en retraite, tu repris ta veste, puis t'approchas de moi. Je tentai de garder un visage impassible, mais ce regard si désireux ne me facilitait pas la tâche.

Devrais-je me faire un tatouage pour que tu me laisses passez la nuit ici ? Me demandas-tu sur le pas de la porte.

Je te laissai un splendide sourire puis d'un mouvement de la main, je te claquai la porte au nez. Puis sans plus attendre, j'attrapai un croissant et me dirigeai vers la salle de bain afin de me préparer. Trouver du travail ne serait pas vraiment difficile pour moi. La ville grouillait de petites personnes en admiration devant mon père. Je me souvins alors du Gros Teddy, le « meilleur ami » de mon père. Il tenait un restaurant dans le centre. Un cinq étoiles tout près de la Tour Eiffel. Je n'aurais aucun mal à trouver une place. Mais cela, je ne comptais pas te le dire.

Je pris ma douche vite fait, avant de passer un jean clair et un tee-shirt jaune assez moulant. Je me regardai dans la glace, essayant de recoiffer mes cheveux, puis sortis de mon appartement. Je ne savais pas quoi faire de ma journée, il était encore tôt. Je décidai alors d'aller à la salle de jeux vidéo du coin. Je pris ma voiture et roulai tranquillement sur la route bondée d'automobilistes. Dix minutes plus tard, je me trouvais dans l'arcade, jouant à mes jeux débiles comme je savais si bien le faire. Eliminer ces extraterrestes avec ces pistolets fluorescents était mon passe-temps favori. Tellement pris, je ne vis pas le temps passer. Je fus réveillé par mon estomac criant famine. Je décidai de me laisser tuer par ces ovnis et partis vers le snack tout proche. Je pris un énorme sandwich et me mis à marcher dans la galerie plutôt déserte à cette heure.

Mon portable se mit à sonner et un sourire étira mes lèvres alors que je vis le nom d'Henri s'inscrire sur l'écran.

S.O.S. Amitié bonjour ! Dis-je, m'asseyant sur un banc.

Eh bien là j'en aurais bien besoin.

Sa voix était légèrement tremblante et je compris qu'il venait de pleurer.

Qu'est-ce qui se passe ? Demandai-je, sérieux

Sarah vient de me quitter, répondit-il, tristement.

Quoi ?!?

Elle m'a dit qu'elle avait besoin de prendre un peu de distance. Qu'on était allé trop vite.

Un soupire passa le barrage de mes lèvres, comprenant que mon meilleur ami devait se trouver dans un piteux état.

J'arrive, tu es où ? Demandai-je, me levant afin de retrouver ma voiture.

Au resto. Merci.

Je raccrochai le téléphone et le glissai dans ma poche. Sans perdre de temps, je pris ma voiture et roulai bien trop vite jusqu'au restaurant d'Henri. Je savais que mon meilleur ami n'était pas vraiment du genre à me montrer ses sentiments, mais cela faisait plusieurs années que lui et Sarah étaient ensemble, alors je n'imaginais même pas l'état dans lequel il devait se trouver.

J'entrai dans le restaurant comme une furie posant mes yeux sur le barman qui leva les yeux en direction du bureau de mon ami. D'un hochement de tête, je le remerciai et montai rapidement.

Henri se trouvait assis devant son imposant bureau, la main sous le menton, les yeux rivés sur son écran d'ordinateur. Doucement, je m'approchai de lui et mes lèvres attérirent sur sa joue, ce qui le fit sursauter.

Alors l'ami est en peine de coeur ? Demandai-je un petit sourire aux lèvres.

Te moque pas, c'est sérieux, soupira-t-il, le regard triste.

Je sais, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je t'ai déjà raconté l'essentiel.

Il se leva, me laissant accroupi par terre. Je le vis ouvrir la porte de son bureau, et commencer à marcher vers l'extérieur.

Hep ! Tu vas où ? Demandai-je, me levant.

Prendre une bouteille, me répondit-il, en haussant les épaules.

Henri...Soupirai-je, déçu

Ce serait bien la première que tu refuserais une cuite.

Il disparut et je décidai de m'asseoir sur le canapé près de la porte d'entrée. J'allumai alors la petite télévision, zappant sur différentes chaînes sans vraiment les regarder. Je n'arrivais pas vraiment à comprendre ce qui s'était passé. Encore hier je voyais Sarah épanouie et maintenant...Plus rien.

Henri revint, les bras pleins de toutes sortes d'alcool. Je le laissais faire sans rien dire. Il s'assit près de moi et se servit un verre de Whisky qu'il but d'une traite. Je le regardai, toujours sans parler. Il prit un deuxième verre, puis un troisième. Mais lorsque je le vis se resservir une quatrième fois, j'empêchai son bras d'aller jusqu'à ses lèvres, posant un regard sérieux sur lui. Il évita alors ce regard, et doucement je le rapprochai de moi, l'entraînant dans une douce étreinte. Je le sentis alors baisser sa tête dans mon cou, puis des larmes vinrent le mouiller.

Raconte moi...Soufflai-je, tristement.

Elle a quelqu'un d'autre.

Ses mots achevèrent de me briser le coeur et je le serrai fort contre moi. J'avais mal, mais sûrement pas autant que lui. Pendant longtemps ils m'avaient démontré que l'amour existait vraiment, et voilà que tout venait de partir en cendres.

Je ne sais combien de temps nous restâmes ainsi enlacés, mais lorsque nous nous séparâmes, le soleil commençait à décliner dans le ciel, laissant quelques trainées orange.

Merci...Lâcha Henri, avant de s'asseoir correctement sur le canapé.

De rien, tu veux venir dormir à la maison ce soir ? Demandai-je, me levant.

Si tu veux...

Je souriai et regardai ma montre. Une grimace s'installa sur mes lèvres alors que je me rendais compte qu'il était trop tard pour aller chez le gros Teddy...

Qu'est-ce qui se passe ? Me demanda Henri, me regardant bizarrement.

Tu pourrais me rendre un petit service ?

*

Je n'étais pas vraiment habitué à venir dans l'immeuble de mon père à cette heure-ci, pourtant, aujourd'hui, quelque chose de bien précis me poussait à y aller. Je marchais dans les couloirs faiblement illuminés par l'heure tardive. Personne ne s'y trouvait, mais toi, je savais que tu y serais.

Je m'adossai alors contre le mur du couloir juste en face de ta porte de bureau. J'attendais que tu sortes, car je ne voulais pas entrer. Je savais de quoi tu étais capable, et cela me faisait de plus en plus peur.

Tu ne tardas pas à arriver, t'arrêtant net alors que tu me voyais. Un petit sourire étira tes lèvres et doucement tu refermas ta porte, t'appuyant contre elle.

Tu me cherchais ? Me demandas-tu, amusé.

Je dois dire que tu étais vraiment très sexy dans ton costume bleu qui t'allait à merveille. Ton parfum enivrant flottait dans l'air, me faisant perdre la tête dangereusement. Je me secouai violemment la tête et repris ce regard noir qui avait été conçu rien que pour toi.

Je savais que tu serais là, répondis-je, la voix froide.

Ah bon ?

Tu fais partie de ces personnes qui passent leur temps au bureau, pour oublier qu'ils n'ont personne qui les attend.

Tu ne perdis pas ton sourire, gardant ce regard brûlant pour moi. Tu n'esquivais aucun geste envers moi. Rien.
Aurais-tu perdu, Owen ? Me demandas-tu après un moment de silence.

Un petit sourire étira mes lèvres, et doucement, je me rapprochai de toi. Ma main se posa contre ton torse, descendant de plus en plus bas. L'autre se glissa dans ta main, posant dans celle-ci un papier. Et à la surprise qui se lisait dans tes yeux, je savais que tu comprenais ce que cela voulait dire.

J'ai gagné, soufflai-je, tout contre tes lèvres.

Puis je me retournai, te laissant contre ta porte. D'une voix assez forte, je repris, achevant ainsi notre rencontre.

Adieu Noah.
 

Par mai-lynn - Publié dans : Beauté Inaccessible
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Jeudi 4 septembre 4 04 /09 /Sep 23:25

voici un article que j'ai mis sur l'autre blog. Je sais pas si tout le monde l'a lu alors je préfère le mettre sur ce blog aussi. Gros bisous et à dans pas longtemps pour la suite de BI ^^

"
Coucou mes 'tit lou, ici Mai-Lynn !

Non non ce n'est pas une suite, j'apporte une mauvaise nouvelle. Je tiens d'abord à m'excuser auprès de tous, mais je n'en peux plus. J'arrête la co-prod. Mais je n'arrête pas l'histoire, attention !

J'ai décidé de la continuer seule, Mahea arrêtant le yaoi.

Mahea a une "nouvelle vie " et le monde du yaoi, moi y compris semble être une entrave à celle-ci. C'est pourquoi j'arrête la co prod avec elle. Pour la laisser dans son monde et pour éviter d'être une fois de plus déçue.

Je sais très bien que je vous déçois et je m'en excuse. Dans ce texte je ne donne pas toutes les raisons mais je peux vous dire que la très forte amitié que nous avions vient de se réduire en cendres. La semaine prochaine j'amènerai tous les articles d'ABL sur mon blog.

Encore une fois je m'en excuse et j'espère que vous comprendrez que je ne peux pas continuer avec quelqu'un qui m'ignore totalement.

Gros bisous"

Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Mercredi 27 août 3 27 /08 /Août 21:24
Et voila le chapitre tant attendu ^^ J'espere qu'il vous plaira ! Merci pour les com

Prochaine maj, Beautée Inaccessible ! (J'la commence ce soir promis !)

Corrigé par Mahea.

Mon cœur bat à un rythme démentielle. J'ai mal...Pourquoi fallait-il qu'il réapparaisse...Son petit ami...Les mots de cette blonde me reviennent en tête...Il a refait sa vie...Après 5 ans...Et moi je suis le con qui l'attendait...j'ai mal...

 

Gael se trouvait dans la réserve, assis sur de gros cartons. Son regard vitreux regardait la porte close.

 

Pourquoi je veux le voir ? C'est lui qui est parti...Pourquoi j'arrive pas à être en colère ? Pourquoi j'arrive pas à lui hurler dessus ?

 

Brusquement la porte s'ouvrit sur Lucie, les traits déformés par la colère. Mais elle se calma rapidement en voyant le regard perdu et le visage pâle de son employé.

 

Gael...Quelque chose ne va pas ?

Je ne me sens pas vraiment bien... Souffla-t-il, l'air perdu.

Rentres chez toi, reposes-toi. Ton état me fait peur...

 

Gael ne répondit rien et hocha la tête, se remettant sur ses deux jambes. Mais celles-ci tremblaient violemment, si bien qu'il dut se tenir contre le mur pour éviter de ne pas tomber. Lucie, s'approcha immédiatement de lui, l'air affolée.

 

Gael ! Je vais appeler un médecin ! Dit-elle, paniquée.

Non, je vais prendre un taxi et rentrer chez moi.

 

Sans un mot de plus, le châtain se défit de la prise de Lucie et prit sa veste derrière le comptoir. Avec un peu de mal, il sortit du magasin et héla un taxi. Une voiture jaune s'arrêta immédiatement et Gael grimpa dedans. Assis sur la banquette, le jeune homme ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglots. Des larmes dévastatrices, longtemps refoulées. Il avaient mal au cœur. Mal à l'âme. Le fantôme de son passé venait de réapparaitre devant lui, pour le broyer une nouvelle fois.

 

Pourquoi je pleure pour lui ? Pourquoi a-t-il fallu que je le revois ? J'étais très bien sans lui ! Bordel, il faut que je me ressaisisse. J'ai mal.

 

Monsieur ? Vous allez bien ? Fit-le chauffeur, étonné.

Taisez-vous et conduisez. Cracha Gael, énervé.

 

Il était en colère, ses poings étaient serrés rendant ses jointures blanches. Depuis combien de temps n'avait-il pas pleurer ? La souffrance se lisait sur son visage pourtant si doux et tentateur. Ses yeux larmoyants étaient posés dans le vague, attendant que son cœur se cicatrise à nouveau.

 

Cinq ans et il revient là. Pourquoi n'est-il pas parti lorsqu'il m'a vu ? J'aurais donné tout ce que j'ai pour ne pas le voir. Alors il sort avec cette pouffiasse. Quel enfoiré, il s'est bien foutu de ma gueule pendant toutes ses années.

 

On est arrivé monsieur. Fit le chauffeur, regardant dans le rétroviseur.

 

Gael balança négligemment de l'argent sur le siège passager et sortit. Il faisait chaud dehors, une chaleur presque insupportable. Ses yeux se posèrent alors sur une silhouette adossée sur le mur de son appartement. Une silhouette qu'il reconnaitrait entre milles. Ses cheveux blonds cendrés, coupés court, son corps musclé, moulé dans ce costume payé une petite fortune, ses yeux bleus perçant, qui le regardait sans sciller.

 

Qu'est-ce que tu fous là Seth !

 

L'air indifférent, il s'avança vers la porte de son appartement, passant sous les yeux de ce prénommé Seth. Le blond ne le lâchait pas du regard, étirant ses lèvres dans un sourire mesquin, presque prédateur.

 

Combien de temps me feras-tu encore la gueule Gael ? Dit-il, d'une voix calme.

Surement encore un moment. Répondit Gael, le visage impassible, rentrant sa clé dans la serrure de la porte

Tu as perdu, j'ai gagné, tu n'as pas à m'en vouloir.

Tu as utilisé le fait que je sois complètement défoncé Seth.

Et alors, je l'étais aussi. Tu ne m'as toujours pas donné mon gain.

-  Désolé, mais je n'ai pas la tête à te donner mon cul.

 

Sur cette réplique violente, Gael rentra dans son immeuble, montant d'un pas rapide les marches jusqu'à son appartement. Il enfonça une nouvelle fois sa clé dans la porte et rentra, jetant négligemment sa veste sur le canapé. Il balança ses chaussures quelques part dans le salon et s'assit sur le canapé italien, allumant la télévision.

 

Pourquoi est-ce que je n'arrête pas de penser à lui ? J'en ai marre...

 

Des coups se mirent à pleuvoir sur la porte, et Gael savait bien de qui il provenaient. Mais il n'a pas envie de le voir. Pas aujourd'hui du moins.

 

-  Dégages Seth ! Hurle-t-il, assez fort pour se faire entendre de la personne derrière cette porte.

 

Mais celle-ci ne voulait pas s'en aller et doucement abaissa la poignée. Seth entra et posa son regard sur Gael. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il vit son homme dans un piteux état. Il disait que c'était le sien, non, il gardait juste la place et jouait un peu avec.

 

-  Tu l'as revu, n'est-ce pas ? Dit-il, s'approchant lentement.

 

Je sais de qui tu parles, et je n'ai pas envie de te répondre. Pourquoi Seth ? Pourquoi remues-tu le couteau dans la plaie ?

 

- Tes yeux rougis. La haine qui danse dans tes yeux. Je te connais par cœur. Reprit-il, s'asseyant près du châtain.

- Pourtant tu fais une erreur. Répond Gael, posant sa tête entre ses mains.

Tu as le même regard qu'il y a 5 ans, quand on est venu ici pour la première fois.

Arrêtes Seth.

Dis moi que tu l'as vu. Il était toujours avec son demi frère ?

 

Tu es ignoble Seth. Je te hais comme je t'aime. Toi seul arrive à me le faire oublier, comment réussis-tu ça ?

 

Brusquement, Gael se leva et alla dans la cuisine. Son regard énervé se posa sur des bouteilles d'alcools. Deux bouteilles de whisky, voilà ce qu'il lui fallait. Il prit un verre et alla se rassoir sur le canapé, où Seth avait décider de regarder la télé. Mais il sortit de son zapping en apercevant Gael, avec ce poison à la main.

 

Alors j'ai raison. Dit-il, souriant tristement.

Tais-toi. Fit le châtain, s'asseyant et se versant un verre.

Tu vas picoler comme un trou ? Ça te sert à quoi ? Demanda Seth, légèrement énervé,

-  Si tu dois me défoncer le cul, autant que je ne me souvienne de rien demain. Lança t-il, buvant cul sec son vers de Whisky pur.

 

Flash Back

 

Gael plus jeune, se tenait assis sur sa chaise de bureau, sa guitare à la main. Il laissait ses mains jouer faisant naitre une mélodie qu'il aimait tant. Mais la sonnerie de son portable le fit sortir de sa bulle, et un soupire sortit de sa bouche. Il laissa sa main s'aventurer sur son bureau et il prit son portable, laissant coulisser le haut. Un sourire étira ses lèvres lorsqu'il lu le message d'un numéro inconnu.

 

« J'ai eu du mal, mais ma mère est d'accord. A 20 heures alors. Bisous Edwin »

 

Il enregistra rapidement le numéro et le reposa sur le bureau, reprenant sa mélodie. Mais des coups frappés à la porte lui firent lâcher un grognement.

 

-  Quoi encore ?!? Lâcha-t-il énervé.

-  Je te dérange ?

 

Gael leva les yeux pour croiser le regard triste de de son frère jumeaux. Il lâcha alors sa guitare et la posa sur son appui. Rapidement il se leva et donna une tape amicale à son frère.

 

Non, Julian, c'est bon. Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il, s'asseyant sur son lit.

-  Elle a un rancart. Soupira Julian, s'allongeant sur le matelas.

- Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, je t'avais prévenu.

J'ai essayé de lui dire...

Mais elle ne sait toujours rien.

 

Julian poussa un long soupire et posa ses mains sur son visage. Il savait que son frère avait raison. Gael avait toujours raison. Dépité, il reposa ses bras le long de son corps et tourna la tête vers son frère et un sourire étira ses lèvres lorsqu'il le vit trifouillé son portable.

 

Ayla m'a dit que le petit Conroy t'avais invité au ciné. Fit-il rigolant légèrement face aux rougeurs qui firent leur apparition sur ses joues.

Ouais je passe le prendre vers 20 heures. Répondit Gael, en balançant son portable sur le lit.

Alors tout le monde a un rancard sauf moi. Super ! Lança Julian, ironique.

Arrêtes, c'est pas un rancart ! T'as qu'à venir si tu veux ! Souffla Gael, surpris.

 

Il vit alors Julian éclater de rire. Un rire ironique qui déstabilisa le jeune homme.

 

Tu es vraiment naïf Gael, bien sur que si c'est un rancard, il te mange des yeux le petit Edwin, Ayla m'a dit qu'il l'avait appeler dans la matinée pour qu'elle vienne l'aider à trouver des fringues sympa en ville.

 

Gael se raidit immédiatement sous cette nouvelle, et son visage devint plus rouge que jamais. Il se leva précipitamment, grommelant un « Tu dis n'importe quoi » puis se rassit sur sa chaise de bureau, reprenant sa guitare en main. Son portable se mit à sonner et il voulut le prendre, mais Julian fut plus rapide que lui, et lut le message.

 

Pourquoi Seth te demande de le rejoindre chez lui ce soir ? Fit-il étonné.

Je...Je sais pas. Balbutia Gael regardant le sol.

Ne me dis pas que vous ressortez ensemble ! Répliqua Julian, soudainement énervé.

Non, non, on ne s'est pas remis ensemble mais...Roooh j'ai pas envie de te parler de ça !

 

Julian soupira fortement et se leva. L'attitude de son frère l'énervait, ainsi que le retour de Seth dans sa vie.

 

– Tu ne vas quand même pas poser un lapin à Edwin pour lui ! Lança-t-il, la main sur la poignée.

Bien sur que non, je ne répondrais même pas à son message. Fit Gael, regardant son frère méchamment.

Gael, ne retombes pas dans ces conneries.

 

Sans un mot de plus, Julian sortit de la chambre, veillant à bien refermé la porte derrière lui. Gael ferma les yeux, consterné par l'attitude de son frère, et se leva, prenant son portable. Il regarda son message et hésita un moment.

 

-  Pourquoi tu ne me laisses pas tranquilles Seth. Comment veux-tu que je t'oublies si tu me rappelles sans arrêt....Murmura-t-il alors que ses doigts s'activait à lui répondre un simple « non ».

 

La journée se passa calmement, sans autres accroches. Gael se trouvait dans la salle de bain, se regardant dans le miroir. Il n'avait rien pu faire pour ses cheveux, d'ailleurs, ça faisait un moment qu'il n'arrivait plus à leur donner une forme quelconque. Il enfila son gilet noir, et mit son porte-feuille dans sa poche. Il prit ensuite le flacon d'après rasage de son frère. Ce même flacon qui valait la peau des fesses. Julian rentra alors dans la salle de bain, un sourire au lèvres.

 

- Tu te mets de l'après-rasage maintenant ? Fit-il, se lavant les mains.

Je t'en ai pris que quelques gouttes. Répondit Gael, en haussant les épaules.

Gael a un rancart ! Gael a un rancart ! Chantonne le jumeaux, amusé.

-  Mais arrêtes, c'est pas un rancart je te dis ! Peste Gael, regardant son frère dans la glace.

-  Qui a un rancart ?

 

Les deux jeunes se tournèrent immédiatement vers la porte, où un homme, d'une quarantaine d'année se trouvait calé dans l'embrasure, un sourire aux lèvres. Il était le portrait craché de ses fils, les mêmes cheveux châtains, les mêmes yeux bleus verts, et le même éclat rieur qui dansait dedans. Il portait un pantalon de costume noir, surmontés d'une chemise bleus ciel, ouvertes au col.

 

Gael, papa ! Lança Julian, regardant son frère moqueur.

- Et comment elle s'appelle ? Demanda le père des jumeaux, très intéressé.

 

Gael lança un regard noir à son frère, puis d'une voix froide et impersonnelle, il déclara :

 

Edwin, et c'est pas un rancart.

 

Sans un mot de plus, il sortit de sa pièce, laissant les deux hommes le regarder partir.

 

- Edwin....C'est un prénom de fille ça ? Demanda le père à son fils, regardant dans le vide.

Je sais pas, cogites, peut-être que tu trouveras. Moi aussi je sors bye ! Fit Julian, courant pour suivre son frère.

 

Le père des jumeaux, laissa un soupire passer le barrage de ses lèvres, et dépité par l'attitude de ses enfants, il rentra dans la salle de bain, pour prendre une douche bien méritée.

 

Il était 20h05 lorsque Gael se gara devant le maison d'Edwin, où celui-ci l'attendait au pied de grue, assis sur le petit muret en brique rouge. Un sourire illumina le visage du jeune lorsqu'il vit le quatre quatre familiale se garer devant le trottoir. Rapidement il entra sur le siège passager, ce même sourire au lèvres.

 

-  Désolé pour le retard, mon père voulait savoir ou j'allais. Fit Gael, un sourire en coin.

-  C'est pas grave, je viens juste d'arriver. Mentit Edwin.

 

Gael passa la première et se remit sur la route. Ils n'échangèrent aucun mot, laissant une ambiance assez gênée dans la voiture. Les paroles de Julian ne cessaient de revenir le hanter, inlassablement. Il n'avait pu s'empêcher de remarquer le totale changement de look qu'affichait Edwin. Un jean noir et un tee shirt a manches longues blanc. Le tout surmonté d'une nouvelle veste noire. Il était très beau, mais trop classe. Gael prit soudainement peur, avait-il vraiment mal comprit ce que voulait dire ce rendez-vous ? Pour lui c'était une sortie entre amis, mais pour Edwin, était-ce la même chose ?

 

-  Tu as fait quoi aujourd'hui ? Lança Edwin, regardant le profil de Gael.

-  Rien de spécial, j'ai regarder la télé et j'ai fait un peu de guitare. Et toi ? Demanda Gael, sortant de ses pensées.

J'ai été en ville avec Ayla, ça a pris un long moment.

Elle ne t'as pas trop fait dépenser ?

Si elle voulait me refaire toute ma garde robe.

 

Gael rigola légèrement, et un sourire se dessina sur les lèvres d'Edwin, plus le temps passait et plus il comprenait que quelque chose n'allait pas, mais il se taisait, laissant le temps s'écouler. Ils arrivèrent après quelque minutes de silence devant le multiplexe. Celui-ci était vraiment énorme et très beau. Le décor était dans les styles anciens, comme dans les films en noir et blancs. Les deux jeunes allèrent vers le guichet et prirent des place pour le film, suivis de deux paquets de pop-corn. Ils allèrent s'asseoir dans les places du milieu. Mais la gêne était présente émanant de Gael.

 

Après deux heures de film, cette atmosphère pesante n'avait toujours pas disparue, se décuplant avec les pensées de Gael. Ils sortirent de la salle, rencontrant l'air frais de dehors. Les yeux d'Edwin se posèrent sur un petit parc, près du cinéma, où de petites lampes éclairaient un peu l'endroit.

 

Tu connais cette endroit ? Demanda Edwin, ne le lâchant pas des yeux.

- Il est surnommé le parc des amoureux...Répondit Gael, en haussant les épaules.

- Viens, on y va ! Lança Edwin, prenant la main du châtain.

 

Les yeux de Gael se posèrent immédiatement sur les mains liées et il sentit le rouge venir parsemer ses joues. Il enleva sa main, un peu trop précipitamment car Edwin le regarda, le regard interrogateur.

 

Je...Viens, je connais un endroit sympa. Dit-il hésitant.

 

Sans un mot de plus, Gael mit ses mains dans ses poches et avança, entrant dans le parc. C'était un endroit vraiment magnifique, la lumière de la lune rendant l'endroit spécial. Il marchèrent pendant quelques minutes et arrivèrent dans un petit coin, près d'un saule pleureur. Un banc se trouvait non loin de là, et les deux jeunes hommes décidèrent de s'y installer. Aucuns mots ne furent échangés pendant de longues minutes. Puis, commençant à s'énerver, Edwin se lança.

 

-  Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il, perdu

- Rien. Répondit Gael en haussant les épaules.

Tu ne parles pas, j'ai dit quelque chose de mal ?

-  Non c'est pas ça...

 

Gael soupira et passa sa main sur ses yeux.

 

-  C'est juste les conneries de Julian qui ne veulent pas sortirent de ma tête.

- Il a dit quoi ?

Que c'était un rendez-vous. Enfin que tu m'avais invité parce que je te plaisais et que ce n'était pas une soirée entre potes mais...Il se trompe hein ? Fit Gael, sérieux.

 

A ces mots, Edwin devint rouge mais la nuit cachait bien son état. Il sentit son cœur se pincer rapidement, et la déception le chamboula.

 

-  Oui il se trompe. On y va ? Demanda-t-il, d'une voix froide.

 

Gael hocha la tête et l'un ravi, l'autre déçu, ils rentrèrent dans la voiture. Gael le reconduisit jusqu'à chez lui, mais il sentait bien que cette fois c'était Edwin qui ruminait de son côté. Il stoppa la voiture devant sa maison et attendit que Edwin sorte. Ce qu'il voulut faire brusquement, montrant son énervement. Gael le retint par le bras, étonné.

 

-  Hey ! Qu'est-ce qui t'arrive ?!? Demanda-t-il surpris.

-  Ça te dérangerait tellement de sortir avec moi ! Cracha Edwin visiblement en colère.

 

A cette question, Gael lâcha le bras d'Edwin, complètement remué. Il le vit alors descendre de la voiture,et immédiatement il se ressaisit, sortant à son tour et courant pour retenir Edwin.

 

-  Attends deux minutes s'il te plait ! Dit-il, tenant le bras du jeune homme

 

Edwin se stoppa et baissa la tête, honteux d'avoir crier sur Gael. Il se retourna, évitant le regard surpris du chatain.

 

-  Depuis...Enfin, je savais pas que tu étais Gay...Dit-il, perdu.

-  Je ne le suis pas. Répondit froidement le brun, toujours en regardant le sol.

Bah alors...Je comprends pas. Avoua Gael, le forçant à le regarder.

-  Je suis Bi !

 

Gael fit une grimace à ce mot, et le jeune homme comprit. Edwin se retourna et grommela un « C'est bon, j'ai compris que je te plaisait pas » Avant de s'avançer vers la porte d'entre. Mais Gael le retint.

 

-  C'est pas ça, mais...T'as 14 ans...Et moi 17, j'suis trop vieux pour toi ! Fit Gael, gêné.

-  Et alors...J'aurais 15 ans dans un mois. Répondit Edwin en haussant les épaules.

 

Gael laissa un soupire passer le barrage de ses lèvres et il lâcha le bras du jeune homme, baissant peu à peu la tête.

 

-  Je suis désolé Edwin, je ne peux pas sortir avec toi...Je...Je crois que j'aime déjà quelqu'un d'autre...

 

Dépité, le brun se retourna. Il était déçu, et ça se voyait sur son visage. Il rentra dans sa maison, après un dernier regard triste pour Gael et referma la porte. Voilà un premier rendez-vous catastrophique, pensaient-ils tous les deux.

 

Fin du Flash Back

 

-  Tu sais ! Ce que j'aimais par dessus tout c'était la nuit. Enfin quand je me réveillais le matin et qu'il était là. Il dormait toujours sur le ventre, alors je me décalais, et je me collais à lui, et je passais mon bras autour de ses hanches. Et lui, je sais pas s'il se réveillait, mais il se mettait sur le côté, et m'enlaçait aussi. C'est dans ces moment là...Je crois... que je l'aimais le plus.

 

Gael était allongé, complètement ivre sur le canapé. Son tee-shirt se trouvait par terre et son torse se faisait langoureusement embrassé par Seth. Les mains du blond passait et repassait sur la bosse qui se formait peu à peu dans le pantalon de Gael, un sourire étira ses lèvres. Un sourire triste, car il savait que Gael ne pensait pas à lui.

 

-  Il sort avec une blonde maintenant. C'est le style poupée barbie...

-  Gael, arrêtes de parler de lui !

 

Seth s'était relevé sur ses genoux et s'était rapproché du doux visage de son amant. Il posa ses lèvres sur la joue du châtain et sentit des une larme couler sur sa bouche.

 

- Tu as mal hein...Je t'avais dis que tu ne devais pas tomber amoureux, mais tu ne m'as jamais écouté. Finalement, tu reviens toujours vers moi...Souffla Seth, le regardant dans les yeux

 

Gael ne répondit rien, mais lorsqu'il vit le blond s'approcher de lui, il tourna la tête laissant une nouvelle fois ses larmes coulées. Il entendit Seth rire légèrement, mais tourna pas son visage.

 

- Tu ne veux toujours pas être embrassé Gael ? Même après ce qu'il t'as fait tu reste amoureux de lui. Tu ne l'admets pas mais t'as un mal de chien et tu es bouffé par la jalousie....Tu es pathétique Gael.

-  Lequel de nous deux est pathétique ? Tu te sers du fait que j'aille mal pour pouvoir me baiser.

 

La voix de Gael avait été froide et impersonnelle, laissant Seth quelque peu surpris. Mais sans un mot, le blond reposa ses mains sur le corps de Gael. Ses lèvres se remirent à lécher avidement son cou, lentement, sensuellement.

 

Tu ne veux vraiment que mon cul Seth, tu n'as pas du tout changer.

 

Les mains de Gael commencèrent doucement à passer sous le tee-shirt de Seth, devenant un peu plus actif. Un sourire se dessina sur les lèvres de Seth, et la main du blond glissa sous le jean de Gael, touchant son sexe tendu.

 

Mais la porte d'entrée s'ouvrant les sortis de leurs bulles. Gael se redressa immédiatement, croisant le regard surpris de son amie.

 

Pourquoi il faut que tu vois ça Ayla ! Tu ne pourrais pas frapper comme tout le monde ?!?

 

Il dégagea la main de Seth et se leva, allant à la rencontre de la jeune femme.

 

-  Papa !!

 

Le regard de Gael se posa alors sur la petite fille qui se trouvait dans les bras d'Ayla, le portrait craché de sa mère. Elle avait de magnifique yeux bleus, mais les cheveux châtains foncés indomptable de son père. Elle portait une magnifique robe bleu ciel, ainsi que des petites scandales blanches. Un sourire triste étira ses lèvres et il prit la petite fille dans ses bras, sans un mot pour Ayla. Il se dirigea dans sa chambre. Il voulait dormir et oublier, il en avait besoin.

 

Ayla le regarda partir sans un mot, posant un énorme sac vert sur le bureau. Son regard se posa alors sur Seth, qui reboutonnait sa chemise.

 

-  Tu profites toujours de lui à ce que je vois...Soupira-t-elle, lasse.

-  Je n'ai pas besoin de ton avis Ayla. Répondit Seth en enfilant sa veste.

-  Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-  Il l'a vu.

 

La jeune femme ne répondit rien, puis se retourna, ouvrant le gros sac et y sortant un pyjama rose.

 

-  Ça n'as pas l'air de t'étonner. Fit Seth, se rapprochant de la porte de l'entrée.

- Si, mais je ne veux pas te le montrer, comme je n'ai pas envie de me mettre en colère pour un mec comme toi qui profite des autres. Répondit Ayla, le dos tourné.

-  Arrêtes de le protéger Ayla. Gael savait très bien qu'il le reverrait un jour où l'autre.

 

Ayla se retourna immédiatement, complètement surprise.

 

- Bien sûr que non ! Dit-elle, étonné.

- Depuis le début il savait qu'Edwin vivait ici, bien avant toi même. Arrêtes de prendre Gael pour un gars naïf qui a une grosse peine de cœur, il te cache beaucoup plus de choses que tu ne crois, et je paries que certaines ruineraient votre amitié pour de bon.

 

Un sourire sadique sur les lèvres, Seth sortit de l'appartement, laissant là une Ayla quelque peu retournée par ses mots si mystérieux.

Par mai-lynn - Publié dans : One More Night
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Dimanche 24 août 7 24 /08 /Août 14:54

Dimitri ne répondit rien, déçu. Il acquiesça légèrement et s’allongea, sans un regard pour le roux. Il l’entendit prononcer faiblement “Bonne nuit”, mais n’y répondit rien, trop ancré dans sa déception.

 

Amaury éteignit la lumière et rentra dans sa chambre. Alors que tout avait si bien commencé, ils se retrouvaient à dormir éloignés. C’est sur cette pensée que Dimitri s’endormit, espérant que demain serait un jour meilleur.

 

La pluie ne cessait de tomber, se mêlant aux larmes du jeune homme brun. Il avait mal au coeur. Des cris poussés derrière lui le firent stopper sa course, et il se retourna, croisant le regard bleu azur qu’il aimait tant. Son coeur, bien que pietiné, se mit à battre fortement, et sans un mot, il se jeta dans les bras de l’homme, dont il ne voyait que les yeux.

 

-         Je t’avais dit que tu ne devais pas leur dire au revoir... Souffla-t-il, passant une main dans les cheveux noir ebène du brun.

-         Ce sont mes parents, répondit le jeune homme sanglotant.

-         Même après ce qu’ils viennent de te dire ?

 

Le jeune homme brun ne répondit rien, se contentant d’étouffer ses sanglots dans le coup de l’homme sans visage.

 

-         Tu m’aimes toujours ? Demanda-t-il, alors qu’il se dégageait peu à peu, prenant le visage plein de larmes du brun dans ses mains.

-         Bien sûr que oui Devan, souffla le jeune homme, choqué.

-         Alors épouse moi.

 

Les yeux du brun s’agrandirent sous la surprise et il ne répondit rien. Il sentait la pluie tomber sur lui, mais aussi sur l’homme dont il ne voyait que les yeux. Des yeux larmoyants, sincères.

 

-         Quoi ? Souffla-t-il, perdu.

 

L’homme sans visage lui prit la main et sortit de sa poche un petit anneau en argent, le faisant glisser sur l’annulaire du brun, qui restait sans réaction.

 

-         J’y pense depuis un moment... Je veux devenir ta famille...Pour le meilleur et pour le pir, fit l’homme, reprenant le brun dans ses bras.

 

Un immense bonheur s’installa en lui et il serra l’homme qu’il aimait de toutes ses forces. Sa famille... C’était lui depuis longtemps déja...

 

-         Oui... Murmura-t-il, embrassant tendrement l’homme sans visage.

 

Une bonne odeur de crêpes réveilla Dimitri, et s’habituant tant bien que mal à la lumière du jour, il se leva du canapé. Son regard se posa sur Amaury qui essayait de faire sauter des crêpes en l’air. Celui-ci ne semblait pas avoir remarqué le réveil du brun, trop concentré dans sa tâche.

 

Dimitri regarda alors sa main gauche, inspectant son annulaire. Il remarqua alors que sur son doigt, une partie n’avait pas été bronzée par le soleil, et son coeur loupa un battement.

 

-         Dimitri, tu m’écoutes ?

 

Il sursauta à l’entente de son prénom et croisa le regard inquiet d’Amaury.

 

-         Qu’est-ce qui se passe ? Demanda le roux, se rapprochant de Dimitri

-         Tu...Tu as déja voulu épouser quelqu’un ? Fit-il, perdu.

 

Amaury posa alors un drôle de regard sur le brun, étonné par cette soudaine question. Mais au vu de l’air grave et mal à l’aise qu’il prenait, il comprit qu’il n’obtiendrait rien d’autre de sa part... Soupirant légèrement, il se lança.

 

-         Oui, j’ai voulu épouser quelqu’un, mais quand je m’étais décidé à lui demander, il m’a dit qu’il ne pouvait pas, car il en aimait un autre, alors je l’ai quitté.

-         C’est triste... Souffla Dimitri, ayant repris ses esprits.

 

Amaury tourna son regard dans le vague, perdu dans ses souvenirs. D’une voix empreinte de tristesse, il déclara, avant de se lever, et de retourner à la cuisine :

 

-         Tu sais, toute ma vie est triste, on pourrait même dire que certaines fois, je porte la poisse...

Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive
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Dimanche 24 août 7 24 /08 /Août 14:42

Le chapitre Promis ! J'espère qu'il vous plaira ^^
Corrigé par Joy, merci à ma nouvelle correctrice, et à Dja et Elle sid qui voulait se dévouer.
Bonne lecture les 'tis lou !



      Tu as oublié ton porte-feuille chez moi, lança Tatiana en tendant l'objet à Amaury.

 

A ces mots, le roux se rendit compte de la posture dans laquelle ils se trouvaient, et se recula immédiatement, sans regarder le visage déçu de Dimitri. Il s’approcha de la jeune femme et prit l'objet en question, remerciant la blonde.

 

      A chaque fois, tu oublies quelque chose. C'est vrai que nos soirées sont souvent mouvementées en même temps, rajouta-t-elle en regardant Dimitri du coin de l'oeil.

 

Le brun sentit son estomac se retourner violement, mais garda un visage impassible devant les deux personnes. Alors ils avaient couché ensemble. Une immense jalousie s'empara de lui, et il ne souhaitait qu'une chose, sortir de cette piece.

 

      Je vais prendre un peu l'air, lança-t-il, marchant en direction de la porte, sans un regard pour ceux qu'il pensait être des amants.

 

Il entendit vaguement Amaury essayer de le retenir mais n'y fit pas attention, sa jalousie le faisant bouillir. Les mains dans les poches, il ne faisait plus attention à la fine pluie qui perlait sur lui. Son regard droit devant, il laissait ses pensées dériver sur les brides de souvenirs qui ne faisaient que l'asseillir ces temps-ci. Peut-être qu'un jour tout reviendrait. Alors il partirait d'ici, loin d'Amaury et de sa foutu petite amie.

 

Cela faisait près d'une heure qu'il maugréait seul dans son coin, et ce fut la pancarte annonçant qu'il entrait dans ville de Field qui le sortit de ses pensées. Peu de personnes se trouvaient dans les rues, sûrement à cause de la pluie qui menaçait de devenir de plus en plus violente. On entendait au loin un bourdonnement, montrant que la plupart des touristes se trouvaient dans le seul restaurant du village. Mais Dimitri ne voulait pas s'arréter. Il bifurqua sur un petit sentier entre les bois, quittant la grande place. Il vit beaucoup de petites maisons toutes plus belles les unes que les autres, avant de s'arrêter devant une beaucoup plus grande. La façade était en bois, comme la plupart des maisons du village. Au dessus de la porte, en lettres rouges, tronnait fièrement « Centre de secours ». Juste à côté, il y avait une cour entourée de grillages où un camion se faisait netoyer par quatre hommes en tenue de pompiers.

 

Il resta un moment à les regarder, sans vraiment les voir. Pourquoi ressentait-il ce pincement au coeur alors qu’ils ne se connaissaient pas ? S’il n’y avait pas eu ce baiser, peut-être qu’il n’aurait rien ressenti. Un soupir passa le barrage de ses lèvres et dans un effort il s’assit sur le banc qui se trouvait près de lui, lui donnant une vue sur le lac. Il posa ses coudes sur ses genoux et prit sa tête entre ses mains. Un nom restait ancré en lui, un nom si lointain mais pourtant si familier. Devan, que voulait-il dire ? Qui était-il ? Pourquoi son coeur ne cessait de se serrer lorsqu’il le prononçait ? Pourquoi son coeur s’était serré de la même façon lorsqu’il avait compris qu’Amaury avait couché avec Tatiana ?

 

-         Ca ne va pas Dimitri ?

 

Brusquement, le brun se releva, étonné. Il vit alors James devant lui, en tenue de pompier, une inquiétude se lisant sur son visage.

 

-         Si si, pourquoi tu me demandes ça ? Fit Dimitri, essayant de se ressaisir.

-         Parce que c’est bien la première fois que je te vois sans Amaury, et que tu es là depuis une heure sous la pluie.

 

Dimitr leva alors les yeux et remarqua que la pluie était devenue beaucoup plus violente, jusqu’à le tremper complètement. Il regarda alors James, incrédule, et celui-ci éclata de rire, le priant de le suivre.

 

Ils marchèrent, pressant le pas à cause de la pluie, afin d’arriver devant la petite maison de James et Amy. James ouvrit la porte et laissa le brun rentrer. C’est avec soulagement que le plus jeune alla se caller près de la cheminée, où le feu avait laissé quelques braises.

 

-         Reste là, je vais aller te prendre quelques vêtements, lui fit James, montant les quelques marches qui menaient à la chambre du couple.

 

Pennaud, Dimitri s’assit dans un fauteuil, regardant autour de lui. Il ressentait à présent l’effet du froid, si bien qu’il ne put réprimer certains frissons. James revint juste après, un jogging et un pull noir à la main.

 

-         Je n’ai trouvé que ça qui pourrait aller. Mets les, je vais faire du café.

 

Dimitri acquiesça sans rien dire, enlevant ses affaires mouillées. Des rougeurs apparurent sur ses joues alors qu’il voyait James de dos, s’activer. Il ne mit pas longtpemps avant d’enfiler son pull et le jogging, laissant les affaires mouillées au sol. James arriva deux minutes après, un sac plastique et deux tasses de café fumant dans les mains. Il les posa sur la petite table basse et prit les affaires mouillées, les mettant dans le sac platique.

 

-         Tu diras à Amaury de faire la lessive, il adore ! Lança James, un petit sourire au coin des lèvres. Qu’est-ce qui ne va pas ?

-         Rien ! Répondit Dimitri, trop précipitamment au gout de James.

-         Arrête, tu es comme Amaury, il faut te tirer les vers du nez. Dis toi qu’avec moi, tu es dans un camp neutre, je ne prendrai aucun parti, et je ne dirai rien. Allez, lançe toi.

 

Dimitri lâcha un soupir sans vraiment le vouloir et s’assit plus profondément dans le fauteuil, regardant les braises s’éteindre peu à peu.

 

-         Je ne savais pas qu’Amaury et Tatiana sortaient ensemble, je suis juste un peu sous le choc, murmura Dimitri, mal à l’aise.

-         Depuis quand ils sortent ensemble ? Demanda James, étonné.

-         Quelques temps apparemment.

 

James ne répondit rien. Ses sourcils étaient froncés et Dimitri se demandait pourquoi il semblait réfléchir autant. Ce fut après de longues minutes qu’il prit la parole.

 

-         Tu dois te tromper Dimitri... Amaury est...Comment dire, Tatiana n’est vraiment pas son style de...Femme.

 

Mais alors que le brun allait retorquer, la sonnerie stridente du portable de James l’en empêcha. Sans un mot, le chatain décrocha, se levant du fauteil.

 

_ Oui ?

-...

- Je viens de finir mon servie.

-...

- D’accord.

 

Sur ces paroles brèves, il raccrocha, lançant un regard désolé à Dimitri.

 

-         Je ne veux pas te jeter dehors, mais j’ai une urgence. Viens, je te reconduis chez Amaury, dit-il, enfilant sa veste de pompier.

 

Sans un mot, Dimitri le suivit, la peur au ventre. Il ne voulait pas vraiment revoir le roux, surtout qu’il se sentait idiot de ressentir ce sentiment de jalousie. C’est sur ces pensées qu’ils arrivèrent non loin de la caravane. Ils pouvaient voir Amaury assis sur la table dehors et Tatiana devant lui, une main sur son épaule. Le roux semblait regarder tristement devant lui.

 

-         Même si tout pourrait te faire penser qu’ils ont une liaison, ce n’est pas vrai, fit James, offrant un sourire réconfortant à Dimitri.

 

Le jeune homme lui rendit son sourire et sortit de la voiture, après avoir remercié James.

 

C’est d’une démarche mal assurée qu’il marcha en direction de la caravane. La pluie avait cessé de tomber, laissant de gros nuages gris dans le ciel. Il entendait distinctement la voix de Tatiana et se doutait qu’Amaury ne l’avait pas encore remarqué.

 

-         Il serait temps de passer à autre chose, tu crois pas ? Arrête de t’apitoyer sur ton sort. Il aurait aimé que tu trouves quelqu’un d’autre, même s’il ne t’aimait plus. Viens manger chez moi ce soir, déclara Tatiana, se rapprochant légèrement du roux.

 

Mais alors qu’il voulait entendre la réponse d’Amaury, Dimitri marcha sur une branche, qui craqua, surprenant le roux. Celui-ci se leva immédiatement en voyant Dimitri et s’éloigna de la blonde. Tatiana jeta alors un regard énervé à Dimitri, avant de reprendre son sac.

 

-         Bon, je vais rentrer, tu m’as épuisé avec tes jeux vidéos toute la nuit, fit-elle, embrassant bruyament la joue du roux.

 

Dimitri se sentit alors bête devant cette phrase. Il avait maudit Amaury tout l’après midi pour quelque chose qu’il n’avait pas commis, et ne savait vraiment plus où se mettre. La jeune femme passa près de lui, sans un regard, et pennaud, Dimitri s’approcha du roux.

 

-         Un jeu vidéo... Souffla-t-il, une main sur la nuque, géné.

-         Ouais, je suis assez accro à ses jeux... Répondit Amaury, en haussant les épaules.

-         Je...Enfin...J’ai cru...

-         Je sais...J’avais compris, mais Tatiana...N’est pas vraiment mon type...

 

Dimitri était plus géné que jamais. Son visage, habituellement pâle, avait pris de violentes teintes rouges, et le regard fuyant qu’il abordait ne faisait que faire sourire Amaury. Il se sentait touché malgré tout, même si rien n’existait encore entre eux.

 

Un violent coup de tonerre les fit sursauter et immédiatement, une pluie torrentielle s’abbatit sur leur têtes.

 

-         Merde ! S’exclama le roux, avant de courir vers la maison en construction.

 

Inquiet, Dimitri le suivit, rentrant dans la deumeure le souffle coupé et les cheveux dégoulinant. Il regarda autour de lui, sans voir Amaury, mais le son d’un marteau lui indiqua la direction. Suivant le son, il vit le roux clouter une bache sur l’ouverture qui serait une fenêtre, une fois la maison terminée.

 

-         Il faut les recouvrir, sinon le parquet va mettre un temps fou avant de sécher, lança Amaury, montrant à Dimitri tous les outils dont il avait besoin.

 

Le brun acquiesça, et sans perdre de temps, ils commençèrent à protéger la maison du temps.

 

Une heure plus tard, les deux jeunes hommes rentrèrent dans la caravane, tout mouillés. L’eau dégoulinait sur le sol et ils ne cessèrent de réprimer des frissons.

 

-         Va prendre une douche, j’irai après toi, je nous prépare un plateau télé, dit Amaury, laissant passer Dimitri.

-         Ok, je fais vite, répondit le brun, marchant d’un pas rapide. Il entra dans la chambre et se deshabilla, mettant ses affaires dans le bac à linge sale.

 

Il rentra ensuite dans la douche où il regla la température au maximum. La buée vint rapidement recouvrir la paroi, mais il s’en fichait, il était bien. Pourtant, l’image d’Amaury lui rappela qu’il devait se dépêcher. Il prit le gel douche et se lava, faisant le plus rapidement possible. Il sortit et s’habilla, un pantalon en coton beige et un haut noir à manches longues, simple mais décontracté. Il sortit, une serviette en main, se séchant les cheveux.

 

Amaury se trouvait devant le four, réglant la température. Il se tourna vers Dimitri, et dans un sourire resplandissant, il passa à côté de lui, allant à son tour prendre sa douche. N’ayant rien d’autre à faire, le brun s’assit sur le canapé et alluma la télé. Mais il sentit la fatigue l’asseillir d’un coup et ne put retenir ses paupières lourdes. Sans vraiment s’en rendre compte, il s’endormit, s’allongeant sur le canapé.

 

-         Pourquoi tu pleures ?

-         Mes parents ne m’aiment plus...

-         C’est à cause de nous ?

-         Ils ne veulent pas que je sois gay...Mais je t’aime moi, Devan.

-         Je t’aime aussi.

-         Je ne peux pas te quitter.

-         Alors ne le fais pas. Et si on partait ?

-         Où ça ?

-         Loin, rien que nous deux. Fais moi confiance, je ferai ton bonheur. Je n’ai jamais aimé une personne aussi fort que toi... Même si tu es un homme.

 

-         Merde !

 

Dimitri se releva immédiatement, regardant autour de lui. Il vit alors Amaury, fraichement habillé, à genoux sur le sol, épongeant la sauce tomate. Pourtant, même si cette vision devait le faire rire, il n’y arrivait pas. Que voulait dire ces voix dans sa tête ? Qui était ce satané Devan ? Pourquoi certains flashs et pas sa mémoire complète ? Il l’aimait ? Il avait reconnu sa voix... Mais s’il l’aimait, pourquoi ce Devan ne le cherchait-il pas ?

 

Son regard se tourna vers Amaury, qui essayait tant bien que mal de ramasser la sauce tomate, s’en mettant partout sur lui. S’il était amoureux de...Devan...Pourquoi son coeur tambourinait-il dans sa poitrinne à chaque fois qu’il portait ses yeux sur le roux ?

 

-         Oh, je t’ai réveillé, excuse moi, la sauce tomate m’a glissé des mains, fit Amaury, essuyant avec un torchon la tache sur son panstalon.

-         J’ai cru entendre... Souffla Dimitri, amusé.

 

Amaury rigola légèrement et retourna à la préparation du repas. Dimitri, quant à lui, ne put détourner son regard. Un détail revint alors dans ses pensées. Il était gay. Et peut-être amoureux.

 

-         Bon, je ne sais pas si tu vas aimer, c’est des pommes de terres au four, avec de la viande hachée et de la sauce tomate, et du gruyère par dessus, fit tout à coup Amaury, posant deux petites assiettes sur la table basse.

-         Merci, répondit tout simplement Dimitri, prenant sa fourchette en main.

 

Amaury s’assit près du brun et zappa sur quelques chaînes, mais bien vite, ils trouvèrent leur programme. Le roux tamisa les lumières et ils commençèrent à manger en silence. La nuit était complètement tombée, mais le ciel était caché par de gros nuages noirs. La pluie, mélée aux coupx de tonerre, faisait un rafut pas possible, si bien qu’ils durent augmenter un peu le volume.

 

Le film était assez violent, et Dimitri ne put s’empêcher de se rapprocher d’Amaury, le rouge aux joues. Un sourire se perdit sur les lèvres du plus vieux, et doucement, il passa son bras autour de Dimitri, voulant se faire réconfortant.

 

Le temps passa et le film venait de toucher à sa fin. Une douce musique de générique ajouta à l’endroit un peu plus de romantisme. Dimitri se sentait de plus en plus mal à l’aise, ainsi rapproché du roux. Celui-ci ne le lâchait pas, les yeux perdus dans le vague. Du coin de l’oeil, Dimitri l’observait. Amaury était vraiment très beau, quelques mèches tombant sur son visage, éclairé par la lumière tamisée.

 

Se sentant observé, Amaury tourna la tête et croisa le regard désireux de Dimitri. Ce dernier ne savait pas vraiment ce qu’il se passait. Il en avait envie. C’était comme s’il connaissait la marche à suivre. Comme si toutes ses barrières avaient été baissées. Poussé par une force inconnue, il se tourna un peu plus vers Amaury, posant sa main sur la cuisse du jeune homme. Celui-ci fut étonné, et regarda cette main. Puis il releva lentement le visage et croisa une deuxième fois le regard de Dimitri.

 

Le brun avança alors sa tête lentement, ses lèvres frolant celles d’Amaury. Ses battements de coeur, si rapides et si mélodieux. S’il était amoureux de quelqu’un d’autre, son coeur ne battrait pas ainsi pour Amaury...

 

Sur cette dernière pensée, Dimitri avança un peu plus la tête et leurs lèvres se touchèrent. Une légère caresse qui électrisa leurs sens, et des frissons leur parcoururent l’échine. Mais un coup de tonerre vint chambouler ce baiser. D’un coup, les plombs sautèrent, laissant dans le noir les deux hommes, frustrés.

 

-         Reste là, je vais aller réparer, fit Amaury, se levant un peu brusquement du canapé.

 

Dimitri entendit la porte de la caravane claquer et il attendit patiemment. La lumière vint quelques minutes plus tard, et Amaury revint, géné.

 

-         A toi de prendre le lit ! Dit-il, voulant cacher sa gène.

 
Grrrr Suite a la partie 2, juste pour quelques lignes !

 

 

 

Par mai-lynn - Publié dans : A la Derive
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Jeudi 21 août 4 21 /08 /Août 10:55

?

Coucouuuu !!

Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour tous les coms que vous m'avez laissé, ils m'ont beaucoup touché. J'admet que je suis allé un peu fort, et quand je me relis, je me dis que j'ai été vraiment furax. Maintenant je me dis que cette demoiselle devrait apprendre à mieux parler lorsqu'elle a une critique à faire. Enfin, je ne paux pas plaire à tout le monde hein ?!?

Il y aura bientôt une suite, celle de A la derive, j'ai déja écris une page ^^. J'hésitais à vous mettre le chapitre 5 de One More Night, mais j'ai pas encore finis le chapitre 6 donc, je finis ALD et je vous balance OMN ^^

Je suis aussi à la recherche d'une correctice, si quelqu'un serait prête à lire mes fic en avant première, voici l'adresse : Mai-Lynn@hotmail.fr
Pour ceux qui voudraient juste parler avec moi, l'adresse est pour vous aussi ! Bisouuuus
Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Mardi 12 août 2 12 /08 /Août 21:16

Commentaire d'Anon, laissé il y a 5 jours à 11h15 :
 
" Bon, je vois que tu n'as que des compliments de la part de tes lectrices. C'est bien, mais je trouve qu'elles ne sont pas assez sincères avec toi, elles ne te font pas progresser, au contraire, elles ne te font pas remarquer l'essentiel.
Je m'explique :
Au début je trouvais que ta fiction était digne d'intérêt, tant par l'histoire que ton style. Mais au fur et à mesure des chapitres j'ai remarqué que tu ne prêtais même plus attention aux fautes d'orthographe (alors qu'au début tu n'en faisais pratiquement pas), tu oublies les accents, tu ne mets plus de majuscule aux noms propres, idem pour les phrases après les points, et ta conjugaison est de plus en plus déplorable, ainsi que les participes passés. Que t'est-il arrivé ? Je ne comprends pas du tout pourquoi tu ne fais plus attention à tout ça ? Du coup ta fiction devient très désagréable à lire... dommage...
Je crois que tu ne daignes même plus te relire avant d'udapter tes chapitres ; je ne peux pas dire que ce soit respectueux envers tes lecteurs ou lectrices.
Même ta narration ainsi que ton histoire sont devenues fades et légèrement mièvres, elle a perdu en maturité (excuse-moi d'être aussi franche, mais je pense être la plus sincère de toutes, même si cela peut te faire mal. Pour moi je vois plutôt  mes critiques comme un service que je te rends é_è).
Pour les fautes d'orthographe je suis sûre que tu peux rectifier de par toi même tes erreurs, sinon prends-toi une Betâ lectrice. Mais je pense que c'est surtout dû au fait que tu t'empresses de publier tes chapitres sans les relire dans le but de faire plaisir aux lectrices. Et bien non, c'est une erreur, elles peuvent attendre. Tu n'es pas à leur disposition !
Prends le temps de relire tes chapitres. ^_-


Sinon j'avais vraiment bien aimé le début de ton histoire, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle dérive dans "l'enfantillage" -_-' Tes personnages ont perdu en charisme (surtout Matthiew, je le trouve très gamin par rapport au début) Alors que je suis sûre que tu pourrais faire mieux, ça se sent dans tes premiers chapitres.
Ah désolée, ce n'est pas très glorieux ce que j'écris, mais ma démarche n'est absolument pas dans le but de te blesser, car j'ai senti au début de ta fiction que tu avais vraiment un grand potentiel pour l'écriture. ^^
Alors reprends toi car je sais que tu peux faire mieux ! ^__^

Et pardon si je t'ai blessée... é_è  "


Cher Anon, je tiens à te dire que même si ton com n'avait pas l'intention de me blesser, c'est le cas. Tu te dis constructif et voulant m'aider à progresser ? Là je ne vois que des phrases méchantes et humiliantes.

D'une part, je pense que mes lecteurs et lectrices sont beaucoup plus sincères que tu ne le penses, et tu n'as pas à t'attaquer à leurs coms car ils ne te regardent pas. Mes lecteurs ont tous été saints d'esprits en me laissant un com, alors dessus, tu n'as pas mot à dire.

Les fautes d'orthographes et de conjugaisons ? Je sais et si tu regardes, je m'en suis excusé dans chacun de mes chapitres. Si tu lisais un peu plus apres, tu verrais que Mahea m'aide dans la correction. Tu verrais que j'ai fais de nets progrets aussi. Tu m'excuses, mais je n'ais pas le temps pour le moment de revenir sur mes anciens chapitres pour les corriger. Je le ferais, mais pas pour le moment. J'écris tout de suite ce qui me vient en tête et j'avoue que lorsque j'écris, je ne fais pas attention, mais je relis, quoi que tu puisses en dire. Je laisse des fautes tampis, cela ne fait pas toute l'histoire.

Mes fics sont devenues fades et légèrement mièvres, et je dérive dans l'enfantillage ? La petite croix rouge en haut à droite est pour toi, ne t'inquiètes pas, perdre une lectrice aussi blessante ne me déranges pas. De plus, tu n'es allée qu'au chapitre 16 de Pourquoi c'est si dur, alors ne juges pas avant d'avoir finis l'histoire.

Tu sais, une bonne critique ne se résume pas à enumérer les fautes. Tu ne cesses de me critiquer dans ton com, C'est ça une critique constructive ? Excuses moi, mais dans ce cas, ne laisses pas de com, et oublies mes fics. Quoi que tu dises ton com était méchant et humiliant. Ce fut le premier, et j'espere le dernier de ce genre. Regarde dans le dictionnaire la definition de constructif, et apres reviens me voir.

Sur ce, Je vous avertis qu'un chapitre de ABL, écris par moi, surement fades et légèrement mièvres encore une fois, est posté sur le blog Love Sex and Boys.

A tous mes lecteurs, que j'aime, Bisous et Bonne lecture.




Par mai-lynn - Publié dans : ?
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Mercredi 30 juillet 3 30 /07 /Juil 17:39
 

Sans un mot de plus, il sortit de la pièce, laissant une ambiance sinistre dans mon bureau. Mon regard ne quitta pas cette porte en bois verni, comme si j'attendais qu'Ilian revienne, et s'excuse de ses paroles. Mais c'était trop lui demander. Peut-être l'avais-je mérité, mais je ne savais pas pourquoi. D'une certaine façon, je ne voulais pas le savoir, tout comme je ne voulais pas savoir la raison de notre rupture. Même si cela me trottait dans la tête, j'avais pris la décision de croire que je n'étais pas assez bien pour Ilian, et cela m’avait aidé à devenir celui que j'étais.

Soupirant, je me levai de ma chaise et pris ma veste et ma sacoche. Je sortis de mon bureau en le fermant à clé et me dirigeant vers celui du directeur. Je frappai doucement puis entrai, le trouvant le nez dans ses dossiers, encore une fois.

- Ton entretien s'est terminé ? Me demanda-t-il, surpris.

- Avec quelqu'un qui ne vous aime pas, c'est toujours du rapide tu sais ! Fis-je, un sourire ironique au visage.

Il ne répondit rien, se contentant de lever les yeux au ciel. Une fois que je fus assis, il sortit un dossier jaune, comme ceux des patients, et me le tendit. Je le pris le regard incrédule, et l'ouvris.

- Cameron Murton, âgé de 21 ans. Il a été condamné pour le meurtre de sa petite amie de longue date, une certaine Angela. Le médecin ayant examiné cet homme nous a appelé car il semblerait qu'il souffre du trouble Borderline, fit le directeur, joignant ses mains.

- Ce serait ce trouble qui l'aurait conduit à ce crime ? Demandai-je, lisant le résumé du procès.

- Tout a fait. Il a été jugé coupable, mais devra être interné dans cet hôpital.

- Combien de temps ?

- Jusqu'à ce qu'il aille mieux.

- Et il ira en prison après ? Tu ne penses pas que la prison lui fera rouvrir ses plaies ?

- Ce n'est pas moi qui décide, Jaeden.

Je relevai alors mon regard vers lui, pour découvrir un regard vide et triste. Mais il ne me laissa pas le temps de poser plus de questions.

- Il arrive lundi. Et je veux que tu prennes son cas...En plus d'Ilian, bien entendu, rajouta-t-il, un sourire narquois aux lèvres.

- Bien entendu, répétai-je en me levant

La main sur la poignée, je m'arrêtai pour me retourner vers lui, une question soudaine me trottant dans la tête.

- Les patients atteints de folie ne sortent jamais d'ici n'est-ce pas ? Demandai-je, le regard dans le vague.

- Tu parles d'Ilian ? Me demanda-t-il, sérieux.

- Qui d'autre...

Il soupira puis reporta son attention sur le lac. D'une voix calme, il reprit.

- Je pense qu'il joue un jeu, fit-il, croisant les bras.

- Ilian se moque de nous ? Demandai-je, étonné.

- A toi de le découvrir.

Un sourire sur ses lèvres me montra qu'il ne m'en dirait pas plus, et frustré, je sortis de son bureau. Je sus pas pourquoi, mais apprendre qu'Ilian resterait ici sûrement pour le reste de sa vie me fendit le coeur. Si c'était le cas, que faisais-je là, à me tourner les méninges pour lui ? Pour un homme qui ne voulait faire aucun effort. Peut-être qu'avec mon nouveau patient, tout irait mieux. Du moins, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi.

Je sortis mon portable de ma poche, regardai l'heure. Je décidai d'aller faire une surprise à Hugo et d'aller le chercher à son travail, lui qui devait se coltiner les transports en commun...

Je sortis de l'hôpital et pris ma voiture. Vingt minutes plus tard, je me retrouvai devant l'enceinte du lycée prestigieux. Un petit sourire amusé aux lèvres, je passai devant les jeunes étudiantes qui ne me lâchaient pas du regard, chuchotant entre elles. Lorsqu'elles me verraient sortir avec mon amant, elles allaient faire une autre tête. J'arrivai devant le secrétariat, où une jeune femme s'activait à remettre en ordre des dossiers. Je n'avais aucune idée d'où se trouvait la classe de mon amant.

- Je peux vous aider ? Demanda-t-elle, s'approchant de moi.

- Oui, je cherche le professeur Stevenson, s'il vous plaît, répondis-je, aimablement.

- Je suis désolé, Monsieur Stevenson donne un cours particulier...

- Pourrais-je savoir où se trouve sa classe, j'attendrai la fin de son cours.

Elle me sourit puis sortit un gros classeur, passant en revue différents emplois du temps.

- Voyons, dit-elle, plaçant un doigt sous son menton, Joe finissait en salle 328, donc Monsieur Stevenson devrait faire ce cours dans cette salle.

- Joe ?!? Fis-je, surpris.

- Oui, c'est le nom de l'élève dont s'occupe Monsieur Stevenson.

Mon estomac se tordit à cet instant. Mes pensées ne cessaient de fuser à toute vitesse, se remémorant l'appel téléphonique d'il y a quelques jours. Hugo m'avait dit que c'était un parent d'élève... Je tournai immédiatement ma tête de droite à gauche, chassant ces pensées. C'était Ilian et ses foutus paroles qui commençaient à me rendre paranoïaque. Je remerciai la secrétaire puis partis dans les couloirs à la recherche de cette salle.

Je la trouvai rapidement et m'installai contre le mur d'en face, attendant la sortie de mon amant. Mais bien vite, je fus poussé par la curiosité. Je voulais entendre la voix de ce Joe et voir s'il s'agissait de la même. Avec un peu de chance, je me trompais. Doucement, je collai mon oreille contre la porte. Mais ce ne furent pas les paroles d'un professeur à son élève que j'entendis...

- Joe..Ahh... Arrête, je ne peux pas.

- Tu me dis toujours ça et tu finis toujours par céder.

- Je t'ai dit que ...Ahhh... C'est fini Joe !

- Je t'aime...

- Mais je l'aime lui. Je suis avec lui !

- Je sais. Pourtant, ça fait quatre mois que tu couches avec moi. Cède encore, une dernière fois.

Mon coeur se brisa à cet instant et, la main sur la bouche, je me reculai de cette maudite porte. Mes larmes vinrent s'écraser sur mes joues alors que je retenais avec peine un haut le coeur puissant. J'avais mal. Terriblement mal. Je priais le ciel pour que cela ne soit qu'une farce. Désespéré, je portai ma main à la poignée, le coeur en lambeaux. Comme au ralenti, la porte s'ouvrit, me laissant voir une vision que j'aurais préféré éviter.

Hugo se tenait assis sur son bureau, le pantalon sur les chevilles. Devant lui, un jeune homme brun, les cheveux mi-longs. Il était assez beau et devait sûrement être la coqueluche de tout le lycée. Sa main se tenait sur la joue de mon amant, prêt à l'embrasser, tandis que l'autre caressait sans aucune pudeur son entrejambes.

Je sentis mon coeur saigner et mes larmes redoublèrent d'intensité. Le brun tourna la tête vers moi, suivi du regard de mon amant. Au premier abord désireux, ses yeux s'agrandirent sous la surprise, et il poussa immédiatement le prénommé Joe, remettant son pantalon en place. Ses yeux commencèrent à s'embuer alors qu'il comprenait la connerie qu'il venait de faire.

- Jaeden... Murmura-t-il, s'approchant de moi.

Rageusement, j'essuyai mes larmes et me retournai, marchant d'un pas dynamique. Je n'avais pas envie de crier, je n'avais même pas envie de frapper cet avorton. Je voulais simplement disparaître. Alors, je n'étais pas assez bien pour lui non plus...

J'entendais Hugo courir derrière moi, criant mon nom, la voix totalement enrouée par ses larmes. Mais pour une fois, celle-ci ne me fit pas le moindre mal. Cet homme me répugnait plus qu'autre chose. Mon coeur agonisant, je ne pensais plus qu'à une chose. La même chose qui m'avait tant attiré il y a quatre ans. Je savais qu’elle me ferait oublier, et c'était parfait.

Mon allure se stabilisa alors que j'approchais de la voiture. Hugo en profita pour me rattraper, et se jeter sur moi. Sans réaction, je ne bougeai pas, attendant de voir ce qu'il allait dire.

- Je suis désolé ! S'il te plaît, laisse moi m'expliquer ! Je t'en supplie...C'est...C'est pas ce que tu crois...Me supplia t-il, ses larmes inondant ma veste.

Brutalement, j'avançai, le faisant trébucher. Il se retrouva assis au sol, complètement étonné par ma réaction. Les jeunes filles que j'avais vues il y a peu vinrent l'aider à se relever, me lançant un regard noir. Celui de mon amant devint vide et empli de tristesse.

- Jaeden...Je t'en prie... Murmura-t-il, faisant un pas vers moi.

- Je ne veux plus te voir, répliquai-je, la voix froide.

Je rentrai alors dans la voiture, le voyant tomber à genoux. J'avais mal. Atrocement mal. Je démarrai dans un bruit d'accélérateur déchirant, et partis sans un mot pour l'homme que j'aimais et qui me trompais sous mes yeux depuis quatre mois.

*

Je marchai dans les rues, la démarche traînante. Je savais où je voulais aller, je savais aussi que j'avais beaucoup trop bu. Je portai à mes lèvres le joint que je venais de rouler, m'appuyant contre le mur afin d'éviter de tomber. Je sentais l'effet de cette drogue se répandre en moi, ce n'était pas le premier. J'entendis alors une musique assez forte, venant de l'autre bout de la rue, et immédiatement je marchai dans cette direction.

Je connaissais très bien ce bar, et un sourire inonda mon visage alors que je poussais la porte. Je m'assis sur un tabouret et commandai un whisky coca, cherchant autour de moi un homme pour passer la nuit. J'étais plus ou moins célibataire après tout. Je ne mis pas longtemps avant de trouver un homme à mon goût. De toute façon, qu'il soit beau ou pas, je m'en fichais royalement. Il était plus petit que moi, les cheveux bruns, presque noirs, avec des yeux verts étincelants. Je ne le lâchais pas du regard, le détaillant de haut en bas. Il sembla le remarquer et un sourire naquit sur ses lèvres. La démarche féline, il s'approcha de moi et posa ses bras contre le bar, m'entourant.

- Tu es venu accompagné ? Me demanda-t-il, alors que je sentais son regard envieux se poser sur moi.

Mais je n'eus pas le temps de lui répondre, une voix grave que je connaissais bien l'interpella.

- Dégage !

Près de moi se trouvait Kain, le regard noir. Il semblait fatigué et de mauvaise humeur.

- Je suis arrivé le premier, fit le brun, regardant mon frère de la même façon.

- Mon petit frère ne cherche pas une partie de jambes en l'air...

- Bien sûr que si ! Répliquai-je en me levant.

Je pris alors la main de l'inconnu et sortis du bar. Mais je ne pouvais échapper à Kain de cette façon... Violement, je sentis l'inconnu tomber par terre et me retournai, constatant qu'il partait en courant devant le regard meurtrier de mon frère. Ce dernier se tourna vers moi, avant de poser sa main sur mon épaule. Mais je la rejetai bien vite, et sortis un autre joint de ma poche.

- Tu fais chier ! Fis-je en allumant la cigarette.

- Depuis quand tu recommences à te droguer ? Demanda Kain, dégoûté.

- Un joint ne me fera pas de mal.

Sans un mot de plus, je me retournai, titubant. Je faillis trébucher et Kain me rattrapa, me callant contre le mur d'une maison. Rapidement, il me serra dans ses bras, augmentant son étreinte alors que je me débattais. Mais en vain. Je sentis bien vite mon mal-être refaire son apparition et ma gorge se serra. Les larmes me vinrent aux yeux, et je ne pus me débattre, restant stoïque.

- Je suis désolé... Murmura-t-il, plongeant sa tête dans mon cou.

- Pourquoi ? C'est toi qui avais raison depuis le début, dis-je, sur le même ton.

- Mais je ne voulais pas que ça arrive.

Je ne répondis rien et mes larmes sortirent, s'écrasant contre mes joues. J'avais terriblement mal. L'alcool et la drogue me tapaient la tête, et avec difficulté, je luttai pour ne pas perdre pied sous les visions du passé qui me revenaient. Pourquoi pensais-je à Ilian dans un moment pareil ? Au regard moqueur que m'avait lancé son petit ami. Quel crétin celui-là. L'esprit engourdi, je ne me rendis pas compte que je parlais à Kain.

- Tu sais qu'il a refait sa vie... Soufflai-je, alors qu'il portait un de mes bras à son cou pour m'aider a marcher.

- Mais non, il a juste fait une connerie, répliqua Kain, commençant à marcher.

- Non, il lui parle à lui...Alors que moi...On fait que se disputer.

- J'ai plutôt l'impression que c'était juste une histoire de cul. Je l'ai vu, Jaeden, il était désespéré, il est même venu à mon appartement pour te chercher. Je sais que j'devrais pas le défendre, mais il m'a fait de la peine.

- Il est venu à ton appartement ?!? Fis-je, m'arrêtant de marcher, complètement ahuri.

- Bah...Oui, je pense que c'est normal... Il a l'air de s'en vouloir, répondit Kain, les yeux remplis d'incompréhension.

- Mais de qui tu me parles ?!!! M'emportai-je, énervé.

- De Hugo ! Celui pour qui tu t'es bourré la gueule parce qu'il t'avait trompé, de qui veux tu que je parle ?!?

Je tombai alors de haut, me rendant compte de l'absurdité de mes paroles précédentes. Je ne devais pas penser à Ilian dans un moment pareil. Bougonnant, je repris ma marche, m'appuyant contre le mur.

- J'en étais sûr ! S'écria mon frère, me plaquant contre les briques.

- Quoi ?!? Répliquai-je, méchamment.

- Je trouvais que le mec avec qui tu voulais baiser ressemblait à Ilian, déjà qu'Hugo lui ressemblait assez fortement... T'exagères Jaeden, pourquoi tu retombes là dedans !?

- Je retombe dans rien du tout !

- Je vais peut-être le répéter, mais je préfère que tu retournes avec Hugo. Il t'a peut-être trompé, mais il s'en veut à mort. Et puis Ilian est interné, donc ça réduit toutes tes chances de...

Mais je ne le laissai pas continuer. Violement, je le poussai, et il tomba au sol, une grimace de douleur aux lèvres. Je murmurai un « Pauvre con » et repris ma marche, n'écoutant pas ses appels. Je hélai un taxi et pris la direction de mon bureau. Je savais qu'Hugo se trouvait dans notre appartement. Et je ne pouvais plus dormir chez Kain.

Je m'arrêtai en chemin pour acheter une bouteille de vodka, dont je bus la moitié sur le trajet. J'entrai dans l'hôpital en titubant légèrement, mais le vigil ne dit rien, et me laissa passer. Je ne savais pas vraiment où je voulais aller, je savais juste que je ne voulais pas me coucher, même si la fatigue se répandait en moi. Je montai à l'étage des chambres en buvant ma bouteille. Je m'arrêtai alors devant la porte de la chambre et constatai que de la lumière filtrait dans le bas. Un sourire étira mes lèvres alors que je pensais trouver Ilian dans les bras de Melvin. Je me voyais déjà en train de foutre cet avorton dehors et prévenir le directeur. Pourtant, lorsque j'ouvris la porte, je ne vis qu’Ilian, assis devant la fenêtre de sa chambre, son livre préféré entre ses mains.

- T'es tout seul ? Demandai-je, regardant dans tous les recoins.

Il ne me répondit rien, me regardant froidement. J'haussai les épaules et murmurai « C'est trop nul », avant de marcher et de fermer la porte sans bruit, mais je ne réussis qu'à renverser la lampe de chevet sur la petite table. Immédiatement, je me baissai pour la ramasser, mais ma tête percuta le meuble, et je m'écroulai sur les fesses, mort de rire.

- Depuis quand tu utilises les objets pour essayer de me tuer ! Dis-je, approchant la bouteille de mes lèvres.

Je vis alors un sourire amusé étirer ses lèvres, mais bien vite troqué pour son visage habituel. Sans un mot, je me relevai, et m'écroulai sur son lit, posant la bouteille sur le sol. Les yeux fixés sur le plafond, je dis rien pendant un moment. Mes yeux se fermèrent, et la fatigue m'enveloppa doucement.

- Tu voulais me voir détruit ? Et bien profite. Je refais exactement la même chose qu'il y a quatre ans. Je me bourre la gueule et je fume joint sur joint. J'ai même voulu baiser, mais Kain m'en a empêché, tout ça parce qu'il te ressemblait.

J'entendis le livre tomber au sol, mais ne réagis pas. J'étais trop mort de toute façon.

- Je suis pitoyable. Je l'ai vu ! T'avais raison, ce mec me trompait depuis quatre mois. Alors qu'on était ensemble depuis un an, même pas... Et le pire, c'est que je m'en fous. Je l'ai vu, l'autre, lui mettre la main dans le boxer, j'ai tout vu. Et je m'en fous !

La fatigue m'enveloppa complètement, et je cessai de lutter, la laissant m'emporter. Dans un dernier effort, je prononçai ces mots, que j'allais sûrement regretter le lendemain.

- Je m'en fous...parce que tout ce qui trotte dans ma tête...c'est que tu sors avec ce gamin moche que je déteste plus que tout...

 

°0° Niaaah félicitations aux lecteurs acharnés, j'ai hâte de lire vos com, vos réaction avec la "Déclaration" de Jaeden !!!!!

Jme lance dans ABL maintenant Bisouuus°0°

Par mai-lynn - Publié dans : Nothing To Prove
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